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Alternative Libérale devient parti associé au Nouveau Centre


Porcinet

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Une nouvelle plutôt décevante.

Question connexe : je reçois régulièrement des mails estampillés du "Parti libéral-démocrate".

Y a-t-il un lien avec Alternative libérale? Désolé pour cette question sans doute stupide, de la part de quelqu'un suivant tout ça de loin.

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Le PLD est un parti indépendant. Son message "Libérons les Talents; moins d'Etat, davantage de société civile" s'articule autour de 3 grands axes de propositions : (1) la réduction de la dépense publique, de la pression fiscale et la réforme de l'Etat, (2) l'autonomie scolaire et université, avec l'introduction du chèque éducation, (3) l'ouverture à la concurrence des assurances sociales. Une partie de ses membres vient d'AL après une scission importante liée à des divergences stratégiques multiples, mais beaucoup viennent d'autres horizons. En deux ans d'existence, nous avons eu trois universités d'été et quatre campagnes (Européennes, dette, libération fiscale, retraites). Si on let de côté la participation à un scrutin, celui de l'assemblée des Français de l'Etranger, au cours duquel la liste Philippe Manteau - Ortoli, avec 18 % des voix, a eu un siège et frôlé le second, notre première campagne importante a lieu en mars prochain lors des cantonales. C'est une bonne manière de se rôder pour les législatives.

Tu auras le manifeste, les propositions, nos tribunes et les informations pratiques sur notre site partiliberaldemocrate.fr

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Tout cela me rappelle au bon souvenir des réflexions stratégiques de Hans Hoppe et de ses commentaires sur l'industrie des think-tanks libéraux et de ses relations avec l'establishment qui me paraissent de moins en moins exagérés.

Je cite le passage pertinent:

Je pense que les think-tanks libertariens souffrent plutôt d'un manque de professionnalisme. A part l'IEA, Cato, ECIPE (et encore, ça reste assez vague), qui pond des rapport proposant des réformes détaillées de l'Etat ? Personne. Même l'IEA et Cato restent trop vagues à mon goût. Quand je dis détaillées, il s'agit de se mettre dans la peau du bureaucrate qui va penser, calibrer, plannifier, implementer la réforme. Bref on produit des slogans au pire, des analyses bâclées au mieux et on s'étonne ensuite de notre manque d'efficacité.

Based on this insight, then, the Property And Freedom Society was to have a twofold goal.

On the one hand, positively, it was to explain and elucidate the legal, economic, cognitive and cultural requirements and features of a free, state-less natural order.

On the other hand, negatively, it was to unmask the State and showcase it for what it really is: an institution run by gangs of murderers, plunderers and thieves, surrounded by willing executioners, propagandists, sycophants, crooks, liars, clowns, charlatans, dupes and useful idiots—an institution that dirties and taints everything it touches.

Ca reste assez flou ça. Cela dit, je suis d'accord, il nous faut un mouvement libertarien de masse, dirigé intellectuellement par une avant-guarde.

Posté
Le PLD est un parti indépendant. Son message "Libérans les Talents; moins d'Etat, davantage de société civile" s'articule autour de 3 grands axes de propositions : (1) la réduction de la dépense publique, de la pression fiscale et la réforme de l'Etat, (2) l'autonomie scolaire et université, avec l'introduction du chèque éducation, (3) l'ouverture à la concurrence des assurances sociales. Une partie de ses membres vient d'AL après une scission importante liée à des divergences stratégiques multiples, mais beaucoup viennent d'autres horizons. En deux ans d'existence, nous avons eu trois universités d'été et quatre campagnes (Européennes, dette, libération fiscale, retraites). Si on let de côté la participation à un scrutin, celui de l'assemblée des Français de l'Etranger, au cours duquel la liste Philippe Manteau - Ortoli, avec 18 % des voix, a eu un siège et frôlé le second, notre première campagne importante a lieu en mars prochain lors des cantonales. C'est une bonne manière de se rôder pour les législatives.

Tu auras le manifeste, les propositions, nos tribunes et les informations pratiques sur notre site partiliberaldemocrate.fr

AL et le PLD ont des programmes (heureusement) similaires. La seule divergence notable entre les deux partis est la question des alliances électorales, ce qui me semble être une bonne solution (deux approches en compétition pour le marché politique). Cela dit, au niveau personnel, cela n'est pas aussi clair puisque les membres dirigeants du PLD sont plus proches de l'UMP (Aurélien Véron, membre du bureau politique de Réformes et Modernité, officiellement associé à l'UMP depuis 2009) et du Nouveau Centre (Philippe Manteau, responsable du NC pour l'Amérique du Nord) qu'AL.

Posté

En l'occurrence, Philippe Manteau a refusé la carte du NC (ce qui laisse bien voir l'état de détresse de ce fragment centriste), et je n'ai pas non plus d'autre carte que celle du PLD. Pour autant, j'entretiens en effet de bons rapports avec Goulard (sans partager son engouement villepiniste), Mariton (je suis membre du bureau de son club) ou Novelli; de quelques centristes également.

Le PLD n'a jamais revendiqué une démarche d'isolement, quasiment sectaire. Nous avons d'ailleurs laissé la possibilité à nos membres d'avoir la carte d'un autre parti. Cela ne me semble pas comparable avec l'association collective du PLD avec une autre formation. Le PLD est bien le seul parti libéral indépendant dans sa ligne et dans ses investitures.

Posté

La question stratégique posée par Hoppe est intéressante, mais par définition, la stratégie varie d'une situation à une autre : les usa bénéficient d'une mentalité et d'un régime fiscal bien particuliers qui favorisent les dons privés pour les fondations politiques, ce qui peut à la fois permettre d'éviter de passer par les partis politiques pour se faire connaître et de graviter dans l'orbite du pouvoir pour s'assurer quelques miettes de publicité auprès des médias. La France est plutôt un pays de clubs (on réunit des politiques et des chefs d'entreprises pour les faire discuter de leurs travail), et les mécènes préfèrent entretenir des dons qui leur apporteront de bonnes relations avec le pouvoir en place que d'investir dans des think tanks indépendants (Fondapol, Montaigne, Terra Nova).

Dans cette situation particulière, si le but est d'enseigner, faire connaître, de rendre crédible le libéralisme, tout en s'assurant un minimum de visibilité et d'indépendance, entrer sur le marché politique n'est pas un si mauvais calcul (je parle de la position du pld, pas celle d'al, qui pour le coup à mon avis est en position d'idiot utile). Ce n'est pas l'idéal, mais c'est me paraît mieux que rien. Cependant entrer sur le marché politique français à un coût beaucoup plus élevé que sur le marché américain en termes d'adaptation du discours, et donc de concession aux impératifs de "politique politicienne".

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