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Christine O'Donnell, issue des Tea Parties, gagne les primaires républicaines


xavdr

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L'info importante étant… droite ou extrême-droite… pas libéral.

Certains représentants politiques du mouvement oui sont de droite, mais pas la base militante, qui elle est clairement libérale, parfois (ou souvent) libérale conservatrice.

Le moindre mal, tout ça, je n'irai pas militer pour Sarah Palin, mais le jour quelqu’un comme elle se présente en France, je vote pour elle, sa peau d'ours kitch et son népotisme sans hésiter en face des politiciens locaux, et aux U.S.A. c’est pareil, il faut voir les adversaires…

Et puis elle est quand même plus sexy que Martine Aubry ou Christine Lagarde. :icon_up:

Posté

La base actuelle est aussi sincèrement libérale que les femmes sont sincèrement dégoûtées par la masturbation.

Enfin bon, l'espoir fait vivre, à ce que je vois.

Posté
Margarat Thatcher soutenait et faisait partie du gouvernement de Ted Heath et pourtant…

Tu oses comparer Thatcher et Palin ?

Le moindre mal, tout ça, je n'irai pas militer pour Sarah Palin, mais le jour quelqu’un comme elle se présente en France, je vote pour elle, sa peau d'ours kitch et son népotisme sans hésiter en face des politiciens locaux, et aux U.S.A. c’est pareil, il faut voir les adversaires…

Le jour où qqn comme elle se présente je vote sans hésiter pour le politicien local.

Invité jabial
Posté
Le jour où qqn comme elle se présente je vote sans hésiter pour le politicien local.

Oui mais toi tu es à part.

Posté
OK OK ça attire des mecs de droite.

Ça ne suffit pas pour dire que c'est devenu un truc de fachos.

Le problème n'est pas le marquage à droite du mouvement : je vois mal comment les libéraux pourraient chercher une alliance à gauche. C'est qu'au sein des thématiques de droite, des questions de société mineures (mariage homosexuel) ou carrément à côté de la plaque ("menace" islamique) finissent par prendre la priorité sur la lutte contre les taxes. Au risque même de la décrédibiliser : si dans la même manifestation, on voit des pancartes "Obama socialiste" et "Obama musulman secret", la première a beau être vraie, elle perd toute sa valeur à côté de l'autre.

Posté
Au risque même de la décrédibiliser : si dans la même manifestation, on voit des pancartes "Obama socialiste" et "Obama musulman secret", la première a beau être vraie, elle perd toute sa valeur à côté de l'autre.

Bah ça fonctionne là : les deux pancartes sont aussi marrantes.

Posté
Tu oses comparer Thatcher et Palin ?

Le jour où qqn comme elle se présente je vote sans hésiter pour le politicien local.

+1

L'équivalent français de Palin, ce serait à peu près un hybride entre Marine Le Pen pour le fond et Ségolène Royal pour la forme.

Posté
Si la gauche se plaint que les tea parties sont trop à droite, elle n'a qu'à s'y impliquer.

La demande de Small Government est claire, le problème c'est qu'aucun politicien de gauche influent ne veut s'y associer.

Un petit tour sur commondreams.org, site de référence de la gauche "liberal" américaine peut enrichier ta vision des faits. Mais de façon générale, un certain nombre de mamelles de la politique de gauche (politique en faveur des "minorités opprimées", défense clientéliste des fonctionnaires, dépenses d'intervention sociales, …) sont totalement incompatible avec un soutien, même marginal, des tea parties.

Je connais très bien commondreams.org, merci. On ne parle pas de ce qui se passe à gauche mais à droite. L'alternative est entre les interventionnistes et les libéraux. W. Bush est arrivé au pouvoir avec une plateforme de "limited government" et de non-interventionnisme. Au parti républicain, c'est une posture à peu près indispensable pour arriver au pouvoir. Mais seuls Ron Paul et quelques autres dont Palin ou Beck ne font pas partie sont crédibles quand ils en parlent.

Posté
Tu n'as pas compris. Sarah Palin et Glenn Beck ont applaudi à peu près tous les accroissements de la taille de l'état lorsque Bush était au pouvoir. Le "small government" est une astuce marketing pour attraper les libéraux et gagner les élections, après quoi ce principe sera bien vite oublié sous n'importe quel prétexte, par exemple une nouvelle crise financière (Glenn Beck s'était réjoui du bail-out que Bush et Paulson avaient lancé fin 2008) ou une nouvelle intervention à l'étranger (Palin est une va-t-en guerre notoire).

