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Rap En Seine-saint-denis


pantère bleue

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  Chitah a dit :
C'est aussi mon avis.

Malheureusement, tout est bon pour créer une polémique..

Et voilà que je te poste les morceaux du coran, les paroles des chansons, et vla que je te rajoute une couche etc etc..

Posté

Malheuresement ce qui est en cause, au-delà de l'Etat, c'est la France, et tout ce qui peut la représenter.

Il y a des courants islamistes qui ont un projet politique en France, comme Tariq Ramadan&consorts, et tout un tas de jeunes musulmans, de part leur situation sociale précaire sont attirés de fait par ce qu'ils proposent. Médiatiquement l'impact est énorme, des effets de propagande comme la constitution d'un Al-Zarkaoui - pour parler du pantin actuel du pentagone, on connait les précédents- créent des phénomènes de réception extrèmement dangereux chez tout le monde. Ajoutés aux reportages made in TF1 sur les banlieues, le passé trouble de la colonisation, de l'imigration en France et ses désillusions - auxquelles font références 113 et Sniper - ça fait de belles pathologies. Car tout se mélange, un musulman à l'impression d'être une éternelle victime, et ressent un perpétuel complexe d'infériorité, inévitablement suivit de celui de supériorité où l'on affiche sa richesse, impose son égo, méprise celui qui représente la réussite : l'homme blanc.

Là-dessus, le prosélytisme surfe joyeusement et en France, évidement, puisque les musulmans français sont les plus nombreux en europe. La propagande fondamentaliste se fonde sur l'ignorance et le rejet, on fait donc passer en subliminal que ce sont les valeurs traditionnelles françaises qui sont inadaptés à l'islam - alors que cela n'a rien avoir- ce qui permet d'extrapoler sur la haine du blanc occidental, censé représenter ces valeurs qui n'éxistent pas ou ne s'imposent pas.

Exemple type : le cas du voile, la loi est très claire, les musulmans la connaissent. Mais les extrèmistes et prosélytes profitent de la médiatisation de ce problème sur quelques cas de voiles isolés - on s'en fou, politiquement ça n'a aucune signification mais, ça fait de l'audimat - pour hatiser le rejet et le rascisme envers des valeurs et des gens qui ne vont en rien contre l'islam.

La morale, c'est qu'une propagande, celle des médias, en appelle une autre, celle des extrèmistes religieux, et comme les musulmans le disent, les extrèmes s'attirent.

Il y a donc à mon avis, un très gros devoir de responsabilisation individuelle pour se sortir des idées reçues qui sont véhiculés chaque jour dans les médias, pour faire valoir au quotidien la tolérance, et s'informer par le vécu de la culture d'autrui. Se confronter pour faire valoir qu'elles sont les vraies valeurs - liberté, égalité, fraternité on peut trouver ça naif, mais est-ce que tout le monde sait bien que c'est le fondement? Certains croient que c'est l'Etat et la police, voilà un problème.

Le danger des rappeurs c'est qu'il participent au phénomène de masse, ils sont bien souvent des pions involontaires pour les pièces maitresses, ce qu'ils disent est très peu écouté, le ton et l'attitude prévalent malheuresement.

Quand j'écoute La Rumeur, Mc Jean Gab'1 ou Kerry James, je sais que ce sont des gens qui ont bien compris les problèmes de la banlieue, de l'intégration, qui ne sont pas bètes du tout, mais je sais pertinement à quel point ils sont mal perçus.

On est allé beaucoup trop loin dans l'exploitation du phénomène de masses, nous sommes arrivé à un point de non-retour, c'est triste à dire, le succès des rappeurs rascistes, homophobes, séxistes est un signal, les gens ne s'appercoivent plus de leur intolérance. Mais la haine ne doit pas devenir normale, soyons tous conscient de nos responsabilités…

Posté
  Dovobo Roi a dit :
Malheuresement ce qui est en cause, au-delà de l'Etat, c'est la France, et tout ce qui peut la représenter.

