POE Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Au contraire, ils sont compétents puisque cette classe politique se maintient sans trop de difficulté au pouvoir. Le système est tel qu'il n'y a pas d'intérêt à gouverner de façon "vertueuse" puisqu'il récompense celui qui pratique le clientélisme, les promesses électorales et les beaux discours. Ce ne sont pas les politiques qui payent les dettes qu'ils contractent. On peut se demander quelle est la différence avec une grosse entreprise où le PDG peut être récompensé d'une gestion mauvaise par un parachute doré ? La différence c'est la pression de l'actionnaire qui réclame son dû. La différence c'est que l'actionnaire peut vendre son action quand il veut. Il faut innover : capitaliser le budget de l'Etat et mettre les actions sur le marché.
Randian shithead Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Il est certain qu'après s'être fait sermonné à l'ENA que Keynes c'était génial, on ne peut attendre autres choses que des sottises de leur part. Mouif mof, j'ai l'impression qu'ils sont au moins aussi monétaristes que Keynésiens.
ernest Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Mouif mof, j'ai l'impression qu'ils sont au moins aussi monétaristes que Keynésiens. Mais Friedman est keynesien, donc ça revient au même.
h16 Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Au contraire, ils sont compétents puisque cette classe politique se maintient sans trop de difficulté au pouvoir. Oui certes, mais on ne parle pas des bonnes compétences, alors.
Invité jabial Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 C'est ta définition de la parcimonie ? La parcimonie, c'est que les blindés et les avions ne tirent pas tant que les gens en face se rendent bien gentiment.
aludosan Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Il est certain qu'après s'être fait sermonné à l'ENA que Keynes c'était génial, on ne peut attendre autres choses que des sottises de leur part. Les politiciens sont cultivés mais une culture orientée. Pour ma part je pense sincèrement qu'ils sont ignorants quant à la portée de leurs actes sur la vie de millions d'individus, et de croire qu'ils ont la science infuse. En revanche, ils sont très intelligents, trop intelligents, ce qui les amène en même temps à être de fins calculateurs. L'un n'empêche pas l'autre. C'est aussi le système qui veut ça. Ce qui veut dire que le petit texte de Michel Viley, proposé par Johnieboy, serait une belle description du "Haut-Fonctionnaire". Un "système" est mis en place par un "visionaire", en temps troubles: Mussolini, De Gaule, Lenine, etc. Les conséquences, surtout les dérives du "système" echappent probablement à ces "pères fondateurs". Le maintien du système est assuré par quelques grands facteurs: 1. Effectivement, tout système "choisit" dans les positions-clé les personnes les plus adaptées à cette position. Une sorte de sélection naturelle: il faut vraiment avoir une nature "faite pour" pour passer sa vie dans des bureaux ministériels, à ne jurer que par les Formulaires Cerfa. Un petit fonctionnaire de province m'avait un jour ennoncé un adage - courant semble-t-il - dans la fonction publique: "celui qui pense est déjà un rebelle". 2. La veulerie de la population. Elle est universelle, pas spécifiquement française. Comment expliquer autrement l'absence de revolte du peuple allemand pendant le nazisme, l'absence de révolte des peuples de l'est européen durant le communisme, etc? 3. La complexité des "systèmes", l'imbrication des causes et effets, qui rend l'analyse des causes "ultimes" extrèmement difficile. Ceci explique en partie le point n°2, ainsi que les révoltes souvent dirigées contre des leurres. Y compris, dans nôtre cas, les "fonctionnaires": parmi eux, la plupart ne sont que "d'honnêtes gens", souvent dégoutés eux-mêmes de ce qu'ils font, du "manque de moyens" ( ils travaillent souvent dans des bureaux vétustes, ils ont un équipement informatique mille fois plus performant… à leur domicile qu'au travail, ils doivent attendre des jours ou des semaines pour qu'une ampoule soit changée, etc.). Seulement… voilà: le mécontentement est plus facile à diriger contre le Chef de Division ( dans leur cas) contre "les fonctionnaires" (dans nôtre cas), contre les "banquiers", contre "les juifs", "les arabes", etc. La nature humaine est ainsi faite qu'elle a besoin à ce que le Mal ait un visage, qu'il soit personnifié. En Roumanie, de nos jours, le plus dur à avaler serait de dire que l'immense majorité de la nomenklatura communiste n'a pas profité du système, qu'ils sont, eux aussi, des victimes. Il est inhumain de reconnaitre que la cause de tout ce mal est "le système"; que chacun d'entre nous était à la fois victime et tortionnaire: parfois à tour de rôle, parfois même simultanement. On est tellement plus à l'aise dans les western-spaghetti: le Mal est bien identifié, le Bien l'est tout autant…
