Henri Posté 29 juillet 2011 Signaler Posté 29 juillet 2011 Edition dimanche Bonjour j'ai écrit une histoire et un article pour contrepoints. article.rtf fable - concurrence.rtf
h16 Posté 29 juillet 2011 Signaler Posté 29 juillet 2011 Bon, j'ai relu et corrigé quelques bricoles (typo, orthographe, qq phrases un peu tordues, paragraphes…) : L'Education Nationale est un sujet qui me tient à coeur: les chiffres sont alarmants. Je n'écris pas ces lignes pour faire du simple recopiage, je vous invite à vous documenter sur l'EN avant de lire ce qui suit.Rien ne justifie l'existence d'une Education Nationale en France ou dans d'autres pays, c'est à dire une instruction publique, obligatoire et gratuite. Pour les étrangers au libéralisme (le vrai, pas celui qu'on diabolise dans les médias) cet article est à lire avec une grande attention et surtout avec une ouverture d'esprit qui a depuis longtemps disparu du paysage intellectuel français. Posons une définition libérale de ce qu'est en réalité l'éducation nationale : c'est le travail de quelques uns (nos élus) qui consiste à ponctionner les créateurs de richesses pour alimenter d'une part des professeurs dont la mission est d'instruire les petits n'enfants (école maternelle, école primaire, collège) comme les grands n'enfants (lycée, enseignement supérieur) et d'autre part les administrateurs qui encadrent ou collaborent avec ces derniers. Il y a donc d'un coté les créateurs de richesses (entreprises),au milieu des taxeurs de richesses (les élus), et de l'autre, les personnes à qui profitent ces richesses taxées (élus, administrateurs, personnel enseignant). Pourquoi une école publique et gratuite ? Le premier argument des partisans de ce système liberticide est de dire que "l'éducation n'est pas un bien ou un service commercial comme un autre" et qu'elle doit donc être gratuite. Une autre justification à la gratuité est de dire que les pauvres ne sauraient instruire leurs enfants du fait de leurs ressources financières limitées. Enfin, le dernier argument avancé consiste à vouloir permettre une égalité des chances pour tous quelle que soit son origine sociale… Bref : Zorro doit intervenir. Reprenons chacun des arguments et prouvons qu'ils ne tiennent pas la route et que Zorro peut continuer à fumer son joint tranquillement. Quand quelqu'un vous rend un service qui lui prend du temps, des efforts et de l'argent, il est parfaitement cohérent qu'en retour il vous demande de lui verser une compensation financière afin de rembourser les dépenses qu'il a effectuées dans l'exercice de son service, et/ou qui lui permette de faire du profit. Et si le service est meilleur qualitativement qu'un autre vous aurait rendu, il est sage d'accepter qu'il soit, de ce fait, plus cher. Revenons au cas de l'enseignement. Le service est une transmission de savoirs et de savoirs-faire, ce qui demande du temps (heures de cours), des efforts (préparation des cours, pédagogie), de l’argent (matériel scolaire, locaux, mobiliers) lors de sa mise en œuvre. Dés lors, on comprend mal pourquoi le service d'enseigner "n'est pas un service comme les autres" et qu'il doit être gratuit. N'oublions pas cette phrase: ce qui est gratuit n'a pas de valeur. Ainsi en est-il des dérives du système scolaire actuel. Pas de respect pour l'offre puisque gratuite, puisque "due". Un professeur de maths m'avait dit un jour: tant que les parents ou les étudiants ne mettront pas le chèque sur la table ils ne seront pas concernés par l'éducation. Bien sûr c'est à relativiser mais l'idée est là. L'assertion selon laquelle les pauvres ne pourraient pas instruire leurs enfants me paraît odieuse, très franco-française et erronée. La notion même de "pauvre" est à revoir dans une société où l'état est peu présent, car le fait qu'il y ait peu/pas d'impôt implique nécessairement que les salaires et revenus soient plus élevés qu'aujourd'hui. Dans un marché libre la concurrence permet toujours la réduction des prix d' une myriade d'offre (ici l'enseignement), de la moins chère à la plus chère. Les gens dont les revenus seraient modestes peuvent opter pour les écoles les moins chères. Ce qui ne veut pas dire que l'enseignement y serait mauvais dans l'absolu mais plutôt qu'il y serait comparativement moins bon que dans d'autres établissements ou que la stratégie de l'école est justement d'être discount tout en fournissant un bon enseignement. Cela peut aussi vouloir dire que des organismes associatifs issus de la société civile aideraient financièrement l'école permettant ainsi une réduction des couts. Des associations à but non lucratif peuvent exister et permettre aux plus pauvres d'instruire leurs enfants. Des entreprises peuvent également payer les études et en échange demander à ce que l'étudiant travaille quelques heures par semaine dans l'entreprise. Enfin, rien n'interdit aux parents d'instruire eux-mêmes leurs enfants, par exemple dans un schéma où l'un des parents travaille et l'autre