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200 salariés soutiennent leur patron en grève de la faim


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Posté

Même si c'est pénible, en respectant les procédures, rien de tout cela ne serait arrivé.

Posté
Ce dernier, interpellé par les gendarmes, avait été mis en examen en septembre dernier pour le vol de matériel dans l'entreprise, à hauteur de 50.000 euros.

Il vole 50000€ à son patron. Son patron veut le licencier. Il n'a pas le droit.

Ce pays est un gros tas de merde fumant.

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Il vole 50000€ à son patron. Son patron veut le licencier. Il n'a pas le droit.

Ce pays est un gros tas de merde fumant.

Non mais sans déconner ce pays est vraiment foutu. Le patron n'aurait pas respecté la procédure de licenciement :icon_up: quelle foutaise, c'est l'argument bidon utilisé à chaque fois par la mafia de l'inspection du travail, la vérité est que c'est une faute grave et que de toute façon la justice doit écarter manu militari ce voleur du lieu de son larcin.

Invité jabial
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Même si c'est pénible, en respectant les procédures, rien de tout cela ne serait arrivé.

Je n'ai pas vu le dossier donc je ne sais pas si l'IDT a cherché la petite bête ou bien si vraiment il y a eu une erreur de procédure qui l'a littéralement forcée à statuer en ce sens.

Ça rejoint le problème plus général d'avoir des juges qui sont contraints de juger dans un cadre de droit positif plutôt qu'en équité.

Posté
Même si c'est pénible, en respectant les procédures, rien de tout cela ne serait arrivé.

Pas dit. Le salarié est un "protégé", ce qui veut dire que les procédures en question sont "interprétables" et en général, c'est interprété.

Posté

C'est surtout que la procédure de licenciement en France est d'une complication et d'un ridicule, il faut une convocation patati patata…En plus de cela, les interprétations de l'inspection du travail vont toujours dans le sens du salarié. Alors forcément le risque de procédure de licenciement non-respectée est plus élevé mais on en vient à avantager un salarié voleur au détriment d'un patron honnête.

Une procédure de licenciement est utile mais devrait être simple et light comme dans le cadre de n'importe quelle rupture de contrat. Elle devrait être si possible librement négociée.

Posté
Non mais sans déconner ce pays est vraiment foutu. Le patron n'aurait pas respecté la procédure de licenciement :icon_up: quelle foutaise, c'est l'argument bidon utilisé à chaque fois par la mafia de l'inspection du travail, la vérité est que c'est une faute grave et que de toute façon la justice doit écarter manu militari ce voleur du lieu de son larcin.

Non ce n'est pas une faute grave mais une faute lourde. Des délégués du personnel qui se croient tout permis, s'ils dépassent les bornes, avec les conseils d'un bon expert-comptable ils sont virables.

Posté

Ce n'est apparemment pas un problème de procédure, mais bien un problème de Gros Cons à l'Inspection Du Travail.

Et je ne vois pas ce que fait ce sujet en Taverne, je remet en Pol & Q° de Sté.

Posté
:icon_up: Ce serait pas mal que l'Inspection du Travail réponde quand même. Et que cet entrepreneur dépose plainte contre cette institution, je ne sais pas devant quelle juridiction, mais tout de même, c'est énorme cette affaire.
Invité jabial
Posté

Je suppose que ça doit suivre le circuit administratif : tribunal administratif puis Conseil d'État.

Posté

Tiens et si ça peut aider quelqu'un a écrire un article de blog, voici la fiche de la société de ce monsieur : http://www.societe.com/societe/gautier-sas-421334608.html

Résultat net : 140 000 euros en 2009, 660 000 en 2008. http://www.societe.com/bilan/gautier-sas/4…8200803311.html

Une boite qui a un beau développement ces dernières années, et dont le dirigeant est occupé à faire une grève de la faim pour une décision à la con de l'administration : un cas d'école.

Posté

C'est tout de même incroyable que l'inspecteur du travail décide de changer sa décision comme ça parce que le patron a fait une grève de la faim. Heureusement qu'il est revenu sur sa première décision, ce que je veux dire c'est que pour changer de position comme ça rapidement au gré des évènements, c'est que la décision initiale d'interdire le licenciement n'était pas franchement fondée.