C'est vrai, mais ce n'est pas parce que ça arrive dans la plupart des cas (l'abandon des principes une fois au pouvoir) que ce sera toujours le cas.. Par exemple Cameron me surprend plutôt positivement depuis qu'il est au pouvoir.

Posté

Nommer Tea Party d'extrème droite est aussi pertinent que supposer marxiste les "liberals" de Obama ou ultra-libérale la politique républicaine.

Ce parti exprime une partie de l'opinion américaine qui considère toujours le big governement un problème et qui s'attend à une forme de menace diffuse à leur civilisation dont ils sont prêts à réagir.

Posté
C'est vrai, mais ce n'est pas parce que ça arrive dans la plupart des cas (l'abandon des principes une fois au pouvoir) que ce sera toujours le cas.. Par exemple Cameron me surprend plutôt positivement depuis qu'il est au pouvoir.

Le libéralisme n'est pas un principe chez Palin et Beck mais un pur discours démagogique. La gestion de Palin en Alaska a été catastrophique d'un point de vue libéral (elle a notablement augmenté les dépenses publiques, sans même parler de sa corruption supposée) et ses positions pro-guerre sont bien plus enthousiastes que ses appels mous à baisser les impôts, vieux hochet républicain complètement creux depuis que Reagan et tous les présidents républicains qui l'ont suivi ont laissé les déficits exploser.

Posté
Par exemple Cameron me surprend plutôt positivement depuis qu'il est au pouvoir.

Il écrivait des discours pour Thatcher.

Posté
Nommer Tea Party d'extrème droite est aussi pertinent que supposer marxiste les "liberals" de Obama ou ultra-libérale la politique républicaine.

Oui, je suis d'accord. Les néocons ne sont pas d’extrême droite, ils sont juste de droite. Et pas libéraux même là où ils sont sensés l'être.

Ce parti exprime une partie de l'opinion américaine qui considère toujours le big governement un problème et qui s'attend à une forme de menace diffuse à leur civilisation dont ils sont prêts à réagir.

C'est la fête au wishful thinking aujourd'hui.

Posté

The Women of Middle Earth

Catholic Exchange | 12/18/2003 | Christine O'Donnell

Posted on 12/19/2003

The Women of Middle Earth

In the midst of piles of Lord of the Rings merchandise on every shelf, Tolkien’s wisdom is applied to just about everything — Tolkien and industrialization, Tolkien and communism, Tolkien and religion, etc. What’s surprising, especially in today’s hypersensitive post-Gloria Steinem world, is the dearth of commentary on Tolkien and women.

The Bittersweet Complexities of True Womanhood

Even as I researched this article, the only writings on Tolkien and feminism I found were on websites for freebee high school essays.

Why is there seemingly so little written about Tolkien and women? Tolkien critics have accused the creator of Middle Earth of being anti-woman, even archaic, when viewed through today’s politically correct lens of gender roles. Is there a perception that women are similarly disinterested in Tolkien? Whatever the reason, it’s an untapped topic that when explored can offer great amusement and insight into the mysterious creature called the woman.

Tolkien’s portrayal of women in Lord of The Rings is bold and courageous. The bittersweet complexities of true womanhood are daringly depicted in each of the female characters. If these women are such fascinating and rich characters, why weren’t they given more page time? Brad Birzer, author of Sanctifying Myth, Understanding Middle Earth (ISI Books), points out that Lord of the Rings was written from a hobbit’s perspective. Saying that the lack of women in Lord of the Rings makes it anti-woman is like saying that Rob Reiner is a chauvinist for the lack of women in the film “Stand by Me.” To toss in a female character simply to appease the misguided demands of moviegoers would severely take away from the film's legitimacy.

The women in Tolkien’s trilogy possess such an authentic depth that even the little we do see of them has a profound impact on the whole adventure. Through his female characters, Tolkien offers insight into what it means to be a woman. He strikes a delicate balance between the extreme attitudes of feminism. His female characters, although drastically different from each other in personality, manifest at their core, true womanly femininity.