TODA Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 l'iniquité est capable de s'emparer de la quantité, mais jamais le mal ne mènera son entreprise à bon port. Ptah-hotep maxime 5 (on n'avait pas un pharaon, dans nos émoticônes?) Opinion que je partage, mais qui est ultra minoritaire. Ce mensonge est pourtant un élément important du shéma de la bien-pensée Bof….
Tremendo Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Au contraire, ils sont compétents puisque cette classe politique se maintient sans trop de difficulté au pouvoir. Ils connaissent les rouages du système, mais ce n'est pas de la compétence c'est de l'intelligence. Il savent comment se faire une place au soleil et comment se maintenir à leur poste grace au clientélisme et à la propagande. Il faut innover : capitaliser le budget de l'Etat et mettre les actions sur le marché. Ne deviendrais-tu pas anarcap? La parcimonie, c'est que les blindés et les avions ne tirent pas tant que les gens en face se rendent bien gentiment. Dans la réalité heureusement on va en tolle pour ça. Ce qui veut dire que le petit texte de Michel Viley, proposé par Johnieboy, serait une belle description du "Haut-Fonctionnaire".Un "système" est mis en place par un "visionaire", en temps troubles: Mussolini, De Gaule, Lenine, etc. Les conséquences, surtout les dérives du "système" echappent probablement à ces "pères fondateurs". Le maintien du système est assuré par quelques grands facteurs: 1. Effectivement, tout système "choisit" dans les positions-clé les personnes les plus adaptées à cette position. Une sorte de sélection naturelle: il faut vraiment avoir une nature "faite pour" pour passer sa vie dans des bureaux ministériels, à ne jurer que par les Formulaires Cerfa. Un petit fonctionnaire de province m'avait un jour ennoncé un adage - courant semble-t-il - dans la fonction publique: "celui qui pense est déjà un rebelle". 2. La veulerie de la population. Elle est universelle, pas spécifiquement française. Comment expliquer autrement l'absence de revolte du peuple allemand pendant le nazisme, l'absence de révolte des peuples de l'est européen durant le communisme, etc? 3. La complexité des "systèmes", l'imbrication des causes et effets, qui rend l'analyse des causes "ultimes" extrèmement difficile. Ceci explique en partie le point n°2, ainsi que les révoltes souvent dirigées contre des leurres. Y compris, dans nôtre cas, les "fonctionnaires": parmi eux, la plupart ne sont que "d'honnêtes gens", souvent dégoutés eux-mêmes de ce qu'ils font, du "manque de moyens" ( ils travaillent souvent dans des bureaux vétustes, ils ont un équipement informatique mille fois plus performant… à leur domicile qu'au travail, ils doivent attendre des jours ou des semaines pour qu'une ampoule soit changée, etc.). Seulement… voilà: le mécontentement est plus facile à diriger contre le Chef de Division ( dans leur cas) contre "les fonctionnaires" (dans nôtre cas), contre les "banquiers", contre "les juifs", "les arabes", etc. La nature humaine est ainsi faite qu'elle a besoin à ce que le Mal ait un visage, qu'il soit personnifié. En Roumanie, de nos jours, le plus dur à avaler serait de dire que l'immense majorité de la nomenklatura communiste n'a pas profité du système, qu'ils sont, eux aussi, des victimes. Il est inhumain de reconnaitre que la cause de tout ce mal est "le système"; que chacun d'entre nous était à la fois victime et tortionnaire: parfois à tour de rôle, parfois même simultanement. On est tellement plus à l'aise dans les western-spaghetti: le Mal est bien identifié, le Bien l'est tout autant… Je pense sincèrement que la plupart ont des idées et s'engagent en politique pour faire bouger certaines choses, mais bon cela va dans leur sens pas dans un sens libéral, pour le reste, la plupart finissent bouffés par le système, soit en satisfaisant les fonctionnaires et les affidés soit en touchant à la corruption (ou les 2). Mais les vainqueurs, les vrais, les leaders sont bien ceux qui s'engagent pour le pouvoir et rien que ça, il y a peu d'exceptions.
