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La Connerie


Sabato

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Je ne connaissais pas les "idées" du monsieur. Cela vaut le détour. Au secours.

http://www.consommateur.qc.ca/acefest/196.htm

Qui sont les banquiers ? Ce sont des gens qui ne s'occupent que de ce qui est virtuel. Ils ne s'occupent pas de la réalité. Ils ont inventé un truc extraordinaire. Ce qu'ils vendent, ils le vendent à des gens qui le possèdent déjà. En effet, vous allez chez un banquier, il vous prête 1 000 $ mais vous lui rendrez l'an prochain 1 005 $ ou 1 010 $. Ce qu'il vous vend c'est l'espoir que vous avez que les choses vont s'arranger l'année prochaine. Un banquier vous vend une chose que vous avez déjà : votre espoir dans l'avenir. Résultat : le banquier ne peut que s'enrichir aux dépens de ceux qui ont besoin d'argent. Ce qui est une mécanique un peu catastrophique.
… l'éducation dure toute la vie. Il y a de quoi occuper tout un État. Un État qui aurait comme but d'éduquer tout le monde. Du coup, il n'y a plus de chômage puisqu'on va tous à l'école. Les uns comme enseignants, d'autres comme enseignés qui s'échangent ces rôles. Bien sûr, il faudra produire du blé, peut-être des voitures, mais on a de moins en moins besoin de travail pour produire. Tout se fait par des robots. Il n'y aura plus de chômage puisqu'il n'y aura plus de travail. Qu'est-ce qu'on fera ? On apprendra à échanger. Pourquoi pas ? Pourquoi ce serait tellement utopique ?
Et puis ces hommes doivent vivre sur cette planète donc il faut leur apprendre à consommer le moins possible. Bien sûr c'est agréable de consommer mais au bout d'un moment on devient gavé. Il faut consommer des choses qui ne gavent pas.
…  j'attends l'homme politique qui, pour se faire élire, promettra d'augmenter les impôts…
J'espère que progressivement le domaine marchandable va disparaître et qu'il n'y aura plus que du non-marchandable. On ne parlera plus même de la valeur.
La publicité organise la compétition. En soi, ça ne sert à rien que de faire passer une marque de produit devant une autre. C'est de l'activité humaine totalement dépensée pour rien. En France, je fais partie d'une organisation : les publiphobes qui sont scandalisés par la publicité le long des routes. À chaque entrée de ville en France, on voit les mêmes publicités inutiles. Alors de deux choses l'une, ou on ne les regarde pas, et c'est inutile, ou on les regarde, et c'est dangereux. Dans tous les cas il faut les supprimer.
Il est temps d'avoir un système économique qui élimine le taux d'intérêt.
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Je ne sais pas. Ce type a manifestement passé trop de temps dans l'éducation, et il n'est pas rare qu'un scientifique ne comprenne rien au système des prix et à l'économie. Il doit aussi avoir un certain ego, ou être complètement allumé, pour pérorer de cette façon sur des sujets qui ne relèvent pas de sa compétence. A-t-il seulement rencontré un jour la contradiction ?

Il semble qu'il délire également dans sa propre discipline.

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Je ne sais pas. Ce type a manifestement passé trop de temps dans l'éducation, et il n'est pas rare qu'un scientifique ne comprenne rien au système des prix et à l'économie. Il doit aussi avoir un certain ego, ou être  complètement allumé, pour pérorer de cette façon sur des sujets qui ne relèvent pas de sa compétence. A-t-il seulement rencontré un jour la contradiction ?

Il semble qu'il délire également dans sa propre discipline.

Il est assez amusant de constater, d'ailleurs, que si un économiste admettre sans problème ne pas connaître suffisamment, disons, la physique des matériaux, pour débattre avec un polytechnicien. par contre, il paraît tout à fait normal de laisser ces gens-là pérorer sur des théories économiques auxquelles ils ne comprennent manifestement rien.

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Il est assez amusant de constater, d'ailleurs, que si un économiste admettre sans problème ne pas connaître suffisamment, disons, la physique des matériaux, pour débattre avec un polytechnicien. par contre, il paraît tout à fait normal de laisser ces gens-là pérorer sur des théories économiques auxquelles ils ne comprennent manifestement rien.

Les "intellectuels" français ont tellement été marqués par l'influence communiste que les plus gâteux d'entre eux ne s'en sont pas encore remis.

