free jazz Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Voilà ouvert le boulevard pour un populisme libéral, sur le thème du plaidoyer pour un Etat modeste, la lutte contre la corruption et les privilèges, la nécessaire moralisation du politique. Corruption : la défiance record des FrançaisSelon notre sondage Viavoice, la population s’indigne de la série d’affaires touchant les responsables de la majorité sur fond de rigueur. Cette «rupture»-là n’a rien à voir avec celle promise par Sarkozy lors de sa campagne présidentielle. Elle est pourtant totale. Effarante même lorsqu’elle se résume à travers ce chiffre de notre sondage Viavoice (lire page précédente) : 64% des Français estiment que «les dirigeants politiques sont plutôt corrompus». Et ils sont seulement 29% à les trouver «plutôt honnêtes». Evanouis les rêves de «République irréprochable» du candidat Sarkozy… Mélange des genres. Trois ans après son accession au pouvoir, la France cauchemarde en voyant poindre le spectre du «tous pourris» et du populisme. A qui la faute ? Le mauvais mélange des genres dans l’affaire Woerth-Bettencourt n’est pas seul en cause. Certes, selon notre sondage, «le cumul des fonctions de ministre et de trésorier de l’UMP» apparaît «choquant» à une large majorité de Français (60%). Mais ce feuilleton politico-financier en cours arrive après une série de révélations sur le comportement de ministres et de responsables politiques qui ont indigné l’opinion : les 12 000 euros de cigares payés sur deniers publics du secrétaire d’Etat - démissionnaire hier - Christian Blanc, le salaire exorbitant versé à l’ex-ministre du Logement Christine Boutin (en sus de ses 6 000 euros de retraite parlementaire) pour une mission à l’utilité douteuse, le double logement de fonction pour Christian Estrosi et sa fille à Paris, le trouble permis de construire octroyé au secrétaire d’Etat à la Coopération - lui aussi démissionnaire hier - Alain Joyandet (par ailleurs amateur d’avions privés facturés au prix fort à son ministère), l’hôtel de luxe de Rama Yade en Afrique du Sud… Dans le même temps, des sacrifices sont imposés aux Français presque chaque jour au nom de la crise et de la détérioration des déficits publics. Conscient du climat d’indignation qui s’installe dans le pays et inquiet des potentiels ravages politiques provoqués par ces scandales à répétition, l’exécutif a tenté de reprendre la main en annonçant des mesures visant à encadrer les dépenses quotidiennes des membres du gouvernement. Rien de bien fracassant si ce n’est l’interdiction de cumuler une activité ministérielle et une retraite de parlementaire, une incitation à utiliser le train plutôt que l’avion en France ou encore la demande expresse du chef de l’Etat de ne plus payer sur des budgets publics les frais liés à la vie privée des membres du gouvernement… Peu surprenant que 75% des Français, comme l’indique notre sondage, jugent «pas suffisantes» ces mesures de réduction du train de vie de l’Etat et des ministères. Dans ce contexte, la défiance vis-à-vis du pouvoir et des dirigeants politiques (64% des Français, rappelons-le, les trouvent «plutôt corrompus») atteint un pic. «Depuis les années 1970, la Sofres pose une question : "Diriez-vous qu’en règle générale, les élus, les dirigeants politiques sont plutôt honnêtes ou plutôt corrompus ?"En 1977, 38% des Français estimaient que les élus et les dirigeants étaient corrompus, puis 46% en 1990, 65% en 1991 dans le contexte des affaires qui entachaient alors le Parti socialiste, et 58% en 2002», observe François Miquet-Marty, directeur de Viavoice. «Halte au feu». Dans un entretien hier au Parisien, Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République, tentait de mettre en garde contre les risques du populisme en accusant à mots couverts l’opposition socialiste de le pratiquer : «Rappelons-nous où mène historiquement l’abject slogan "tous pourris" lancé dans les sociétés en crise.» Dans une tribune commune dans le Monde du week-end, l’ex-Premier ministre socialiste Michel Rocard et l’ancienne ministre centriste Simone Veil se sont dits «profondément inquiets» de «l’état du débat public» et ont lancé un «halte au feu» dans l’affaire Woerth-Bettencourt. http://anonym.to/?http://www.liberation.fr…rd-des-francais
Yul Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 J'aimerais y croire, mais le réflexe d'une population endoctrinée par le socialisme, lorsque l'Etat fait n'importe quoi et va mal, c'est plus d'Etat, pas moins.
