Tremendo Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Donc on n'est pas dans un cas où les squatteurs se sont installés à la place de l'habitant, ils ont squatté un appartement vide. Donc ton exemple est hs. Et oui il faut passer par le juge, évidemment. Tu permets, cet appartement lui appartenait, depuis quand on a le droit de forcer les résidences secondaires? Dans la novlangue de la vulgate anarcap peut-être. Dans le dictionnaire non. Les mots ont un sens. Je comprend qu'il est utile de les appauvrir jusqu'à pouvoir répartir le monde dans des petites cases mais ce n'est pas le signe d'une grande intelligence mais celui du dogmatisme. Et puis c'est tellement communiste. Rien que ça. Je répète: un squatteur entre par effraction chez toi, profite de tes biens, parfois les abiment et consomment à tes frais, c'est donc du vol, c'est une forme d'agression, appelle ça comme tu veux. Le truc est que ce délit manifeste met des mois à être sanctionné, tu trouves ça normal? Un libéral qui souhaite la démédiatisation de la société, moi je trouve ça drôle. J'ai pas compris le rapport. Ah toujours ces histoires de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours… De toute façon si c'est une résidence secondaire fractur&e on est pas dans le sujet auquel je répondais à savoir l'occupation de la résidence principale par des squatteurs à l'occasion d'un départ en vacance. Je ne vois pas la différence de nature, mais des exemples de fracture de résidence principale il y en a aussi. Comme je suis fatigué on va jouer à un jeu: prouve que ça n'existe pas. ça c'est ton interprétation. Peut-être préfère-t-on partir de soi-même avec ses affaires plutôt que de se retrouver nez à nez avec un huissier puis dehors. Peut-être aussi que les mêmes personnes se retrouvent assignés à plusieurs reprises, qu'elles Je vais finir par croire que tu contestes pour emmerder ton monde
h16 Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Je vais finir par croire que tu contestes pour emmerder ton monde Ooooooooooooh, vraiment, ce n'est pas le genre d'Apollon, voyons …
Apollon Posté 8 juillet 2010 Signaler Posté 8 juillet 2010 Tu permets, cet appartement lui appartenait, depuis quand on a le droit de forcer les résidences secondaires? Depuis jamais. Quel rapport. Rien que ça. Je répète: un squatteur entre par effraction chez toi, profite de tes biens, parfois les abiment et consomment à tes frais, c'est donc du vol, c'est une forme d'agression, appelle ça comme tu veux. Le truc est que ce délit manifeste met des mois à être sanctionné, tu trouves ça normal? Donc si on appelle pas ça une agression, parce qu'on connait le sens des mots, alors on approuve l'acte en question ? En d'autres mots : avec Tremendo ou communiste, choisis ton camp camarade. Un peu trop typique dans tes posts. Ouvre donc un dico à agression. J'ai pas compris le rapport. On est d'accord. Je ne vois pas la différence de nature, mais des exemples de fracture de résidence principale il y en a aussi. Comme je suis fatigué on va jouer à un jeu: prouve que ça n'existe pas. Ce qui est affirmé sans preuve se réfute sans preuve. Je vais finir par croire que tu contestes pour emmerder ton monde Parce que j'ai raison. L'emmerdement n'est qu'un effet.
Hr77 Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Apollon, quel intérêt as-tu à nier ces faits ? Après avoir accusé des journaux et des associations de mentir (soit), tu nies qu'il soit possible de mettre en doute la probité et l'efficacité de la justice. Intérêt idéologique, peut-être ? L'Etat étant censé, pour un libéral classique, être le meilleur garant de la juridiction.
