melodius Posté 14 mars 2005 Auteur Signaler Posté 14 mars 2005 Dans le cadre des connaissances actuelles, l'origine de mes choix moraux n'est pas totalement connaissable. Mais rien ne dit qu'elle n'est pas explicable rationnellement. Je me trompe ou tu es en train d'expliquer le Jugement Dernier ? Attends… je n'ai pas dit que j'étais l'Ubermensch du forum dont l'esprit pur planait au-dessus du marasme de votre crédulité. Le choix de l'athéisme apporte lui aussi son lot de restrictions, tout comme celui du libertarianisme (j'en avais parlé il y a quelques mois). Je répondais en fait à la vision de Chitah : si j'ai un élément en plus que toi (ici la foi) j'ai plus que toi au final. C'est faux, à mon sens. C'est surtout une pure question de jugement subjectif, de part et d'autre. Oui. <{POST_SNAPBACK}> Ebentutromp.
Dilbert Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 La théorie du yin et du yang est probablement antérieure au taoïsme, et fait partie de la perception du monde de tous les Asiatiques, quelle que soit leur religion. D'ailleurs, comme tu le sais sans doute, il est rare que des Chinois ou des Japonais se définissent uniquement comme taoïstes, bouddhistes, shintoïstes ou que sais-je encore, généralement ils mèlent le tout. Je n'avais pas réagi là-dessus. La théorie du yin et du yang est étrangère au bouddhisme (même si elle n'est pas en contradiction avec lui). Elle ne fait pas "partie de la perception du monde de tous les Asiatiques" (ainsi, elle n'est pas originellement dans la culture indienne). Même si à t'entendre certains pratiquent un synchrétisme de pensée et mélangent tout (de même que des occidentaux se disent de culture judéo-chrétienne sans être ni juifs ni chrétiens, ou monothéistes sans préférence pour une religion monothéiste), il n'en reste pas moins que le bouddhisme se caractérise par un certain nombre d'options précises, en contradiction avec la plupart des autres religions ou philosophies. Donc ceux qui mêlent le tout finissent par ne plus rien penser qu'une macédoine philosophique ou religieuse. Le critère distinctif dans le cas du bouddhisme est l'anatman : qui n'admet pas cela n'est pas bouddhiste, c'est aussi simple que ça. Qui l'admet a fait la moitié du chemin. Je peux très bien apprécier la pensée d'un taoiste, d'un védantiste ou d'un maître hindouiste, en sachant ce qui me sépare d'eux (en apparence, car on ne peut pas marcher sur 50 chemins à la fois, mais peut-être parvient-on au même but). Ce qui n'empêche que sur un plan moins théorique et moins philosophique (ex: pratiques de la méditation), les uns empruntent aux autres sans vergogne (ce qui est très bien).
Invité jabial Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 Ce n'est pas parce qu'une chose n'est pas explicable de manière rationnelle qu'elle est irrationnelle. Ou alors l'héliocentrisme était irrationnel avant qu'on ne le démontre. L'héliocentrisme est une proposition vérifiable, même si pas dans l'instant. Les personnes qui ont proposé l'héliocentrisme ont immédiatement proposé avec un certain nombre d'expériences, qui n'ont pu être réalisées que plus tard, qui démontreraient définitivement et logiquement s'ils avaient raison ou tort. En réalité, le comble de l'irrationnalité est de ne pas tenir compte des limites de la raison. <{POST_SNAPBACK}> Si ça, ce n'est pas une astuce de rhétorique à deux balles… Et je te rappelle que le Mu de Faré était et reste la seule réponse libertarienne qu'on puisse apporter à un choix démocratique ; je ne t'ai rien vu proposer de mieux.