Il y a des courants islamistes qui ont un projet politique en France, comme Tariq Ramadan&consorts, et tout un tas de jeunes musulmans, de part leur situation sociale précaire sont attirés de fait par ce qu'ils proposent. Médiatiquement l'impact est énorme, des effets de propagande comme la constitution d'un Al-Zarkaoui - pour parler du pantin actuel du pentagone, on connait les précédents- créent des phénomènes de réception extrèmement dangereux chez tout le monde. Ajoutés aux reportages made in TF1 sur les banlieues, le passé trouble de la colonisation, de l'imigration en France et ses désillusions - auxquelles font références 113 et Sniper - ça fait de belles pathologies. Car tout se mélange, un musulman à l'impression d'être une éternelle victime, et ressent un perpétuel complexe d'infériorité, inévitablement suivit de celui de supériorité où l'on affiche sa richesse, impose son égo, méprise celui qui représente la réussite : l'homme blanc.

Là-dessus, le prosélytisme surfe joyeusement et en France, évidement, puisque les musulmans français sont les plus nombreux en europe. La propagande fondamentaliste se fonde sur l'ignorance et le rejet, on fait donc passer en subliminal que ce sont les valeurs traditionnelles françaises qui sont inadaptés à l'islam - alors que cela n'a rien avoir- ce qui permet d'extrapoler sur la haine du blanc occidental, censé représenter ces valeurs qui n'éxistent pas ou ne s'imposent pas.

Exemple type : le cas du voile, la loi est très claire, les musulmans la connaissent. Mais les extrèmistes et prosélytes profitent de la médiatisation de ce problème sur quelques cas de voiles isolés - on s'en fou, politiquement ça n'a aucune signification mais, ça fait de l'audimat - pour hatiser le rejet et le rascisme envers des valeurs et des gens qui ne vont en rien contre l'islam.

La morale, c'est qu'une propagande, celle des médias, en appelle une autre, celle des extrèmistes religieux, et comme les musulmans le disent, les extrèmes s'attirent.

Il y a donc à mon avis, un très gros devoir de responsabilisation individuelle pour se sortir des idées reçues qui sont véhiculés chaque jour dans les médias, pour faire valoir au quotidien la tolérance, et s'informer par le vécu de la culture d'autrui. Se confronter pour faire valoir qu'elles sont les vraies valeurs - liberté, égalité, fraternité on peut  trouver ça naif, mais est-ce que tout le monde sait bien que c'est le fondement? Certains croient que c'est l'Etat et la police, voilà un problème.

Le danger des rappeurs c'est qu'il participent au phénomène de masse, ils sont bien souvent des pions involontaires pour les pièces maitresses, ce qu'ils disent est très peu écouté, le ton et l'attitude prévalent malheuresement.

Quand j'écoute La Rumeur, Mc Jean Gab'1 ou Kerry James, je sais que ce sont des gens qui ont bien compris les problèmes de la banlieue, de l'intégration, qui ne sont pas bètes du tout, mais je sais pertinement à quel point ils sont mal perçus.

On est allé beaucoup trop loin dans l'exploitation du phénomène de masses, nous sommes arrivé à un point de non-retour, c'est triste à dire,  le succès des rappeurs rascistes, homophobes, séxistes est un signal, les gens ne s'appercoivent plus de leur intolérance. Mais la haine ne doit pas devenir normale, soyons tous conscient de nos responsabilités…

C'est quand même marrant qu'un gauchiste (tu m'excuses, hein :icon_up: ) se retrouve à dire exactement la même chose que la Panthère Bleue, juste en le disant un tout petit mieux.

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  Coldstar a dit :
De toute façon, je m'intéresse qu'à la zik, pas aux lyrics. Peut-être est-ce la même chose pour des tas de jeunes fans de rap?

Oui c'est clair que c'est la même chose pour énormément de fans de rap. D'ailleurs c'est assez paradoxal quand on connait l'origine du mouvement hip hop et de l'une de ses disciplines majeures, le rap. A la base, la zik comme tu dis il n'y en avait pas ou si peu: a capella ou accompagné d'un simple beat il s'agissait de développer sa vision de la société. Le fond était réellemnt la seule chose importante, la véritable recherche de la forme a été beaucoup plus tardive. Ce qui était un moyen de dénoncer, de revendiquer est devenu une fin en soit, le mouvement a été perverti.