henriparisien Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 "en 2008 135 000 assignations au tribunal, 102 000 jugements d'expulsions, 41 054 décisions de préfets accordant un recours à la force publique et 11 294 interventions effectives."Les locataires ont donc le droit de s'asseoir sur leurs obligations contractuelles et les proprios le droit d'avoir leurs yeux pour pleurer. Ces chiffres ne sont pas mauvais en eux-même… 135 000 assignations, cela veut 135 000 défaut de payement, sur un parc de 6 millions de logement locatif, ce n'est pas énorme : 1 / 50 102 000 jugement d'expulsion : la justice fait son travail. On peut supposer qu'une bonne partie 33 000 rejet, l'ont été soit parce que le locataire a réglé sa dette, soit parce qu'il est parti. 41 054 décisions de préfet, cela veut dire que les 60 000 autres sont partis d'eux-même entre les deux étapes ; 11 294 interventions effectives => C'est la même chose. Il faut noter qu'une fois le jugement d'expulsion prononcé, si l'expulsion n'est pas réalisé, c'est l'état qui paye le loyer du locataire… Ce qui est embêtant dans l'histoire, ce n'est pas la procédure judiciaire, mais sa longueur et son cout pour son propriétaire qui ne bénéficie jamais de l'aide judiciaire, et surtout la pression psychologique. L'histoire du squatter qui s'installe dans le domicile du propriétaire, et qui devient impossible à déloger, tient du fantasme. En passant, une assurance loyer impayés, c'est 3 % du montant brut des loyers. Les assureurs ne sont pas des œuvres philanthropiques. Cela montre bien que ce risque est très largement surestimé.
Punu Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Pour virer un locataire qui ne payait plus, mon pere a demonte les fenetres un jour ou le locataire glandait dans le PMU du coin, c'etait en hiver, bah le type s'est casse. Depuis, il ne loue plus. C'est la méthode la plus courante et elle est très efficace.
Invité Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 aaaah l'argument d'autorité - sans même citer l'autorité en plus. Je connais un avocat qui dit que… mais je ne peux pas le prouver !Mais pourquoi invoquer l'argument d'autorité ? Est-ce dire que si quelqu'un est plus qualifié, les autres devraient se taire ? N'importe quel juriste, meme mediocre, aucune autorite particuliere. Les periodes entre le debut d'une procedure et l'expulsion effective d'un squatteur, sont longues, plusieurs mois, c'est tout. Tu peux exprimer tout ce que tu veux, tu ne dois pas te taire, jamais implicitement dit ca, c'est juste que ce que tu dis informe les autres no-life que toi non plus, tu vis dans une grotte. Il n'y a rien de mal a ca, chacun sa non-vie.
Invité jabial Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 On risque quoi si on le sort par la force ? Si un jour ça m'arrive, j'hésiterais pas. Tu risques très gros. Si tu ne fais que de la violence contre les biens, beaucoup moins. Mais il y a des gens qu'il ne faut pas emmerder. Histoire totalement imaginaire et inventée. Martinero, propriétaire breton d'origine mexicaine, qui a fait sa petite fortune avec des bars où la rumeur diffamatoire veut qu'il y ait eu des jeux clandestins, veut se débarrasser de Dupont, squatter. Dupont reçoit une lettre lui indiquant qu'il a gagné un voyage tous frais payés à l'autre bout du monde, au hasard, à Mexico, par une compagnie d'assurance, disons les Mutuelles Bretonnes. Il doit se présenter avec la lettre à une adresse à Quimper, et la remettre en échange d'un billet d'avion et d'un voucher pour l'hôtel. Une fois à l'hôtel, il doit échanger le voucher contre une clé de chambre et un billet de retour. Dupont se rend donc à l'adresse indiquée, à 5 minutes à pied de chez lui. Et manifestement, il y a une plaque en bas de l'immeuble, indiquant les Mutuelles Bretonnes et l'étage. Il monde, il trouve un étage de bureaux avec des gens