Invité jabial Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Ce qui m'embête le plus ce n'est pas ça, c'est le glissement de légitimité vers associations (qui représentent qui ?) et organisations syndicales (idem). S'il y a "révolution", c'est-à-dire si le pouvoir politique refuse d'utiliser la force militaire lorsque l'émeute arrivera jusqu'aux palais de la République, ce sont eux, les associatifs et les syndicats, qui prendront le pouvoir, ce qui nous amène tout droit vers un régime soviétique.
henriparisien Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Ce qui m'embête le plus ce n'est pas ça, c'est le glissement de légitimité vers associations (qui représentent qui ?) et organisations syndicales (idem). S'il y a "révolution", c'est-à-dire si le pouvoir politique refuse d'utiliser la force militaire lorsque l'émeute arrivera jusqu'aux palais de la République, ce sont eux, les associatifs et les syndicats, qui prendront le pouvoir, ce qui nous amène tout droit vers un régime soviétique. Je ne suis pas très inquiet… Les syndicats n'ont pas vraiment une légitimité en France. les associations peut-être un peu plus, mais elles ont des buts limités ; ET considérer que les restos du coeurs ou MSF puissent prendre le pouvoir, c'est un peu rigolo quand même… Sans compter que si on rentre dans le détail de l'organisation des grosses associations, on ne sera pas déçus du voyage. Pour résumer à très grand trait, il y a d'un coté la masse des bénévoles et des salariés (y compris à des postes exécutifs important), de l'autre un petit groupe de dirigeants ; Et enfin, la plupart de ces grosses associations vivent pour une grosse part des fonds publics, si ceux-ci viennent à manquer, l'état - et surtout les collectivités locales - ont des sources d'économies toutes trouvées.
Hr77 Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Je fais la prévision ici que Sarkozy ne terminera pas son mandat.
TODA Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Et je fais la constatation que certaines associations libérales, cercle Bastiat, Contribuables associés,(voir lib.org?), par exemple, veillent jalousement à leur "apolitisme"… Ceci expliquerait-il cela?
0100011 Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Ce qui m'embête le plus ce n'est pas ça, c'est le glissement de légitimité vers associations (qui représentent qui ?) et organisations syndicales (idem). S'il y a "révolution", c'est-à-dire si le pouvoir politique refuse d'utiliser la force militaire lorsque l'émeute arrivera jusqu'aux palais de la République, ce sont eux, les associatifs et les syndicats, qui prendront le pouvoir, ce qui nous amène tout droit vers un régime soviétique. Le terme à l'avant garde de la lutte est : collectif. Collectif des déboulonneurs, collectif des cinéastes pour les sans-papiers, collectif des démocrates handicapés (sic), collectif des mals logés, collectif des maîtres de conférences etc. ad nauseam. Encore plus vague, encore plus fourre-tout que le mot association, il y a derrière ce terme de collectif une volonté de s'accaparer la parole d'un groupe donné : on voit bien qu'une association est ce qu'elle est dans ses termes mêmes, i.e. un regroupement de personnes pour quelque chose (une action, une idée etc.). Le terme collectif se veut moins organisé plus informel mais aussi plus étouffant (car y intégrant par défaut et faisant des silencieux des compagnons de route).
Hr77 Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 « Nicolas Sarkozy recevait aussi son enveloppe, ça se passait dans l'un des petits salons situés au rez-de-chaussée, près de la salle à manger. Ça se passait généralement après le repas, tout le monde le savait dans la maison. Comme M. et Mme Bettencourt souffraient tous les deux de surdité, ils parlaient très forts et de l'autre côté de la porte, on entendait souvent des choses que l'on n'aurait pas dû entendre. Encore une fois, tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l'argent. C'était un habitué. Le jour où il venait, lui comme les autres d'ailleurs, on me demandait juste avant le repas d'apporter une enveloppe kraft demi-format, avec laquelle il repartait. Je ne suis pas stupide quand même, inutile de me faire un dessin pour comprendre ce qu'il se passait… » Que Sarkozy reçoive des fonds privés, ça le regarde, tant mieux pour lui. Mais je présume que ça ne va pas arranger ses affaires, cette histoire.
