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La Grèce, nouveau paradis libertarien?


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Qui-conseillera-la-Grèce-pour-vendre-ses-autoroutes?

Je n'avais encore lu cette nouvelle nullepart ailleurs et c'est la première fois que je consulte cette source, mais si le fond de l'article devait avoir quelque crédibilité, voilà qui aurait de quoi faire sourire plus d'un libéral.

L'article annonce la privatisation déjà effective de l'aéroport et des chemins de fer et un projet en cours de privatisation des autoroutes.

Bon, je vais tenter de creuser ça afin de trouver le piège car il s'agira sûrement de privatisation partielle, fictive ou frauduleuse mais réjouissons nous déjà de l'effet d'annonce en espérant que la Grèce ne soit que le premier chaînon et que ces privatisations soient couronnées de succès.

Il ne restera plus qu'à continuer par la retraite par capitalisation et la fin du monopole de la Sécu…

Posté

Qui-conseillera-la-Grèce-pour-vendre-ses-autoroutes?

Je n'avais encore lu cette nouvelle nullepart ailleurs et c'est la première fois que je consulte cette source, mais si le fond de l'article devait avoir quelque crédibilité, voilà qui aurait de quoi faire sourire plus d'un libéral.

L'article annonce la privatisation déjà effective de l'aéroport et des chemins de fer et un projet en cours de privatisation des autoroutes.

Bon, je vais tenter de creuser ça afin de trouver le piège car il s'agira sûrement de privatisation partielle, fictive ou frauduleuse mais réjouissons nous déjà de l'effet d'annonce en espérant que la Grèce ne soit que le premier chaînon et que ces privatisations soient couronnées de succès.

Il ne restera plus qu'à continuer par la retraite par capitalisation et la fin du monopole de la Sécu…

Comme pour toute nationalisation le contribuable se fait voler 3 fois.

1 - quand on lui prend ses titres de force pour une indemnisation arbitraire.

2 - quand il paye les deficites, les gachis et la médiocrité du service Etatisé.

3 - quand les politiciens revendent à des copains.

mais au moins, après 3 , 2 s’arrête (sauf en france).

  • 1 month later...
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Tiens, en lisant quelques articles sur le vote du régime d'austérité par le parlement grec, j'ai vu que 5 députés qui avaient été exclus de la Nouvelle Démocratie s'étaient abstenus. Ma curiosité m'a poussé à aller voir plus loin et j'ai découvert qu'ils étaient membres d'un nouveau parti: l'alliance démocratique. Au vu de la fiche du wiki, ça a l'air pas mal. Quelqu'un en sait un peu plus? Je dois avouer que mon grec est très, très limité

Posté

Ouai, ils privatisent des autoroutes. Super. Pour débloquer les fonds pour acheter nos frégates, nos avions de combats, et des sous marins à l'Allemagne.

Beau paradis.

Je préfère encore l'autoroute public tout compte fait.

ça ne me fait pas sourire, c'est une mauvaise méthode. Sans consensus, jamais le marché libre ne sera viable.

Et de plus, ce n'est pas un marché libre l'objectif, mais prendre les fonds alloués aux citoyens et aux pauvres pour les allouer aux contrats d'armement, ou des circuits de F1.

C'est juste ***** à sec les grecques.

On doit, en tant que libéraux, émettre notre voix sur le sujet, pour ne pas être associés à ça. Sinon on sera encore haïs sur 4 générations. Et ce n'est surement pas dans une région où le libéralisme a une si mauvaise image, qu'on pourra y voir une société libérale.

qKpxPo-lInk

Posté

C'est juste ***** à sec les grecques.

On doit, en tant que libéraux, émettre notre voix sur le sujet, pour ne pas être associés à ça. Sinon on sera encore haïs sur 4 générations. Et ce n'est surement pas dans une région où le libéralisme a une si mauvaise image, qu'on pourra y voir une société libérale.

Twès juste. Il faut commencer par démonter la rhétorique du slogan "sauver la Grèce", énorme propagande pour désigner le sauvetage d'une oligarchie.

ZEp8rta5Ih4

Posté

Twès juste. Il faut commencer par démonter la rhétorique du slogan "sauver la Grèce", énorme propagande pour désigner le sauvetage d'une oligarchie.

ZEp8rta5Ih4

L'autre alternative à la dévaluation, ce serait le défaut de paiement. Surtout qu'une bonne partie des dettes se révèlerait s'il y avait un audit, amha, illégale ou illégitime.

Posté

L'autre alternative à la dévaluation, ce serait le défaut de paiement. Surtout qu'une bonne partie des dettes se révèlerait s'il y avait un audit, amha, illégale ou illégitime.

Tout-à-fait, une bonne partie vient de la corruption et des dépenses militaires. Je suis aussi favorable au défaut, il devient insupportable de tondre les contribuables européens pour payer les risques imprudents des banques, de foutre des milliards dans un tonneau des danaïdes pour maintenir les privilèges de bureaucrates s'accrochant à une construction chimérique. Mais le défaut ne règle pas le problème du différentiel de compétitivité qui accule l'économie grecque à la ruine, il ne fait qu'effacer l'ardoise passée, ensuite une politique de privatisation peut avoir un sens à condition de recouvrer l'indépendance monétaire.

