Invité jabial Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 À 1h37 du mat, jabial est capable de donner des cours d'économie politique post mortem à Ludwig von Mises. C'est ce qui prouve que Chuck Norris vient d'être remplacé tout en haut de la chaîne alimentaire.
Dniz Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 jabial a dit : Tu vois, Ludovic, l'État, il n'"engage" pas des gens : il crée des charges, c'est très différent. Un employé peut être renvoyé ; un fonctionnaire, non. Un employé bosse parce que s'il ne bosse pas on le renvoie. Un fonctionnaire ne bosse que s'il est ambitieux, quand il est arrivé au poste qu'il voulait il peut se reposer, c'est pour la vie. Ça n'a simplement rien à voir. Une entreprise embauche des employés pour faire faire un travail ; l'État créé des charges pour augmenter sa clientèle - au sens romain du terme : se faire des obligés, des gens qui ont intérêt à ce qu'il survive et grossisse. Point de vue ma fois un peu trop franco-français. Il y a bien des pays où le fait d'être engagé par l'Etat n'offre pas de protection particulière. Par exemple en Suisse le statut de fonctionnaire n'existe pratiquement plus. Citation L'État n'est pas en concurrence, Ne l'est-il pas un peu tout de même… avec les autres Etats ?
Invité Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Dniz a dit : Point de vue ma fois un peu trop franco-français. Il y a bien des pays où le fait d'être engagé par l'Etat n'offre pas de protection particulière. Par exemple en Suisse le statut de fonctionnaire n'existe pratiquement plus. La Suisse est un des derniers bastions de la civilisation. Aux Etats Unis, c'est idem qu'en france pour les employes du public. Rien de franco francais la dedans, meme si c'est n'est pas suisse. Tu connais d'autres exemples de pays aussi civilise ? (a part la Somalie, hein) Je recherche un max d'opportunites pour demander l'asile politique. jabial a dit : À 1h37 du mat, jabial est capable de donner des cours d'économie politique post mortem à Ludwig von Mises.C'est ce qui prouve que Chuck Norris vient d'être remplacé tout en haut de la chaîne alimentaire. C'etait en effet epique. Tu ne veux pas faire une version remasterisee rejabialisee de l'Action Humaine ?
Invité jabial Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Dniz a dit : Point de vue ma fois un peu trop franco-français. Il y a bien des pays où le fait d'être engagé par l'Etat n'offre pas de protection particulière. Par exemple en Suisse le statut de fonctionnaire n'existe pratiquement plus. Les fonctionnaires français sont plus protégés que d'autres, mais dans tous les pays du monde les fonctionnaires ne sont pas soumis à la recherche de productivité qui existe dans le privé, pour la simple et bonne raison que l'État se moque de la productivité de ses fonctionnaires : il veut des obligés qui ont intérêt à sa survie. Avec ou sans protection légale, l'État engage autant qu'il peut et ne renvoie que s'il y est obligé ; s'il peut avoir 3 personnes pour remplir le travail d'une, tant mieux de son point de vue. Le travail est le prétexte de l'existence du poste, sa raison étant de pouvoir payer un salaire à quelqu'un. L'inverse de ce qui se passe dans le privé. Citation Ne l'est-il pas un peu tout de même… avec les autres Etats ? Un peu. Mais il ne faut pas oublier que tout a été fait pour limiter cette concurrence. Je pense notamment aux USA. Si tu es citoyen américain, tu paies le surplus de tes impôts là-bas, où que tu sois dans le monde, si tu vis dans un pays où il y a moins d'impôts. La seule façon d'y échapper est de renoncer à sa citoyenneté pour raisons fiscales, auquel cas on te refuse l'entrée : tu ne peux plus voir ta famille. C'est limite soviétique. Un entrepreneur dont la boîte est en France n'a aucun intérêt à partir : tant que le "centre des ses intérêts économiques" est en France, il doit des impôts au fisc français, où qu'il soit en Europe et même dans le monde (même si c'est plus dur de recouvrer au Paragway). Il doit vendre ou délocaliser. Enfin bref, il n'y a que les fortunes multinationales constituées en titres liquides qui soient vraiment mobiles.