Invité jabial Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 C'est un peu le Lacan du libertarianisme. Cf. aussi le culte dont il semble faire l'objet en certains lieux. <{POST_SNAPBACK}> Tiens, lui aussi il aurait un culte, comme Guillaumat? Je n'ai pourtant jamais rencontré de personnes qui le croiraient s'il expliquait demain que la mère de Rand était vierge… Deux poids, deux mesures, tu m'as compris? Je crois que tu confonds la renommée (qui est souvent justifiée par des accomplissements passés) avec une adoration irrationnelle, pour la simple et bonne raison que tu es incapable de concevoir des relations humaines hors de l'axe sympathie/antipathie.
Invité jabial Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 Je me demande par contre ce que tu trouverais de "l'argument" suivant:"Définissez-moi la liberté, je vous dirai si j'y crois." <{POST_SNAPBACK}> Justement, je pense que c'est une très bonne idée de commencer par définir la liberté, surtout si on parle avec un étatiste. En ce qui me concerne, je la définirais avec Rothbard comme l'absence d'agression contre ma propriété, à commencer par celle de ma personne.
melodius Posté 15 mars 2005 Auteur Signaler Posté 15 mars 2005 Je n'avais pas réagi là-dessus.La théorie du yin et du yang est étrangère au bouddhisme (même si elle n'est pas en contradiction avec lui). Elle ne fait pas "partie de la perception du monde de tous les Asiatiques" (ainsi, elle n'est pas originellement dans la culture indienne). Même si à t'entendre certains pratiquent un synchrétisme de pensée et mélangent tout (de même que des occidentaux se disent de culture judéo-chrétienne sans être ni juifs ni chrétiens, ou monothéistes sans préférence pour une religion monothéiste), il n'en reste pas moins que le bouddhisme se caractérise par un certain nombre d'options précises, en contradiction avec la plupart des autres religions ou philosophies. Donc ceux qui mêlent le tout finissent par ne plus rien penser qu'une macédoine philosophique ou religieuse. Le critère distinctif dans le cas du bouddhisme est l'anatman : qui n'admet pas cela n'est pas bouddhiste, c'est aussi simple que ça. Qui l'admet a fait la moitié du chemin. Je peux très bien apprécier la pensée d'un taoiste, d'un védantiste ou d'un maître hindouiste, en sachant ce qui me sépare d'eux (en apparence, car on ne peut pas marcher sur 50 chemins à la fois, mais peut-être parvient-on au même but). Ce qui n'empêche que sur un plan moins théorique et moins philosophique (ex: pratiques de la méditation), les uns empruntent aux autres sans vergogne (ce qui est très bien). <{POST_SNAPBACK}> Tu as raison d'exclure les Indiens (et on peut également exclure les Indonésiens, Malais et autres adeptes de religions monothéistes), mais pour le reste je maintiens ce que j'ai écrit. L'exclusivité religieuse est rare au Japon, en Chine, en Corée, au Vietnam, etc. et même dans des pays ultra-bouddhistes comme le Tibet ou la Mongolie, les gens continuent généralement à pratiquer le chamanisme (appelé "Bon" au Tibet) de concert avec le Bouddhisme. Ce n'est par ailleurs qu'en Occident que le bouddhisme "athée" a quelque existence réelle.
melodius Posté 15 mars 2005 Auteur Signaler Posté 15 mars 2005 Si ça, ce n'est pas une astuce de rhétorique à deux balles… Ne t'en déplaise, c'est un constat que font la plupart des gens intelligents. Et je te rappelle que le Mu de Faré était et reste la seule réponse libertarienne qu'on puisse apporter à un choix démocratique ; je ne t'ai rien vu proposer de mieux. <{POST_SNAPBACK}> Non, le simplisme n'est pas mon fort, j'avoue.
