Barem Posté 4 décembre 2010 Signaler Posté 4 décembre 2010 Bonjour, je vous propose de lire ce texte, rédigé par mes soins. Citation Allégorie de …Des profondeurs d’un marécage estampillé par l’hideur et l’oubli se forme, au sein d’une écume poisseuse et glaireuse, le corps intact d’une chimère difforme. A si pencher de plus près, on discerne sur sa carcasse décharnée une multitude d’objets communs : plumes, herbes, mousses, feuilles, pattes d’insectes poilus et terrifiantes, écorces, museaux d’animaux en tous genres, griffes colossales et incisives, des cornes pointues, courbées, fines, larges, … En somme une infinité d’éléments ayant pour point commun d’appartenir à ce que nous dénommons Nature. Ce corps luit tout comme le chrome. Sa masse brille à l’image d’un bouclier de bronze que l’on exposerait en plein soleil, à l’image également d’une bougie au multiple reflet luisant et délicieusement chaud. Des faibles rayons qui parviennent jusqu’au sol de ce lieu délétère, la bête les reproduit en sens inverse de la même façon que le ferait un miroir. Mais notre regard s’offusque, voudrait s’éclipser à la vue d’un autre élément. Il cherche à s’enfuir, oui, prendre sa retraite au plus vite après s’être aperçut qu’en plus de toutes ces entités hétérogènes, la créature porte en elle un ventre, celui d’une femme enceinte. La rancœur et le dégout alourdissent notre âme. En effet, que faisons-nous en ces lieux où la réalité s’évade, l’oubli nous frappe, le rêve nous emporte et l’aventure nous libère ? Comble de bizarrerie, il me vient à l’esprit de vider ce ventre infâme. Sa vue m’est insupportable, il faut le dégonfler, vider le ballon de sa substance ! J’empoigne le premier canif venu, auquel la lame rouillée et abimée peut encore servir et je me jette enfin sur l’objet de ma défaillance, de mon malaise indicible. Ma tâche, mon devoir, je le veux résumer en ces étapes successives : ouvrir le ventre, inspecter son intérieur et délivrer ce qui y en est enfermé. Mon geste fut soudain et immodérément violent. Je me voulais être impitoyable et puissant. J’étais comme poussé par une force irrévocable à agir, à blesser, à éventrer. Qu’avortera notre chimère après cet impact furieux ? Comble de l’invraisemblance, on y discerne un épanchement de vie, où devrais je dire des battements, car ce qui surgit de ce ventre entr’ouvert fut un cœur sonnant et vigoureux.
john_ross Posté 4 décembre 2010 Signaler Posté 4 décembre 2010 Des profondeurs d’un marécage estampillé par l’hideur et l’oublie se forment, au sein d’une écume poisseuse et glaireuse, le corps intact d’une chimère difforme. Le sujet du verbe former est le corps. cornes pointus pointues. le premier canif venue venu et délivré ce qui en est enfermé délivrer à agir, à blesser, à éventré. éventrer Citation Devinerez-vous son message céleste, sa communication universelle ? NON
Barem Posté 4 décembre 2010 Auteur Signaler Posté 4 décembre 2010 Cette remarque est complètement déplacée.
neuneu2k Posté 4 décembre 2010 Signaler Posté 4 décembre 2010 Barem a dit : Cette remarque est complètement déplacée. Cette remarque est complètement déplacée.
Randian shithead Posté 4 décembre 2010 Signaler Posté 4 décembre 2010 neuneu2k a dit : Cette remarque est complètement déplacée. Cette renarde est complètement déglacée.
john_ross Posté 4 décembre 2010 Signaler Posté 4 décembre 2010 Personnellement je n'ai strictement rien compris sur ce qui pousse le personnage à s'en prendre à la prétendue progéniture de la chimère, et ce que vient faire le terme avortera comme si le personnage préfére tuer la progéniture que la chimère sans que l'on comprenne pourquoi, puisqu'on pense que ce qu'il souhaite c'est justement libérer l'être emprisonné au sein de la chimère.
