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Insécurité : augmentation ou diminution ?


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Un nombre croissant de personnes ressent une insécurité en explosion, la plupart des bisounours de gauche la nient, et les statistiques, quant à elles, semblent se ranger du côté des bisounours.

Voici le graphique officiel de la criminalité, trouvé sur le site de l'INSEE (qui voue un amour particulier aux graphs affreux et minuscules) :

NATTEF05307.GIF

http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?…_id=NATTEF05307

Il y a donc bien une augmentation vive jusque dans les années 90, suivie d'une stagnation-décrue lente.

Si l'on compare avec le Royaume-Uni, pays de taille comparable, de population comparable et d'économie comparable, on trouve le même résultat : forte augmentation jusque dans les années 90, suivie d'une décrue.

http://www.parliament.uk/documents/commons…99/rp99-111.pdf

Idem pour les USA : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/0…_Crime_Rate.jpg

Je n'ai pas trouvé d'autres graphiques temporels (extrêmement difficiles à trouver) pour l'instant, notamment portant sur les dernières années.

Statistiques réelles, truquées, changement de méthode de comptabilité ?

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L'Insee et l'Ined sont connus pour être les plus grandes officines de bidouillage statistique à but politique. Au demeurant la statistique est historiquement un art gouvernemental (statiste). Quant à l'Observatoire de la délinquance, il est tenu par l'ex Grand Orient Alain Bauer.

Selon les dernières statistiques de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), publiées fin juin 2010, les agressions de voyageurs dans les transports urbains ont augmenté de quasiment 8 % en 2009 (exactement 7,9 %). Précisons que le syndicat professionnel qu’est l’UTP regroupe les 160 entreprises du secteur, hors SNCF et RATP, et a recensé 2, 25 milliards de voyages en 2009. Autre forte augmentation en 2009 : celle du vandalisme, sur du matériel roulant ou fixe, +6,2 %, “le plus haut niveau atteint depuis 13 ans”.

Ainsi donc, fréquenter les transports en commun est plus périlleux que naguère.

Et la voie publique ? On sait que la plupart des violences physiques crapuleuses, autrement nommées “vols avec violence” adviennent dans la rue, entre piétons. Or ces vols violents augmentent chaque année, encore + 5,8 % en 2009.

http://www.lenouveleconomiste.fr/2010/07/1…uler-en-france/

Pétition pour une publication de la vraie carte: http://reseau-lhc.pro-petition.fr/carte-de…de-l-insecurite

Posté

Quelle statistique ferra oublier qu'il y a quelques années l'état d'urgence seulement a stoppé les violences généralisés contre biens et personnes. Autant dire que le thème insécurité restera dans toute campagne.

Posté
L'Insee et l'Ined sont connus pour être les plus grandes officines de bidouillage statistique à but politique. Au demeurant la statistique est historiquement un art gouvernemental (statiste). Quant à l'Observatoire de la délinquance, il est tenu par l'ex Grand Orient Alain Bauer.

Disons que ça dépend des domaines, hum ?

Sur la délinquance, l'Insee ne fait que reprendre les données que veut bien lui donner le Ministère de l'Intérieur.

Sur les données d'immigration et de population, ça me semble pas non plus très fiable.

Pour le reste, disons que c'est beaucoup une question de présentation, et de choix de certains sujets , plutôt que de bidouilles. Traiter des sujets comme les 1% les plus riches, le développement durable, la "précarité" des emplois, les "inégalités" hommes-femmes, au lieu de calculer les taux d'imposition complet pour chaque tranche de revenu, par exemple.

Posté
Disons que ça dépend des domaines, hum ?

Sur la délinquance, l'Insee ne fait que reprendre les données que veut bien lui donner le Ministère de l'Intérieur.

Sur les données d'immigration et de population, ça me semble pas non plus très fiable.

Je voulais dire que la statistique est au départ une méthode de gouvernement et que par définition toute production de statistique par un institut national chargé des enquêtes sur la population (comme le recensement) fait partie intégrante d'une politique publique et d'une technique de pouvoir. Je pense que seules des études menées par des instituts privés ou des chercheurs indépendants peuvent être considérées comme crédibles.

