Chitah Posté 13 août 2012 Signaler Posté 13 août 2012 surement, mais je suppose que les parents biologiques gardent le droit de décider qui peut s'occuper de l'enfant (de qui et quand à le droit de garde). Sur la filiation il y a en tous cas les musulmans qui excluent l'adoption. Tu doit le savoir mieux que moi. Et s'ils prenait le concept, il devraient décider si c'est juste le chef de famille ou aussi une femme mariée, ou non, ou une famille entière (potentiellement 4 femmes) qui adoptent et des autres questions de ce type. Toi t'as réponse à tout apparemment.
Neuron Posté 13 août 2012 Signaler Posté 13 août 2012 Pour ceux qui veulent rire, grand moment de poilade assuré: http://authueil.org/?2012/08/13/2039-l-eglise-catholique-et-le-mariage-gay "Le catholicisme n'est qu'un élément de contrôle social." c'est à mourir de rire.
Bastiat Posté 13 août 2012 Signaler Posté 13 août 2012 Toi t'as réponse à tout apparemment. Mais non, mais non, j'explore, c'est tout
Chitah Posté 13 août 2012 Signaler Posté 13 août 2012 Mais non, mais non, j'explore, c'est tout De l'exploration je ne crois pas. De la spéculation oui. Par exemple, prenons cette phrase : surement, mais je suppose que les parents biologiques gardent le droit de décider qui peut s'occuper de l'enfant (de qui et quand à le droit de garde). Est-ce que cette phrase est autre chose que du délire?
Esperluette Posté 13 août 2012 Signaler Posté 13 août 2012 Et s'ils prenait le concept, il devraient décider si c'est juste le chef de famille ou aussi une femme mariée, ou non, ou une famille entière (potentiellement 4 femmes) qui adoptent et des autres questions de ce type. Question intéressante. Accepter la prise en charge d'un enfant orphelin / abandonné constitue une action hautement méritoire, mais d'après mes lectures, cette responsabilité est individuelle. A l'occasion si j'y pense je demanderai à quelqu'un de plus calé.
Johnnieboy Posté 13 août 2012 Signaler Posté 13 août 2012 J'ai remarqué que chez beaucoup d'hétéros la femme veut d'abord une fille, l'homme veut d'abord un garçon. Mais il y en a aussi pour qui c'est le contraire, et d'autres pour qui c'est égale. Il y a aussi des cas ou il s'agit de préférence secondaires (j'ai envi d'un graçon mais si c'est une filles c'est bien aussi) et d'autres pourqui c'est capitale, (je ne veux surtout pas une fille, si j'ai une fille je lui donne un nom de garçon ou neutre et je lui refile des petites voitures) J'imagine que c'est pareil chez les homos. Disons que chez les homos il y a une crainte en plus pour certaines questions liées à la puberté, un couple d'homme appréhende les premières règles de leur fille, ce qui est normal après tout. Et en générale pour ces question là, d'après ce que j'ai entendu, on en parle le plus naturellement du monde avec l'enfant et on demande en plus à une tante, une marraine, une cousine ou même une grand mère d'aborder la question. Il y a certains enfants qui préfèreront n'en parler qu'avec leur camarades plustôt qu'avec des adultes, d'autre pour qui ce sera le contraire, … Pour les graçons élevé par des femmes, c'est exactement pareil. Et toutes les mère et pères célibataires peuvent en parler. Moi j'ai envie d'avoir deux enfants, un graçon et une filles, peu importe l'ordre. Mais si j'ai deux filles ou deux garçons c'est super aussi. Le jour où un homo fera une Woody Allen avec son fils adoptif, on pourra sortir les popcorns
poney Posté 13 août 2012 Signaler Posté 13 août 2012 "Le catholicisme n'est qu'un élément de contrôle social." On dirait du Gaahl. J'approuve donc.
jubal Posté 14 août 2012 Signaler Posté 14 août 2012 En l'occurence tu choisi pour l'enfant qui n'est pas exactement un objet, et même à sa place puisque partir de 13 ans, il doit donner son consentement à l'adoption. Tu ne sais pas lire. Je ne choisis pas, je laisse les gens concernés choisir, ceux qui ont tout les éléments pour le faire: orphelinat, famille de l'enfant, ou même parents le cas échéant. Je laisse passer le "qui n'est pas exactement un objet" qui est juste malveillant.
