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Retraites : les jeunes se révoltent


Invité Berti

Messages recommandés

Invité rogermila
Posté
C'est typique des militants UMP : ils veulent garder le système social à la française coute que coute …

Interviewé par "Le Figaro", voici ce que pense réellement Eric Woerth de cette réforme.

"Le système de retraites prend l'eau, nous rééquilibrons les finances pour éviter le naufrage…."

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/10…s-appliquer.php

Posté

Moui. L'article est un article Pravda Inter ou équivalent, et les chiffres sont plus que discutables.

Posté
"The world leader in days lost in strikes in 2009 was … Canada."

fout3ze

SALOPERIE DE PUTAIN DE WINDOWS DE MERDE JE TE DETESTE WINDOWS

bon, reprenons.

foutaises, donc, la moitie de la population francaise est fonctionnaire et n'a meme pas besoin de se mettre en greve pour ne rien faire.Les Canadiens sont bosseurs, les journalistes sont des taches de pus qui ont du mal a transmettre un seul chiffre correctement, cet argument est donc ridicule trois fois.

je deteste zindozs parce que ca fait encore plusieurs fois que je set mon clavier pour US only motherfucker et qu'il me ressort des claviers esoteriques du genre multilingual mes couilles, avec accents qui puent, toujours sans me demander et pile au moment ou je veux faire " au lieu de E majuscule avec accent qui de toute facon est une faute de merde

zindozs de merde

tiens ca me rappelle le nouveau google images, surface active ou il faut attendre le blowup pour cliquer, si tu essayes de deblayer ton curseur du champ texte ca poppe des trucs pendant que tu tapes et ca te coupe ton texte putain l'informatique du futur adpatee special gogols c'est pas la joie.Vous me faites marrer avec vos regles a la con anti suppression des trisos.

maintenant on doit developper nos applis et nos jeux d'abord pour que mongolito puisse cliquer.

que word et excel soit set pour les trisos inutiles et baveux c'est normal mais quand ca arrive a photoshop et 3dsmax c'est pathetique.

vous savez pourquoi on a de plus en plus d'icones a la con? parce que mongolito n'a jamais su utiliser un raccourci clavier.

fuck, mongolito si t'avais pu partir en fausse couche ou en tartine d'oeufs de lompe on en serait pas la.

Invité rogermila
Posté
la moitie de la population francaise est fonctionnaire

N'extrapole pas à l'ensemble de la France, le cas spécifique de Marseille. <–<

Posté
tiens ca me rappelle le nouveau google images, surface active ou il faut attendre le blowup pour cliquer, si tu essayes de deblayer ton curseur du champ texte ca poppe des trucs pendant que tu tapes et ca te coupe ton texte putain l'informatique du futur adpatee special gogols c'est pas la joie.Vous me faites marrer avec vos regles a la con anti suppression des trisos.

maintenant on doit developper nos applis et nos jeux d'abord pour que mongolito puisse cliquer.

que word et excel soit set pour les trisos inutiles et baveux c'est normal mais quand ca arrive a photoshop et 3dsmax c'est pathetique.

vous savez pourquoi on a de plus en plus d'icones a la con? parce que mongolito n'a jamais su utiliser un raccourci clavier.

fuck, mongolito si t'avais pu partir en fausse couche ou en tartine d'oeufs de lompe on en serait pas la.

Hors sujet mais assez LOL ma foi.

N'extrapole pas à l'ensemble de la France, le cas spécifique de Marseille. <–<

56% du PIB est bouffé par l'état. De fait, c'est exactement comme si la moitié de la population travaillait directement ou indirectement pour l'état.

Posté

Je ne sais pas pour vous, mais en ce moment c'est avec force précautions et réticences que je lis la presse française.

Le moindre article de l'immonde dégoulinant de flatterie me file des boutons et la démagogie outrancière de Libé me file la gerbe.

Ce matin la curiosité l'emporte, et je me prends cet étron encore chaud et mou sur le coin de la figure, à peine démoulé de l'usine à cuistres de la filière sociologique officielle, pour une mobilisation plus citoyenne et festive, incidemment introduite par la novlangue "guérilla sociale durable et pacifique".