There’s the gentle and hopeful Arwen in whose presence everything becomes peaceful. There’s the tumultuous, restless Eowyn, whose free spirit leads her to triumph over her greatest foe. We have the regal matriarch Galadriel whose strength of mind has created a timeless haven for her people. Finally, there’s Belladonna Baggins, a hobbit who is mentioned in just four lines out of thousands of pages. Yet, it is from her bloodline that Bilbo Baggins inherits his atypical adventurous streak. This whisper of her presence ignites what has become a legend.

Matriarch, Princess, and Warrior

To me, Belladonna is the unseen grandmother whose prayers guide and protect her family as they go on to accomplish great tasks. She is the picture of a woman who has led a full life. The few lines written about her tell us that Belladonna did not have many adventures after she married, for her husband provided a great home for her. Belladonna’s independence in her earlier adventurous life before marriage provides a catalyst for Bilbo, her male heir. Yet, she is content, even utterly satisfied, in the role of a wife and mother.

Tolkien’s most popular female character is Arwen, the elven princess in love with the warrior Aragorn. In Tolkien’s writings, the immortal character of Arwen presents the softer virtues of femininity: she’s beautiful, gentle, and longsuffering. Everything about her is pure. Waiting for her beloved to return from his quest, she demonstrates faith and devotion, believing beyond all doubt that they will be reunited. In Arwen we see a tragic, romantic heroine, for Aragorn’s return means she must leave her people and face the knowledge that her mortal lover will someday die. Through her character, Tolkien shows us the challenge and the value of virtue and sacrifice.

I cannot understand why film critics praise Peter Jackson for his more masculine, modern adaptation of the elven Lady. Recall, if you will, the scene in Fellowship of the Ring in which a Ringwraith stabs Frodo. In the book, as Frodo escapes to Rivendell, the elven lord Glorfindal sends Frodo alone riding Asfaloth, Glorfindal’s white horse. The horse races across the ford with Frodo on his back just in time for a flood to engulf his pursuers. Later we learn that Elrond, the Elven King and Arwen’s father, summoned the flood.

Yet, in the film, Peter Jackson causes Arwen to perform the heroic tasks of Elrond and Glorfindal, making her appear more a stereotypical warrior princess like those popular with today’s audience. It is as though he is introducing her character as a warrior so viewers won’t notice that she becomes a passive heroine later in the story. It’s as if Jackson is justifying her later passive portrayal that is true to Tolkien’s Arwen.

Some critics claim that Tolkien’s serene version of femininity is offensive to the modern female viewer. As a modern female viewer, I find the assumption itself offensive. Just because women can be warriors doesn’t mean they have to be. Everything about Tolkien’s Arwen is tranquil, serene, calming. These qualities are part of the charm of the womanhood she expresses. There are many types of women in the world. Arwen represents one of them. She represents a pillar of calm that is a source of strength for her man. Her great contribution to the war is the strength she provides to the future King.

Peter Jackson’s adaptation is contradictory to this image. In Jackson’s introduction of Arwen, there is an out of place sauciness that goes against the meekness of her character. It’s unnecessary, too much embellishment. It’s like putting cheesecake on a lobster tail. Both are great foods, but they do not belong together. Nor is one better than the other.

This is not to say that Tolkien’s ideal woman is necessarily pure and angelic. Consider the significant role he gives to the more down to earth Eowyn, Lady of Rohan. Conflicted and free spirited, one can easily imagine Eowyn with a wicked case of PMS, which is part of why we love her. Still, she remains feminine bearing a sense of pride and dignity.

Eowyn is Arwen’s opposite. Arwen represents the calm and serene. She’s content to stay at home. Eowyn is internally conflicted. A free spirit, she feels caged in her role as nursemaid to an ailing king. Restless, and at the same time she bears a deep compassion for her people and a desire to protect them. She displays an absolute refusal to watch her country fall down around her while she is doing nothing. In her desperation, she disguises herself as a man so she can ride with the King and his soldiers in the War of the Ring. Rather than live a stifled life behind the city’s walls, she seeks an honorable death fighting for her people: “Give me liberty or give me death.”

Was Tolkien a Liberator or an Oppressor?

Budding feminists in the essays cited earlier assert that in Tolkien’s chauvinistic Middle Earth, Eowyn had to become a man in order to reach her destiny. To be a hero, a woman must become masculine. What they overlook is the significant role Tolkien gave her and the radical statement he makes. Tolkien elevates womanhood; it is specifically her gender that allows her to triumph. No man can defeat the Witch King. But Eowyn is no man.