L'Insee est typiquement une hydre bureaucratique tentaculaire qui se perd dans ses propres fichiers et dont la production est idéologiquement orientée. Il y a donc moins volonté de cacher la réalité de l'insécurité qu'une inefficacité foncière, autocensure et recours à des évaluations au doigt mouillé, ce dont on peut aussi se réjouir dans la mesure où l'Etat n'est pas omniscient.

Toutefois sur les méthodes de comptabilité du chômage, on peut vraiment parler de bidouillage, idem pour les données de l'immigration. Je vous renvoie notamment aux articles de la chercheuse Michèle Tribalat sur le sujet.

http://www.marianne2.fr/Immigration-l-INSE…es_a181537.html

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/m…ion_855913.html

Un exemple édifiant : le ministère de l'intérieur a décidé de ne plus communiquer les statistiques sur le nombre de voitures brûlées.

Posté

Je suis d'accord avec Free Jazz qu'un indicateur composite, où l'on ajoute les carottes et les navets, les meurtres en série et les vols de téléphones portables, ne signifie pas grand-chose. De mon point de vue, on ne peut comparer d'une année sur l'autre que les crimes et délits dont la définition ne change pas au cours du temps, par exemple les homicides, les vols qualifiés, les extorsions, les escroqueries, etc. Et si l'on faisait ça, on verrait que les meurtres sont remplacés par les atteintes aux personnes, que la hausse des crimes et délits s'explique surtout par la hausse constante du nombre de lois et par la sévérité croissante de l'arsenal répressif, par exemple en matière de moeurs ou de code de la route. Globalement, la violence, la vraie, pas celle des statistiques ou des médias, diminue.

Invité jabial
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Je ne le crois pas une seconde. Je ne sais pas d'où ces chiffres sortent, mais il est évident de par mon expérience qu'ils sont trafiqués. Infractions au code de la route mon œil, on tue et brûle des voitures devant chez moi. Et la première source de trucage, ce sont les flics qui refusent désormais de prendre les plaintes pour les agressions sans suites graves. Pour le type qui ne connaît pas et qui ne sait pas que l'enregistrement de sa plainte est un droit, il repart sans rien ou avec une main courante.

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Globalement, la violence, la vraie, pas celle des statistiques ou des médias, diminue.

La france devait etre extremement violente par le passe alors, parce qu'a l'heure actuelle la violence y est tres presente.

Posté
Je ne le crois pas une seconde. Je ne sais pas d'où ces chiffres sortent, mais il est évident de par mon expérience qu'ils sont trafiqués. Infractions au code de la route mon œil, on tue et brûle des voitures devant chez moi. Et la première source de trucage, ce sont les flics qui refusent désormais de prendre les plaintes pour les agressions sans suites graves. Pour le type qui ne connaît pas et qui ne sait pas que l'enregistrement de sa plainte est un droit, il repart sans rien ou avec une main courante.

Même constat empirique. Lorsque je discute autour de moi avec les provinciaux que je rencontre, pas spécialement paranos ni sarkozystes, mais ceux qui ont bossé pour devenir propriétaires, souvent descendants d'italiens, espagnols, portugais ou polonais, ils me disent que circuler en France est devenu dangereux. Qu'ils ont tous été confrontés récemment à une situation d'agression dans la rue, dans le bus ou dans le train et que la situation va de mal en pis. L'élément nouveau est que cette vague ne touche plus seulement les banlieues, les zones de grande concentration urbaine et à forte densité de population, mais les villes moyennes de province (comme Poitiers, Perpignan, Aurillac, etc), leur campagne proche et les stations balnéaires.

En revanche pour nuancer, je dirais que SCM a raison sur le plan historique si l'on prend en compte non la criminalité stricto sensu mais la violence au sens large, qui reste très en dessous de ce qu'elle fut en 1789, sous la Terreur, pendant les guerres napoléoniennes, sous la Commune, la guerre de 14 ou celle d'Algérie.