Retraites : "Ce mouvement est une sorte de guérilla sociale, durable et pacifique"

LEMONDE.FR | 23.10.10 |

Une "grève par procuration", comme en 1995 ? Organisé par des groupes de militants qui rassemblent des syndicalistes de divers secteurs, les blocages se poursuivent même si le taux de grévistes reste faible. Cette persistance depuis début septembre fait penser au mouvement de l'hiver 1995, analyse le sociologue Philippe Corcuff : "Un secteur minoritaire de la population est en grève, il y a une mobilisation massive dans les manifestations et un soutien très large dans la population." Et de rappeler ce que le politologue Stéphane Rozès avait qualifié en 1995 de "grève par procuration". Ceux qui sont mobilisés aujourd'hui le font "pour" les salariés qui ne peuvent pas faire grève pour des raisons financières ou parce que leur secteur n'est pas mobilisé.

Président de la société de conseil Cap et enseignant à Sciences Po, Stéphane Rozès explique aujourd'hui que le même phénomène est à l'œuvre, mais que sa nature est différente. "En 1995, au travers du mouvement social, les Français envoyaient un message à [Jacques] Chirac. Aujourd'hui, ils disent qu'ils souhaitent une réforme des retraites mais jugent le contenu de celle du gouvernement injuste et inefficace. Ils se servent des sondages pour exprimer leur soutien au mouvement social." Vendredi 22 octobre, un sondage BVA rapportait que 69 % des Français étaient solidaires du mouvement et 46 % soutenaient le blocage des raffineries.

Le parallèle avec 1995 s'arrête pourtant assez vite, estime Guy Groux, directeur de recherche du CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po et spécialiste du syndicalisme. "En 1995, la totalité de la SNCF et de la RATP était en grève, on avait le sentiment d'une économie à l'arrêt, et surtout les taux de grévistes étaient beaucoup plus élevés", analyse-t-il, soulignant que "la situation politique était également différente : l'hiver 1995 arrivait six mois après l'élection de Chirac, alors qu'en 2010, nous sommes déjà dans la préparation de la présidentielle de 2012 pour Nicolas Sarkozy".

Un mouvement multiforme. Comparer le mouvement avec mai 1968 n'est pas non plus pertinent, prévient Lilian Mathieu, sociologue et auteur de Comment lutter ? (Textuel). "En 1968, on a une grève générale de longue durée, ce qui n'est pas le cas en 2010 : certains secteurs sont partiellement en grève, d'autres connaissent des grèves de basse intensité, uniquement pour les journées d'action. D'autres salariés se relaient pour assurer la continuité du mouvement, tout en limitant les pertes de salaire."

C'est certainement une des spécificités du mouvement, estime Philippe Corcuff. "On est dans un mouvement polyphonique, composite, les gens vont parfois aux manifestations, parfois non, ils peuvent participer une fois à une action, une autre fois non. On peut entrer et sortir du mouvement à sa guise. C'est une sorte de guérilla sociale, durable et pacifique, dans la majeure partie des cas", explique-t-il.

Les modes d'action ne sont pas nouveau, mais ils puisent dans les expériences des mouvements altermondialistes, comme le démontage du McDonald's de Millau en 1999 ou les Faucheurs volontaires d'OGM. Jeudi, un groupe de syndicalistes à ainsi tenté d'aller murer les locaux du siège de l'UMP à Paris.

Dans les manifestations, certains militants plaident pour un blocage total de l'économie. Une référence indirecte à l'ouvrage L'Insurrection qui vient (La Fabrique), que la police a attribué à Julien Coupat, mis en cause dans l'affaire de Tarnac ? L'idée fait sourire Eric Hazan, éditeur de La Fabrique, mais il y voit un "écho certain".

Pour Guy Groux, la raison d'être de ces modes d'action est plutôt à chercher du côté de la faiblesse du mouvement syndical. "Les syndicats maîtrisent de moins en moins leur base, beaucoup de choses leur échappent, estime-t-il. Les syndicats sont pris dans une contradiction : d'un côté ils appellent à des manifestations répétées et d'un autre côté ils n'arrivent pas à enclencher des grèves reconductibles suivies." "On aurait tort de penser que tout est contrôlé par les directions syndicales", acquiesce Lilian Mathieu.

