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Jugée pour avoir arraché le niqab d’une touriste


Nirvana

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Bon. Ca répond en quelque sorte. <–<

La nature de Dieu est inaccessible a l'homme, mais pour prendre une métaphore géométrique, on peut observer ses projections, et quand on observe la multitude des projections, on peut en conclure erronément a la multitude des Dieux, c'est l'erreur polythéiste.

On peut aussi les ignorer toutes et se renfermer sur l'inaccessibilité de Dieu et s'épargner la théologie, je laisse aux lecteurs la liberté de coller ce défaut la sur les intégristes de son choix.

Et merde, on a un 'autre, autre, autre forum' pour ces questions !

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Toi tu n'a pas compris le mystère de la trinité, mais c'est pas grave, ça va venir, ce qui est drôle c'est que tu reproduit en miroir l'attitude de certains musulmans qui voient du shirk,shirk,shirk ! partout, ça n'est pas étonnant pour le coup que tu donne une importance majeure a ceux ci.

Je veux bien en discuter dans un fil de métaphysique, mais la Trinité c'est typiquement un élément hellénistique incorporé sur le tard dans le dogme chrétien. Les Pères de l'Eglise ont emprunté la division tripartite de l'âme à Platon qui la tenait lui-même de Pythagore. Ils ont transposé le Logos grec dans une liturgie syncrétique populaire. Et surprise, le but de ce dogme ad hoc était de lutter contre les hérétiques qui opposaient l'esprit à la matière.

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Je veux bien en discuter dans un fil de métaphysique, mais la Trinité c'est typiquement un élément hellénistique incorporé sur le tard dans le dogme chrétien. Les Pères de l'Eglise ont emprunté la division tripartite de l'âme à Platon qui la tenait lui-même de Pythagore. Ils ont transposé le Logos grec dans une liturgie syncrétique populaire. Et surprise, le but de ce dogme ad hoc était de lutter contre les hérétiques qui opposaient l'esprit à la matière.

Ça c'est fort probable, et même sûr. En tout cas, le concept de Trinité est un très beau concept et il est clair qu'il apporte un supplément de hauteur au christianisme par rapport aux autres monothéismes. La Trinité rend Dieu à la fois plus mystérieux et plus proche de nous, parmi nous.

Dire que la Trinité n'est pas compréhensible, c'est comme dire que l'on accède pas à Dieu uniquement par la raison, mais par l'expérience de la foi, que l'on peut décrire mais qu'il faut vivre pour en saisir la pleine réalité.

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Bon. Ca répond en quelque sorte. <–<

il y a une image plus facile: la trinite est un hypergraphe contenant trois entites dont la connexion engendre l'existence.

Le pere et le fils sont des proprietes statiques, le saint esprit une propriete dynamique, et quand tu mesures ca fait environ 9.6 Volts

Invité jabial
Posté
il y a une image plus facile: la trinite est un hypergraphe contenant trois entites dont la connexion engendre l'existence.

Le pere et le fils sont des proprietes statiques, le saint esprit une propriete dynamique, et quand tu mesures ca fait environ 9.6 Volts

Tu as déjà pensé à ouvrir un blog ? :icon_up:

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Je veux bien en discuter dans un fil de métaphysique, mais la Trinité c'est typiquement un élément hellénistique incorporé sur le tard dans le dogme chrétien. Les Pères de l'Eglise ont emprunté la division tripartite de l'âme à Platon qui la tenait lui-même de Pythagore. Ils ont transposé le Logos grec dans une liturgie syncrétique populaire. Et surprise, le but de ce dogme ad hoc était de lutter contre les hérétiques qui opposaient l'esprit à la matière.

Je ne vois pas de rapport évident entre la division tripartite de l'âme, et le concept chrétien de la Trinité. Tu as des arguments ?

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Je ne vois pas de rapport évident entre la division tripartite de l'âme, et le concept chrétien de la Trinité. Tu as des arguments ?

Le rapport est pourtant évident, puisque cette division tripartite s'applique aussi à la Cité et aux hypostases du Logos, avec un schéma analogue :

1. l'Un: l'Absolu, ineffable, qui n'a pas part à l'être, qui échappe à la connaissance

2. l'Intellect (émané de l'Un),

3. l'Âme (concept pluriel comprenant: l'Âme du monde et l'âme humaine destinée à descendre dans les corps).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypostase

Enfin il y a des tas d'autres arguments dans la mesure où les Pères de l'Eglise qui l'ont adoptée au concile de Nicée étaient Platoniciens ou stoïciens, ils baignaient intellectuellement dans cette philosophie païenne.

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Et puis le rapport est historiquement avéré. En googlant rapidement je trouve cela :

http://pensees.bibliques.over-blog.org/article-2262922.html

L’Origine historique de la Trinité

AUSSI LOIN que l’on remonte dans l’Antiquité, et ce jusqu’à l’époque babylonienne, on constate qu’il était courant d’adorer les dieux païens par groupes de trois, appelés triades. Des siècles avant la venue du Christ et jusqu’après sa mort, l’influence de cette pratique s’est fait sentir en Égypte, en Grèce et à Rome. Après la mort des apôtres, ces croyances païennes commencèrent à envahir le christianisme.

L’historien Will Durant fait remarquer à cet égard: “Le christianisme n’a pas détruit le paganisme; il l’a adopté. (…) D’Égypte vinrent les idées de trinité divine.” Quant à Siegfried Morenz, il déclare dans La religion égyptienne: “[On] faisait de la trinité à la fois une possibilité et un devoir pour les théologiens (…). On réunit donc trois dieux en un seul dont on peut parler au singulier. Mais de cette manière le courant d’influence égyptienne est mis en contact direct avec la théologie chrétienne.”