In the battle for Gondor, the Witch-King, chief of Sauron’s minions, attacks a disguised Eowyn and her King. As she bravely draws her sword in defense of her wounded companion, the Witch-King scoffs, “Thou Fool. No living man may hinder me!”

Eowyn laughs and retorts, “…No living man am I. You look upon a woman…You stand between me and my lord and my kin…I will smite you if you touch him.” After centuries of conquering male warriors, the Witch-King is ultimately vanquished by a woman.

When we first met Eowyn, she was conflicted about the fire inside of her. For her whole life she was expected to behave like Arwen, though she desired to take an active role in stopping the downward changes occurring in her country. When this wasn’t permitted, the wild spirit in her was stifled and gave way to bitterness and despair. It is only when she reconciles her femininity with her warrior spirit that the torment is gone, and her true womanhood is discovered.

Perhaps Tolkien is showing us that all types of femininity are valid. Obliterating one in favor of the other is destructive to all. Each type of woman is crucial to the wellbeing of a healthy community.

Was Tolkien sympathizing with the plight of women in his day, when the only options besides housewife were waitress, secretary, or movie star? Maybe Tolkien was saying that while woman should be respected, some of society’s ‘chivalrous’ ideas were doing more harm than good, isolating woman instead of protecting them.

© Copyright 2003 Catholic Exchange

Christine O'Donnell serves as Director of Communications for the Intercollegiate Studies Institute. She has been described as sassy, stubborn and sweet, and by those who disagree with her as "the girl you hate to love." This young woman who National Review Magazine says "blends the flare of the Bible with Cosmopolitan," shatters the stereotype about her generation. Her frequent television appearances include ABC's Politically Incorrect, MTV, CNN, C-SPAN, Fox News Channel, MSNBC and CNBC.

http://www.freerepublic.com/focus/f-chat/1043733/posts

Posté

Il ont choisi womanhood comme le brotherhood n'a pas pu être suivi par sisterhood!

On assite peut-être à un nouveau type de leader féminin: non pas féministe de gauche mais presque cow-girl, traditionnaliste, conservateur, de droite.

Posté

Il n'est pas facile de comprendre et de prévoir comment se comporteront les dirigeants une fois élus : il y a d'abord un écart entre ce que disent les médias et la réalité du monde politique - cela est particulièrement caricatural quand on observe la manière dont la presse française ressort ses fantasmes et ses poncifs ineptes à propos de la droite américaine - , il y a ensuite un écart entre les paroles et les actes des politiciens et toute une série de facteurs qui peuvent perturber les mécanismes de prise de décision, et enfin il y a une différence parfois énorme entre l'objectif d'une politique et son résultat effectif.

Posté
Concernant le cas O'Donnell, je trouve exagéré l'enthousiasme autour de sa candidature, comme si le label Tea parties était une garantie libérale. Pour le moment, l'un de ses principaux titres de gloire est une campagne antimasturbation.

Niveau crédibilité politique, c'est un peu limité.

Cet argument est hors sujet.

Si j'ai bien compris il y a 20 ans elle a mené une campagne en tant que croyante pour recommander l'abstinence à défaut de relations de couples régulières, afin notamment de préserver intacte cette émotion pour son (futur) couple. Bref rien à voir avec la politique, même si ça n'est pas très conforme à la norme de notre ami le néanmoins pseudonommé Pankake.

Dans les années 2000 elle s'est investie dans la mouvance associative autours de thèmes politiques conservateurs inspirés de la morale biblique. On peut être pou ou contre, mais on ne peut pas lui reprocher de débarquer de nulle part.

Posté

Ça veut rien dire ce que tu dis, xavdr. Enfin bon j'ai bien compris que liberaux.org a pas changé, le libéralisme y est moins important que se masturbater (ha ha) sur la bible, et que l'évolution c'est que « une théorie » etc.

Enfin là vous avez juste sérieusement de la merde dans les yeux, c'est une républicaine néocon qui exploite les tea party comme tant d'autres, mais c'est plus marrant de se réjouir et avoir de l'espoir d'une grande révolution américaine libérale je suppose. Je me demande bien qui se branle, là.

Posté
Cet argument est hors sujet.

