Invité rogermila Posté 28 septembre 2010 Signaler Posté 28 septembre 2010 Le report de 60 à 62 ans de l'age lègal de départ en retraite, va plomber les comptes de l'assurance chomage. Une étude d'impact à été menée en ce sens par l'UNEDIC. Si le gouvernement se refuse de voir agmenter les cotisations retraites, il y a tout lieu de penser qu'une augmentation de la cotisation d'assurance chomage sur les bulletins de salaire, est inévitable. Les services de l'assurance chômage ont rendu un rapport révélant l'impact de la réforme des retraites sur les comptes de l'Unédic. Selon le quotidien La Tribune qui publie ce mardi des extraits de l'étude, le report de l'âge légal de départ en retraite (62 ans) et celui de la retraite à taux plein (67 ans) risquent de plomber les comptes de l'organisme chargé de gérer les allocations chômages. Le coût est évalué entre 440 et 530 millions d'euros en 2018. Les services de l'Unédic ont en effet établi deux scenarii. Dans le premier cas les experts tablent sur un taux d'emploi des personnes de 60 ans qui resterait inchangé entre 2010 et 2018. Dans ce cas, la facture pourrait vite grimper. Les dépenses d'allocations chômage supplémentaires, dues à un afflux de chômeurs âgés, pourraient atteindre 230 millions d'euros en 2015, 480 millions d'euros en 2016 et 530 millions d'euros en 2018. L'organisme ne pourrait par ailleurs compter sur un surplus de cotisations apporté par les actifs avant 2017. Si le taux d'emploi des seniors de 60 ans s'améliore d'un point d'ici à 2018, la note pourrait être un peu moins salée. L'Unédic l'évalue à 440 millions d'euros au lieu de 530 millions d'euros. http://www.lefigaro.fr/retraite/2010/09/28…-l-addition.php
Tremendo Posté 28 septembre 2010 Signaler Posté 28 septembre 2010 L'Etat-nounou c'est trop fort, le vaisseau coule et fuit de partout, en bouchant très partiellement un trou on ouvre un peu plus grand les autres, sans y avoir pensé avant.
Serge_de_Libourne Posté 29 septembre 2010 Signaler Posté 29 septembre 2010 Si le gouvernement se refuse de voir agmenter les cotisations retraites, il y a tout lieu de penser qu'une augmentation de la cotisation d'assurance chomage sur les bulletins de salaire, est inévitable. Non! rogermila, et cette réponse t'es destinée. Je répète certaines choses que d'autres ont déjà lues (mais pas tout). Il est vrai que la retraite à 60 ans et les 35 heures ont été faits pour diminuer le chômage. Les socialistes ont même annoncé qu'avec les 35 heures ils avaient créés beaucoup d'emplois. Donc en toute logique socialiste nous devrions avoir une augmentation du chômage en augmentant l'âge de la retraite et en allant à l'encontre des 35 heures (allégements sur les heures supplémentaires). En plus il y a une réduction du nombre de fonctionnaires payés par l'Etat. Heureusement que les élus socialites sont là pour réparer les erreurs de Sarkozy en embauchant un grand nombre de personnes avec les impôts locaux. Je te donne des liens vers mon portail mais attention ne va les voir je suis un méchant capitaliste qui met de la Pub. (En fait celle que je propose ne me rapporte pas si on ne fait que l'afficher.) Pour moi la plupart des politiques sont des escrocs : http://www.orvinfait.fr/combien_de_politiq…es_escrocs.html et comme l'escroquerie est un marché qui marche bien je demande de pouvoir y accéder : http://www.orvinfait.fr/concurrence_pour_u…scroquerie.html Là je demande juste de pouvoir proposer un système de retraite privé qui concurrencerai le système public en se basant sur les mêmes méthodes économiques ( répartition et je donne la retraite que je veux quand je veux. Par contre les clients sont toujours obligés de payer le même montant même si les conditions de la retraite changent ). En plus comme les socialistes je garanti que je lutterai efficacement contre le chômage en embauchant de nombreuses personnes pour vanter mon produit retraite et manifester. Je ne me contente pas de discourir j'agit aussi : Voici comment j'ai participé à ce qu'un établissement de 55 personnes ne ferme pas : http://www.orvinfait.fr/emplois_comment_em…blissement.html Voici la méthode socialiste face à un problème similaire dans la même ville : http://www.orvinfait.fr/emplois_comment_em…issement_2.html En plus d'avoir participé des emplois j'ai créé mon emploi grâce aux revenus publicitaires et je ne suis pas le seul à créer ainsi des emplois : http://www.journaldunet.com/ebusiness/brev…-en-ligne.shtml "La publicité en ligne permettrait d'accéder gratuitement à l'équivalent de 40 euros de services en ligne par foyer et par mois. Une somme dont chacun devrait s'acquitter si l'e-pub n'existait pas." Je défends donc la publicité sur mon portail en montrant ces avantages. http://www.orvinfait.fr/avantages_de_la_publicite.html Le lien vers le journaldunet.com que j'ai donné concerne une réaction l'Internet Advertising Bureau (IAB) face aux réglementations croissantes sur la publicité en ligne. Il n' y a pas que le niveau élevé des impôts qui tue les emplois, il y a aussi les règlements des politiques. Sans les politiques il y aurait le plein emploi et tout le monde serait plus riche.