Bastiat Posté 14 août 2012 Signaler Posté 14 août 2012 Tu ne sais pas lire. Je ne choisis pas, je laisse les gens concernés choisir, ceux qui ont tout les éléments pour le faire: orphelinat, famille de l'enfant, ou même parents le cas échéant. Je laisse passer le "qui n'est pas exactement un objet" qui est juste malveillant. Et bien moi je laisse décider pour le droit de garde. Mais pour établir la filiation, ça n'a juste aucun sens. Tu mélange encore les deux. Question intéressante. Accepter la prise en charge d'un enfant orphelin / abandonné constitue une action hautement méritoire, mais d'après mes lectures, cette responsabilité est individuelle. A l'occasion si j'y pense je demanderai à quelqu'un de plus calé. En France, c'est soit un individu soit un coupe en tant que tel qui adopte (je ne sais pas si c'est considère comme deux adoptions individuelles, il semble que non)
Esperluette Posté 14 août 2012 Signaler Posté 14 août 2012 En France, c'est soit un individu soit un coupe en tant que tel qui adopte (je ne sais pas si c'est considère comme deux adoptions individuelles, il semble que non) Oui je sais, je sous-entendais : chez les muzz, où il n'est question que de tutelle. Et pour répondre à ton hésitation (en France) : à mon avis, il faut voir si le couple est déjà constitué de fait au moment de la demande. Par ailleurs ; imaginons qu'Alphonse adopte Armand et que Béatrice adopte Babette, puis Alphonse et Béatrice se marient. Est-il possible ensuite qu'Alphonse adopte Babette tandis que Béatrice adopte Armand ? Aucune idée. http://www.maitre-eo…ne-homosexuelle Jusqu'à une loi du 11 juillet 1966, l'adoption d'enfant était strictement réservée aux couples mariés depuis au moins cinq ans ; la loi de 1976 va étendre ce droit à tout adulte âgé d'au moins trente ans (ramené à 28 ans par la loi du 5 juillet 1996), étant précisé que si deux personnes veulent adopter le même enfant, elles doivent être mariées. Ensemble. Plus loin : La cour relève que dans le cas de Mme B., les autorités se sont fondées sur deux motifs pour refuser l'agrément (72) : - L'absence d'implication de la compagne de Mme B. dans l'adoption : elle ne se sent pas concernée, et les autorités administratives n 'ont cessé d'invoquer ce point (75). La Cour écarte l'argument de la requérante disant que ce dernier point n'avait aucune importance (76). Au contraire, ce critère est légitime car « dès lors que le demandeur ou la demanderesse, bien que célibataire, a déjà constitué un foyer avec un ou une partenaire, la position de ce dernier et la place qu'il occupera nécessairement au quotidien auprès de l'enfant qui viendra vivre dans le foyer déjà formé commandent un examen spécifique, dans l'intérêt supérieur de l'enfant. Il serait d'ailleurs pour le moins surprenant que les autorités compétentes, informées de l'existence d'un couple "de fait", feignent d'ignorer une telle donnée dans l'évaluation des conditions d'accueil et de vie future d'un enfant au sein de son nouveau foyer ». ce critère est d'ailleurs fondé juridiquement (77). Ce motif n'est pas fondé sur l'orientation sexuelle (78) et n'est donc pas discriminatoire (79).