Invité jabial Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Dans la réalité heureusement on va en tolle pour ça. Dans la réalité heureusement le monde n'est pas la France. Texas über alles
DiabloSwing Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Taxes, Texas, ça se ressemble beaucoup quand même ?
Ash Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 La parcimonie, c'est que les blindés et les avions ne tirent pas tant que les gens en face se rendent bien gentiment. Bel aveu.
Invité jabial Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Bel aveu. Le crime n'a pas à être toléré. Si véritablement des blindés sont nécessaires pour assurer la liberté de circulation des honnêtes citoyens, alors vivent les blindés.
Xav Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Sinon, c'est quoi la thèse que tu défends ici? Que les forces de l'ordre ne doivent par faire de maintien de l'ordre, sentimentalisme à la pointe de la mode, ou qu'elles doivent aller au carton face à des bandes organisées prêtes à toutes les violences, sans protection?Je suis toute ouïe. La thèse que je défends est celle d'un monde civilisé. Lorsqu'un libéral écrit ce que tu as écrit, je me pose simplement des questions. Je lis une certaine haine et une impatience d'en découdre. Alors pourquoi on ne sait plus faire ça, un bon coup de force et basta?Culture bisounours de merde via l'école et les médias? Génération de politiciens couilles molles et sans épines dorsale? Ce genre d'attitude est négative et n'apportera rien à l'émergence d'une société libre. L'évolution des idées et des mentalités est une question de temps et non de coup de force. Bref, tu es dans une logique finalement constructiviste : on réforme et on maintient l'ordre.
Xav Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Si tu insistes pour nous dire qu' VAB à 4 roues sans armement et un T72 sont une seule et même chose, je ne peux te donner entièrement tort sur ta conclusion. Ton VAB à 4 roues, tu le remplis de bisounours ?
Ash Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Le crime n'a pas à être toléré. Si véritablement des blindés sont nécessaires pour assurer la liberté de circulation des honnêtes citoyens, alors vivent les blindés. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté.
Xav Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 La caricature te va mal. Effectivement contrairement à certains.
Sous-Commandant Marco Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Le crime n'a pas à être toléré. Si véritablement des blindés sont nécessaires pour assurer la liberté de circulation des honnêtes citoyens, alors vivent les blindés. Parce que manifester et barrer les routes est un crime ? Si tu fais un peu d'histoire, tu comprendras que ton point de vue restera éternellement minoritaire, que des bornes seront fixées à l'usage de la force par les gens civilisés, que la violation du DN devra être institutionnalisée et que tout cela finira par devenir la démocratie que tu vilipendes par ailleurs (dans un autre fil).