qui s'affairent. Il demande à l'accueil à qui il doit s'adresser pour le voucher. On l'envoie à quelqu'un qu'on lui présente comme "le directeur", qui lui remet un billet d'avion et un voucher. Dupont se rend à l'aéroport et prend l'avion. Arrivé à Mexico, il se rend à l'adresse indiquée sur le voucher. À partir de là, on n'a plus jamais entendu parler de lui. Il a dû trouver la vie belle au Mexique, et s'établir là-bas. En s'inspirant de cette histoire purement imaginaire et inventée, le citoyen n'appartenant pas à la pègre pourra simplement se contenter d'envoyer son squatter à l'autre bout du monde avec un faux voucher. Le temps qu'il arrive à rentrer, le problème sera réglé. Un bureau ça se loue, des meubles de bureau aussi, des acteurs de même. Tu dois prendre de longue vacance alors, parce que pendant un an tu bénéficies des actions possessoires dont la réintégration. Le juge ordonne la remise en possession, tu demandes le concours de la force publique et voilà. Sans vouloir être méchant, la réintégration n'est ouverte qu'en cas de dépossession violente. Autrement dit ton locataire peut le faire contre toi si tu le vires manu militari, par contre, toi tu ne peux pas le faire contre un squatter qui est entré sans violenter personne. Par ailleurs, même avec un ordre d'un juge, la force publique refuse systématiquement de prêter son concours dans les cas suivants : - trève hivernale - présence d'enfants en bas âge - risque de trouble à l'ordre public (lire : ça se passe dans un quartier pourri où les flics devraient venir à 200) Les enfants en bas âge ça se prête. Non je blague pas. C'est l'Espagne. Invérifiable. Ce ne sont pas des agresseurs mais des squatteurs. Et puis croire qu'un retour de la force fera triompher les honnêtes gens, laisse-moi rire. Actuellement la force est tolérée chez les criminels et réprimée chez les honnêtes gens. Bien sûr que les honnêtes gens ont actuellement intérêt à ce que la boucle soit bouclée et que la police ne les embête plus eux non plus. Dans ce cas les gens auront vite fait de s'organiser.
Tremendo Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 L'histoire du squatter qui s'installe dans le domicile du propriétaire, et qui devient impossible à déloger, tient du fantasme. Mais oui traite-nous de menteur pendant que t'y es, sors de ta grotte Henri.
Poil à gratter Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 L'histoire du squatter qui s'installe dans le domicile du propriétaire, et qui devient impossible à déloger, tient du fantasme. Fantasme ? Sauf à dire que la presse ment, et que les ici gens mentent… Il vaudrait mieux dire que au vu des statistiques ça a très peu de chances d'arriver à un propriétaire. Mais quand ça lui arrive c'est une situation complètement ubuesque. En revanche des problèmes d'impayés, de dégradation de biens, c'est loin d'être rare : je pense qu'on a tous un proche ou une connaissance directe qui a eu des problèmes de ce genre. J'ai un ami qui a récupéré son appartement complètement dévasté après le départ du locataire.
Tremendo Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 En revanche des problèmes d'impayés, de dégradation de biens, c'est loin d'être rare : je pense qu'on a tous un proche ou une connaissance directe qui a eu des problèmes de ce genre. J'ai un ami qui a récupéré son appartement complètement dévasté après le départ du locataire. Effectivement j'ai quelques sons de cloche à ce propos dans mon entourage. Tout ça na va pas encourager la location ni l'accès à la propriété.
Invité jabial Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Règle 1 : faut pas louer une habitation. Jamais. Règle 2 : il faut avoir des portes et fenêtres de sécurité (oui ça coûte cher) même si on n'a aucun objet de valeur. Je n'ai aucun objet de valeur : la valeur que mes portes et fenêtres protègent, c'est l'appart lui-même.