Bastiat Posté 14 août 2012 Signaler Posté 14 août 2012 Oui je sais, je sous-entendais : chez les muzz, où il n'est question que de tutelle. Et pour répondre à ton hésitation (en France) : à mon avis, il faut voir si le couple est déjà constitué de fait au moment de la demande. Par ailleurs ; imaginons qu'Alphonse adopte Armand et que Béatrice adopte Babette, puis Alphonse et Béatrice se marient. Est-il possible ensuite qu'Alphonse adopte Babette tandis que Béatrice adopte Armand ? Aucune idée. Je me posais des questions de ce type plus haut en répondant aux inquiétudes de Librekom. Si le père legal est aussi le pere biologique ça me semble normal. Par exemple, si ton compagnon avait un enfant d'une relation passée et que la mère soit décédée (pour simplifier). Encore une foi la filiation est à séparer du droit de garde. Il faudrait voir la jurisprudence pour les famille recomposées. http://www.maitre-eo…ne-homosexuelle Pas mal le Billet d'Eolas. Sur le fond la vie sexuelle est une information privée, qu'il n'est pas de nature à justifier un refus d'adoption, elle peut par ailleur changer en cours de vie, tout comme la situation familiale. Cela dit une société privé sur le marché de l'adoption ne devrait évidement pas subir ce genre de loi "anti-discrimination".
Esperluette Posté 14 août 2012 Signaler Posté 14 août 2012 Sur le fond la vie sexuelle est une information privée, qu'il n'est pas de nature à justifier un refus d'adoption, elle peut par ailleur changer en cours de vie, tout comme la situation familiale.Cela dit une société privé sur le marché de l'adoption ne devrait évidement pas subir ce genre de loi "anti-discrimination". La constitution d'une famille, y compris l'adoption, relève bien entendu de la vie privée ; mais dès lors qu'on entreprend les démarches, comment répondre à une agence "je veux qu'on me confie un enfant à élever, mais mes affaires familiales ne vous regardent pas" ? Le respect de la vie privée, c'est que l'agence ne diffuse pas les infos de ses clients. Sur le fond, je trouve tout à fait normal qu'une agence s'informe du foyer où vivra l'enfant. Y compris les gens qui y résident.
jubal Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 Et bien moi je laisse décider pour le droit de garde. Mais pour établir la filiation, ça n'a juste aucun sens. Tu mélange encore les deux. C'est parce que comme je te disais, je ne comprend pas ce que c'est "interdire la filiation" concrètement. On interdit de dessiner un arbre généalogique avec l'enfant dedans ? Ce que les gens qui adopte veulent, c'est qu'on leur confie l'enfant. Le droit de dessiner des arbres généalogiques c'est pas leur soucis premier (et encore moins celui de l'enfant).
Bastiat Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 Ce que les gens qui adopte veulent, c'est qu'on leur confie l'enfant. Le droit de dessiner des arbres généalogiques c'est pas leur soucis premier (et encore moins celui de l'enfant). Et ce qu'ils veulent symboliquement c'est être reconnu comme père ou mère. Mais un enfant ne peut pas être né d'autre chose que 1 père ou une mère, ni 3 coupes ou d'une personne morale, donc il faut choisir a qui va ces titres. Pareil l'usage du mot mariage est symbolique, mais les association homosexuelles se battent comme des enragés pour en faire usage. Je n'ais de connaissance particulière de ce que ça implique concrètement en termes de droits, je ne suis pas professionnel du droit de la famille, vous non plus. Le cas s'est certainement posé avec des célibataires adoptants puis se mettant en couple. Il doit y avoir une jurisprudence en la matière. Dans tous les cas la liberté des organismes d'adoption doit permettre des arbitrage en la matière, on ne peut donc pas cautionner un critère de "non discrimination" dans le droit. Ce serait une nouvelle intervention étatique pour essayer de remédier aux défauts supposés d'une autre.
Bastiat Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 La constitution d'une famille, y compris l'adoption, relève bien entendu de la vie privée ; mais dès lors qu'on entreprend les démarches, comment répondre à une agence "je veux qu'on me confie un enfant à élever, mais mes affaires familiales ne vous regardent pas" ? Le respect de la vie privée, c'est que l'agence ne diffuse pas les infos de ses clients. Sur le fond, je trouve tout à fait normal qu'une agence s'informe du foyer où vivra l'enfant. Y compris les gens qui y résident. En fait on pourrait considérer que les agences privées sont totalement libre, mais que le client est d'abord l'enfant. Ainsi l'agence serait co-responsable de mauvais traitements subits par l'enfant jusqu’à un certain âge. Elle ferait alors particulièrement attentive à la qualité du placement et aurait un intérêt particulier à identifier les qualités particulières des adoptants. Elles se remunére évidement au prés des parents, l'état ne s'occupant que des enfants dont personne ne veux.