Ronnie Hayek Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 Tiens, lui aussi il aurait un culte, comme Guillaumat? Je n'ai pourtant jamais rencontré de personnes qui le croiraient s'il expliquait demain que la mère de Rand était vierge… Deux poids, deux mesures, tu m'as compris?Je crois que tu confonds la renommée (qui est souvent justifiée par des accomplissements passés) avec une adoration irrationnelle, pour la simple et bonne raison que tu es incapable de concevoir des relations humaines hors de l'axe sympathie/antipathie. <{POST_SNAPBACK}> La façon dont certains libertariens français se réfèrent sans cesse à certaines de ses expressions favorites, mais qu'il n'a pas inventées (telles que celle que tu emploies à la fin du 1er paragraphe), ou surtout à son texte sur la magie noire - comme s'il s'agissait d'une pierre angulaire du libertarianisme - m'y fait penser, voilà tout. Ensuite, je ne vois pas pourquoi tu fais allusion à la Sainte Vierge. Je te rappelle que je suis incroyant. Pour ce qui concerne les relations humaines, je sais dépasser mon animosité envers quelqu'un pour lui reconnaître des qualités, je te rassure. Maintenant, il est vrai - et je n'ai pas à m'en justifier - que je préfère converser avec des gens qui me sont sympathiques que le contraire. Simple question de gain de temps et d'arbitrage rationnel. Quant à la renommée, évitons les grands mots.
Chitah Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 Je viens d'apprendre que le bouddhisme est religion d'Etat en Thaïlande et au Bhoutan, c'est vrai?
Taisei Yokusankai Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 Je viens d'apprendre que le bouddhisme est religion d'Etat en Thaïlande et au Bhoutan, c'est vrai? <{POST_SNAPBACK}> En Thaïlande, le Roi nomme un patriarche pour diriger la Sangha, organisation religieuse fondée par Bouddha. Ce patriarche choisit quarante-cinq moines de haut rang qui nommés à vie forment un conseil qui légifère en matière religieuse. Neuf autres moines assument pour 4 ans l'exécutif. http://franco-thai.com/bouddhisme.php Il faut dire que 95% des Thais sont bouddhistes.
Chitah Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 http://franco-thai.com/bouddhisme.phpIl faut dire que 95% des Thais sont bouddhistes. <{POST_SNAPBACK}> Ouh là, je vais lire tout ça, je savais pas qu'ils étaient si religieux par là-bas.
Taisei Yokusankai Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 Ouh là, je vais lire tout ça, je savais pas qu'ils étaient si religieux par là-bas. <{POST_SNAPBACK}> Quant au Bhoutan, ils sont 70% de bouddhistes, et ce fut au 17eme siècle une théocratie.
Constantin_H Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 Je n'avais pas réagi là-dessus.La théorie du yin et du yang est étrangère au bouddhisme (même si elle n'est pas en contradiction avec lui). Elle ne fait pas "partie de la perception du monde de tous les Asiatiques" (ainsi, elle n'est pas originellement dans la culture indienne). Même si à t'entendre certains pratiquent un synchrétisme de pensée et mélangent tout (de même que des occidentaux se disent de culture judéo-chrétienne sans être ni juifs ni chrétiens, ou monothéistes sans préférence pour une religion monothéiste), il n'en reste pas moins que le bouddhisme se caractérise par un certain nombre d'options précises, en contradiction avec la plupart des autres religions ou philosophies. Donc ceux qui mêlent le tout finissent par ne plus rien penser qu'une macédoine philosophique ou religieuse. Le critère distinctif dans le cas du bouddhisme est l'anatman : qui n'admet pas cela n'est pas bouddhiste, c'est aussi simple que ça. Qui l'admet a fait la moitié du chemin. Je peux très bien apprécier la pensée d'un taoiste, d'un védantiste ou d'un maître hindouiste, en sachant ce qui me sépare d'eux (en apparence, car on ne peut pas marcher sur 50 chemins à la fois, mais peut-être parvient-on au même but). Ce qui n'empêche que sur un plan moins théorique et moins philosophique (ex: pratiques de la méditation), les uns empruntent aux autres sans vergogne (ce qui est très bien). <{POST_SNAPBACK}> C'est pour ma part une des grandes énigmes que j'essaie de résoudre. Entre védantisme et bouddhisme mon coeur oscille, je n'ai strictement aucune conviction ni aucune preuve me permettant de pencher du côté Atman ou Anattman. Bon, je n'ai pas l'impression qu'en soi ce soit un obstacle à la pratique, d'autant que bouddhistes et védantistes insistent sur la nécessité de faire l'expérience soi-même plutôt que de croire, mais je présume que la contemplation de la vacuité est un peu plus complexe si on n'est pas sûr d'être d'accord avec l'anattman. Cruel dilemme !