Invité rogermila
Posté
La france devait etre extremement violente par le passe alors, parce qu'a l'heure actuelle la violence y est tres presente.

On se tromperait si l'on croyait que c'étaient seulement les capitaines écorcheurs, les bâtards, les seigneurs sans seigneurie, qui se montraient si féroces. Les grands, les princes, avaient pris dans ces guerres hideuses un étrange goût du sang. Que dire quand on voit Jean de Ligny, de la maison du Luxembourg, exercer son neveu, le Comte de Saint-Pol, un enfant de quinze ans, à massacrer des gens qui fuyaient ?

in Histoire de France- Tome V - Jules Michelet

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Même constat empirique. Lorsque je discute autour de moi avec les provinciaux que je rencontre, pas spécialement paranos ni sarkozystes, mais ceux qui ont bossé pour devenir propriétaires, souvent descendants d'italiens, espagnols, portugais ou polonais, ils me disent que circuler en France est devenu dangereux. Qu'ils ont tous été confrontés récemment à une situation d'agression dans la rue, dans le bus ou dans le train et que la situation va de mal en pis. L'élément nouveau est que cette vague ne touche plus seulement les banlieues, les zones de grande concentration urbaine et à forte densité de population, mais les villes moyennes de province (comme Poitiers, Perpignan, Aurillac, etc), leur campagne proche et les stations balnéaires.

Meme constat parmis les francais que je connais, presque tous se sont deja fait agresser plusieurs fois dans la rue.

En revanche pour nuancer, je dirais que SCM a raison sur le plan historique si l'on prend en compte non la criminalité stricto sensu mais la violence au sens large, qui reste très en dessous de ce qu'elle fut en 1789, sous la Terreur, pendant les guerres napoléoniennes, sous la Commune, la guerre de 14 ou celle d'Algérie.

Oui enfin bon le but c'est pas d'avoir moins de violence qu'en 1789, on peut etre un peu plus ambitieux que ca.

Invité jabial
Posté
Même constat empirique. Lorsque je discute autour de moi avec les provinciaux que je rencontre, pas spécialement paranos ni sarkozystes, mais ceux qui ont bossé pour devenir propriétaires, souvent descendants d'italiens, espagnols, portugais ou polonais, ils me disent que circuler en France est devenu dangereux. Qu'ils ont tous été confrontés récemment à une situation d'agression dans la rue, dans le bus ou dans le train et que la situation va de mal en pis. L'élément nouveau est que cette vague ne touche plus seulement les banlieues, les zones de grande concentration urbaine et à forte densité de population, mais les villes moyennes de province (comme Poitiers, Perpignan, Aurillac, etc), leur campagne proche et les stations balnéaires.

En revanche pour nuancer, je dirais que SCM a raison sur le plan historique si l'on prend en compte non la criminalité stricto sensu mais la violence au sens large, qui reste très en dessous de ce qu'elle fut en 1789, sous la Terreur, pendant les guerres napoléoniennes, sous la Commune, la guerre de 14 ou celle d'Algérie.

Ce qui est ennuyeux c'est que nous sommes dans la même situation que dans les années 1780 : on a un pouvoir qui a les moyens de défendre l'ordre établi mais qui n'ose le faire que contre les gens qui ne sont pas populaires dans les salons. On risque d'obtenir exactement le même résultat : une émeute à trois francs qui échappe à tout contrôle et se transforme en coup d'État simplement par faute de violence défensive en face, avec toutes les expérimentations possibles et imaginables derrière.

Posté
Meme constat parmis les francais que je connais, presque tous se sont deja fait agresser plusieurs fois dans la rue.