Invité rogermila Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Je fais la prévision ici que Sarkozy ne terminera pas son mandat. Il a annoncé qu'il va prendre la parole prochainement, mais je reste persuadé qu'il va défendre Woerth et dénoncer les calomnies qui sont répandues pour essayer de déstabiliser le pouvoir. Il n'y a qu'à lire les réactions d'une partie de l'opinion politique de droite dans le courrier des lecteurs du Figaro. La plupart restent persuadés que c'est du vent, des affaires montées de toutes pièces par la Gauche et certains médias complices du PS, pour reprendre la main de manière illégitime.
Hr77 Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Il a annoncé qu'il va prendre la parole prochainement, mais je reste persuadé qu'il va défendre Woerth et dénoncer les calomnies qui sont répandues pour essayer de déstabiliser le pouvoir.Il n'y a qu'à lire les réactions d'une partie de l'opinion politique de droite dans le courrier des lecteurs du Figaro. La plupart restent persuadés que c'est du vent, des affaires montées de toutes pièces par la Gauche et certains médias complices du PS, pour reprendre la main de manière illégitime. Le plus gros coup a été porté par la comptable des Bettencourt. Si elle a menti, elle sera poursuivie par diffamation. Là, aucune action judiciaire et aucun démenti farouche de l'Elysée. Ca sent le sapin pour la bande à Sarko. En revanche il est évident que les médias ont leur rôle dans le montage des blancs en neige.
Invité rogermila Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Le plus gros coup a été porté par la comptable des Bettencourt. Non, à y regarder de plus près elle ne sait rien, et n'a aucune preuve. De plus elle fait des déclarations vers la presse et pas vers le justice. Elle dit avoir vu des enveloppes mais sans savoir ce qu'elles contenaient.
Hr77 Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Non, à y regarder de plus près elle ne sait rien, et n'a aucune preuve.De plus elle fait des déclarations vers la presse et pas vers le justice. Elle dit avoir vu des enveloppes mais sans savoir ce qu'elles contenaient. Elle a déclaré avec certitude que Sarkozy touchait des enveloppes, sans en donner le montant. En revanche, elle est sûre des 150 000 euros de financement de la campagne, financés à hauteur de 100 000 par un compte en Suisse. L'enquête dira la suite. Soit l'affaire sera étouffée, soit elle servira à massacrer Sarkozy en vue de 2012.
Aurel Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Une première solution, c'est de mettre fin au financement public des partis.
Invité rogermila Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Une première solution, c'est de mettre fin au financement public des partis. ça veut dire que tu es pour un financement exclusivement privé et sans aucun plafond ?.
Aurel Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 ça veut dire que tu es pour un financement exclusivement privé et sans aucun plafond ?. Le PLD souhaite que le financement de la vie politique soit exclusivement privé, en effet, avec en plus la publication des noms des donateurs (uniquement personnes physiques) au-dessus d'un seuil important pour mieux estimer les risques d'influence.
Salatomatonion Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 A mon sens, la vraie révolution c'est quand les mêmes gens qui témoignent de cette défiance envers les politiques n'en espéreront aucune amélioration et entreront dans la clandestinité, non pas pour des actes de violence mais tout simplement pour organiser pacifiquement en local, sur le terrain la gestion directe de tout ce qu'ils ont malheureusement confié à leurs élus : - services éducatifs sur mesure - services et aides à la personne, transports (sur le lieu de travail, pour les courses, chez la nounou), travaux - distribution de tous produits - sécurité de quartier - soins - etc. Le tout dans un effet de masse énorme, avec pragmatisme et au mépris des réglementations idiotes, sans se déclarer, bénévolement ou en se rémunérant directement Ca nécessiterait d'y consacrer des moyens et un financement très lourds car supplémentaires à ce qui leur est déjà pompé au quotidien par les salopards qu'ils ont élus, mais c'est la seule chose qui témoignerait d'une réelle volonté de bénéficier de ce qu'ils attendent pour l'éducation, la santé et la sécurité. Une espèce de rouleau compresseur de gens qui vivent autrement, selon leurs choix, sans se soucier du système en place, une énorme communauté insaisissable générant des millions d'initiatives utiles et incontrôlables. Evidemment je rêve tout haut de voir des moutons accepter de devenir leur propre berger et d'être suffisamment courageux pour que de nombreuses têtes partent à l'abattoir avant que le raz-de-marée souhaité ne décourage les politocards de faire quoi que ce soit pour s'y opposer.