melodius Posté 15 mars 2005 Auteur Signaler Posté 15 mars 2005 http://en.wikipedia.org/wiki/Atman_%28Buddhism%29 http://en.wikipedia.org/wiki/Anatman Et tant qu'à faire, puisqu'il est question des Vedas: http://en.wikipedia.org/wiki/Atman_%28Hinduism%29 Pour tous ceux qui, comme moi, se grattent le crâne quand apparait cette terminologie.
Dilbert Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 C'est pour ma part une des grandes énigmes que j'essaie de résoudre. Entre védantisme et bouddhisme mon coeur oscille, je n'ai strictement aucune conviction ni aucune preuve me permettant de pencher du côté Atman ou Anattman. Bon, je n'ai pas l'impression qu'en soi ce soit un obstacle à la pratique, d'autant que bouddhistes et védantistes insistent sur la nécessité de faire l'expérience soi-même plutôt que de croire, mais je présume que la contemplation de la vacuité est un peu plus complexe si on n'est pas sûr d'être d'accord avec l'anattman. Cruel dilemme ! <{POST_SNAPBACK}> Peu importe finalement, on choisit en fonction de son idiosyncrasie. On dit que ces options sont comme les différents rayons d'une roue, qui finissent pas se croiser au centre… On ne peut pas opter pour plusieurs en même temps, mais le "résultat final" est le même. En général, le bouddhisme convient bien aux caractères rationnels et négatifs, enclins à admettre un strict minimum d'hypothèses "positives", et qui ont rejeté le théisme.
Taisei Yokusankai Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 Tiens, la christianisme serait de retour en Corée du Nord, une "église des catacombes" bien sur. http://www.atimes.com/atimes/Korea/GC16Dg03.html L'auteur fut formé à Leningrad, d'où sans doute l'utilisation de l'expression "opiate of the people" au deuxième paragraphe
Dilbert Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 Tiens, la christianisme serait de retour en Corée du Nord, une "église des catacombes" bien sur.http://www.atimes.com/atimes/Korea/GC16Dg03.html L'auteur fut formé à Leningrad, d'où sans doute l'utilisation de l'expression "opiate of the people" au deuxième paragraphe <{POST_SNAPBACK}> La situation s'améliore, les transfuges sont battus gentiment ("subjected to relatively mild beatings")…
Taisei Yokusankai Posté 15 mars 2005 Signaler Posté 15 mars 2005 La situation s'améliore, les transfuges sont battus gentiment ("subjected to relatively mild beatings")… <{POST_SNAPBACK}> Je remplacerais "gentiment" par "modérément".
Invité jabial Posté 16 mars 2005 Signaler Posté 16 mars 2005 Ne t'en déplaise, c'est un constat que font la plupart des gens intelligents. Et encore un truc rhétorique. Non, le simplisme n'est pas mon fort, j'avoue. <{POST_SNAPBACK}> Ne confonds pas simplisme et simplicité ; ce n'est pas parce qu'un principe est simple qu'il est faux.
Ronnie Hayek Posté 16 mars 2005 Signaler Posté 16 mars 2005 Ne confonds pas simplisme et simplicité ; ce n'est pas parce qu'un principe est simple qu'il est faux. <{POST_SNAPBACK}> Le problème de Faré est que, dans la plus pure tradition postmoderne, il écrit de façon obscure pour dissimuler des idées simplistes.
Invité jabial Posté 17 mars 2005 Signaler Posté 17 mars 2005 Le problème de Faré est que, dans la plus pure tradition postmoderne, il écrit de façon obscure pour dissimuler des idées simplistes. <{POST_SNAPBACK}> Bien au contraire, il écrit excessivement clairement.