Le problème c'est que les constats empiriques ça vaut peau de zob comme argument, et comme cela été dit, on peut avoir quelques doutes sur la fiabilité des statistiques policières pour diverses raisons ; on se retrouve face à un problème inquantifiable, ce qui fait le jeu de de certains nous bassinant avec « Ce n'est qu'un sentiment d'insécurité, c'est un écran de fumée de la droite pour masquer les réels problèmes, etc. »

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Les homicides et tentatives d'homicide ont baissé respectivement de 35% et 24% entre 2000 et 2009 :

http://actu.orange.fr/une/homicides-baisse…-ans_30775.html

La baisse se poursuit en 2010 :

Cette baisse se poursuit en 2010, avec une diminution de 6,87% entre le premier semestre (339 homicides) et la même période de 2009, (364), selon la même source.

Un extrait très parlant au sujet des règlements de compte :

Au cours des six premiers mois de 2010, la plus forte baisse des homicides concerne les règlements de comptes entre malfaiteurs (27 au premier semestre 2009 contre 18 au premier semestre 2010, soit -33,33%), dont -17,65% en zone police (de 17 à 14) et -60% en zone gendarmerie (de 10 à 4).

Notez la précision des pourcentages à deux chiffres après la virgule alors que les échantillons sont tout petits.

Mais peut-être que les bagarres au Parc Astérix sont en nette augmentation ?

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Mais peut-être que les bagarres au Parc Astérix sont en nette augmentation ?

Les bagarres au parc asterix, agressions et incivilites touchent presque tout le monde, les homicides presque personne.

Une baisse des homicides est imperceptible par les francais, ca ne change pas leur vie. L'augmentation des agressions et des bagarres au parc Asterix, si.

Invité jabial
Posté

Oui, mais tout de même.

Je suis frappé par le faible chiffre officiel des homicides.

J'aimerais bien que chaque cas soit nominatif, afin de pouvoir vérifier, archives de presse à l'appui, qu'ils n'en oublient pas.

Et encore, parfois faut bien chercher : la mort d'une relation indirecte (2 niveaux d'amis entre nous), tué à la sortie d'une boîte de nuit, n'a jamais été évoqué au 20h. Je me souviens qu'à l'époque je n'avais vu passer l'info que dans un journal local.

De même, il y a peu, un vigile a été coursé par une bande jusqu'à une rivière, dans laquelle il a du sauter ce qui a provoqué sa mort par noyade. Presque rien dans les médias.

Par contre le type qui a été tué à côté de chez moi pour une clope, ça ça s'est su très largement, vu que dans notre quartier il y a encore peu de problèmes.

Posté
Oui, mais tout de même.

Je suis frappé par le faible chiffre officiel des homicides.

J'aimerais bien que chaque cas soit nominatif, afin de pouvoir vérifier, archives de presse à l'appui, qu'ils n'en oublient pas.

Et encore, parfois faut bien chercher : la mort d'une relation indirecte (2 niveaux d'amis entre nous), tué à la sortie d'une boîte de nuit, n'a jamais été évoqué au 20h. Je me souviens qu'à l'époque je n'avais vu passer l'info que dans un journal local.

De même, il y a peu, un vigile a été coursé par une bande jusqu'à une rivière, dans laquelle il a du sauter ce qui a provoqué sa mort par noyade. Presque rien dans les médias.

Par contre le type qui a été tué à côté de chez moi pour une clope, ça ça s'est su très largement, vu que dans notre quartier il y a encore peu de problèmes.

Tu mélanges statistiques officielles et titres du 20h et tu brandis des cas isolés face à une tendance lourde. Les statistiques de la police en matière d'homicides, a priori c'est du sérieux. Mais peut-être que les bandes des cités ont réussi à hacker les ordinateurs de la police ?

Au vu d'une hausse énorme de la violence qui a fait baisser les homicides de 35%, je répète que la théorie d'une délinquance grandissante qui nous aurait amenés au bord de la guerre civile est une lubie.

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Les bagarres au parc asterix, agressions et incivilites touchent presque tout le monde, les homicides presque personne.

Une baisse des homicides est imperceptible par les francais, ca ne change pas leur vie. L'augmentation des agressions et des bagarres au parc Asterix, si.