Comment continuer ? Dans ces conditions, le mouvement peut-il se poursuivre après le vote de la loi, voire après les vacances scolaires ? "Oui, sous la forme d'une mobilisation semi-permanente", assure Philippe Corcuff, qui y voit une comparaison avec le "mai rampant" italien des années 1968-1969, qui s'était étendu sur plusieurs mois, bien au-delà des revendications d'origines.

Depuis les premières journées de mobilisation, les slogans et les affiches ont évolué : aux côtés des mots d'ordre contre la réforme des retraites, les revendications catégorielles et, globalement, le rejet de Nicolas Sarkozy, s'expriment de plus en plus. "Pour beaucoup de gens, ce n'est plus seulement la question des retraites, mais aussi un désir d'en finir avec le cynisme, l'arrogance, l'injustice", s'enthousiasme l'éditeur Eric Hazan.

Au contraire, le chercheur Guy Groux y voit un danger pour les syndicats : "Après les vacances, on va changer de cap. Quand la loi sera entérinée et promulguée, on va entrer dans un autre jeu, celui de contester la démocratie parlementaire par la démocratie sociale." Il pointe également un risque de déception chez les militants syndicaux, si le pouvoir ne cède pas d'un pouce.

"Pour l'heure, l'opinion s'est cristallisé derrière le mouvement", prévient Stéphane Rozès. Mais un retournement de l'opinion pourrait être fatal au mouvement. "Les gens sont solidaires mais ils sont aussi des consommateurs, des vacanciers, des automobilistes", énumère Guy Groux, qui pense que les blocages économiques vont provoquer une cassure avec la population. "Le sentiment d'être soutenu par l'opinion est très important pour les syndicalistes. Dans les assemblées générales, on discute de la manière de maintenir cette sympathie", raconte Philippe Corcuff.

Pour l'instant, cette cassure n'a pas encore eu lieu. Stéphane Rozès, comme d'autres, souligne que d'"éventuels débordements provoqueraient une telle rupture avec l'opinion". "Cela pourrait relégitimiser le discours de Sarkozy sur la sécurité", prévient Philippe Corcuff, qui estime que l'enjeu, pour la suite du mouvement, est plutôt d'arriver à assurer une coordination entre les syndicats de salariés et la jeunesse, en misant sur des modes d'actions "ludiques" et sur l'"inventivité" des militants.

Nabil Wakim

http://www.lemonde.fr/imprimer/article/2010/10/23/1430079.html

Posté
Ce matin la curiosité l'emporte, et je me prends cet étron encore chaud et mou sur le coin de la figure, à peine démoulé de l'usine à cuistres de la filière sociologique officielle, pour une mobilisation plus citoyenne et festive, incidemment introduite par la novlangue "guérilla sociale durable et pacifique".

ta description est si precise, c'est impitoyablement visuel XD

C'est une sorte de guérilla sociale, durable et pacifique,

au fou

Posté

C'est marrant, c'est la deuxième fois où je vois se crée cette histoire de démocratie parlementaire et de démocratie sociale.

La démocratie parlementaire, c'est la loi des élus qui discutent dans les séances des assemblées et votent les réformes.

Et quand ces derniers votent quelque chose qui ne plait pas aux syndicats et à nos intellectuels de gauche , qui sont de grands démocrates, et s'opposent en même temps aux décisions prises démocratiquement, alors il faut créer un nouveau concept de démocratie pour sauver la face et tenter d'effacer la contradiction.

Posté
C'est marrant, c'est la deuxième fois où je vois se crée cette histoire de démocratie parlementaire et de démocratie sociale.

La démocratie parlementaire, c'est la loi des élus qui discutent dans les séances des assemblées et votent les réformes.

Et quand ces derniers votent quelque chose qui ne plait pas aux syndicats et à nos intellectuels de gauche , qui sont de grands démocrates, et s'opposent en même temps aux décisions prises démocratiquement, alors il faut créer un nouveau concept de démocratie pour sauver la face et tenter d'effacer la contradiction.