Chitah Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 En fait on pourrait considérer que les agences privées sont totalement libre, mais que le client est d'abord l'enfant. Ainsi l'agence serait co-responsable de mauvais traitements subits par l'enfant jusqu’à un certain âge. Elle ferait alors particulièrement attentive à la qualité du placement et aurait un intérêt particulier à identifier les qualités particulières des adoptants.. Tu devrais aller discuter avec des gens qui ont été ou qui ont adopté, ta vision froide et calculée n'a rien à voir avec la réalité, ce qui sous-tend une adoption est avant tout un drame même si il est invisible.
neuneu2k Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 En fait on pourrait considérer que les agences privées sont totalement libre, mais que le client est d'abord l'enfant. Ainsi l'agence serait co-responsable de mauvais traitements subits par l'enfant jusqu’à un certain âge. Elle ferait alors particulièrement attentive à la qualité du placement et aurait un intérêt particulier à identifier les qualités particulières des adoptants. Elle aurai également un intérêt évident à ne pas prendre sous tutelle des orphelins 'difficiles' et à éviter comme la peste tous les profils d'enfants à risque, il ne faut pas être naïf, si bien entendu quand un enfant est maltraité, c'est toujours celui qui maltraite qui est responsable, il n'y a pas que le profil des parents qui joue dans le risque, et si il y a un risque pénal, c’est bien simple, les seules entreprises a prendre volontairement des risques pénaux, ça a un nom, ça s’appelle la pègre. Par ailleurs, là encore, tu dilue la responsabilité réelle sous prétexte de l’augmenter, quand un enfant est maltraité, c’est celui qui le maltraite qui est coupable, pas l’ensemble des acteurs sur le chemin de la maltraitance.
Chitah Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 Pour ma part, lorsque je lis "agence privée d'adoption" je ne comprends même pas de quel genre d'entité économique on parle. Je pense qu'elles sont totalement fictives. Ce serait quoi, une boutique avec une devanture à la Tati à Barbès, avec écrit dessus : "Vous ne voulez plus de votre enfant? ABANDONNEZ-LE ICI! FRAIS DE DOSSIERS OFFERTS, DEUX ENFANTS ABANDONNES, LE TROISIEME OFFERT!"
neuneu2k Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 Pour ma part, lorsque je lis "agence privée d'adoption" je ne comprends même pas de quel genre d'entité économique on parle. Je pense qu'elles sont totalement fictives. Ce serait quoi, une boutique avec une devanture à la Tati à Barbès, avec écrit dessus : "Vous ne voulez plus de votre enfant? ABANDONNEZ-LE ICI! FRAIS DE DOSSIERS OFFERTS, DEUX ENFANTS ABANDONNES, LE TROISIEME OFFERT!" Hu hu, il s'agit bien évidemment de structures à but non lucratif, laïques où religieuses, des gens qui font ça pour aider les orphelins et qui par nature vont rechercher (de façon faillible, comme toute organisation humaine) le bien de l’enfant. J’imagine assez mal une structure commerciale réussir à ne pas être condamnée pour trafic d’être humain et esclavage.