Il est amusant de constater en linguistique les emprunts faits au français : les soviétiques ont emprunté "propagande", "agitation", etc., et les américains "entrepreneur", "laissez faire"… Il ne reste plus aux zeks de l'URSS Annexe Française que leur goulag intérieur, de rares Kombinats et quelques Kolkhozes subventionnés.

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La prof de philo nous a contraint à lire ce livre.

J'ai eu du mal à ne pas me foutre en rogne au long de ces 188pages.

Heuresement, j'ai pris le soin de démontrer ces théories économiques vaseuses devant la prof, et à annuler l'interro.

Franchement, c'est insupportable.

(Surtout que pas mal de monde dans la classe, y a cru…)

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Il est assez amusant de constater, d'ailleurs, que si un économiste admettre sans problème ne pas connaître suffisamment, disons, la physique des matériaux, pour débattre avec un polytechnicien. par contre, il paraît tout à fait normal de laisser ces gens-là pérorer sur des théories économiques auxquelles ils ne comprennent manifestement rien.

L'économie n'est pas la seule discipline dans ce genre : la psychologie est, je crois, encore plus mal lotie.

De toute façon, Jacquard est un gros con d'idéologue qui n'a strictement rien sorti d'intéressant dans sa discipline scientifique de base (la génétique), à la différence d'un Chomsky, par exemple. Il est une encyclopédie vivante de la connerie médiatique : toutes les idées les plus débiles que vous avez pu trouver dans une dépêche, une "analyse", un "débat" ou une émission, vous pouvez être sûr qu'il en a fait un cheval de bataille. Ce type est la synthèse du discours ambiant, des stéréotypes de l'époque, de la connerie quotidienne des médias. Je me demande s'il est vraiment totalement con ou s'il se force à embrasser toutes les "idées" véhiculées par le pouvoir.

Posté
Cependant, combien la Terre peut-elle supporter d'hommes comme vous et moi, des occidentaux ? Il faudrait être très optimiste pour penser que la Terre peut supporter plus d'un milliard d'Albert Jacquard. C'est ça la réalité. Étant donné ce que je demande à la Terre en plus de la nourriture, un milliard d'individus comme moi et la Terre peut, à la rigueur, durer assez longtemps mais elle n'en veut pas plus. Or nous sommes 6 milliards.

Moi, je suis d'accord avec lui pour une fois : la Terre ne supportera pas un milliard d'Albert Jacquard, ça serait un cauchemar…

Posté
Biographie d'Albert Jacquard :

Albert Jacquard nait à Lyon dans une famille catholique, plutôt conservatrice. Après ses études à l'Ecole Polytechnique et à l'Institut des statistiques, il travaille d'abord à la SEITA, puis au ministère de la santé. Il se tourne ensuite vers une carrière scientifique en allant étudier la génétique des populations aux Etats-Unis (Stanfords). Il devient responsable du service de génétique à l'INED (Institut National d'Etude Démographique), en 1968. Expert en génétique auprès de l'OMS de 1973 à 1985, il enseigne également dans les Universités de Genève et de Paris VI.

http://atheisme.free.fr/Biographies/Jacquard.htm

Posté

Tiens une petite citation de lui-même.

Transformer les citoyens en moutons soumis est le rêve de bien des pouvoirs. Pour y parvenir les moyens sont nombreux ; les intoxiquer de parasciences peut-être fort efficace.
Posté

Je le préfère lorsqu'il parle religion :

"Combien de siècles faudra-t-il pour admettre qu'attribuer un sexe à Dieu est un blasphème ?

(Albert Jacquard / né en 1925 / Dieu ? / 2003)

"Je ne suis pas athée, mais agnostique. Athée, cela veut dire : je sais que Dieu n'existe pas. Moi, je n'en sais strictement rien. Gnose signifie parler. Être agnostique, cela veut dire : si Dieu existe, je suis incapable de le dire, donc je n'en parle pas. Mais je peux évoquer l'idée que d'autres se font de Dieu.

(Albert Jacquard / né en 1925 / Entretien sur http://www.nouvellescles.com)

"… j'ai été un petit catho très fervent dans ma jeunesse. J'ai passé deux ans chez les jésuites, j'ai même servi la messe ! Mais progressivement, je me suis éloigné de l'Eglise et de ses rites : "Trop longtemps, j'ai cru ce qui m'était dit", sont les premiers mots de mon livre [Dieu ?]. J'ai réalisé que les religieux m'avaient enseigné des choses auxquelles eux-mêmes ne croyaient pas. Et je leur en ai voulu.

(Albert Jacquard / né en 1925 / Revue Topo, anatomie du credo / avril 2004)

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