Jettez un oeil sur ce texte "plaidoirie" d'un certain Rocca du groupe la Cliqua et voyez les dérives que peut connaitre le mouvement :

http://www.lavi2rue.com/lyrics_detail.php?…occa+Plaidoirie

Invité jabial
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Il y a un temps, j'avais écrit un poème contre la nationalisme. Faudra que je le retrouve.

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  LaFéeC a dit :
Que vois tu de "mal" là dedans ?..

(

Moi, ce qui me gêne dans tous ces groupes et ces morceaux comme "93 hardcore" de Tandem, c'est qu'ils ne se rendent pas compte de l'influence qu'ils peuvent avoir sur les plus jeunes. Le pire c'est que le plus souvent ils fantasment comme disait je sais plus qui plus haut. Ce n'est pas leur vie qu'ils te racontent pour beaucoup, ce sont des vies qu'il s'inventent mais par contre les plus jeunes les croient eux(cf le lien que j'ai donné plus haut pour "plaidoirie") Je pense honnêtement que le mauvais rap (ce qui n'en est même pas réellement) joue un rôle considérable dans la dégradation du climat social. Ces groupes se livrent désormais une compétition pour savoir qui sera le plus gore pour être gore, celui qui tiendra les propos les plus haineux, les plus violents.

Je ne nie pas que les conditions dans certains quartiers sont excessivement difficiles mais comme dit toujours ce même Rocca (colombien de naissance) :

raphael: "ici c'est la merde, le ghetto"

rocca:" allez arrête gars, j'reviens de Bogotta, Paris ne peut pas être pire que ça, ne me raconte pas de pipo, y'a ce qui faut ici pour s'en sortir, d'la maille (=argent) à gogo, n'attend pas comme un con d'gagner au loto"

Posté

Quand Omo dit "Omo lave plus blanc que blanc!" combien de ménagères disent "ah ben ouais, combien ai-je tété bête durant ces années, diantre!".

En fait, tu penses que ceux qui aiment le rap ne sont pas capables de faire les mêmes raisonnements que toi (aspects marketing anti-flic, etc…)

Posté
  Chitah a dit :
En fait, tu penses que ceux qui aiment le rap ne sont pas capables de faire les mêmes raisonnements que toi (aspects marketing anti-flic, etc…)

J'ai pas bien compris ta question. Si c'est par rapport à l'idée selon laquelle certains rappeurs ont des effets néfastes sur le climat social, mon avis est que le problème vient du fait qu'ils sont écoutés par des esprits jeunes qui n'ont pas encore une grande capacité de réflexion. Beaucoup arrivent aussi à dicerner le bon du mauvais, maintenant ce ne doit pas être la majorité sinon le classement des morceaux de rap les plus écoutés serait largement différent(et skyrock ne serait pas la radio la plus populaire).

Posté
  Alphonse.D a dit :
Maintenant, ce ne doit pas être la majorité sinon le classement des morceaux de rap les plus écoutés serait largement différent(et skyrock ne serait pas la radio la plus populaire).

Why? On n'a pas le droit d'écouter ces morceaux si on est "intelligent".

C'est de la pensée unique à l'envers que tu nous fais là.

Posté
  Eti-N a dit :
Why? On n'a pas le droit d'écouter ces morceaux si on est "intelligent".

C'est de la pensée unique à l'envers que tu nous fais là.

Si bien sûr tu as raison, c'est pa ça, mais je pense alors que c'est plus pour la zik que pour se delecter des paroles.

Posté

Alphonse D, je comprends pas :

Chitah t'explique que si nous on est capable de comprendre qu'il s'agit d'uhne chanson rap, volontairement gore, alors d'autres en sont capables,

Tu réponds que les jeunes ne le sont pas, et que de toute façon c pour la musique qu'ils écoutent.

Soit les jeunes ecoutent pour la zik et là les paroles ne posent pas de pb, soit ils ecoutent pour les paroles, et là ils sont capable de comprendre le concept.