Ainsi tu confirmes que la "hausse de la délinquance" est un sentiment, pas une réalité. Pour ma part, je ne partage pas ton sentiment vu que j'ai jamais été agressé et que je n'ai jamais mis les pieds dans ce lieu de perdition qu'est le Parc Astérix. De manière plus fondamentale : on ne peut pas contrer rationnellement ce sentiment, de même qu'on ne peut pas convaincre le socialiste ou le bolcho qu'il a tort.

Posté
Tu mélanges statistiques officielles et titres du 20h et tu brandis des cas isolés face à une tendance lourde. Les statistiques de la police en matière d'homicides, a priori c'est du sérieux.

Comme les chiffres du chômage ou les statistiques ethniques en France, c'est du très sérieux… :icon_up:

Posté
Au vu d'une hausse énorme de la violence qui a fait baisser les homicides de 35%, je répète que la théorie d'une délinquance grandissante qui nous aurait amenés au bord de la guerre civile est une lubie.

N'est-ce pas ce que l'on appelle additionner torchons et serviettes ?

Comme la précisé Jubal plus haut, il s'agit de catégories bien différentes. Il n'y a pas de raison pour qu'une diminution des homicides ne puisse aller de pair avec une hausse des atteintes aux personnes en général, bien que ce soit contre-intuitif.

Posté
N'est-ce pas ce que l'on appelle additionner torchons et serviettes ?

Comme la précisé Jubal plus haut, il s'agit de catégories bien différentes. Il n'y a pas de raison pour qu'une diminution des homicides ne puisse aller de pair avec une hausse des atteintes aux personnes en général, bien que ce soit contre-intuitif.

Je ne nie pas que les atteintes aux personnes ont pu augmenter mais je dis que seul un sentiment complètement irrationnel peut amener à croire que la violence augmente et que nous sommes au bord de la guerre civile alors que les homicides ont diminué de 35% en 10 ans.

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Ainsi tu confirmes que la "hausse de la délinquance" est un sentiment, pas une réalité. Pour ma part, je ne partage pas ton sentiment vu que j'ai jamais été agressé et que je n'ai jamais mis les pieds dans ce lieu de perdition qu'est le Parc Astérix. De manière plus fondamentale : on ne peut pas contrer rationnellement ce sentiment, de même qu'on ne peut pas convaincre le socialiste ou le bolcho qu'il a tort.

Et je me suis fait agresser deux fois en deux ans, donc j'ai pris ta part ! Et puis, tu mesures peut-être 1m90 pour 85 kg mais pas moi.

Concernant la ville où je vis actuellement, Aix-en-Provence, je trouve ça très calme comparé à Lille.

Posté

Je veux bien croire que le nombre de meurtres est en diminution. Ces statistiques sont probablement fiables, à l'exception éventuelle de certains crimes mafieux ou familiaux entre immigrés masqués en faux départ.

Cependant il est clair que la situation se dégrade en matière de violences urbaines. Les zones de non droit progressent dans les banlieues. La police le dit de façon officieuse, et de nombreux observateurs sur place confirment que ces zones sont sous la "loi" mafieuse orchestrant nombre de délits crapuleux protégés par une loi du silence imposée par la menace et la pratique de crimes dont la plupart ne sont pas présents dans les statistiques du ministère de l'intérieur. Ceux à qui les mafias des banlieues infligent des exactions, par exemple des cassages de gueules, parfois avec des fractures voire des lésions permanentes, ont l'obligation de taire l'origine de leurs maux sous peine d'une escalade de violence mafieuse ou leur mort est la seule limite. Jadis les mafias portaient simplement sur le milieu des activités criminelles (proxénétisme, etc.), aujourd'hui ce sont des cités HLM entières qui sont sous la "loi" de ces nouvelles mafias issues principalement de l'immigration sud méditerranéenne. On trouve la trace de cette flambée de la violence urbaine dans les statistiques des voitures brulées puisque celles ci sont recensées, ou celles des transports en commun, puisque la violence ordinaire des cités y est exportée et en partie recensée. Les vraies statistiques des violences urbaines sont aujourd'hui inconnues.