Chitah Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 Hu hu, il s'agit bien évidemment de structures à but non lucratif, laïques où religieuses, des gens qui font ça pour aider les orphelins et qui par nature vont rechercher (de façon faillible, comme toute organisation humaine) le bien de l’enfant. J’imagine assez mal une structure commerciale réussir à ne pas être condamnée pour trafic d’être humain et esclavage. Je crois également que l'adoption relèverait surtout d'un marché caché : à moins d'un cas particulier, des individus contraints d'abandonner un enfant le font auprès de leur famille, leurs amis. Ou alors ils ont recours comme tu le dis aux hôpitaux, aux centres sociaux : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_d%27abandon
free jazz Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 Eolas :La Cour écarte l'argument de la requérante disant que ce dernier point n'avait aucune importance (76). Au contraire, ce critère est légitime car « dès lors que le demandeur ou la demanderesse, bien que célibataire, a déjà constitué un foyer avec un ou une partenaire, la position de ce dernier et la place qu'il occupera nécessairement au quotidien auprès de l'enfant qui viendra vivre dans le foyer déjà formé commandent un examen spécifique, dans l'intérêt supérieur de l'enfant. Il serait d'ailleurs pour le moins surprenant que les autorités compétentes, informées de l'existence d'un couple "de fait", feignent d'ignorer une telle donnée dans l'évaluation des conditions d'accueil et de vie future d'un enfant au sein de son nouveau foyer ». ce critère est d'ailleurs fondé juridiquement (77). Ce motif n'est pas fondé sur l'orientation sexuelle (78) et n'est donc pas discriminatoire (79). Voilà une preuve supplémentaire que la ségrégation dénoncée par les militants est un pur fantasme destiné à calomnier la société civile et obtenir un statut de minorité opprimée. En effet, comme la législation existante est suffisamment souple et consistante pour s'adapter aux situations particulières par le filtre de la jurisprudence, la nouvelle législation exigée par le lobby LGBT ne consiste pas en une égalisation des droits, mais dans l'acquisition de privilèges statutaires et de droits créances opposables. Mais c'est un saut conceptuel que je ne fais pas. Pour moi le droit doit coller au reel, un enfant naît forcement d'un père et d'une mère et l'adoption à été choisie (et encore pas partout, les musulmans ne l'ont pas) pour faire face aux décès ou aux abandons. C'est l'enjeu essentiel : doit-on changer notre rapport au droit et à la loi pour satisfaire les revendications des minorités les plus vindicatives? Doit-on transformer le droit en une caisse de résonance des avant-gardes autoproclamées qui veulent nous imposer leur norme et leur police? La loi a-t-elle pour vocation d'être un outil de transformation des mentalités et des comportements pour les plier aux lubies de la théorie du genre? D'où la remarque fort pertinente de Martin Masse : "Doit-on pour autant changer immédiatement toutes les lois pour accomoder ce phénomène? Non. La question de la « discrimination », qui est constamment dans la bouche des militants, n'a aucune pertinence: la loi discrimine constamment, elle le fait contre les polygames ou les pédophiles, même si certaines personnes croient aussi que ces pratiques devraient être acceptées. La loi devrait en fait suivre les changements sociaux au lieu de les précéder dans une lancée avant-gardiste, comme les gauchistes et les militants de tout acabit le souhaiteraient. Ainsi, ce sont les nouvelles réalités qui ont fait leurs preuves, celles qui correspondent vraiment à une volonté largement répandue, qui seront reconnues, non celles qui sont défendues par les lobbies les plus pleurnichards, agressifs, ou qui crient le plus fort."
Chitah Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 C'est l'enjeu essentiel : doit-on changer notre rapport au droit et à la loi pour satisfaire les revendications des minorités les plus vindicatives? Doit-on transformer le droit en une caisse de résonance des avant-gardes autoproclamées qui veulent nous imposer leur norme et leur police? La loi a-t-elle pour vocation d'être un outil de transformation des mentalités et des comportements pour les plier aux lubies de la théorie du genre? Tu as parfaitement raison de rappeler cette évidence évidente évidemment pour tout le monde sur ce forum, tu dois probablement la destiner à nos lecteurs les moins au fait du libéralisme ce qui est toujours une bonne idée.
free jazz Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 Tu as parfaitement raison de rappeler cette évidence évidente évidemment pour tout le monde sur ce forum, tu dois probablement la destiner à nos lecteurs les moins au fait du libéralisme ce qui est toujours une bonne idée. Tu sais, il y a une vie en dehors de "ce forum", à supposer qu'il soit une bulle hermétique aux passions et aux rapports de force sociaux. De plus la marche des affaires du monde se soucie peu de nos avis respectifs et de tes interventions sans doute essentielles, mais peu pertinentes pour ce qui est de coller à la réalité comme disait Bastiat.