henriparisien Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Le PLD souhaite que le financement de la vie politique soit exclusivement privé, en effet, avec en plus la publication des noms des donateurs (uniquement personnes physiques) au-dessus d'un seuil important pour mieux estimer les risques d'influence. Et je trouve cela tout à fait sain pour une démocratie ! Je me fais peut-être des idées, mais je ne serais pas étonnés que notre magnifique république soit la seule a financer ces partis politiques, tut comme - et ça j'en suis sûr - elle est la seule a subventionner sa presse.
0100011 Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 A mon sens, la vraie révolution c'est quand les mêmes gens qui témoignent de cette défiance envers les politiques n'en espéreront aucune amélioration et entreront dans la clandestinité, non pas pour des actes de violence mais tout simplement pour organiser pacifiquement en local, sur le terrain la gestion directe de tout ce qu'ils ont malheureusement confié à leurs élus :- services éducatifs sur mesure - services et aides à la personne, transports (sur le lieu de travail, pour les courses, chez la nounou), travaux - distribution de tous produits - sécurité de quartier - soins - etc. Le tout dans un effet de masse énorme, avec pragmatisme et au mépris des réglementations idiotes, sans se déclarer, bénévolement ou en se rémunérant directement Ca nécessiterait d'y consacrer des moyens et un financement très lourds car supplémentaires à ce qui leur est déjà pompé au quotidien par les salopards qu'ils ont élus, mais c'est la seule chose qui témoignerait d'une réelle volonté de bénéficier de ce qu'ils attendent pour l'éducation, la santé et la sécurité. Une espèce de rouleau compresseur de gens qui vivent autrement, selon leurs choix, sans se soucier du système en place, une énorme communauté insaisissable générant des millions d'initiatives utiles et incontrôlables. Evidemment je rêve tout haut de voir des moutons accepter de devenir leur propre berger et d'être suffisamment courageux pour que de nombreuses têtes partent à l'abattoir avant que le raz-de-marée souhaité ne décourage les politocards de faire quoi que ce soit pour s'y opposer. Conversion agoriste completed.
José Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Conversion agoriste completed. Normal, il a fait plusieurs stages en Belgique - Spirit of Agorism since 1990 b. Chuck Norris.
pierreyves Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Le PLD souhaite que le financement de la vie politique soit exclusivement privé, en effet, avec en plus la publication des noms des donateurs (uniquement personnes physiques) au-dessus d'un seuil important pour mieux estimer les risques d'influence. Le point des personnes physiques est important. En revanche je crains les effets de l'instauration d'un seuil.
Invité rogermila Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Et je trouve cela tout à fait sain pour une démocratie ! Je me fais peut-être des idées. oui complètement car ce serait un boulevard pour la ploutocratie et adieu aux petits partis.
pierreyves Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 J'aimerais y croire, mais le réflexe d'une population endoctrinée par le socialisme, lorsque l'Etat fait n'importe quoi et va mal, c'est plus d'Etat, pas moins. Il y a bien en effet un terreau pour un changement important des équilibres politiques. Il ne tient qu'aux libéraux d'être présents pour orienter le changement…
Apollon Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 A y regarder de près dans cette affaire, il y a beaucoup de soupçons mais pas de preuves tangibles. A suivre. Si les accusations de l'ex-comptable s'avèrent fausses, ce n'est pas de la diffamation mais de la dénonciation calomnieuse.
Salatomatonion Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Conversion agoriste completed. Je défends l'agorisme de transition.