Soupçonner les jeunes de ne pas comprendre leur donne une super excuse que je refuse de donner, c comme avec les tournantes, ils rétorquent qu'ils ont vu un film, c les prendre pour des débiles, les enfants sont capables de faire la différence entre un film, un livre, une chanson et la vraie vie.

je ne pense aps que les individus, meme jeunes, soit betes au point de pas comprendre. Et j'estie que si moi j'en suis capable, alors les autres aussi.

Posté

Pour votre information, j'ai 19 ans.

  Citation
A la base, la zik comme tu dis il n'y en avait pas ou si peu: a capella ou accompagné d'un simple beat il s'agissait de développer sa vision de la société. Le fond était réellemnt la seule chose importante, la véritable recherche de la forme a été beaucoup plus tardive. Ce qui était un moyen de dénoncer, de revendiquer est devenu une fin en soit, le mouvement a été perverti.

Toute cette façon de faire de la musique vient de la tradition orale africaine. Dans un premier temps renaissante sous la forme du blues aux Us lors de l'exploitation des noirs qui, continuèrent à pratiquer le peu de ce qu'ils se souvenaient de leurs rites tribaux, par souçi d'identité.

Le hip-hop prend racine dans la contestation sociale des noirs dans les 70's, toujours outre-atlantique, et, l'apparition des musiques electroniques.

Il s'agit de la même façon de s'exterioriser, s'éxalter, se livrer, délivrer.

Dailleurs ont sait que le "rap", sorte de prose chantée, éxistait déjà depuis perpèt en afrique, ce qui fait la particularité du hip-hop c'est la danse, le graff et le djing.

Donc non, Alphonse D, le hip-hop était un mouvement qui avait une réelle forme artistique à la base, plutôt qu'un fond . Celui-ci a été massacré par la surexploitation du phénomène commercial et l'incompréhension de l'attitude hip-hop. Aujourd'hui certains refusent de laisser dire que le rap est mort, moi le premier. Par contre le hip-hop, ça oui, ils l'ont eu en tant que mouvement.

Posté
  Dovobo Roi a dit :
Par contre le hip-hop, ça oui, ils l'ont eu en tant que mouvement.

Qui ça, ils? Pour ma part, je suis ravi de l'état de santé du hip-hop. La dernière fois que je l'ai vu il mangeait comme 4 et vous n'êtes pas encore prêt d'aller fleurir sa tombe.

Posté

Entre ceux qui ont arrèté, sont morts, se sont fait acheté le troudball

, listes des morts qui me viennent

Notororious Big

Tupac Shakur

Easy-E

Run-Dmc

Old dirty bastard

NWA

Grandmaster Flash

Jazzy Jay

ghetto childs

NTM

IAM

BAOBAB

Sidney

Assassins

McSolaar

Raggasonic

digital underground

Salt'n'pepa

Queen Latifah

Eric B&Rakim

Snoop dogg (…)

RIP

MORT!, ouais parce que dans ce "milieu Hip-Hop" quand tu cotoyes pas la ribambelle de nazes sous les feux de la rampe… T'es mort…

Le mouvement n'éxiste plus en tant qu'espace créatif, ou alors il s'agit de gars isolés, pas un mouvement. Le milieu éxiste en tant que machine à pognon, je suppose que c'est ça que tu veux dire quand tu dis qu'ils mangent pour 4. Mais les vrais MC bouffent de la vache enragé.

Posté
  LaFéeC a dit :
Alphonse D, je comprends pas :

Chitah t'explique que si nous on est capable de comprendre qu'il s'agit d'uhne chanson rap, volontairement gore, alors d'autres en sont capables,

Absolument d'accord.

  LaFéeC a dit :
Tu réponds que les jeunes ne le sont pas, et que de toute façon c pour la musique qu'ils écoutent.

Non. Je n'ai pas dit ça ce sont deux questions différentes. Je dis que beaucoup de jeunes, parce qu'ils n'ont pas encore une réflexion très développée, ne sont pas capables de faire cette analyse. Ils écoutent ces groupes, qui sont pour moi de véritables dangers publics, et reproduisent cette compétition malsaine du plus violent, du plus gore, du plus irrespectueux, entre eux. Ils se jugent, très jeunes déjà, sur ces critères: le frappeur qui a peur de personne, qui porte une arme à la limite, qui fait du biz de shit sera le plus respecté. D'où l'effet dévastateur de ces groupes qu'ils considèrent comme leur modèle.