C'est juste ***** à sec les grecques.

Voilà une discrimination machiste corrigée.

Posté

ça ne me fait pas sourire, c'est une mauvaise méthode. Sans consensus, jamais le marché libre ne sera viable.

Il s'agit ici d'un vrai problème de fond, souvent évoqué, mais qui mériterait une discussion à part entière : la façon de passer d'une société social-démocrate à une société réellement libérale. Mais le reste, je suis assez d'accord.

Posté

Toutafay d'accord.

1. Défaut de paiement. 2. Sortie zone euro. Et là 3 une libéralisation 'durable' peut se faire.

En gros, vu que toutes les banques du monde vont lutter contre le point 1, que la BCE et Bruxelles vont lutter contre le point 2, le point 3 n'arrivera pas.

Les grecs - corrigés - sont foutus.

Posté

Toutafay d'accord.

1. Défaut de paiement. 2. Sortie zone euro. Et là 3 une libéralisation 'durable' peut se faire.

En gros, vu que toutes les banques du monde vont lutter contre le point 1, que la BCE et Bruxelles vont lutter contre le point 2, le point 3 n'arrivera pas.

Les grecs - corrigés - sont foutus.

Ca me parait un bon programme et une bonne lecture de ce qui est en train de se passer, comme ni le 1 ni le 2 ne plaisent ,le 3 ne viendra pas ou sous une forme édulcorée.

Posté

Twès juste. Il faut commencer par démonter la rhétorique du slogan "sauver la Grèce", énorme propagande pour désigner le sauvetage d'une oligarchie.

ZEp8rta5Ih4

+1

L'autre alternative à la dévaluation, ce serait le défaut de paiement. Surtout qu'une bonne partie des dettes se révèlerait s'il y avait un audit, amha, illégale ou illégitime.

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Tout-à-fait, une bonne partie vient de la corruption et des dépenses militaires. Je suis aussi favorable au défaut, il devient insupportable de tondre les contribuables européens pour payer les risques imprudents des banques, de foutre des milliards dans un tonneau des danaïdes pour maintenir les privilèges de bureaucrates s'accrochant à une construction chimérique. Mais le défaut ne règle pas le problème du différentiel de compétitivité qui accule l'économie grecque à la ruine, il ne fait qu'effacer l'ardoise passée, ensuite une politique de privatisation peut avoir un sens à condition de recouvrer l'indépendance monétaire.

Voilà une discrimination machiste corrigée.

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Toutafay d'accord.

1. Défaut de paiement. 2. Sortie zone euro. Et là 3 une libéralisation 'durable' peut se faire.

En gros, vu que toutes les banques du monde vont lutter contre le point 1, que la BCE et Bruxelles vont lutter contre le point 2, le point 3 n'arrivera pas.

Les grecs - corrigés - sont foutus.

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1bis. quasi interdiction future de tout emprunt étatique.

Je trouve la dévaluation parfaitement immorale, elle consiste à spolier massivement les créanciers, quelque soit la nature de leurs créances. De plus pour réduire fortement la dette, il faudrait une inflation durable à 2 chiffres, on sait ou ça mène.

En revanche, le défaut consiste à spolier au premier rang les créancier de l'Etat, c'est à dire des associés de malfaiteurs… à qui le contribuable est supposé être redevable.

Posté

Je trouve la dévaluation parfaitement immorale…

A une nuance près. Si l'on consent au moindre mal, mieux vaut une dévaluation en douceur qu'une guerre civile ou une révolution, je crois que Milton Friedman aurait approuvé cette idée.

De plus en cas de sortie de l'Euro la dévaluation est automatique et elle serait aussi une méthode pour euthanasier les créanciers d'Etat. Sinon d'accord pour l'interdiction constitutionnelle de l'endettement, mais sans illusion sur sa viabilité à long terme.

PS : remarquez à quel point la communicante de Goldman Sachs a la beauté perfide d'une diablesse

Posté

Une dévaluation en douceur c'est une dévaluation qui se fait sur des décennies?

Pendant tout ce temps l'épargne est a peu près impossible et personne ne va investir dans la devise. On est encore mieux de mettre l'inflation tout d'un coup, on perd moins de temps.

Posté

Si on se situe dans un choix du moindre mal, l'inflation (même avec l'interdiction de fait de recourir à l'emprunt) est plus indolore que la cure de sacrifices, la baisse autoritaire des salaires couplée à la hausse des impôts, et in fine la violence, les troubles sociaux et la paralysie du pays.

Pour l'investissement ça dépend, c'est une arme à double tranchant. Les investisseurs peuvent sciemment décider de subir le risque de change si les perspectives de croissance sont fortes, ce qui serait le cas dans le secteur du tourisme. Scénario de la crise asiatique de la fin des années 90 puis de la crise turque. Turquie qui après plusieurs dévaluations et une politique de privatisation a aujourd'hui une croissance à 10% pour une dette publique à 35% du PIB.

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