En gros il a pris sa décision comme ça parce que ça lui plaisait pas, et puis finalement il le laisse tranquille juste par pitié.

Bref tout ça en dit long sur le peu de sérieux de cette profession, c'est le flou et l'arbitraire total.

Au passage, j'aimerais rappeler que, quelque soit la légitimité des revendications, une "opération escargot" est une nuisance volontaire tout à fait illégitime, elle.

Tu as raison de le rappeler, on tape suffisemment sur les syndicats quand ils font ce genre d'opération, il est bien de le dénoncer aussi même quand on est d'accord avec le but à atteindre. La fin ne justifie pas les moyens.

Invité jabial
Posté

À mon avis de deux choses l'une :

- soit l'inspectrice a changé sa position parce que, vue la médiatisation, elle a dû recevoir un coup de fil catastrophé de son n+1 qui a dû lui-même recevoir un coup de fil effaré de son n+2

- soit elle avait été trompée, purement et simplement, faute de temps pour examiner les faits, et les informations qui ont été portées à sa connaissance par la suite lui ont permis d'apprécier la réalité du fondement des soupçons pesant sur l'employé en question

Posté

soit c'est une pauvre conne, c'est possible aussi vu la retractation mediatico-lache apres torchage de dossier et brimage de mechant patron

Posté

Soit, précisément, elle n'est pas conne et sait revoir son jugement suite à réappréciation des faits. Il est contre-productif de reprocher aux gens de reconnaître leurs torts et/ou de changer d'avis lorsque ce changement va dans le bon sens. C'est suffisamment rare pour qu'on les en félicite, au contraire.

Posté
Soit, précisément, elle n'est pas conne et sait revoir son jugement suite à réappréciation des faits. Il est contre-productif de reprocher aux gens de reconnaître leurs torts et/ou de changer d'avis lorsque ce changement va dans le bon sens. C'est suffisamment rare pour qu'on les en félicite, au contraire.

Heu. La féliciter de faire son travail correctement, après avoir merdé si évidemment ?

Et ensuite, on distribue des diplômes pour les médiocres, et on érige le merdisme en art de vivre ?

Posté
Heu. La féliciter de faire son travail correctement, après avoir merdé si évidemment ?

Oui, d'une manière générale, je pense que c'est important de savoir ne pas être perpétuellement dans la critique stérile, mais aussi savoir reconnaître ce qui fonctionne. Question de crédibilité.

Posté
Oui, d'une manière générale, je pense que c'est important de savoir ne pas être perpétuellement dans la critique stérile, mais aussi savoir reconnaître ce qui fonctionne. Question de crédibilité.

Sachant que ici, "ce qui fonctionne" signifie : faire une grève, une opération escargot, rameuter les media, et faire une grève de la faim, le tout afin de forcer l'administration à prendre une décision exactement contraire à son choix initial.

Clap clap clap clap clap.

Posté
savoir reconnaître ce qui fonctionne.

Vous voulez parler des opérations médiatique et tout le bordel autour ? Vous appelez ça "fonctionner" ?

(cf Chitah) : clap clap clap. Bravo.

Posté
Sachant que ici, "ce qui fonctionne" signifie : faire une grève, une opération escargot, rameuter les media, et faire une grève de la faim, le tout afin de forcer l'administration à prendre une décision exactement contraire à son choix initial.

Clap clap clap clap clap.

:icon_up: c'est clair que c'est un peu tard pour etre constructif.

d'autre part, interdire le licenciement d'un salaud de pourriture de voleur meme pas honteux pour un probleme administratif, c'est degueu, et pour finir voir qu'on est en tort et n'y faire quelque chose que sous la pression de l'opprobe mediatique c'est pitoyable, ca fait deux couches de branlisme

Posté

Le vol de 50000 € dans son entreprise n'est pas un motif de licenciement valable pour un délégué syndical. La réaction d'un chef d'entreprise apparemment sain d'esprit à une décision administrative aberrante est la grève de la faim. Pour soutenir une cause, on trouve parfaitement naturel d'aller faire chier d'autres gens qui n'ont rien à voir dans l'histoire. Et ca marche.

Quel pays de cinglés !

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