Chitah Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 Tu sais, il y a une vie en dehors de "ce forum", à supposer qu'il soit une bulle hermétique aux passions et aux rapports de force sociaux. De plus la marche des affaires du monde se soucie peu de nos avis respectifs et de tes interventions sans doute essentielles, mais peu pertinentes pour ce qui est de coller à la réalité comme disait Bastiat. Je te remercie, après yiggles qui s'auto-proclame mon directeur de conscience, tu postules pour une place de coach sportif (fais-je assez d'exercice?) et coach social (vois-je suffisamment de gens?). Je vais réfléchir et ma secrétaire te recontactera pour donner suite ou pas à cette candidature spontanée.
Bastiat Posté 15 août 2012 Signaler Posté 15 août 2012 Elle aurai également un intérêt évident à ne pas prendre sous tutelle des orphelins 'difficiles' et à éviter comme la peste tous les profils d'enfants à risque, il ne faut pas être naïf, si bien entendu quand un enfant est maltraité, c'est toujours celui qui maltraite qui est responsable, il n'y a pas que le profil des parents qui joue dans le risque, et si il y a un risque pénal, c’est bien simple, les seules entreprises a prendre volontairement des risques pénaux, ça a un nom, ça s’appelle la pègre. Par ailleurs, là encore, tu dilue la responsabilité réelle sous prétexte de l’augmenter, quand un enfant est maltraité, c’est celui qui le maltraite qui est coupable, pas l’ensemble des acteurs sur le chemin de la maltraitance. Hu hu, il s'agit bien évidemment de structures à but non lucratif, laïques où religieuses, des gens qui font ça pour aider les orphelins et qui par nature vont rechercher (de façon faillible, comme toute organisation humaine) le bien de l’enfant. J’imagine assez mal une structure commerciale réussir à ne pas être condamnée pour trafic d’être humain et esclavage. Evidemment que les enfant non plaçables ne seront pas pris par ces agences. En revanche je ne vois pas de raison d'imposer la non lucrativité. Les associations de bénévoles auront bien assez a faire pour s'occuper des enfants handicapés. Je ne dilue pas dilue pas du tout la responsabilité. Un parent adoptant aurait évidement les mêmes sanctions qu'un parent biologique en cas de maltraitance. Mais il faut considérer qu'il y a 3 clients dans l'affaire. La mère qui bien que ne pouvant garder son enfant, pourra préférer telle institution en fonction de sa politique de placement, une église par exemple, ou une association ou une société réputée. Le couple qui voudra certainement un enfant en bonne santé, ou qui lui ressemble physiquement. Enfin l'enfant, il me parait nécessaire que pour que ses droits soit protégés, l'agence doit responsable des conséquences éventuelles d'un mauvais placement, éventuellement l'indemniser, comme tout client. Il n'y a rien là d'extraordinaire. En forçant le trait, si une agence place en enfant dans une famille d’alcooliques, elle lui fait prendre un risque lourd. Toutes les entreprises sont amenées faire des arbitrages pour éviter les risques, L'erreur est humaine. Voilà une preuve supplémentaire que la ségrégation dénoncée par les militants est un pur fantasme destiné à calomnier la société civile et obtenir un statut de minorité opprimée. En effet, comme la législation existante est suffisamment souple et consistante pour s'adapter aux situations particulières par le filtre de la jurisprudence, la nouvelle législation exigée par le lobby LGBT ne consiste pas en une égalisation des droits, mais dans l'acquisition de privilèges statutaires et de droits créances opposables. C'est l'enjeu essentiel : doit-on changer notre rapport au droit et à la loi pour satisfaire les revendications des minorités les plus vindicatives? Doit-on transformer le droit en une caisse de résonance des avant-gardes autoproclamées qui veulent nous imposer leur norme et leur police? La loi a-t-elle pour vocation d'être un outil de transformation des mentalités et des comportements pour les plier aux lubies de la théorie du genre? D'où la remarque fort pertinente de Martin Masse : "Doit-on pour autant changer immédiatement toutes les lois pour accomoder ce phénomène? Non. La question de la « discrimination », qui est constamment dans la bouche des militants, n'a aucune pertinence: la loi discrimine constamment, elle le fait contre les polygames ou les pédophiles, même si certaines personnes croient aussi que ces pratiques devraient être acceptées. La loi devrait en fait suivre les changements sociaux au lieu de les précéder dans une lancée avant-gardiste, comme les gauchistes et les militants de tout acabit le souhaiteraient. Ainsi, ce sont les nouvelles réalités qui ont fait leurs preuves, celles qui correspondent vraiment à une volonté largement répandue, qui seront reconnues, non celles qui sont défendues par les lobbies les plus pleurnichards, agressifs, ou qui crient le plus fort." +1000 Il est probable que la jurisprudence actuellement établie (ou future compte tenu de l'évolution des meurs) ballai la quasi totalité des arguments des "discriminés" professionnels. La loi française, à l’exception des aspects fiscaux et patrimoniaux et de son usage excessif de la DAS, me parait trés raisonnablement libérale. C'est sans doute améliorable, Mais je crains plutôt les excès inverses.