Par contre à la question: les gens "intelligents" ne peuvent donc pas selon toi écouter ces groupes? (question qui m'a été posée plus haut sous cette forme) Je réponds bien évidemment que oui, rien est interdit, cela dit dans leurs cas, je pense que cela vient plus du fait qu'ils apprécient la musique plutôt que du fait qu'ils se délectent des paroles qu'ils entendent.

  LaFéeC a dit :
Soit les jeunes ecoutent pour la zik et là les paroles ne posent pas de pb, soit ils ecoutent pour les paroles, et là ils sont capable de comprendre le concept.

Là je ne pense pas. Tu les imagines selon moi bien trop plongés dans la réflexion. Tu penses qu'ils théorisent tous sur ce qu'ils entendent et sont capables de comprendre le concept? Je suis certain que non. Les plus jeunes qui écoutent cette musique ont à peine plus de 10ans! J'ai largement pu déjà le constater de mes propres yeux.

  LaFéeC a dit :
Soupçonner les jeunes de ne pas comprendre leur donne une super excuse que je refuse de donner, c comme avec les tournantes, ils rétorquent qu'ils ont vu un film, c les prendre pour des débiles, les enfants sont capables de faire la différence entre un film, un livre, une chanson et la vraie vie.

je ne pense aps que les individus, meme jeunes, soit betes au point de pas comprendre. Et j'estie que si moi j'en suis capable, alors les autres aussi.

Je suis d'accord qu'il est impensable de les excuser car ce serait bien trop facile pour eux. Cela dit, à mon avis il y a une dimension que tu ne perçois pas n'étant pas à leur place. Comme dit un certain Cool Shen du groupe NTM : "C'est clair qu'c'est facile de prendre du recul quand on a pas les pieds dedans". Quand tes modèles sont ces groupes et que c'est en les imitant que tu obtiendras tes galons (la fameuse réputation) et que tu seras respecté vis à vis des autres, et bien même si tu parviens à réaliser au fond que c'est pas bien, tu le fais. Lis ce texte stp "pour être un homme" de Rocca :

http://www.lavi2rue.com/lyrics_detail.php?…+être+un+homme

Posté
  Dovobo Roi a dit :
Pour votre information, j'ai 19 ans.

Toute cette façon de faire de la musique vient de la tradition orale africaine. Dans un premier temps renaissante sous la forme du blues aux Us lors de l'exploitation des noirs qui, continuèrent à pratiquer le peu de ce qu'ils se souvenaient de leurs rites tribaux, par souçi d'identité.

Le hip-hop prend racine dans la contestation sociale des noirs dans les 70's, toujours outre-atlantique, et, l'apparition des musiques electroniques.

Il s'agit de la même façon de s'exterioriser, s'éxalter, se livrer, délivrer.

Dailleurs ont sait que le "rap", sorte de prose chantée, éxistait déjà depuis perpèt en afrique, ce qui fait la particularité du hip-hop c'est la danse, le graff et le djing.

Donc non, Alphonse D, le hip-hop était un mouvement qui avait une réelle forme artistique à la base, plutôt qu'un fond . Celui-ci a été massacré par la surexploitation du phénomène commercial et l'incompréhension de l'attitude hip-hop.  Aujourd'hui certains refusent de laisser dire que le rap est mort, moi le premier. Par contre le hip-hop, ça oui, ils l'ont eu en tant que mouvement.

Le graff et la danse, qui sont deux des disciplines majeures de la culture hip hop, ont incontestablement une forme artistique, c'est même dans leur essence. En revanche, ce dont je parlais c'est de la 3eme discipline phare qu'est le rap, où là pour le coup, à l'origine, le fond était primordial, la forme faisant l'objet d'une attention moins grande. A cette époque on n'aurait pas toléré qu'un type s'empare du micro pour dire des conneries, quand bien même la forme était agréable à l'oreille! Il n'y a qu'à voir la richesse et la densité des textes des 1ers MC (tant ricains que français) par rapport à la relative pauvreté des instrus (un beat tout seul le plus souvent).