Invité jabial Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Je ne suis pas très inquiet… Les syndicats n'ont pas vraiment une légitimité en France. les associations peut-être un peu plus, mais elles ont des buts limités ; ET considérer que les restos du coeurs ou MSF puissent prendre le pouvoir, c'est un peu rigolo quand même… C'est pas les restos du cœur ou MSF dont je parle, mais les machins associatifs de banlieue. Les grandes associations sont liées au pouvoir et n'ont aucune légitimité. De même la CGT et compagnie, quand je dis syndicats je pense SUD notamment. Le terme à l'avant garde de la lutte est : collectif. Collectif des déboulonneurs, collectif des cinéastes pour les sans-papiers, collectif des démocrates handicapés (sic), collectif des mals logés, collectif des maîtres de conférences etc. ad nauseam. Voilà. oui complètement car ce serait un boulevard pour la ploutocratie et adieu aux petits partis. Bon allez, le mot ploutocratie aura été la goutte qui fait déborder le vase, tu nous a assez ennuyé comme ça avec ton socialisme. Carton jaune.
Tremendo Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Bon allez, le mot ploutocratie aura été la goutte qui fait déborder le vase, tu nous a assez ennuyé comme ça avec ton socialisme. Carton jaune. Yes! Il est des nôôôÔôtres!
free jazz Posté 6 juillet 2010 Auteur Signaler Posté 6 juillet 2010 Le terme de ploutocratie décrit parfaitement le système actuel, mélange de tromperie, de démagogie, de clientélisme, d'argent facile et de corruption associée à une caste politique. La ploutocratie est une des formes dégénérées de la démocratie. La ploutocratie a inventé d'innombrables expédients, tels que générer une énorme dette publique dont les ploutocrates savent qu'ils ne pourront jamais la rembourser, des taxes sur le capital, des impôts qui épuisent les revenus de ceux qui ne spéculent pas, des lois somptuaires qui se sont historiquement révélées inutiles, et d'autres mesures similaires. Le principal but de chacune de ces mesures est de tromper les multitudes. Pareto, Transformation de la démocratie
DarkT Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Le terme de ploutocratie décrit parfaitement le système actuel, mélange de tromperie, de démagogie, de clientélisme Ceci dit, ça, sans argent public, ça ne changerait pas. A la base le financement public a été mis en place pour éviter que les gros partis ne puissent bouffer les petits incapables de dépenser autant d'argent que leurs concurrents en com', donc la question de savoir s'il n'existe pas un risque à ce niveau n'est pas totalement idiote non plus, même si à vue de nez la réponse semble négative.
Aurel Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 A la base le financement public a été mis en place pour éviter que les gros partis ne puissent bouffer les petits incapables de dépenser autant d'argent que leurs concurrents en com', donc la question de savoir s'il n'existe pas un risque à ce niveau n'est pas totalement idiote non plus, même si à vue de nez la réponse semble négative. Explique-moi ton raisonnement. Tu donnes 33 millions d'euros à l'UMP d'argent public, dans l'espoir qu'il ne puisse bouffer les petits comme le NC, le PR ou d'autres mouvements ? L'Europe aurait dû donner 20 milliards d'euros de subventions à Microsoft pour ouvrir la concurrence. Bien vu.
DarkT Posté 6 juillet 2010 Signaler Posté 6 juillet 2010 Explique-moi ton raisonnement. Tu donnes 33 millions d'euros à l'UMP d'argent public, dans l'espoir qu'il ne puisse bouffer les petits comme le NC, le PR ou d'autres mouvements ? L'Europe aurait dû donner 20 milliards d'euros de subventions à Microsoft pour ouvrir la concurrence. Bien vu. J'ai pas dit ça, merci de ne pas déformer. Evidemment, le système actuel qui favorise les gros est totalement redondant et a des effets purement négatifs. Si tu relis mon message, tu verras même que je me suis positionné en faveur d'un système sans financement public, surprise. Par contre, ça ne coûte rien de s'interroger sur le système, c'est ce que je disais. La crainte qu'exprimait rogermila était, je pense, celle de voir des partis financés par de bons gros riches (type Bettancourt) faire de la concurrence "déloyale" envers les petits qui ne pourraient pas assurer une com' suffisante. Cette crainte étant je pense, logique, il peut être de bon ton d'y répondre simplement en imaginant les modes de fonctionnements possibles capables de résoudre le problème.
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