Invité jabial Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. Pas de liberté pour les criminels. La manifestation pacifique se passe de piquets de grève et de barricades. J'ai toujours été un grand partisan du pardon ; loin de moi l'idée de poursuivre des gens pour leurs idées. Pour les actes, par contre, c'est une toute autre affaire. Parce que manifester et barrer les routes est un crime ? Manifester n'est pas un crime. Barrer les routes, si. Si tu fais un peu d'histoire, tu comprendras que ton point de vue restera éternellement minoritaire, que des bornes seront fixées à l'usage de la force par les gens civilisés, que la violation du DN devra être institutionnalisée et que tout cela finira par devenir la démocratie que tu vilipendes par ailleurs (dans un autre fil). Il n'y a pas de sens de l'histoire, et j'attends avec impatiente que le balancier reparte dans l'autre sens avec pertes et fracas.
Sous-Commandant Marco Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Pas de liberté pour les criminels. La manifestation pacifique se passe de piquets de grève et de barricades.J'ai toujours été un grand partisan du pardon ; loin de moi l'idée de poursuivre des gens pour leurs idées. Pour les actes, par contre, c'est une toute autre affaire. Proposer de massacrer avec des hélicoptères les mineurs de Longwy qui manifestent, ce doit être ce qu'on appelle le grand pardon. Manifester n'est pas un crime. Barrer les routes, si. J'en étais sûr. Une autre, une autre… par exemple, et si la manifestation empêche les automobilistes de passer ? Il n'y a pas de sens de l'histoire, et j'attends avec impatiente que le balancier reparte dans l'autre sens avec pertes et fracas. La différence entre toi et moi, c'est que je suis réaliste et observe le passé tandis que tu es un idéologue qui se prétend capable de prédire l'avenir.
free jazz Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Le crime n'a pas à être toléré. Si véritablement des blindés sont nécessaires pour assurer la liberté de circulation des honnêtes citoyens, alors vivent les blindés. Dans ce cas il faut tout de suite envoyer l'armée dans les territoires occupés banlieues.
Xav Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Il n'y a pas de sens de l'histoire, et j'attends avec impatiente que le balancier reparte dans l'autre sens avec pertes et fracas.
Invité jabial Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Proposer de massacrer avec des hélicoptères les mineurs de Longwy qui manifestent, ce doit être ce qu'on appelle le grand pardon. Merci de caricaturer ma position, c'est rafraîchissant comme tout. J'en étais sûr. Une autre, une autre… par exemple, et si la manifestation empêche les automobilistes de passer ? Pourquoi, c'est trop dur de tenir sur un trottoir ? Le principe de la manif sans gêne qui bloque tout et casse tout sur son passage est un des symboles de la chienlit et doit être à ce titre impitoyablement écrasé avec la veille culture du désordre qui le caractérise depuis 1789. La différence entre toi et moi, c'est que je suis réaliste et observe le passé tandis que tu es un idéologue qui se prétend capable de prédire l'avenir. Nous verrons bien qui de nous deux est réaliste. Dans ce cas il faut tout de suite envoyer l'armée dans les territoires occupés banlieues. Pourquoi faire ? La gendarmerie y suffirait amplement, si toutefois on lui déliait les mains et les pieds. Et oui : s'il n'y a pas de sens de l'histoire, c'est bien que sur n'importe quel sujet, le balancier peut aller dans un sens, puis dans l'autre, plutôt que de suivre toujours la même direction linéaire.
Sous-Commandant Marco Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 La thèse que je défends est celle d'un monde civilisé. Lorsqu'un libéral écrit ce que tu as écrit, je me pose simplement des questions. Je lis une certaine haine et une impatience d'en découdre.Ce genre d'attitude est négative et n'apportera rien à l'émergence d'une société libre. L'évolution des idées et des mentalités est une question de temps et non de coup de force. Bref, tu es dans une logique finalement constructiviste : on réforme et on maintient l'ordre. Finement observé. Les révolutions sont généralement brutales. En donnant la prééminence aux extrémistes, elles vont à l'encontre de la civilisation et du DN. Merci de caricaturer ma position, c'est rafraîchissant comme tout. Ce n'est pas une caricature, c'est une prédiction qui se révèle juste, regarde : Pourquoi, c'est trop dur de tenir sur un trottoir ? Le principe de la manif sans gêne qui bloque tout et casse tout sur son passage est un des symboles de la chienlit et doit être à ce titre impitoyablement écrasé avec la veille culture du désordre qui le caractérise depuis 1789. La seule différence entre toi et les terroristes de 1793 est l'usage (parcimonieux, pour économiser l'argent du contribuable) de l'hélicoptère.