Brock Posté 4 décembre 2010 Signaler Posté 4 décembre 2010 Citation Des profondeurs d’un marécage estampillé par l’hideur et l’oubli se forme, au sein d’une écume poisseuse et glaireuse, le corps intact d’une chimère difforme.A s'y pencher de plus près, on discerne sur sa carcasse décharnée une multitude d’objets communs : plumes, herbes, mousses, feuilles, pattes d’insectes poilues et terrifiantes, écorces, museaux d’animaux en tous genres, griffes colossales et incisives, des cornes pointues, courbées, fines, larges, … En somme une infinité d’éléments ayant pour point commun d’appartenir à ce que nous dénommons Nature. Ce corps luit tout comme le chrome. Sa masse brille à l’image d’un bouclier de bronze que l’on exposerait en plein soleil, à l’image également d’une bougie au multiple reflet luisant et délicieusement chaud. Des faibles rayons qui parviennent jusqu’au sol de ce lieu délétère, la bête les reproduit en sens inverse de la même façon que le ferait un miroir. Mais notre regard s’offusque, voudrait s’éclipser à la vue d’un autre élément. Il cherche à s’enfuir, oui, prendre sa retraite au plus vite après s’être aperçut qu’en plus de toutes ces entités hétérogènes, la créature porte en elle un ventre, celui d’une femme enceinte. La rancœur et le dégout alourdissent notre âme. En effet, que faisons-nous en ces lieux où la réalité s’évade, l’oubli nous frappe, le rêve nous emporte et l’aventure nous libère ? Comble de bizarrerie, il me vient à l’esprit de vider ce ventre infâme. Sa vue m’est insupportable, il faut le dégonfler, vider le ballon de sa substance ! J’empoigne le premier canif venu, auquel la lame rouillée et abimée peut encore servir et je me jette enfin sur l’objet de ma défaillance, de mon malaise indicible. Ma tâche, mon devoir, je le veux résumer en ces étapes successives : ouvrir le ventre, inspecter son intérieur et délivrer ce qui y est enfermé. Mon geste fut soudain et immodérément violent. Je me voulais être impitoyable et puissant. J’étais comme poussé par une force irrévocable à agir, à blesser, à éventrer. Qu’avortera notre chimère après cet impact furieux ? Comble de l’invraisemblance, on y discerne un épanchement de vie, où devrais je dire des battements, car ce qui surgit de ce ventre entr’ouvert fut un cœur sonnant et vigoureux. c'est de la poesie? je veux dire euh, de quoi ca parle? en tout cas esthetiquement c'est interessant ca change de temps en cours de route, on sait pas ce qui se passe…c'est quand meme etrange n'est-ce pas… tu prends des drogues?
Barem Posté 4 décembre 2010 Auteur Signaler Posté 4 décembre 2010 C'est purement une recherche "esthétique", de l'art pour l'art, j'expérimente l'écrit. Je reconnais mes faiblesses, cela mérite quelques ajustements. john_ross a dit : Personnellement je n'ai strictement rien compris sur ce qui pousse le personnage à s'en prendre à la prétendue progéniture de la chimère, et ce que vient faire le terme avortera comme si le personnage préfére tuer la progéniture que la chimère sans que l'on comprenne pourquoi, puisqu'on pense que ce qu'il souhaite c'est justement libérer l'être emprisonné au sein de la chimère. Je suis dans le rêve, dans l'imaginaire quand tu souhaites faire émerger une signification à mon récit. Citation tu prends des drogues? Non M'sieur, j'vous jure !
Invité Posté 6 décembre 2010 Signaler Posté 6 décembre 2010 Barem a dit : Non M'sieur, j'vous jure ! Vous devriez.
Saucer Posté 6 décembre 2010 Signaler Posté 6 décembre 2010 Si tu veux un vrai conseil, écris plus simplement. Là c'est assez emprunté.
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