Punu Posté 17 mars 2005 Signaler Posté 17 mars 2005 Parfois ma perspicacité m'étonne moi-même. Je viens de tomber dessus aujourd'hui. http://www.newscientist.com/article.ns?id=dn7147 Genes contribute to religious inclinationUntil about 25 years ago, scientists assumed that religious behaviour was simply the product of a person's socialisation - or "nurture". But more recent studies, including those on adult twins who were raised apart, suggest genes contribute about 40% of the variability in a person's religiousness. But it is not clear how that contribution changes with age. A few studies on children and teenagers - with biological or adoptive parents - show the children tend to mirror the religious beliefs and behaviours of the parents with whom they live. That suggests genes play a small role in religiousness at that age. Now, researchers led by Laura Koenig, a psychology graduate student at the University of Minnesota in Minneapolis, US, have tried to tease apart how the effects of nature and nurture vary with time. Their study suggests that as adolescents grow into adults, genetic factors become more important in determining how religious a person is, while environmental factors wane (Note de ma part : ce qui expliquerait la "conversion" tardive au déisme de Melodius et Chitah, par exemple). Religious discussions The team gave questionnaires to 169 pairs of identical twins - 100% genetically identical - and 104 pairs of fraternal twins - 50% genetically identical - born in Minnesota. The twins, all male and in their early 30s, were asked how often they currently went to religious services, prayed, and discussed religious teachings. This was compared with when they were growing up and living with their families. Then, each participant answered the same questions regarding their mother, father, and their twin. The twins believed that when they were younger, all of their family members - including themselves - shared similar religious behaviour. But in adulthood, however, only the identical twins reported maintaining that similarity. In contrast, fraternal twins were about a third less similar than they were as children. "That would suggest genetic factors are becoming more important and growing up together less important," says team member Matt McGue, a psychologist at the University of Minnesota. (Note de moi : c'est ce qui apparaît dans toutes les études récentes. Par exemple, les enfants adoptés ressemblent le plus fortement du point de vue du caractère à leurs parents adoptifs à l'âge de 12 ans, puis ils ressemblent de plus en plus à leurs parents biologiques, jusqu'à ne presque plus rien partager avec leurs parents adoptifs à l'âge de 21 ans). Empty nests Michael McCullough, a psychologist at the University of Miami in Coral Gables, Florida, US, agrees. "To a great extent, you can't be who you are when you're living under your parents' roof. But once you leave the nest, you can begin to let your own preferences and dispositions shape your behaviour," he told New Scientist. (Note : c'est une vision trop simpliste. C'est l'âge qui compte, pas le fait d'habiter encore chez ses parents ou pas). "Maybe, ultimately, we all decide what we're most comfortable with, and it may have more to do with our own makeup than how we were treated when we were adolescents," says McGue. About a dozen studies have shown that religious people tend to share other personality traits, although it is not clear whether these arise from genetic or environmental factors. These include the ability to get along well with others and being conscientious, working hard, being punctual, and controlling one's impulses. (Note : c'est logique. De la même façon que les tueurs en série partagent également un profil commun, par exemple). But McGue says the new work suggests that being raised in a religious household may affect a person's long-term psychological state less than previously thought. But he says the influence from this early socialisation may re-emerge later on, when the twins have families of their own. He also points out that the finding may not be universal because the research focused on a single population of US men. (Note : on voit la chape de plomb culturaliste qui pèse sur les scientifiques américains travaillant sur le sujet) Journal reference: Journal of Personality (vol 73, p 471)
wapiti Posté 17 mars 2005 Signaler Posté 17 mars 2005 J'ai pas trop compris ce que viennent foutre les gènes là dedans !