Apollon Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Apollon, quel intérêt as-tu à nier ces faits ? Après avoir accusé des journaux et des associations de mentir (soit), tu nies qu'il soit possible de mettre en doute la probité et l'efficacité de la justice. Intérêt idéologique, peut-être ? L'Etat étant censé, pour un libéral classique, être le meilleur garant de la juridiction. ouhla je m'inquiète. Tu sais lire cher ami ? N'importe quel juriste, meme mediocre, aucune autorite particuliere. Les periodes entre le debut d'une procedure et l'expulsion effective d'un squatteur, sont longues, plusieurs mois, c'est tout. Tu peux exprimer tout ce que tu veux, tu ne dois pas te taire, jamais implicitement dit ca, c'est juste que ce que tu dis informe les autres no-life que toi non plus, tu vis dans une grotte. Il n'y a rien de mal a ca, chacun sa non-vie. Encore une fois mon sujet est le squatteur d'une résidence principale. Encore une fois tu es à l'ouest et tu te sors des arguments du type "tout le monde le sait". Sans vouloir être méchant, la réintégration n'est ouverte qu'en cas de dépossession violente. Autrement dit ton locataire peut le faire contre toi si tu le vires manu militari, par contre, toi tu ne peux pas le faire contre un squatter qui est entré sans violenter personne. Ouh que tu es méchant non la réintégration ça marche aussi lors de voies de fait. Par ailleurs, même avec un ordre d'un juge, la force publique refuse systématiquement de prêter son concours dans les cas suivants :- trève hivernale - présence d'enfants en bas âge - risque de trouble à l'ordre public (lire : ça se passe dans un quartier pourri où les flics devraient venir à 200) Les enfants en bas âge ça se prête. Non je blague pas. La trêve hivernale ça ne marche pas pour les squatteurs. A la base c'est une disposition pour les locataires. Pour le reste, si tu t'es fait vider de ta résidence principale, le risque de trouble à l'ordre public est plutôt dans l'absence de réintégration. Finalement c'était vérifiable et c'était à côté de la plaque. Ce qu'a d'ailleurs constaté l'intelligence supérieure de Drake qui passait par là. Règle 1 : faut pas louer une habitation. Jamais. Il faut prendre ses garanties, voire vendre le risque.
Invité Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Ha parce que tu crois que la procedure passe de plusieurs mois a quelques heures s'il s'agit d'une residence principale ? Interessant. Et oui, informe toi, pas tout le monde connait les delais moyens d'une procedure d'expulsion… c'est pour ca que je te conseillais en toute humilite de t'informer IRL aupres de professionnel.
Apollon Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Ha parce que tu crois que la procedure passe de plusieurs mois a quelques heures s'il s'agit d'une residence principale ?Interessant. Et oui, informe toi, pas tout le monde connait les delais moyens d'une procedure d'expulsion… c'est pour ca que je te conseillais en toute humilite de t'informer IRL aupres de professionnel. Expulser des squatteurs d'une résidence principale et un locataire d'un logement loué ça n'a rien à voir, et ça ne prend évidemment pas le même temps.
Invité Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Expulser des squatteurs d'une résidence principale et un locataire ça n'a rien à voir, et ça ne prend évidemment pas le même temps. ca reste tres long comme periode. On refait un tour ?
Apollon Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 ca reste tres long comme periode. On refait un tour ? Pour l'instant, malgré les promesses et les paroles en l'air, on attend toujours un article de presse ou l'avis d'un spécialiste qui attesterait de la réalité du phénomène de la personne exclue de son domicile par des squatteurs qui se retrouverait à faire de longues démarches sans pouvoir rentrer chez elle. On remarquera en outre que de telles salades n'ont pas besoin d'être vraies pour qu'un certain public les tiennent pour vraies. On a d'ailleurs fondé le tout sur des articles de presse hors-sujet. Ces conneries tiennent donc bien du fantasme.
Invité Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Pour l'instant, malgré les promesses et les paroles en l'air, on attend toujours un article de presse ou l'avis d'un spécialiste qui attesterait de la réalité tu attends un argument d'autorite maintenant ? Interessant.
Apollon Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 tu attends un argument d'autorite maintenant ? Interessant. Bien sur que oui. Entre égaux et compétents on se sert de la raison, entre inégaux ou incompétents on utilise l'autorité.