Posté
Je ne nie pas que les atteintes aux personnes ont pu augmenter mais je dis que seul un sentiment complètement irrationnel peut amener à croire que la violence augmente et que nous sommes au bord de la guerre civile alors que les homicides ont diminué de 35% en 10 ans.

Ah ?

Si, par exemple, l'augmentation des divorces pour un oui pour un non, avait pour conséquence secondaire une baisse des meurtres entre époux, cela aurai il le moindre rapport avec le risque d’émeutes ou non.

Je ne crois pas a la guerre civile, mais des émeutes de pires en pires par contre, c’est possible, et je ne vois pas pourquoi le fait que les homicides en général diminuent y change quoi que ce soit.

Par ailleurs, la chirurgie a fait des progrès, le SAMU aussi, qu’en est il des blessures qui auraient entrainé la mort il y a 30 ans et qui ne l’entrainent plus, baisse de la violence ?

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Comme les chiffres du chômage ou les statistiques ethniques en France, c'est du très sérieux… :icon_up:

Si on ne peut pas croire les statistiques de la police, sur quoi se fonder ? Sur le doigt mouillé de jabial ? La boule de cristal de Tremendo ? Les tirades alambiquées de Free Jazz ?

La réalité, mais je parie que vous ne voudrez pas l'admettre, c'est que la hausse de la violence dont il est question ici ressemble de plus en plus à un délire.

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La réalité, mais je parie que vous ne voudrez pas l'admettre, c'est que la hausse de la violence dont il est question ici ressemble de plus en plus à un délire.

Ou tout simplement, on ne parle pas de la même violence, nul besoin de douter de la rationalité de l'autre quand on ne mesure pas la même chose…

Posté
Ah ?

Si, par exemple, l'augmentation des divorces pour un oui pour un non, avait pour conséquence secondaire une baisse des meurtres entre époux, cela aurai il le moindre rapport avec le risque d’émeutes ou non.

Je ne crois pas a la guerre civile, mais des émeutes de pires en pires par contre, c’est possible, et je ne vois pas pourquoi le fait que les homicides en général diminuent y change quoi que ce soit.

Vous mélangez tout, les divorces et les émeutes, les crimes passionnels et la guerre civile. C'est une caractéristique du delirium tremens.

Par ailleurs, la chirurgie a fait des progrès, le SAMU aussi, qu’en est il des blessures qui auraient entrainé la mort il y a 30 ans et qui ne l’entrainent plus, baisse de la violence ?

J'ai déjà répondu à cette objection : les tentatives d'homicide ont diminué de 24%.

Posté
je dis que seul un sentiment complètement irrationnel peut amener à croire que la violence augmente et que nous sommes au bord de la guerre civile alors que les homicides ont diminué de 35% en 10 ans.

Les mafias qui imposent leur loi dans les banlieues n'ont pas besoin de beaucoup de crimes meurtriers pour en exploiter toute la force effrayante, couvrant leurs violences ordinaires par une chape de silence. Les violences tues sont nombreuses dans les zones de non droit ainsi constituées. Les émeutes urbaines de novembre 2005 sont une préfiguration potentielle d'affrontements à dominante ethnique voire religieuse. Il semblerait que dans leur foulée, les barbus aient armé les banlieues. Les flambées de voitures, les caillassages de pompiers et de bus, les lancés d'objets pesants (tels que des plaques métalliques d'égouts) sur les policiers, sont des violences "innovantes" que ces dernières décennies ont apporté, partie émergée de la montée des violences urbaines souvent non recensées.

Posté
Ou tout simplement, on ne parle pas de la même violence, nul besoin de douter de la rationalité de l'autre quand on ne mesure pas la même chose…

Je suis désolé mais penser que la police dissimule des homicides pour faire baisser les statistiques, que les statistiques des homicides sont tirées du journal de 20h et qu'un cas isolé de vigile noyé peut changer une tendance lourde, c'est bel et bien irrationnel. Les preuves du délire sont là : il suffit d'ouvrir les yeux pour les voir.

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