Chitah Posté 17 mars 2005 Signaler Posté 17 mars 2005 J'ai pas trop compris ce que viennent foutre les gènes là dedans ! <{POST_SNAPBACK}> Dans la mesure où il ne parvient à convaincre personne avec ses théories fumeuses basées sur des préjugés extraodinairement enfantins (croire qu'un….croyant prend la Bible au pied de la lettre) Il s'agit désormais pour Gadrel de collectionner un maximum de renseignements pour aider son nouvel allié idéologique, Faré, à démontrer que les états d'âme religieux de quelqu'un se rapprochent de la maladie mentale, de la bêtise, de l'infériorité mentale, in fne. C'est en tout cas son prochain pas, à mon avis, il devrait bientôt trouver une corrélation entre la taille du sexe et l'athéisme de quelqu'un, j'imagine. Tiens dans la même revue, j'ai suivi le lien: Finally, irrational beliefs are not entirely independent of intelligence and education. A review by B. P. Beckwith in Free Inquiry (vol 6, p 46, 1986) looked at all the relevant studies conducted up to that time in the US. Of 43 studies, four found no relationship between religious belief on the one hand and intelligence and education on the other. The remaining 39 studies consistently found an inverse relationship. In other words, the more intelligent and educated a person is, the less likely that person is (on average) to be religious. Bravo donc à ces pseudos scientifiques. Malheureusement pour ces scientifiques en campagne politique, mes observations basées sur une petite demi-douzaine de personnes montrent très très clairement l'inverse: plus une personne est intelligente et "comprend" les choses qui l'entourent, et plus elle est susceptible de chercher à améliorer et augmenter la surface d'action de ses outils cognitifs, et la religion/foi en fait patie. Je me souviens de discussions sur la religion avec un pote, dont il est bien évident que personne sur ce forum ne peut être plus intelligente que lui (même moi! ), et avec qui je partageais une certaine foi. M'enfin, bref, encore une fois, c'est à se demander qui sont les prosélytes, hein. Et je ne comprends pas cette propension à vouloir s'élever dans les cieux en chiant sur ses contemporains: "moi, j'ai pas les gènes de la religion, je ne suis pas un attardé mental comme vous".
Punu Posté 17 mars 2005 Signaler Posté 17 mars 2005 J'ai pas trop compris ce que viennent foutre les gènes là dedans ! <{POST_SNAPBACK}> Il est vrai que la foi n'a rien à voir avec la personnalité d'un individu, qui n'a rien à voir avec ses gènes… C'est cher mais tu en as bien besoin :
Chitah Posté 17 mars 2005 Signaler Posté 17 mars 2005 Il est vrai que la foi n'a rien à voir avec la personnalité d'un individu, qui n'a rien à voir avec ses gènes…C'est cher mais tu en as bien besoin : <{POST_SNAPBACK}> Le problème que j'ai avec la vulgarisation scientifique, c'est qu'une grande majorité des non scientifiques n'y comprennent goutte. Exemple, un ami m'a parlé d'un article qu'il avait lu sur la théorie des cordes: d'après lui, cela revenait à modeliser l'univers entier avec des petites cordes, on se demande bien où il a été péché cela: http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_des_cordes
Punu Posté 17 mars 2005 Signaler Posté 17 mars 2005 Dans la mesure où il ne parvient à convaincre personne avec ses théories fumeuses basées sur des préjugés extraodinairement enfantins (croire qu'un….croyant prend la Bible au pied de la lettre) Putain mais c'est le cas ! J'y peux rien si tu as l'impression que tous les croyants sont comme toi. Il s'agit désormais pour Gadrel de collectionner un maximum de renseignements Eh bien, oui, je préfère la connaissance à l'ignorance. pour aider son nouvel allié idéologique, Faré, Ca c'est bas ! à démontrer que les états d'âme religieux de quelqu'un se rapprochent de la maladie mentale, de la bêtise, de l'infériorité mentale, in fne. Mais non, ça n'a rien à voir. Il existe des tas de gens croyants qui sont sains d'esprit, intelligents, très intelligents, beaucoup plus que moi et encore plus équilibrés que moi. J'étudie le sujet sans a priori, mais apparemment tu ne parviens pas à le concevoir. Qui se sente morveux se mouche ! C'est en tout cas son prochain pas, à mon avis, il devrait bientôt trouver une corrélation entre la taille du sexe et l'athéisme de quelqu'un, j'imagine. Oui, elle est d'ailleurs positive. Malheureusement pour ces scientifiques en campagne politique, mes observations basées sur une petite demi-douzaine de personnes montrent très très clairement l'inverse: plus une personne est intelligente et "comprend" les choses qui l'entourent, et plus elle est susceptible de chercher à améliorer et augmenter la surface d'action de ses outils cognitifs, et la religion/foi en fait patie. Là tu réagis parce que tu te sens touché. Il ne faut pas - une moyenne ne dit rien sur un individu particulier.