Invité Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Bien sur que oui. Je t'en ai donne un pourtant, ca n'avait pas l'air de te faire plaisir.
henriparisien Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Actuellement la force est tolérée chez les criminels et réprimée chez les honnêtes gens. Bien sûr que les honnêtes gens ont actuellement intérêt à ce que la boucle soit bouclée et que la police ne les embête plus eux non plus. Dans ce cas les gens auront vite fait de s'organiser. Non, non… La force n'est pas plus tolérés chez les criminels que chez les "honnêtes gens". En passant, j'aime bien cette définition : si je résume, les "honnêtes gens" c'est nous, les criminels s'est les autres Mais en pratique, les mesures de rétorsions contre les criminels sont très douloureuses pour les "honnêtes gens" - Comprendre par là, toutes les personnes qui ont un patrimoine, des revenus et une vie sociale - et assez faible pour tout ceux qui n'ont pas ces trois éléments. Règle 1 : faut pas louer une habitation. Jamais Pour en revenir au marché locatif, c'est un bon placement. Je suis propriétaires bailleurs, je gère un peu moins d'une dizaine de locataires. Alors bien sûr, il y a des problèmes d'impayés. Tiens, vous qui êtes des "honnêtes gens", cela ne vous est jamais arrivé de régler une facture en retard ? Mais cela se règle, à partir du moment où on n'a pas peur de mouiller sa chemise et de gérer directement un conflit. Mais le système français doit se comprendre comme un tout. Par rapport à ce que je connais du système anglo-saxon on a des procédures bien plus lourdes en cas de gros problèmes avec un locataire ; Grosso-modo, cela peut vouloir dire - au maximum - 3 ans d'impayés. Mais si le locataire est solvable - où le redevient dans les dix années qui suivent - il finira par payer. En positif, on a : - une rentabilité plus forte ; justement à cause de ce problème qui sort une partie des candidats propriétaires ; moins d'offres => prix + élevés ; - une partie des loyers assurés directement par les organismes sociaux ; Ne em faites pas dire ce que je ne dis pas. Le système français est mauvais. C'est grâce à lui que l'on vit une crise du logement depuis… Et bien depuis 1920… Ceux qui en sont les victimes, c'est comme d'habitude, les pauvres. Mais les propriétaires sont plutôt cool
Hr77 Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Apollon est vraiment . J'avais envie de le dire, voilà, c'est fait. Désolé pour les calinous.
Randian shithead Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Je t'en ai donne un pourtant, ca n'avait pas l'air de te faire plaisir. Il faut un nom pour un argument d'autorité. En tout cas, comme souvent, qu'Appolon ait tort ou raison sur le fond, la forme de ses détracteurs donne envie de l'approuver. Le coup du mec qui ne peut plus rentrer chez lui reste pour l'instant conscrit au scénario d'un mauvais film de Michel Blanc.
Invité Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Je vais donner le nom de ma copine sur un forum public pendant que j'y suis tiens, pour corriger un mec wrong.
Invité jabial Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Non, non… La force n'est pas plus tolérés chez les criminels que chez les "honnêtes gens". Donc par exemple le fait qu'on mette en GAV un commerçant qui a capturé un cambrioleur, et que dans le même temps on relâche ledit cambrioleur, c'est tout à fait normal, tout va bien. En passant, j'aime bien cette définition : si je résume, les "honnêtes gens" c'est nous, les criminels s'est les autres Purée c'est la semaine du relativisme ou quoi ? Vous faites tous partie d'un escadron gramsciste ? Faut me le dire si je dois faire une opération de groupe hein, c'est en solde en ce moment. Mais en pratique, les mesures de rétorsions contre les criminels sont très douloureuses pour les "honnêtes gens" - Comprendre par là, toutes les personnes qui ont un patrimoine, des revenus et une vie sociale - et assez faible pour tout ceux qui n'ont pas ces trois éléments. Ah bon, pour toi un criminel ne gagne rien, n'économise rien et n'a pas de bande. Ils sont bizarres tes criminels, je