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  Dovobo Roi a dit :
Entre ceux qui ont arrèté, sont morts, se sont fait acheté le troudball

, listes des morts qui me viennent

Notororious Big

Tupac Shakur

Easy-E

Run-Dmc

Old dirty bastard

NWA

Grandmaster Flash

Jazzy Jay

ghetto childs

NTM

IAM

BAOBAB

Sidney

Assassins

McSolaar

Raggasonic

digital underground

Salt'n'pepa

Queen Latifah

Eric B&Rakim

Snoop dogg (…)

RIP

MORT!, ouais parce que dans ce "milieu Hip-Hop" quand tu cotoyes pas la ribambelle de nazes sous les feux de la rampe… T'es mort…

Le mouvement n'éxiste plus en tant qu'espace créatif, ou alors il s'agit de gars isolés, pas un mouvement. Le milieu éxiste en tant que machine à pognon, je suppose que c'est ça que tu veux dire quand tu dis qu'ils mangent pour 4. Mais les vrais MC bouffent de la vache enragé.

Peux tu expliquer pourquoi NTM, Iam, Snoop dog…puis Assassin…

Je ne comprends pas la formation de cette liste.

Si tous les groupes qui se refusent de cotoyer la ribambelle de nazes sous les feux de la rampe (Assassin étant l'exemple le plus probant), sont morts selon toi, comment peux tu soutenir que le rap n'est pas mort. Sans ces gars qui sont à l'origine du hip hop et qui en sont les réels derniers représentants, je ne vois pas comment il peut vivre. Les 3/4 des groupes actuels sous les feux de la rampe ignorent complètement la culture hip hop et ne peuvent même pas prétendre selon moi faire du rap.

Posté
  Dovobo Roi a dit :
Le milieu éxiste en tant que machine à pognon, je suppose que c'est ça que tu veux dire quand tu dis qu'ils mangent pour 4. Mais les vrais MC bouffent de la vache enragé.

Le nombre de clichés dans ces deux phrases m'étourdit.

Ta liste est assez surprenante, mélangeant gens morts physiquement, groupes séparés et artistes toujours en activités.

Je pourrais te faire une list au moins aussi longue de ceux qui font bouger cette scène en 2004.

Quand à l'unité du mouvement, je ne suis pas sur qu'elle ait jamais vraimentr existé, et aux USA en tout cas, les collaborations entre les différentes "coasts" sont plus nombreuses qu'il y a 15 ans.

Posté
  Dovobo Roi a dit :
Ben vous savez, vous avez juste à allumer MTV, et voir la catastrophe.

C'est bien ce que je te reproche: tu allumes MTV et tu pleures tellement que tu n'es même pas capable d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte -et elle l'est. Si on se fie à ce qu'on voit sur cette chaine, tous les genres musicaux sont "morts". Le critère que tu nous proposes là est nul. D'ailleurs, en le suivant, Snoop, par exemple, a toujours été mort: il y passe depuis ses débuts.

Posté

Ce qu'il faisait au début n'était pas inintéressant musicalement, et son attitude était très différente. M'enfin ce n'est pas une de mes références. MTV n'ont plus n'a pas toujours été comme ça, au début de Snoop dog, c'était encore une très bonne chaine musicale, pas encore uniquement portée sur le pognon et les fesses qui giogotent.

Et l'ailleurs comme tu dis j'y porte mes yeux et mes oreilles, sur les loosers, TTC, que je n'aime pas du tout, par exemple; Jean Gab'1, Less du Neuf, La Rumeur qui me décoivent un peu, ou sur le Peuple de l'herbe que je vais voir en concert ce soir.

Je pense sincèrement que la scène hip-hop n'éxiste plus, ceux qui l'ont connu le disent , le martèlent. Tout est éclaté, les graffeurs, les mcs, les dj, les danseurs, il n'y a aucun espace commun, aucune rencontre. Le seul lien c'est le fric, c'est la condition sine qua non, normal en faitde la part d'un genre qui s'est servi de l'argent comme un des principal gimmick, "l'argent finit par pourir les gens" qu'ils disaient pourtant.