Si j'ai bien compris il y a 20 ans elle a mené une campagne en tant que croyante pour recommander l'abstinence à défaut de relations de couples régulières, afin notamment de préserver intacte cette émotion pour son (futur) couple. Bref rien à voir avec la politique, même si ça n'est pas très conforme à la norme de notre ami le néanmoins pseudonommé Pankake.

Dans les années 2000 elle s'est investie dans la mouvance associative autours de thèmes politiques conservateurs inspirés de la morale biblique. On peut être pou ou contre, mais on ne peut pas lui reprocher de débarquer de nulle part.

Je ne vois simplement pas en quoi ça en fait une candidate digne d'intérêt.

Invité jabial
Posté
Ça veut rien dire ce que tu dis, xavdr. Enfin bon j'ai bien compris que liberaux.org a pas changé, le libéralisme y est moins important que se masturbater (ha ha) sur la bible, et que l'évolution c'est que « une théorie » etc.

:icon_up:

La France a changé, elle devient complètement islamiste. C'est vrai quoi merde, on a arrête un islamiste il y a un an et demi.

N'empêche, sans rire : Palin, je voterais pas pour. L'autre, si, elle a pas de track record a priori, je suis peut-être naïf mais je donne le bénéfice du doute.

Invité jabial
Posté
Son track record c'est de pas payer ses dettes, pas terrible niveau gestion financière.

… donc je voterais pas pour elle non plus.

Vous voyez qu'on se met vite d'accord? :icon_up:

Posté
Bien sûr, les médias français effarouchés devant "l'extrémisme" des Tea parties sont risibles.

Attitude inévitable étant donnée la culture politique moyenne du journaliste, habitué à identifier des catégories bien collantes.

Il n'empêche que le mouvement s'éloigne de la protestation anti-taxation qui faisait son originalité pour rejoindre un conservatisme sociétal assez caricatural et surtout déjà vu. Je crains qu'il ne fournisse une prise facile aux soutiens d'Obama pour se présenter comme les garants du consensus et du bon sens (alors qu'ils mènent la politique la plus marquée à gauche depuis au moins trente ans).

Toute politique crédible est une politique qui s'applique au réel, donc une politique d'alliance et de coalition, quand bien même celle-ci se situe en dehors du jeu bipartisan. Je suis convaincu que la protestation fiscale d'inspiration libertarienne ne peut trouver un ancrage populaire qu'à travers une forme de conservatisme anti-établissement mobilisant les passions hostiles envers les politiciens. Vu le poids intellectuel des élites progressistes "liberals" dans l'extension des prérogatives de l'Etat, la révolte contre la bureaucratie s'incarne spontanément dans la figure d'une mère de famille moyenne portant les valeurs traditionnelles de l'Amérique. Il va falloir s'habituer à cette sorte de contestation de droite, y compris en Europe, si l'évolution américaine constitue un bon indicateur de tendance.

Posté
Mais seuls Ron Paul et quelques autres dont Palin ou Beck ne font pas partie sont crédibles quand ils en parlent.

Je suis d'accord avec toi sur tous tes précédents posts.

Heureusement Palin et Beck donnent en général la nausée aux libertariens et/ou "supporters" de Ron Paul.

Car il est évident que ce sont des clowns (j'aime le répéter :} ).

Christine O'Donnell a été soutenue par Sarah Palin. Voilà qui n'augure rien de bon.

Je ne connais pas cette fille.

Mais Rand Paul a été soutenu par Palin également.

Je ne sais pas si ça a réellement une importance.

Posté
[…] Je ne connais pas cette fille.

Mais Rand Paul a été soutenu par Palin également.

Je ne sais pas si ça a réellement une importance.

Rand Paul est le fils de son père mais sa vision de la politique étrangère est sensiblement plus interventionniste, disons plus martiale. Ceci explique cela. Je vois mal Sarah Palin soutenir Ron Paul lui-même.

Posté
Rand Paul est le fils de son père mais sa vision de la politique étrangère est sensiblement plus interventionniste, disons plus martiale. Ceci explique cela.

Peut-être. Peut-être est-elle aussi intéréssée par l'électorat des Paul, surtout si Ron Paul ne se représente pas en 2012; il va y avoir beaucoup de néocons qui vont la jouer "small governement".

Effectivement, les positions de Rand Paul en matière de politique étrangère ne me plaisent pas du tout. Je souhaite qu'il joue plutôt stratégique sur ce point.

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