ne sais pas où tu les as rencontré. Ils font quoi, serial killers ? De quoi ils vivent, des allocs ? Pour en revenir au marché locatif, c'est un bon placement. Je suis propriétaires bailleurs, je gère un peu moins d'une dizaine de locataires. Voilà, donc tu n'es pas le pépé pour qui c'est la cata si son seul locataire ne paie pas. Ça tombe bien moi non plus. Mais faut pas oublier que le profil du proprio moyen, c'est le vieux pépé, pas le type qui peut amortir parce qu'il a 10 locataires. Alors bien sûr, il y a des problèmes d'impayés. Tiens, vous qui êtes des "honnêtes gens", cela ne vous est jamais arrivé de régler une facture en retard ? Jamais de ma vie, ni facture en retard ni rendez-vous en retard sauf véritable force majeure. Et j'inclus les rendez-vous entre amis. Quand je dis que je serai là à 17h08, je suis là à 17h08. En fait je suis là avant, ce qui est la raison pour laquelle je suis bien là à 08 et pas à 09. Mais cela se règle, à partir du moment où on n'a pas peur de mouiller sa chemise et de gérer directement un conflit. Tu me fais bien rigoler. Encore une fois tu as 10 locataires et tu n'es pas une personne âgée. Mais le système français doit se comprendre comme un tout. Par rapport à ce que je connais du système anglo-saxon on a des procédures bien plus lourdes en cas de gros problèmes avec un locataire ; Grosso-modo, cela peut vouloir dire - au maximum - 3 ans d'impayés. Mais si le locataire est solvable - où le redevient dans les dix années qui suivent - il finira par payer. Et pendant ce temps, le retraité il devient quoi ? Et le revers de la médaille, il devient quoi le type qui cherche un logement mais qui ne remplit pas les critères magiques ? Et ben il en trouve pas, et pendant que des parasites sont logés à sa place, il paie aussi cher qu'un loyer pour être dans un hôtel miteux ou une chambre de bonne à un marchand de sommeil. Super cool.
free jazz Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Apollon, quel intérêt as-tu à nier ces faits ? Après avoir accusé des journaux et des associations de mentir (soit), tu nies qu'il soit possible de mettre en doute la probité et l'efficacité de la justice. Intérêt idéologique, peut-être ? L'Etat étant censé, pour un libéral classique, être le meilleur garant de la juridiction. Apollon est un agent du chèvre-choutisme, je propose de l'exiler dans l'île d'Edéa pour le livrer à Circé la magicienne qui le transformera en pourceau à son service. Comme c'est un ami et que j'aime bien le contredire, je dirais qu'en bon manipulateur de bonneteau il a subrepticement déplacé le sujet en le prenant par le bout qui l'arrange, des impayés de loyer aux squatters. Il a toutefois raison lorsqu'il constate que la législation française surprotège le mauvais locataire en faisant payer les bons au prix fort. Au demeurant cette discussion sur les squatters invasifs me rappelle l'affaire récente de la Place des Vosges, où le Dal avait investi un hôtel particulier pour le transformer en squat de luxe pour étudiants : Place des Vosges, Jeudi Noir voudrait passer l’hiverSquat. Le collectif occupe depuis plusieurs jours un bâtiment historique vide en plein Paris. Mais n’est pas à l’abri d’une expulsion. Vérifier que la porte cochère est bien fermée. C’est l’une des obsessions des membres du collectif Jeudi Noir depuis qu’ils ont investi, la semaine dernière, un magnifique hôtel particulier du XVIIe siècle situé au 1 bis de la très chic place des Vosges, dans le IVe arrondissement de Paris. S’ils ne sont plus expulsables depuis lundi, les squatteurs restent prudents. 