h16 Posté 29 septembre 2010 Signaler Posté 29 septembre 2010 http://h16free.com/2010/09/29/4615-les-cho…lus-de-chomeurs
Punu Posté 5 octobre 2010 Signaler Posté 5 octobre 2010 Un bon texte ! La révolution approche à grands pas. Faute de réforme sérieuse, la faillite annoncée de l'assurance-maladieLEMONDE | 05.10.10 | 13h57 J'ai pensé longtemps que le système de santé français s'adapterait et qu'il conserverait ses indéniables et rares qualités : une quasi-absence de barrière dans l'accès aux soins, la possibilité offerte à tous de consulter un corps médical d'une grande compétence, la liberté de choix des malades, l'existence d'un service d'urgence unique, un système exemplaire de prise en charge de la maladie mentale… Puis, bien avant la crise, voyant venir les problèmes qu'allait poser à la Sécurité sociale l'arrivée à l'âge de la retraite de la génération du baby-boom, j'ai espéré que les réalités financières de l'assurance-maladie seraient prises en compte, ce ne fut pas le cas. Aujourd'hui, il est trop tard. Le système ne se réformera pas, il y aura donc rupture et drame dans trois, quatre, cinq ans peut-être, pas plus. La droite au pouvoir a démontré son incapacité en la matière, la gauche n'a pas ébauché le commencement du début d'une politique qui pourrait maintenir les principes - bien entendu pas les modalités - du système actuel. En effet, si elle vient au pouvoir, elle sera prise entre son désir de maintenir l'emploi et la rémunération des acteurs du système et celui de permettre à tous d'accéder encore, sans barrière financière, aux soins médicaux. Or la nécessaire augmentation des impôts et des cotisations sociales ne satisfera jamais les appétits des uns et les justes exigences des autres. Un gouvernement de gauche attendra donc, jusqu'au jour où il sera contraint. Il ne suffit pas de répartir la richesse, encore faut-il la produire. De même, pour traiter de la maîtrise des dépenses de santé, encore faut-il considérer que c'est un problème. Notre système de santé, nous dit-on, manque d'argent. Il est vrai que certains hôpitaux publics mènent la politique la plus stupide qui soit en bloquant leurs investissements, que le revenu des généralistes n'est pas honorable compte tenu de leur charge et de la durée de leur vie professionnelle, que certains Français retardent - pour des raisons financières - leur visite chez le médecin ou le dentiste, que l'équipement de la France en matière d'imagerie médicale la situe après la Turquie, que… mais notre système est aujourd'hui le plus cher au monde, après celui des Etats-Unis. Il a dépassé l'Allemagne et la Suisse qui, eux, n'ont pas accumulé de dettes et, si la France prenait exemple sur le pays où l'on vit le plus vieux au monde (le Japon), elle consacrerait 50 milliards d'euros de moins à ses dépenses de santé. Un système n'est pas meilleur parce qu'il est plus cher. La valeur d'un système de soins se mesure, même si c'est difficile, par sa contribution à la santé, au bien-être de ceux qui en bénéficient. Pourtant les Français sont toujours persuadés que plus les dépenses de soins augmentent, meilleure est leur santé. Coûteuse et fatale illusion. Comme, par ailleurs, ils croient qu'il y a une entité abstraite qui n'est pas eux qui s'appelle la Sécu, que celle-ci peut sinon infiniment vivre à crédit du moins trouver d'autres victimes qu'eux-mêmes - les riches, le grand capital, les plus-values des traders… -, ils ne sont pas préparés à limiter leurs dépenses. Le gouvernement vient de présenter, avec des hypothèses optimistes, 23 milliards d'euros de déficit du régime général pour 2011, soit un montant équivalent à la moitié des recettes de l'impôt sur le revenu. De surcroît, même si la croissance dépassait 2 % entre 2010 et 2013, cette année-là, le déficit du régime général dépassera 40 milliards d'euros, dont un peu moins de la moitié attribuable à la maladie. Or, que nous présente-t-on comme économies pour 2011 ? 2,5 milliards d'euros, soit le montant de la marge d'erreur entre la réalité et les dernières prévisions des recettes de l'assurance-maladie pour 2010 ! Néanmoins les corporations touchées se font entendre, les Français soulignent que l'accès aux soins est de plus en plus difficile, les assureurs complémentaires annoncent que les cotisations vont augmenter du fait des baisses de remboursement des médicaments. Et on est loin, très loin, du compte. Nous savons pourquoi ce système est cher : trop d'hospitalisations, trop d'hôpitaux, trop de médicaments, trop d'actes faits et refaits, mais les réformes de structure prennent temps et conviction. Quant à la loi dite Bachelot, le gouvernement, après avoir annoncé qu'il fermerait 180 services de chirurgie, a reculé son application d'un an, comme s'il était crédible que 180 circonscriptions électorales soient touchées quelques semaines avant les élections présidentielles de 2012 ! La seule incertitude est donc de savoir si ce sera l'Eurogroupe qui obtiendra de la France en 2013 qu'elle respecte le pacte de stabilité au nom de la tenue de la monnaie ou si ce seront les marchés qui imposeront cette contrainte en dégradant la notation de notre pays. Dans tous les cas, je ne vois pas comment on pourrait un jour proche, en France, comme aujourd'hui en Espagne, éviter la baisse des pensions et des salaires des fonctionnaires. J'aimerais que cela se fasse au nom de la solidarité. Ce sera, je le crains, au nom des marchés et l'on aura tout perdu car alors, bien entendu, les dépenses de santé n'ayant cessé de croître, l'assurance-maladie remboursera encore moins qu'aujourd'hui. Jean de Kervasdoué, ancien directeur des hôpitaux, professeur au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/1…20527_3232.html
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