instruit et s'occupe de l'éducation des enfants. Je n'ai pas la prétention d'imaginer toutes les solutions qui peuvent exister pour les ménages les plus pauvres mais je sais que l'humain est intelligent, créatif et qu'il a toujours réussi à trouver des solutions pour s'adapter à ses conditions de vie. L'égalité des chances ? C'est vrai que les ZEP sont clairement les endroits où l'ascenseur social est le plus effectif. Soyons sérieux ! L'égalité des chances est une chimère qui permet à des politiciens de dire que certaines personnes ont moins de chances que d'autres d'exercer telle ou telle profession. Ça ne justifie pas que l'Etat doivent intervenir, c'est à dire massacrer les entreprises et les particuliers avec des impots. D'une part, parce que l'action de rendre public, obligatoire, gratuit et massif l'enseignement ne permet pas d'établir que l'ascenseur social en devient plus efficient. D'autre part parce que l'ascenseur social n'est que le pendant, le reflet de la motivation et des efforts consentis par chacun en vue d'exercer la profession de son choix et qu'il n'a donc rien à voir avec la gratuité ou non d'un service d'enseignement. Et si on parlait de gratuité ? Pour reprendre la formidable formule de Frederic Bastiat, économiste et philosophe français connu dans le monde entier sauf en France, il y a "ce qui se voit et ce qui ne se voit pas". Ce que vous voyez c'est la gratuité de l'EN. Ce que vous ne voyez pas c'est l'impot et toutes les dépenses faramineuses pour la faire fonctionner. L'Education Nationale a donc un prix et il est loin d'avoisiner zéro ! Dans une récente étude de l'IFRAP (Société civile n°114) publiée le 29 juin 2011 on peut lire: "Nos premiers chiffrages issus des données statistiques du ministère de l’Éducation nationale font ainsi apparaître que l’enseignement public serait entre 30 et 40 % plus cher que le privé, même en intégrant les dépenses des familles, pour des résultats sensiblement similaires – voire meilleurs – dans le privé". L'éducation nationale coûte plus cher et ses résultats sont inférieurs à ceux du privé. Je ne m'attaque pas à l'Education Nationale parce qu'elle fournit de mauvais résultats. On sait que la Finlande est un pays dont le système d'enseignement est entièrement public et "gratuit" mais qui forme les meilleurs élèves de l'Europe (enquête PISA 2009). Je m'y attaque parce qu'en plus des effets pervers créés par la proximité entre la politique et l'instruction (syndicalisme, clientélisme, cours d'économie très orientés à gauche, professeurs qui invitent parfois leurs élèves à faire la grêve etc..) l'éducation nationale est liberticide pour les parents. En effet qu'est-il arrivé à la liberté des parents ? La liberté de choisir le type d'éducation (eh oui, il n'existe pas qu'une forme d'enseignement) et l'établissement qui le prodigue ? En plus de payer ses impôts pour une éducation merdionale (en fait, pour payer le salaire d'un fonctionnaire) celui qui veut soustraire son enfant à l'Education Nationale doit en plus payer l'établissement qui accueillera l'enfant (ce qui rappelons-le est parfaitement normal). Si je souhaite une pédagogie Montessori pour mes enfants, dans le système actuel, je paye pour l'Education Nationale dont mes enfants ne profiteraient pas ET pour la pédagogie Montessori ? Donc si j'ai peu d'argent je ne peux pas envoyer mon enfant suivre une pédagogie épanouissante et qui le rendra autonome et à même d'affronter les difficultés de la vie. Remettre en cause l'existence de l'Education Nationale, c'est s'attaquer à des milliers d'individus qui vivent au crochet du vol de la richesse produite par beaucoup. Ces fonctionnaires qui sont eux-mêmes électeurs, refuseront rationnellement de voter pour quelqu'un suscpetible de les nuire. En gros, les mentalités ne sont pas prêtes de changer. Il existe donc de nouveaux privilégiés vivant de rentes. Ce sont les fonctionnaires et les hommes de l'état. La Révolution française est une triste et sanglante mascarade. Globalement : - il faut faire des phrases plus courtes, et ne pas partir dans tous les sens. Ainsi, on voit où tu veux en venir jusqu'au dernier paragraphe où tu parles de révolution, de privilégiés et tout le toutim. C'est HS. Il y a d'autres passages ou tu peux et dois faire plus concis. - il y a pas mal de passages où tu balances un truc qui est exact, mais absolument non argumenté. Or, il te faudrait à chaque fois plusieurs paragraphes pour prouver ce que tu dis. Exemple qd tu parles de la concurrence qui permet d'abaisser les prix. Certes, c'est vrai, mais c'est un point à la fois fondamental et qui provoque immédiatement des bordées d'arguments de la part des gauchistes. Ici, c'est juste dit, et hop, on passe à la suite.
Lexington Posté 1 août 2011 Signaler Posté 1 août 2011 Être factuel aussi, donner des exemples concrets, percutants, chiffrés. Et toujours faire des phrases courtes pour madame Michu
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