1 000 m2 habitables, 300 m2 de cour intérieure, une terrasse de 80 m2 : la prise immobilière est exceptionnelle. «Lorsqu’on occupe les lieux depuis au moins quarante-huit heures, on ne peut plus être expulsé manu militari», explique, soulagé, Stéphane Roques, l’un des membres de Jeudi Noir, qui parle d’«une tolérance pour les squatteurs». Pour preuve de l’occupation des lieux, ils ont ouvert une ligne téléphonique. Ils n’ont pas atterri place des Vosges par hasard. Invité à quitter prochainement le squat du 14 passage de la Bonne graine dans le XIIe arrondissement parisien, Jeudi Noir s’est mis en quête d’un autre endroit. «On connaissait déjà le lieu, raconte Stéphane Roques, on était passé devant et on savait qu’il était vide.» En mai, ils y entrent et laissent «une fenêtre ouverte, visible de la rue, pour s’assurer de l’absence de vigile», précise Julien Bayou, membre, lui aussi, du collectif. Pas d’effraction : la porte cochère est mal fermée. Il suffit de la pousser pour entrer. Une vingtaine de personnes, étudiants mais aussi travailleurs précaires, se sont installées dans le bâtiment. A l’image de Marc, 19 ans, étudiant en droit à l’université Paris-I. Boursier «échelon 6», il fait partie «des prioritaires des prioritaires», devrait toucher 450 euros par mois mais n’a toujours rien perçu. Samantha, la trentaine, vient, elle, de perdre son travail et comptabilise six squats en deux ans : «C’est super crevant, ce mode de vie.» Jonathan, lui, vient de finir ses études de médiation culturelle. A 22 ans, il est au chômage après avoir travaillé deux mois à la mairie de Paris. http://anonym.to/?http://www.liberation.fr…-passer-l-hiver
POE Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Purée c'est la semaine du relativisme ou quoi ? Vous faites tous partie d'un escadron gramsciste ? Faut me le dire si je dois faire une opération de groupe hein, c'est en solde en ce moment. Toi qui aime bien le nonossage, je pense que tu devrais créer une catégorie rééducation pour les habitués qui sortent du droit chemin.
henriparisien Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Donc par exemple le fait qu'on mette en GAV un commerçant qui a capturé un cambrioleur, et que dans le même temps on relâche ledit cambrioleur, c'est tout à fait normal, tout va bien. C'est ce que j'ai dit. Une GAV pour un criminel, c'est une rigolade. Une GAV (et on tombe en GAV pour de simple excès de vitesse dans notre beau pays) pour un "honnête homme" c'est une catastrophe. Deux poids, deux mesures non pas dans la sanction, mais dans le ressenti de la sanction. Ah bon, pour toi un criminel ne gagne rien, n'économise rien et n'a pas de bande. Ils sont bizarres tes criminels, je ne sais pas où tu les as rencontré. Ils font quoi, serial killers ? De quoi ils vivent, des allocs ? Un criminel, même s'il a de gros revenus, ne peut pas acheter de maison, ne peut pas avoir de compte bancaire, ne peut acheter de voiture et en règle général ne peut avoir aucun bien qui peuvent être saisie. Alors oui, il peut claquer en boite, louer des voitures, payer des chambres d'hotels luxueuses etc… Cela ne t'a jamais interpellé qu'on arrête des mafiosis qui tiennent toutes une régions et qui vivent dans des cabanes ? ou que des gros voyous, qui gère des dizaines de machine à sous vivent dans des caravanes avec 1 millions en liquide, et ou ils se font abattre par des concurrents ? Jamais de ma vie, ni facture en retard ni rendez-vous en retard sauf véritable force majeure. Et j'inclus les rendez-vous entre amis. Quand je dis que je serai là à 17h08, je suis là à 17h08. En fait je suis là avant, ce qui est la raison pour laquelle je suis bien là à 08 et pas à 09. Bravo. Ce n'est pas mon cas. Mais je me range quand même dans la catégorie des "honnêtes gens". Je suis désolé si tu as pris la mouche. Ce n'était pas mon intention. Voilà, donc tu n'es pas le pépé pour qui c'est la cata si son seul locataire ne paie pas.Ça tombe bien moi non plus. Mais faut pas oublier que le profil du proprio moyen, c'est le vieux pépé, pas le type qui peut amortir parce qu'il a 10 locataires. Et pendant ce temps, le retraité il devient quoi ? Et le revers de la médaille, il devient quoi le type qui cherche un logement mais qui ne remplit pas les critères magiques ? Et ben il en trouve pas, et pendant que des parasites sont logés à sa place, il paie aussi cher qu'un loyer pour être dans un hôtel miteux ou une chambre de bonne à un marchand de sommeil. Super cool. C'est ce que j'ai dit : le système français est mauvais. Mais si on doit le combattre - et je pense qu'il le faut - autant le faire sur de vrais arguments : ceux qui tu exposes ici. Et pas sur des fantasmes.
