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Prix Nobel d'économie 2011


Nirvana

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Posté
La crise économique mondiale sera sans influence sur le choix du lauréat du prix Nobel d'Economie 2011, mais les recherches aujourd'hui en cours pour sortir des turbulences pourraient être récompensées dans les années à venir, selon les experts.

Tandis que la spirale dans laquelle s'engluent l'Europe et les Etats-Unis "pourrait tout à fait pousser la réflexion économique dans une nouvelle direction", le comité Nobel annoncera le 10 octobre un lauréat dont les travaux n'y sont pas liés, selon le doctorant en Economie à l'Université d'Uppsala (nord de Stockholm) Jonas Kolsrud.

"Il semble qu'il s'écoule un minimum de 30 ans entre une découverte et sa reconnaissance par un prix", a-t-il expliqué à l'AFP.

Les cinq membres du comité qui désigneront le Nobel d'Economie soulignent eux-mêmes que leur choix n'est jamais fondé sur des travaux aussi récents.

"Le prix est absolument apolitique, en dehors des modes et simplement fondé sur des contributions à la recherche", a affirmé le nouveau président du comité, Per Krusell.

[…]

Si le comité choisissait néanmoins de récompenser des travaux liés à la dette, le professeur d'Economie Laurent Simula, de l'Université d'Uppsala, estime que les Américains Kenneth Rogoff et Carmen Reinhart, dont le récent livre "Cette fois c'est différent" compare les crises économiques et financières sur huit siècles, seraient de bons candidats.

Mais il considère également que les jeux ne se feront pas cette année sur les questions de la dette et préfère parier sur le domaine de l'économie politique, spécialité de plusieurs membres du comité.

"Le professeur (italien, ndlr) de Harvard Alberto Alesina est régulièrement cité dans ce domaine", a souligné M. Simula.

De son côté, M. Kolsrud voit bien le Nobel 2011 récompenser des travaux sur la croissance économique où se sont notamment illustrés Robert Barro et Paul Romer, ou encore des travaux sur la théorie de la consommation avec Robert Hall, Lars Peter Hansen et Christopher Sims.

Posté

Je parie sur un Américain, c'est toujours un Américain qui gagne (ou deux ou trois).

Posté

Mario Draghi,

pour s'être fait choisir à la tête de la BCE en étant italien, de chez Goldman Sachs, et après avoir aidé à "dissimuler" les finances grecs…

Article publié avec 24 jours de retard ^^

t'es jaloux, mais je te donnerais 2% du prix pour ta contribution à son contenu. ;-)

Posté

Ah non ! Je refuse d'avoir des revenus issus d'une doctrine aussi nuisible ^^

Trop tard ! Ne te plaint pas, j'aurais pu te mettre "co-auteur dilettante", même si c'est un peu… usurpé, mais bon ! ^^

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