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Le roi syndicaliste de la RATP


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Être syndicaliste dans un service public en France donne tous les droits, y compris le droit de cuissage sur les autres salariés et le droit d'organiser des partouzes dans les locaux professionnels : A lire

  • 2 weeks later...
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Je consulte vaguement 20 minutes, je lis :

DEPLACEMENTS - L'Union des transports publics, qui rassemble les groupes industriels du transport urbain français, faisait un point ce jeudi sur la situation économique

«Les collectivités locales sont confrontées à des problèmes financiers», annonce d’emblée Michel Bleitrach, nouveau président de l’UTP, et président de Keolis. «Le tarif moyen par passager a baissé en 2010, et les recettes ont stagné. La période faste des années 2007/2008 a laissé la place à une stagnation de la fréquentation, et à une explosion des tarifs sociaux pour faire face à la crise. Pendant ce temps, les investissements se sont poursuivis, dans l’innovation, la sûreté, l’accessibilité…»

Des investissements, hein ? (figolu inside)

Sud dénonce un trafic de congés syndicaux à la RATP

À l'origine de cette nouvelle affaire, les heures de relèves octroyées aux agents des syndicats représentatifs de la RATP, pour assurer leurs responsabilités d'élu. Certaines de ces heures auraient été attribuées au «Roi», le syndicaliste Gwenael Eslan de son vrai nom, alors qu'il avait démissionné de ses fonctions de secrétaire général de l'UNSA. D'autres lui auraient été payées pour le samedi et le dimanche alors que le syndicat est fermé le week-end. Ces heures aurait permis à des agents, dont Gwenael Eslan, d'échapper à des astreintes mais aussi de percevoir des rémunérations supplémentaires. En fin d'année, les chèques de relève syndicale non utilisés sont en effet rémunérés sous forme de salaire et non sous forme de temps.

Selon SAT-RATP, qui a enquêté avec Sud sur son ancien responsable, le «Roi» ne serait pas le seul à avoir profité des largesses de sa direction et le montant des sommes détournées s'élèverait à environ 500.000 euros. «La RATP a ainsi couvert cette pratique, en acceptant ces chèques d'heures de relève 051 qui ont été indûment payés sur des fonds publics alors même que la Fédération des syndicats indépendants (FSI) n'avait plus qualité pour émettre de tels chèques », indique la plainte que Le Figaro s'est procurée.

Revenant à 20 minutes, je savoure l'humour :

Pour relancer les transports publics, les professionnels pensent qu’il faut redorer son blason. «Il y a un travail marketing à faire sur l’image des transports publics. Les gens qui critiquent le plus les transports, ce sont ceux qui ne les prennent jamais, il faut que l’on réussisse à les y attirer.»

Ah ben oui, les gens écoeurés des transports publics n'y fichent plus les pieds. Surprise ! :w00t:

Enfin, au moins la feuille de chou rapporte un éclair vaguement lucide :

Michel Bleitrach reconnaît toutefois qu’il y a «un vrai problème de qualité de service. Les conditions de circulation ne se sont pas améliorées ces dernières années. Nous avons aussi rencontré des problèmes sociaux, nous y travaillons». (…)

Globalement, l’UTP est «favorable» à l’ouverture de dessertes inter-régionales à des sociétés de cars privés «lorsque cela ne concurrence pas la SNCF, par exemple sur une liaison Bordeaux-Clermont ou Caen-Tours».

http://www.20minutes…es-periurbaines

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Les gens qui critiquent le plus les transports, ce sont ceux qui ne les prennent jamais, il faut que l’on réussisse à les y attirer.

Et quoi de mieux qu'une bonne partouze pour les attirer :mrgreen:

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Elle était déjà valable jusqu'à (presque) 27 ans si on la renouvelait la veille de l'anniversaire des 26 ans;

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