Les mariages gay-lesbienne du rabbin Harel

[Esperluette]

  Le 30/06/2011 à 09:52, Kimon a dit :

A mon sens, se marier par amour, c'est justement s'engager envers l'autre en paroles et en actes, dans la durée, au-delà du ressenti (tout en sachant, quand même, que paroles et actes aident parfois à entretenir les sentiments aussi).

Une condition au mariage consiste à savoir négocier avec le conjoint.

Et négocier, ce n'est pas toujours plaisant. Sans blague.

[Invité jabial]

Je connais pas mal de couples qui ont 30 ans d'ancienneté et qui s'embrassent encore dans les coins.

Ce n'est pas l'amour qui s'use ni même le désir ; les hommes et les femmes ne sont pas tous les mêmes, et il existe tout simplement des gens plus stables que d'autres. Les grandes déclarations génériques m'emmerdent ; l'homme qui se fixe pour objectif d'être moyen est déjà inférieur et il le mérite.

[Apollon]

  Le 30/06/2011 à 10:27, Kimon a dit :

Il y a 2-3 ans j'aurais adhéré sans réserve à l'idée que le mariage par amour est un fait récent.

Aujourd'hui je suis plus réservé car j'ai l'impression que notre vision est biaisée par le fait que les éléments dont nous disposons pour juger du passé émanent largement des classes possédantes, ou d'individus gravitant autour de celles-ci… mais que savons-nous des humbles qui formaient la masse et qui, ne possédant rien, ne pouvaient se situer dans une logique de mariage d'intérêt (sans toutefois échapper aux contraintes lignagères "culturelles", mais celles-ci laissent généralement des marges de liberté) ?

Tu poses en creux la question de la relation entre classes sociales et conception du mariage. De fait la volonté politique de toucher au mariage apparait venir de milieux qui ne sont pas dans le besoin.

Je serais intéressé de connaitre un sondage relatif à la popularité du mariage homosexuel, segmenté par catégories socio-professionnelles.