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29 juin : Jean-Marc Daniel et "Le socialisme de l'excellence"


Aurel

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Posté

Le 29 juin à 19h30 au café de Flore, Jean-Marc Daniel nous présentera "le socialisme de l'excellence - combattre les rentes et promouvoir les talents". L'évènement était initialement prévu le 14 juin, mais nous avons été contraints de le reporter au 29 juin pour des raisons indépendantes de notre volonté.

"Une vraie politique socialiste, explique Jean-Marc Daniel, cherche à réduire le nombre de pauvres et pas le nombre de riches, à encourager les talents et non les positions acquises." Il paraît toutefois peu vraisemblable que Daniel soit appelé à finaliser le programme économique du PS, même si son raisonnement comme ceux de la Rue de Solferino, est parfois obscur ou inachevé.

Si vous voulez entendre les propos iconoclastes de Jean-Marc Daniel, économiste libéral de plus en plus présent dans les médias, vous êtes cordialement invité à venir le 29 au soir.

Invité jabial
Posté

Dure époque où pour vendre la liberté il faut l'appeler esclavage.

Une secte, je vous dis. Nous vivons dans une secte qui a tant grossi qu'on ne s'aperçoit même plus de son incongruité et de son ridicule. C'est Rhinéocéros de Ionesco en mode télé-réalité.

Posté

La seule manière peut-être en France actuellement de vendre le libéralisme ne serait-ce pas d'en faire la seule théorie politique et juridique réellement sociale?

http://www.lexpress.fr/culture/livre/jean-marc-daniel-livre-une-conception-nouvelle-du-socialisme_995023.html

Jean-Marc Daniel propose de rénover le socialisme sans abolir le marché, en favorisant la concurrence.

Les livres d'économie politique décapants sont rares. La parution de La société de défiance, où Yann Algan et Pierre Cahuc expliquaient comment, à proportion du déficit de représentativité de ses administrateurs, s'autodétruit le modèle social français, remonte à 2007. Nous aurons attendu quatre ans avant de rencontrer, cette fois chez l'économiste Jean-Marc Daniel, un propos aussi pertinent, insolent et lumineux. A l'heure où les élus "de gouvernement" si fiers de leurs vertus républicaines et nullement affligés par le résultat de leur politique déplorent le succès du populisme, et alors que les élections générales en Europe depuis 2009 témoignent du recul de la gauche, Le socialisme de l'excellence paraît à point nommé. Pour déglacer le bouillon gras des idées cruellement communes que, de gauche à droite, l'on se jette à la figure. D'où il ressort que l'on peut ne pas croire à la malfaisance du capitalisme et aspirer à un socialisme qui renouerait avec la lutte contre la pauvreté, objectif que s'étaient fixé ses pères fondateurs. Loin de prendre au pied de la lettre les modèles de Fourier, Proudhon, Saint-Simon ou John Stuart Mill, il s'agit d'en retrouver l'horizon : l'abolition de la pauvreté. Reste à faire admettre, en dépit de l'hostilité dont le marché est l'objet, qu'elle ne résultera pas de son abolition. "L'erreur fondamentale des socialismes d'après 1848, souligne Jean-Marc Daniel, a été d'entretenir les envieux par leur volonté de multiplier les mesures punitives contre la richesse, ce qui a conduit à des programmes et des pratiques identifiant le socialisme à une croissance sans fin de la sphère étatique." L'Etat a cessé d'être vu comme un moyen voué à disparaître ; il est devenu une fin. Au prix fort : la dette publique, dont on sait le poids critique, est l'aubaine des rentiers, et l'ennemie des pauvres qui en acquitteront le coût via toutes sortes de taxes, TVA en tête.

Pour l'auteur, il ne faut pas se tromper sur la feuille de match. Le clivage décisif est celui qui oppose les conservateurs et leurs clientèles, assoiffés de réglementations, rivés aux statuts, aux monopoles et aux jurandes (taxis, notaires…), aussi nombreux à gauche qu'à droite, et les libéraux, aussi rares à droite qu'à gauche, qui, las de l'asphyxie des talents que secrète la rente, estiment que la concurrence est le meilleur levier de la réduction des inégalités.

Posté

La seule manière peut-être en France actuellement de vendre le libéralisme ne serait-ce pas d'en faire la seule théorie politique et juridique réellement sociale?

On peut regarder le développement de cette thèse avec intérêt.

Toutefois, ne peut-on pas dire que les quelques blairistes français appartiennent au même courant?

Posté

On peut regarder le développement de cette thèse avec intérêt.

Toutefois, ne peut-on pas dire que les quelques blairistes français appartiennent au même courant?

Je n'espère pas, Blair au pouvoir ce furent 5 points de dépenses publiques en plus par rapport au PIB. Il me semble que les libéraux de gauche pratiquent davantage que cela l'orthodoxie budgétaire.

Quant à cette thèse, je la vois comme stratégie marketing mais aussi comme une réalité, le libéralisme est effectivement la seule voie pour sortir des millions de gens de la pauvreté.

Posté

La Fondation pour l'innovation politique (Fondapol) a publié sur son blog Trop Libre une critique du livre de JM Daniel "Le socialisme de l'excellence" :

http://www.trop-libre.fr/le-marche-aux-livres/le-liberalisme-au-service-de-la-justice-sociale

Je doute que poster tes liens vers ton site dans chacun des messages que tu postes t'apporte la bienveillance des modérateurs. Soit tu postes réellement et tu es le bienvenu, soit tu vas vite partir. Et oui je suis rude, mais à raison.

  • 2 weeks later...
Posté

J'ai trouvé très percutante la présentation de Jean-Marc Daniel. Je suis loin d'en partager tous les points, et son approche est un peu trop utilitariste à mon goût, mais elle a le mérite d'ouvrir les débats sous un angle inattendu. Il parvient à toucher un public assez large dans les médias, ce qui indique que l'originalité de ses idées et de la manière de communiquer dessus plait.

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