Invité jabial Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Toi qui aime bien le nonossage, je pense que tu devrais créer une catégorie rééducation pour les habitués qui sortent du droit chemin. Elle existe déjà. Ça s'appelle… non je ne donnerai pas le nom de ce forum, non que je craigne la concurrence mais je respecte leur désir d'avoir la paix dans leur coin. C'est ce que j'ai dit. Une GAV pour un criminel, c'est une rigolade. Une GAV (et on tombe en GAV pour de simple excès de vitesse dans notre beau pays) pour un "honnête homme" c'est une catastrophe. Deux poids, deux mesures non pas dans la sanction, mais dans le ressenti de la sanction. Ben non. L'honnête homme (sans guillemets s'il te plaît, il n'a pas volé ni tué) a été mis en GAV. Le voyou, non. Même pas. Ce n'est pas juste une simple question de ressenti. Tu risques plus pour non-respect du code de la route que pour un viol. Il y a un problème. Un criminel, même s'il a de gros revenus, ne peut pas acheter de maison, ne peut pas avoir de compte bancaire, ne peut acheter de voiture et en règle général ne peut avoir aucun bien qui peuvent être saisie. Un criminel ne peut pas être propriétaire devant la loi, mais il peut être possesseur et la propriété il s'en fout. Et quand on monte assez haut dans la criminalité, ben le gars il habite avenue Foch (loué au nom d'une société transnistrienne) et roule en Ferrari, et si tu saisis sa maison et sa voiture il en a de nouveau 1 jour après sa sortie de tôle. Cela ne t'a jamais interpellé qu'on arrête des mafiosis qui tiennent toutes une régions et qui vivent dans des cabanes ? ou que des gros voyous, qui gère des dizaines de machine à sous vivent dans des caravanes avec 1 millions en liquide, et ou ils se font abattre par des concurrents ? Un mafioso peut vivre dans une cabane quand il est en cavale, mais il ne passe pas son temps à fuir la police. S'il est malin la police ne s'intéresse à lui que rarement, et je peux t'assurer qu'il ne vit pas dans une cabane. C'est ce que j'ai dit : le système français est mauvais. Mais si on doit le combattre - et je pense qu'il le faut - autant le faire sur de vrais arguments : ceux qui tu exposes ici. Et pas sur des fantasmes. Le type qui reste 7 ans après n'avoir payé aucun loyer, ce n'est pas un fantasme. Et ce n'est pas non plus l'homme qu'a vu l'homme qu'a vu l'ours. Je connais une personne qui a passé toute son enfance dans le même appart ; ses parents n'ont payé aucun loyer depuis des années.
Apollon Posté 9 juillet 2010 Signaler Posté 9 juillet 2010 Il faut un nom pour un argument d'autorité.En tout cas, comme souvent, qu'Appolon ait tort ou raison sur le fond, la forme de ses détracteurs donne envie de l'approuver. Le coup du mec qui ne peut plus rentrer chez lui reste pour l'instant conscrit au scénario d'un mauvais film de Michel Blanc. Et ouaip +1 Donc par exemple le fait qu'on mette en GAV un commerçant qui a capturé un cambrioleur, et que dans le même temps on relâche ledit cambrioleur, c'est tout à fait normal, tout va bien. Tu fais référence à quelle affaire ? Comme c'est un ami et que j'aime bien le contredire, je dirais qu'en bon manipulateur de bonneteau il a subrepticement déplacé le sujet en le prenant par le bout qui l'arrange, des impayés de loyer aux squatters. Il a toutefois raison lorsqu'il constate que la législation française surprotège le mauvais locataire en faisant payer les bons au prix fort. J'aurais pu mais je n'ai rien dévié moi-même, je suis intervenu au moment où on parlait d'un hypothétique locataire à qui on aurait pris son appart pendant ses vacances. C'est Shithead qui a raison : digne d'un film de Michel Blanc.
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