À la fin du IIIe et au IVe siècle, en Égypte, des ecclésiastiques d’Alexandrie, tel Athanase, transmirent cette influence par les idées qu’ils formulèrent et qui conduisirent à la Trinité. Ces hommes acquirent eux-mêmes une grande notoriété, si bien que Morenz considère “la théologie alexandrine comme l’intermédiaire entre l’héritage religieux égyptien et le christianisme”.

Dans la préface de l’Histoire du christianisme (angl.), d’Edward Gibbon, on peut lire: “S’il est vrai que le christianisme a triomphé du paganisme, il n’en demeure pas moins que le paganisme a réussi à corrompre le christianisme. L’Église de Rome a remplacé le déisme pur des premiers chrétiens (…) par l’incompréhensible dogme de la Trinité. Pareillement , de nombreuses doctrines païennes inventées par les Égyptiens et idéalisées par Platon ont été adoptées parce que considérées comme dignes de foi.”

Selon le Dictionnaire de la connaissance religieuse (angl.), beaucoup de gens disent que la Trinité “est un enseignement corrompu, emprunté des religions païennes et greffé sur la foi chrétienne”. Pour l’ouvrage Survivances païennes dans le monde chrétien, la Trinité est “d’origine entièrement païenne”.

Voilà pourquoi James Hastings déclare, dans l’Encyclopédie de la religion et de l’éthique (angl.): “Dans la religion indienne, par exemple, nous rencontrons la trinité Brahmâ, Siva, et Visnu; dans la religion égyptienne, la triade Osiris, Isis et Horus (…). Ce n’est pas seulement dans les religions historiques que nous trouvons l’idée d’une trinité. Signalons particulièrement la conception néo-platonicienne de la Réalité suprême ou ultime” qui est “représentée sous une forme triadique”. Toutefois, quel rapport y a-t-il entre le philosophe grec Platon et la Trinité ?

Le platonisme

ON PENSE que Platon a vécu de 428 à 347 avant Jésus Christ. Bien qu’il n’ait pas enseigné la Trinité sous la forme qu’elle revêt aujourd’hui, sa philosophie a frayé la voie à cette doctrine. Par la suite, divers mouvements philosophiques qui propageaient des croyances triadiques virent le jour et furent influencés par les conceptions platoniciennes de Dieu et de la nature.

Le Nouveau Dictionnaire universel de Maurice Lachâtre dit de l’influence exercée par Platon: “La trinité platonique [platonicienne], qui ne fut elle-même au fond qu’une sorte d’arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé, nous paraît bien être la trinité philosophique, rationnelle, c’est-à-dire la trinité d’attributs qui a donné naissance à la triplicité d’hypostases ou de personnes divines des Églises chrétiennes (…). Cette conception de la Trinité divine du philosophe grec (…) se trouve partout dans les anciennes religions [païennes].”

La Nouvelle Encyclopédie de la connaissance religieuse (angl.), de Schaff-Herzog, décrit l’influence de la philosophie grecque: “Les doctrines du Logos et de la Trinité ont reçu leur forme à partir des Pères grecs, qui (…) étaient, directement ou indirectement, grandement influencés par la philosophie platonicienne (…). Il est indéniable que cette philosophie a constitué pour l’Église une source d’erreur et de corruption.”

On lit dans L’Église des trois premiers siècles: “La doctrine de la Trinité est apparue progressivement et relativement tard; (…) son origine est totalement étrangère aux Écritures juives et chrétiennes; (…) elle s’est développée et a été introduite dans le christianisme avec le concours des Pères platoniciens.”

À la fin du IIIe siècle, le “christianisme” et les nouvelles philosophies inspirées du platonisme étaient inséparablement unis. Comme le dit Adolf Harnack dans son Précis de l’histoire des dogmes, la doctrine de l’Église se trouvait “rivée par des chaînes au sol de l’hellénisme [la pensée grecque païenne]. (…) Elle devint ainsi un mystère pour la très grande majorité des chrétiens”.

L’Église prétendait que ses nouvelles doctrines étaient fondées sur les Écritures; mais voici ce que dit Adolf Harnack à ce sujet: “En réalité, l’Église reconnut pour légitime la présence dans son sein de la spéculation hellénique des idées et des usages superstitieux des mystères païens.”

Dans Une déclaration de raisons (angl.), Andrews Norton dit de la Trinité : “Nous pouvons retracer l’histoire de cette doctrine et découvrir son origine, non dans la révélation chrétienne, mais dans la philosophie platonicienne (…). La Trinité n’est pas une doctrine enseignée par le Christ et ses Apôtres, mais une fiction due à l’école des platoniciens tardifs.”

Ainsi, c’est au IVe siècle que l’apostasie annoncée par Jésus et les apôtres a connu son plein développement. La formation du dogme de la Trinité n’en est du reste qu’une des manifestations, car parmi les autres croyances ou pratiques païennes que les Églises apostates ont alors adoptées, on peut citer l’enfer de feu, l’immortalité de l’âme et l’idolâtrie. La chrétienté était entrée dans la période des ténèbres spirituelles qu’annonçaient les Écritures, période qui allait être dominée par un “homme qui méprise la loi”, autrement dit un clergé, de plus en plus puissant. — 2 Thessaloniciens 2:3, 7.

[…]

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A noter qu'en théologie, un Mystère n'est pas une chose incompréhensible, inaccessible, mais une vérité que la raison humaine peut contempler et qu'elle ne parviendra jamais à épuiser.

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