Ash Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Merci de caricaturer ma position, c'est rafraîchissant comme tout. Tu te caricature très bien tout seul : Ton erreur est de considérer que le mieux armée et/ou le plus violent a automatiquement tort. C'est de la non-pensée ça. Celui qui a tort, c'est celui qui initie la violence.Non, ça ne me gêne pas qu'on réponde aux esclavagistes avec des blindés. Et des hélicoptères. La parcimonie, c'est que les blindés et les avions ne tirent pas tant que les gens en face se rendent bien gentiment. Dans la réalité heureusement le monde n'est pas la France.Texas über alles
Xav Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Et oui : s'il n'y a pas de sens de l'histoire, c'est bien que sur n'importe quel sujet, le balancier peut aller dans un sens, puis dans l'autre, plutôt que de suivre toujours la même direction linéaire. Un sens, puis dans l'autre… Tu es bien binaire.
Sous-Commandant Marco Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Un sens, puis dans l'autre… Tu es bien binaire. Pandulaire plutôt. pan rapport aux armes à feu.
Johnnieboy Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Pourquoi, c'est trop dur de tenir sur un trottoir ? Le principe de la manif sans gêne qui bloque tout et casse tout sur son passage est un des symboles de la chienlit et doit être à ce titre impitoyablement écrasé avec la veille culture du désordre qui le caractérise depuis 1789. On en revient à ce cher débat du libéralisme sans morale, ou bien du libertarianisme incapables d'arbitrer entre les différentes libertés car dénués des outils nécessaires à cela. Tout se vaut tant qu'on ne marche pas sur la propriété du voisin et qu'on respecte les contrats. On ira très loin avec une idéologique comme celle-ci. Tellement loin que personne ne nous suivra. Heureusement, que ce soit dans le monde, au sein des libéraux, ou tout simplement sur le forum, cette position est minoritaire et considérée comme folle. C'est juste que tu es assez brillant pour la défendre seul tel un régiment tout entier. Mais au-delà de ça, je suis au regret de t'annoncer que tes fantasmes ne verront jamais le jour, pas dans une société libre et civilisée en tout cas. On peut prendre les paris pour dans dix, vingt ou trente ans si tu veux
henriparisien Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Il y a une chose qui m'échappe quand je vois la paralysie aussi lâche qu'extrême de Sarko (et de Chirac avant lui) face aux syndicats et corporations.Quelqu'un sait? Ils ne sont pas élus pour ça. Tout simplement ; Ce genre d'attitude est négative et n'apportera rien à l'émergence d'une société libre.L'évolution des idées et des mentalités est une question de temps et non de coup de force. Bref, tu es dans une logique finalement constructiviste : on réforme et on maintient l'ordre. Je plussoie. Même si je suis convaincu que la solution des problèmes de la France passe par plus de libéralisme et moins de réglementations, force m'est de reconnaitre que mes positions sont loin d'être partagées. Toutes choses gardés, je pense qu'il y a autant de libéraux que de décroissant en France. Et je n'aimerai pas qu'un décroissant écrive "Mais qu'attendons nous pour faire un coup de force ?"
Xav Posté 6 juin 2010 Signaler Posté 6 juin 2010 Et je n'aimerai pas qu'un décroissant écrive "Mais qu'attendons nous pour faire un coup de force ?" Exactement. Je n'accepte pas d'adopter la position de mes ennemis. Je suis libéral, pas communiste.
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