Et attention je ne dis pas que le Hip-hop est mort en tant que style musical, mais en tant que mouvement, car au début il y avait vraiment un collectif.

Je sais que pour certains Rocca wear ou Royal wear, 8 Com et autres fringues lancés par les anciens rebels à bon dos devenu rois du pétrole sont des signes de la réussite du hip-hop. Je trouve que ces artifices se voulant représenter une culture forte sont autant de preuves de l'échec cuisant de ce qui apparaissait au début comme une contre-culture.

Le lascard, la racaille, c'était le rebut de la société, aujourd'hui c'est le mec qui se fringue en Armani, et rève de rouler en porsche. D'où la fascination des lascards en question pour Tony montana - quasi-inconsciente. La société de consomation - pardon je suis chez les libéraux - a tellement véhiculé cet idéal de la réussite que même celui qui se définit comme un rebut de la société n'a qu'une envie, de parvenir par tous les moyens à l'idéal égocentrique.

Est-il utile de préciser que la façon d'y arriver passe nécéssairement par l'écrasement, le mépris d'autrui?

Adieu catalaxie. :icon_up:

Posté
  Dovobo Roi a dit :
Je pense sincèrement que la scène hip-hop n'éxiste plus, ceux qui l'ont connu le disent , le martèlent. Tout est éclaté, les graffeurs, les mcs, les dj, les danseurs, il n'y a aucun espace commun, aucune rencontre. Le seul lien c'est le fric, c'est la condition sine qua non, normal en faitde la part d'un genre qui s'est servi de l'argent comme un des principal gimmick, "l'argent finit par pourir les gens" qu'ils disaient pourtant.

C'est "l'argent pourrit les gens", c'est plus joli comme ça.

Et sur le reste: peut-être devrais-tu monter ce lieu de rencontre, non, à moins que tu aies besoin que Telerama te souffle l'idée, ou que le Ministere de la Culture Solidaire et Festive, comme dirait l'autre, te file une subvention?

Il y a des festivals de musique country en France, je pense que ce festival hip-hop pourrait exister si ceux qui regrettent que cela ne soit pas le cas se sortaient les doigts du ionf.

  Citation
La société de consomation - pardon je suis chez les libéraux - a tellement véhiculé cet idéal de la réussite que même celui qui se définit comme un rebut de la société n'a qu'une envie, de parvenir par tous les moyens à l'idéal égocentrique.

On remarque que les socialistes sont obsédés par l'argent. Discutez donc avec un socialo; au bout de une seconde et demi, quelquesoit le sujet, il parlera de pognon.

Ah l'amour….."mais non, maintenant y'a des agences matrimoniales, l'amour est une marchandise, seul l'argent compte".

Ah la joie…. "tout est payant maintenant, c'est la sélection par le fric, ceux qui veulent s'amuser doivent payer".

Ah la pluie…"phénomène typiquement capitaliste, pour forcer le peuple à donner son argent aux fabricants de parapluie".

Etc…. quelquesoit le sujet.

Posté

Ta critique est bien facile…

Je parle de l'individualisme méthodologique, ou égocentrisme comme obstacle au libéralisme et tu me rétorque que je suis socialiste… Ce qui, tu le sais, n'est absolument pas le cas.

Si la redistribution doit être naturelle et non-controllée/imposée, la société des affaires doit se responsabiliser vis-avis du message qu'elle fait passer aux consomateurs.

Le hip-hop est un très bon exemple. Si on fait passer comme idéal auprès de toute une génération de jeunes, une réussite monétaire dérisoire et impossible à atteindre, il est fort probable que des effets catastrophiques en résulte. Dailleurs je devrais plutôt parler à l'indicatif, au passé même.

Et en effet Chitah, il n'y a pas que dans le hip-hop.

Comment reprocher à une propagande de promettre la luxure?

Mais à ce moment là il ne faut pas s'attendre à la cattalaxie, mais à l'ataxie.

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