free jazz Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 Dans sa version courante : la violence des bandes dans les quartiers n'est qu'un juste retour des choses, car il résulte de leur humiliation sociale subie tout les jours par la ghettoïsation. C'est plus subtil que ça. Le sociologue dit que la délinquance des jeunes opprimés n'est qu'une défense légitime contre la violence symbolique exercée sur eux par l'ordre capitaliste dominant qui les parque comme des indigènes avant d'exercer d'insupportables pressions consuméristes dont ils se soulagent bien malgré eux en brûlant des voitures ou en délestant le bourgeois de son portable, ce qui n'est après tout qu'une forme de résistance contre l'exclusion sociale et la dictature de la marchandise. Mais la violence morale existe, j'en veux pour preuve ces marques de bière qui recourent aux moyens publicitaires les plus insidieux pour m'aliéner en me forçant à les boire et finalement devenir l'esclave de ces diaboliques boissons maltées qui abolissent le jugement. L'occasion fait le larron, surtout quand il se trouve une âme damnée pour m'obliger en me payant une tournée.
henriparisien Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 A ce titre, mais c'est une hypothèse, il est probable que ce qui nous apparait comme une violence insupportable, fut pour nos prédécesseurs une violence acceptable (je parle ici à la fois de la Terreur et des morts au travail).De la même manière, on peut penser que l'environnement, et l'éducation joue d'une façon importante dans la vision qu'un individu se fait de la violence, on peut donc penser que la violence des bandes est aussi une conséquence de l'éducation des individus (on devrait plutôt parler de défaut d'éducation), et de l'environnement dans lequel ils grandissent. Il faut quand même préciser ce qu'est la violence. Un accident du travail n'est pas de la violence, c'est un accident. Des châtiments corporels, comme il y en avait dans la marine au temps de louis XIV, c'est de la violence. De la violence sans doute considéré comme "normale" ou disons sous le seuil de tolérance de la société. Quant à la violence des bandes de garçons, cela a toujours existé. Par contre ses manifestations sont plus ou moins bien tolérée par la société.
Invité jabial Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 Comment rendre complexe un principe simple pour ensuite le nier. C'est la base de la sophistique. Ça ne nous intéresse pas ici. Complexity is the hallmark of stupidity. Try again. Elsewhere. Allez je vais être gentil je vais pas mettre le nonosse tout de suite. Avec sursis
Chitah Posté 13 avril 2011 Signaler Posté 13 avril 2011 Ah la froide rationalité du libéral! F. mas, suppôt stipendié des puissances d'argent, tu n'a donc pas compris, dans ta mesquine insensibilité, que la violence morale de ce séide du capitalisme qui sur l'autoroute me dépasse au volant de sa voiture de ploutocrate plus puissante que la mienne ou l'agression et la violence symbolique d'un panneau publicitaire me forçant à consommer tous ces biens inutiles produits par l'Empire sont tout en fait comparables à la violence physique subie par un enfant cambodgien dont on rompt la nuque à coup de pelle au camp de Choeung Ek au son de l'Internationale, jouée pour couvrir les cris des suppliciés. En fait non, tout ne peut être mis sur le même plan, seuls ces violences symboliques sont condamnables car je te rappelle à toi le pseudo-philosophe que le bourreau qui obéit aux ordres du parti, tout comme le soldat prussien qui marche au pas, sont l'incarnation de l'Idée dans l'Histoire, ce dont aucun publicitaire ne peut certainement se targuer.Moi qui lit le Monde diplomatique tous les mois, je sais bien le flot de violence symbolique que charrie notre société. Mais un jour nous les dominé-E-s, les opprimé-E-s, les exploité-E-s, et je dirais surtout les aliéné-E-s nous révolteront et les coups de pelles dans la gueule vont voler bas pour nous défaire de toute cette insupportable agression morale. 'Tain tu imites vachement bien le style hypnotique des gauchistes!
EunLjud Posté 16 avril 2011 Auteur Signaler Posté 16 avril 2011 Non. Seulement d'une sous-secte. Ok, ce n'est pas le sujet. Non. Ce n'est pas la définition correcte. Alors partage ton savoir avec moi Faux, l’agression se traduit très souvent par une limitation ou une suppression de la liberté (de choix, de mouvement, d'acheter, de vendre, etc.) Tu confonds liberté et capacité l'ami. Le mouvement, l'achat et la vente, sont des capacités, non des libertés. L'agression limite ou supprime l'action, mais non la volonté de la faire. La liberté c'est le refus de toute morale précédant à l'éthique individuelle, et donc que les volontés correspondent totalement avec notre éthique, et aucune agression physique n'entrave à ça, elle n'entrave que son application, et donc la capacité. Tu saisis la (énorme) nuance? Faux. Quid du droit à la vie, de propriété, etc. Propriété? Tu confonds libéralisme et capitalisme. C'est grave. Le libéralisme ne défend pas, en soi, la propriété privée. Cependant, celui-ci implique le capitalisme, et donc la propriété privée, comme voie spontannée, mais nous ne sommes plus dans le dogme là. Non sequitur. Argument ad hominem. Justifie-toi au moins. (Non sequitur)². (Argument ad hominem. Justifie-toi au moins.)² Si tu ne vois pas le degré de différence entre lire un manifeste d'ATTAC et te faire latter la gueule à coup de battes de base-ball, je t'envoie des copains albanais t'expliquer le truc. Si tu ne vois pas le degré de différence entre te faire endoctriner toute ta vie par une idéologie dominante qui entrave voire dénature tes valeurs, et te faire taper par quelqu'un dans la rue, je t'envoie des copains nord-coréens t'expliquer le truc. Bref, ton débat, c'est bien gentil, mais totalement foireux.T'as la partition devant toi, mais il faudra encore faire des gammes avant. Ta ziquette elle sonne un peu comme ça : Je ne pense pas que c'était nécessaire. Besoin profond d'asseoir tes propos foireux?
henriparisien Posté 16 avril 2011 Signaler Posté 16 avril 2011 L'agression limite ou supprime l'action, mais non la volonté de la faire. La liberté c'est le refus de toute morale précédant à l'éthique individuelle, et donc que les volontés correspondent totalement avec notre éthique, et aucune agression physique n'entrave à ça, elle n'entrave que son application, et donc la capacité. Tu saisis la (énorme) nuance? Toi, tu n'as jamais été soumis à la violence. Ou même tu ne t'es jamais battu. Va raconter cette jolie fable à un esclave ou un esclavagiste.
Apollon Posté 17 avril 2011 Signaler Posté 17 avril 2011 Tu confonds liberté et capacité l'ami. Le mouvement, l'achat et la vente, sont des capacités, non des libertés. L'agression limite ou supprime l'action, mais non la volonté de la faire. La liberté c'est le refus de toute morale précédant à l'éthique individuelle, et donc que les volontés correspondent totalement avec notre éthique, et aucune agression physique n'entrave à ça, elle n'entrave que son application, et donc la capacité. Tu saisis la (énorme) nuance? ha Propriété? Tu confonds libéralisme et capitalisme. C'est grave.Le libéralisme ne défend pas, en soi, la propriété privée. Cependant, celui-ci implique le capitalisme, et donc la propriété privée, comme voie spontannée, mais nous ne sommes plus dans le dogme là. ha Argument ad hominem. Justifie-toi au moins. ha
Nick de Cusa Posté 17 avril 2011 Signaler Posté 17 avril 2011 Sticks and stones can break my bones, but words can't touch me.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.