Tremendo Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 KaptN a dit : Mises, dans Economic Policy, prend bien soin de montrer la différence entre économie socialiste (économie planifiée) et économie interventionniste (économie de marché avec interventions étatiques).En revanche, d'après la citation que Tremendo donne de Wikipédia, on pourrait considérer que cette barrière nette entre socialisme et marché a été remplacée par des gradations : marché libre, social-démocratie, puis socialisme. Les termes chez les anglo-saxons ne sont pas forcément les mêmes, il y a eu deux glissements en même temps. Un communiste est devenu socialist (mais le terme communist reste un peu utilisé) et un social-démocrate est liberal (alors qu'un liberal à l'origine c'est un lib.classique). librekom a dit : serieusement, wiki c'est pratique mais ca ne peut pas etre une refrence et vous le savez. Le contenu s'est nettement amélioré et étoffé par rapport au début, même si on ne peut prétendre que ce soit la référence intellectuelle.
Invité jabial Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Tremendo a dit : Les termes chez les anglo-saxons ne sont pas forcément les mêmes, il y a eu deux glissements en même temps. Un communiste est devenu socialist (mais le terme communist reste un peu utilisé) Non, c'est le contraire. C'est ici que le mot socialiste a perdu son sens originel et a été remplacé par le terme communiste, alors que le terme communisme désigne l'utopie d'une société sans classe qui n'a jamais existé et n'existera jamais. Le socialisme, c'est la dictature du prolétariat qui permet d'y arriver. Relire Marx. Citation et un social-démocrate est liberal (alors qu'un liberal à l'origine c'est un lib.classique). Là oui par contre c'est en anglais que ça a dévié. Mais liberal ne veut pas exactement dire social-démocrate, mais plutôt progressiste. Ça a un sens presque identique à gauchiste dans la bouche des Républicains.
Tremendo Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 jabial a dit : Non, c'est le contraire. C'est ici que le mot socialiste a perdu son sens originel et a été remplacé par le terme communiste, alors que le terme communisme désigne l'utopie d'une société sans classe qui n'a jamais existé et n'existera jamais. Le socialisme, c'est la dictature du prolétariat qui permet d'y arriver. Relire Marx. Oui, autant pour moi.
Dardanus Posté 7 juillet 2010 Signaler Posté 7 juillet 2010 le mot socialisme s'entend de trois façons différentes : philosophique ou idéologique : le socialisme rassemble des penseurs très divers comme Saint-Simon, Proudhon ou Marx économique : le socialisme désigne l'économie étatisée par opposition au capitalisme ou économie de marché politique : socialistes désignent jusqu'en 1914 les révolutionnaires qui souhaitent le renversement du capitalisme ; après 1917 le terme distingue les partis qui ont renoncé (de fait) à la voie révolutionnaire et refusent de s'aligner sur l'URSS par opposition aux communistes. le mot communisme renvoie à : un sens philosophique : la société idéale où tout est en commun, aboutissement de l'histoire un sens politique : les forces politiques et les états dirigés par ces forces politiques. Ainsi les démocraties populaires étaient des états communistes (au sens de dirigé par un PC) à économie socialiste.
Invité jabial Posté 7 juillet 2010 Signaler Posté 7 juillet 2010 "État communiste" est une contradiction dans les termes, d'ailleurs l'URSS ne s'appelait pas l'URCS. Ce n'est pas parce que ce glissement sémantique a été popularisé par les partis dits socialistes qu'il faut l'accepter.
Iliya Posté 17 juillet 2010 Signaler Posté 17 juillet 2010 Il faut méditer sur un discours que tînt Soljenitsyne peu après la chute de l'URSS, dans je ne sais plus quelle fac US: "Je sors de l'enfer dans lequel vous entrez."
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