Je pense que c'est simplement une des pièces du renouvellement du vocabulaire auquel s'adonnent les marxistes néo-communistes depuis la chute de la maison mère en 89. La distinction entre démocratie parlementaire et démocratie sociale m'apparaît comme un simple avatar de la distinction antérieure entre démocratie bourgeoise et démocratie populaire (cette dernière constituant un produit quelque peu avarié pour une mise en vente sur le supermarché des idées politiques).

Posté

[dailymotion]xfc6l7_des-grenades-sur-la-foule_news[/dailymotion]

Cette vidéo est en train de faire le buzz dans ma liste d'amis facebook.

On y voit des manifestants qui cherchent l'affrontement avec les forces de l'ordre, ils les insultent, leur balancent des trucs à la gueule, refusent de reculer alors qu'ils se prennent des grenades lacrymo et assourdissantes…

Bien sûr, tout le monde est d'accord pour dire que c'est une preuve supplémentaire que le gouvernement est fasciste et que Sarkozy est un méchant dictateur ultra-libéral qui refuse de négocier sur la réforme.

:mrgreen: :mrgreen: :icon_up::doigt::mrgreen:

Posté

Tiens, les voilà qui chantent la Marseillaise sur la fin. Eh oui : le drapeau, la patrie, le chant national, c'est ringard, sauf pour faire marcher les syndiqués au pas de l'oie et se friter avec les CRS.

Posté
J'trouve ça excellent le fait que ce soit un "black" fringué comme "la racaille" ( :icon_up:) qui lutte pour aller en cours contre le Victor bourgeois bloqueur.

Edit : devancé par Chitah. :doigt:

Dans mon lycée à l'époque du CPE c'était pareil. Les bloqueurs étaient tous des fils à maman blancs des classes moyennes sup' qui se la jouaient rasta et révolutionnaire gauchiste pendant que tout le reste du lycée soit n'en n'avait rien à faire soit se foutait de leur gueule. A commencer par les arabes et les noirs au look fashion et américanisés qui soit allait en cours soit en profitait pour aller tirer des coups de reins pendant que nos révolutionnaires se trainaient le gland dans leur manifs pour bon citoyen puceau. :mrgreen:

Du reste, ce genre de manifs n'a jamais été le fait que d'une minorité, et ne sont à prendre au sérieux que dans la mesure ou elles sont le fait d'une minorité particulièrment nuisibles et agissante et que ça ne fait généralement que s'empirer avec l'age.

Invité rogermila
Posté

Ce n'est certanement pas un hasard si ces chiffres de l'INSEE sortent pile en ce moment, pour donner des arguments à ceux qui justifient la réforme des retraites par un problème de démographie.

La France est championne d'Europe des centenaires !

En 1950, il y avait seulement 200 centenaires en France alors que l’Insee en dénombre 13483 en 2009 (des femmes en majorité) et prévoit qu’ils pourraient être 60000 en 2050.

"On a assisté à une explosion fantastique depuis les années 1960 avec un doublement tous les dix ans", confirme le démographe Jean-Marie Robine, directeur de recherches à l’Inserm.

En ce qui concerne la proportion de centenaires, la France est le champion des pays développés, seulement devancée par le Japon.

http://www.lejdd.fr/Societe/Sante/Actualit…enaires-162081/

La répercussion "comptable" sur le régime des retraites est facile à calculer, même si on prend une fourchette basse de 700 euros mensuels.

700 *12* 20 = 168 000 euros par personne

( 20 étant le nombre d'années de bonus par rapport à l'espérance de vie moyenne des tables d'actuares).

Pour les 15 000 centenaires ça fait donc une ardoise de :

168 000 * 15000 = 2 520 000 000

2,52 milliards d'Euros

Et ce ne sont pas les grévistes qui vont payer ça .

Posté
Tiens, les voilà qui chantent la Marseillaise sur la fin. Eh oui : le drapeau, la patrie, le chant national, c'est ringard, sauf pour faire marcher les syndiqués au pas de l'oie et se friter avec les CRS.

quoi, quelqu'un a chanté la Marseillaise dans ce pays sans qu'elle soit dûment sifflée ?

A part ça, dans notre malheur il faut voir le positif: ils n'ont pas chanté l'Internationale, c'est déjà ça.

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