Chitah Posté 17 mars 2005 Signaler Posté 17 mars 2005 Lire les parties soulignées, le premier: mort de rire, vraiment mort de rire. Et le dernier devrait naturellement amener à plus de modesties. D'autres chercheurs frisent la parapsychologie. Le neuropsychologue Michael Persinger, de l'Université Laurentienne, en Ontario, s'intéresse à l'influence des champs magnétiques sur le cerveau. Selon lui, l'expérience spirituelle naît de la confluence de plusieurs champs magnétiques. « Durant les tempêtes électromagnétiques, les animaux sont désorientés, dit-il. Les bancs de poissons, eux, communiquent entre eux au moyen des ondes électromagnétiques. Il doit y avoir des mécanismes similaires chez les humains. Ça expliquerait pourquoi certains lieux sont associés à des religions depuis des temps immémoriaux. Le sol de ces endroits doit avoir des propriétés électromagnétiques particulières. » Michael Persinger coiffe ses cobayes- un millier depuis 20 ans- d'un appareil semi-sphérique qui ressemble à un séchoir à cheveux et qui rappelle l'affiche du film français La Cité des enfants perdus. Cet appareil sert à générer des champs magnétiques. « Nous sommes encore en train de calibrer l'appareil pour qu'il provoque chez tout le monde une expérience spirituelle. Nous avons eu quelques succès, mais seulement avec quelques individus, à différents moments. » L'autre problème de ce domaine d'étude est que peu de chercheurs s'y intéressent et qu'ils ont souvent des points de vue divergents. Par exemple, M. Bouchard est sceptique devant les recherches mécanistiques des Drs Newberg et Hamer: « Il me semble peu probable qu'on puisse réduire une question si complexe en termes chimiques ou neuronaux. » M. Persinger abonde dans le même sens, parce qu'il pense que les champs magnétiques sont l'élément central de la spiritualité. La biologie de la foi est un domaine si sensible, si compliqué, et semble si loin de déboucher sur des avancées médicales, que les chercheurs marchent sur des oeufs. Un neuropsychologue montréalais qui fait des scans de cerveaux de religieux en prière a refusé de rencontrer La Presse pour éviter de s'aliéner ses cobayes. Quant au Dr Hamer, il a changé de domaine et travaille maintenant sur le sida. « J'ai légué ma base de données à un autre chercheur, mais je ne sais pas ce qu'il entend en faire, parce qu'il s'intéresse surtout aux gènes en question, pas à la foi. C'est une question périphérique à nos domaines d'expertise et elle génère beaucoup de controverse. » Je reformule, pour être sûur que tout le monde comprenne bien: "étudier l'origine génétique de la religion, c'est comme étudier l'origine quantique d'une chanson de Claude François, on ne sait pas sérieusement ce que cela veut dire".
wapiti Posté 17 mars 2005 Signaler Posté 17 mars 2005 Il est vrai que la foi n'a rien à voir avec la personnalité d'un individu, qui n'a rien à voir avec ses gènes…C'est cher mais tu en as bien besoin : <{POST_SNAPBACK}> Moi je crois que tu aurais bien besoin d'une cure de désintox de tous ces bouquins de vulgarisation grace auxquels tu te construits une pseudo-culture de scientifique. Etant donné que tu parts du principe qu'un comportement vient soit de l'ADN soit de l'environnement, et que tu ne semble pas en mesure de voir qu'une telle opinion contient déjà un putain d'a priori, on risque d'avoir du mal à discuter.
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