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Symposium à la BdF, nouveau gouverneur et taux bas


FabriceM

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Posté

Symposium à l’occasion du départ de Christian Noyer - Banque de France et Banque des règlements internationaux

 

TAUX D’INTERET ULTRA-BAS & DEFIS POUR LES BANQUES CENTRALES - Paris, 12 janvier 2016

 

La persistance de taux d’intérêt ultra-bas dans les économies avancées depuis plusieurs années a accru les défis à relever par les banques centrales. Cela peut notamment engendrer une mauvaise allocation des ressources ou des bulles et va actuellement de pair avec une inflation durablement trop basse. Cette dernière est particulièrement préoccupante au regard du risque d’entrée en déflation.

Ce symposium est co-organisé par la Banque de France (BDF) et la Banque des règlements internationaux (BRI) à l’occasion du départ de Christian Noyer, gouverneur de la BDF durant 12 ans et président de la BRI durant 6 ans. Il rassemble un grand nombre de dirigeants représentant des banques centrales, des gouvernements, des organisations internationales, le monde académique et des institutions financières. Les débats porteront, dans un contexte de taux d’intérêt ultra-bas, sur les leçons à tirer pour la politique monétaire au-delà de la limite à zéro des taux et sur les implications pour les modèles d’activité du secteur financier et la stabilité financière.

 

 

(lien) Allocution d'ouverture de François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France

 

(lien) Programme

 

Le résumé AFP de l'allocution du nouveau gouverneur :

 

 

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a alerté mardi que les taux ultra-bas peuvent engender des "bulles", tout en niant l'existence d'une "grande divergence" entre les politiques monétaires de la BCE et de la Fed.

[..]

M. Villeroy de Gilhau a également prévenu qu'une sortie de cette politique accommodante "intervenant à un mauvais moment ou son anticipation prématurée peuvent également mettre en danger certaines institutions financières". Il a toutefois assuré que "cet effet sera atténué", car "les grandes banques centrales ne sortiront pas toutes simultanément" de leurs politiques accommodantes.

A ce propos, il a nié l'existence de divergences avec les Etats-Unis. "Ce qui est parfois décrit comme la +grande divergence+ entre les politiques monétaires est sans doute au contraire, à mes yeux, une +grande sagessee+", a-t-il déclaré.

M. Villeroy de Galhau s'est dit convaincu que les cycles de la zone euro et des Etats-Unis sont "différents" et que les stratégies respectives de sortie des politiques "ultra-accommodantes" de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Réserve fédérale (Fed) "seront étalées dans le temps".

"Ce temps est à l'évidence plus lointain dans la zone euro", a-t-il souligné.

 

Bonus : liste des intervenants, tout le gratin s'était réuni dans un cronyisme assumé.

François VILLEROY de GALHAU, Gouverneur, BDF
Christian NOYER, Gouverneur Honoraire, BDF; ancien Président, BRI
Jacob A. FRENKEL, Président, JPM Chase International ; Président, Group of Trustees, G30
Stanley FISCHER, Vice-président, Réserve fédérale des États-Unis
Haruhiko KURODA, Gouverneur, Banque du Japon
Peter PRAET, Membre du Directoire, Banque centrale européenne
Lucrezia REICHLIN, Professeur, London Business School
Jean TIROLE, Professeur, École d’économie de Toulouse
Christine LAGARDE, Directrice générale, Fonds monétaire international
Jens WEIDMANN, Président, Bundesbank ; Président, BRI
Sheila BAIR, Présidente, Washington College ; Présidente, Conseil du risque systémique
Mark CARNEY, Gouverneur, Banque d’Angleterre ; Président, Conseil de stabilité financière
Agustin CARSTENS CARSTENS, Gouverneur, Banque du Mexique ; Président, Comité monétaire
et financier international
Tidjane THIAM, CEO, Crédit Suisse
Beatrice WEDER di MAURO, Professeur, Université de Mayence ; Professeur, INSEAD Singapour
Jaime CARUANA, Directeur général, BRI

 

Posté

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Je trouvais ça intéressant, quand même, ces grands pontes qui se réunissent en catimini (enfin, sans fanfare pour le moins, vu le gratin qui s'est déplacé)  pour se dire un "putain quelle merdier" en langage technocratique.

 

:jesaispo:

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