fryer Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 http://www.contrepoints.org/2012/08/17/94014-le-liberalisme-jusnaturaliste-contre-le-mariage-homosexuel Pas mal cet article ; être juriste doit à mon avis jouer sur l'appréciation du texte. PS: l’auteur intervient-il sur le forum ?
Chitah Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 SI tu l'aimes bien cet article il faut le diffuser!
fryer Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 Yep, mais les réseaux sociaux au boulot, c'est pas autorisé De plus, un article qui mène à la conclusion que le mariage gay ne doit pas voir le jour va encore me faire passer pour un extrémiste. D'autant plus qu'à l'instar des drogues, promouvoir le mariage pédé est un des pans sympatoche du libéral bobo 2.0 qui vient contrebalancer le port d'arme et autres joyeusetés. Sinon j'ai beaucoup aimé l'argument qui démontre que le mariage n'est pas un contrat en raison de l’inaliénabilité de la volonté humaine.
docludo Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 j'ai beaucoup aimé cette article également, cependant l'un des piller de la conclusion est cette affirmation : "Le premier sens du mariage est inextricablement lié à la procréation" Si il est indéniable que ce fût vrai à une certaine époque, je me demande ce qui justifie encore aujourd'hui la justesse de cette affirmation. Les exemples pullulent, j'en connaît personnellement, où le mariage n'a pas été consenti dans un but de procréation. Je serais reconnaîssant à toute âme charitable qui viendra éclairer ma lanterne.
Ventura Posté 17 août 2012 Signaler Posté 17 août 2012 j'ai beaucoup aimé cette article également, cependant l'un des piller de la conclusion est cette affirmation : "Le premier sens du mariage est inextricablement lié à la procréation" Si il est indéniable que ce fût vrai à une certaine époque, je me demande ce qui justifie encore aujourd'hui la justesse de cette affirmation. Les exemples pullulent, j'en connaît personnellement, où le mariage n'a pas été consenti dans un but de procréation. Je serais reconnaîssant à toute âme charitable qui viendra éclairer ma lanterne. Très bon article, félicitations à son auteur. Pour te donner mon avis sur ta question, docludo, je dirais que cet article vient valider l'approche conservatrice de certains dont moi sur le mariage et contre les triturations de la sociale-démocratie sur cette institution. Personne ne peut affirmer à mon sens que les choses ne finiront pas par évoluer sur cette question là à l'occasion de bouleversements technologiques et scientifiques. Lire Les Particules Elémentaires de Michel Houellebecq, par exemple, pour s'en trouver une illustration. Bien sûr, les lignes bougeront dans l'avenir. Une chose est sûre, la question éthique demeurera entière même si elle doit se poser en des termes un peu différents. L'éthique du droit naturel apporte aujourd'hui cette réponse sur le mariage, elle en apportera une autre si les bouleversements, dont on commence à voir les prémisses dans les laboratoires de biochimie, doivent avoir lieu.
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant