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ULYSSE

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Messages postés par ULYSSE

  1. Dans Le Monde, une tribune de scientifiques soutenant les recherches de Gilles-Eric Séralini sur les OGM, contre ses détracteurs à la moquerie facile :

    http://www.lemonde.f...90174_3232.html

    "Devant l'incroyable levée de boucliers suscitée par la publication de Gilles-Eric Séralini et de son équipe dans le journal Food and Chemical Toxicology, nous, membres de la communauté scientifique, tenons à affirmer les points suivants.

    (…)

    disqualifier le protocole suivi dans le cadre de cette étude revient à disqualifier du même coup les données ayant fondé les décisions d'acceptation des OGM par les experts. Il est remarquable de voir ces mêmes experts accepter (même s'ils le critiquent parfois) un protocole expérimental quand il donne des résultats qui vont dans le sens de l'acceptation d'une technique et le démolir aussi ardemment quand les résultats vont dans le sens opposé. Ceci est à notre avis totalement contraire à toute déontologie scientifique. Nous affirmons donc que, si les observations en débat méritent d'être confirmées par des expériences de plus grande ampleur, cela s'applique également aux tests qui ont servi à autoriser toutes les plantes transgéniques actuellement sur le marché. Si toute cette histoire aboutit au moins à ce résultat, elle aura été utile."

    Signataires

    Andalo Christophe MC UPS Toulouse ;

    Arnaud-Haond Sophie Chercheuse IFREMER ;

    Atlan Anne CR CNRS ;

    Auclair Daniel DR INRA ;

    Austerlitz Frédéric DR CNRS ;

    Barot Sébastien DR IRD ;

    Bancal Marie-Odile MC AgroParisTech ;

    Becker Nathalie MC MNHN ;

    Bellé Robert Pr UPMC ;

    Bérard Sèverine MC U Montpellier 2 ;

    Blondel Jacques DR CNRS ;

    Boëte Christophe CR IRD ;

    Boistard Pierre DR INRA ;

    Bonhomme François DR CNRS ;

    Bonhomme Vincent Institut Français de Pondichéry ;

    Bonnet Timothée Doctorant U Zurich ;

    Bonneuil Christophe CR CNRS ;

    Bonnin Isabelle CR INRA ;

    Bosc Pierre-Marie Chercheur CIRAD ;

    Boudouresque Charles Pr U Aix-Marseille ;

    Bourdineaud Jean-Paul Pr U Bordeaux ;

    Boyen Catherine DR CNRS ;

    Brèthes Daniel DR CNRS ;

    Casas Jérôme Pr U Tours ;

    Cézilly Franck Pr U Bourgogne ;

    Chabert Michèle MC EPHE ;

    Champagnon Jocelyn Post Doc ;

    Charpentier Anne MC U Montpellier 2 ;

    Charmantier Anne CR CNRS ;

    Chikhi Lounès DR CNRS ;

    Cochard Hervé DR INRA, Correspondant de l'Académie d'Agriculture ;

    Colas Bruno MC U Paris Diderot ;

    Combes Claude Pr U. Perpignan, Membre de l'Académie des Sciences ;

    Da Lage Jean-Luc DR CNRS ;

    David-Benz Hélène Chercheuse CIRAD ;

    Darlu Pierre DR CNRS ;

    De Decker Sophie Post-Doctorante, NOAA, US ;

    De Foresta Hubert CR IRD ;

    De Reviers Bruno Prof MNHN ;

    Dedeine Franck MC U François Rabelais Tours ;

    Delesalle Bruno MC EPHE ;

    Destombe Christophe Prof UPMC ;

    Devaux Céline MC U. Montpellier 2 ;

    Djikeussi Eléonore CH Niort ;

    Dorin Bruno Chercheur CIRAD ;

    Dufumier Marc Pr AgroParisTech ;

    Dugue Patrick Chercheur CIRAD ;

    Dulcire Michel Chercheur CIRAD ;

    Dutech Cyril CR INRA ;

    Elias Marianne CR CNRS ;

    Enjalbert Jérôme CR INRA ;

    Fabre Pierre Chercheur CIRAD ;

    Fady Bruno DR INRA ;

    Ferdy Jean-Baptiste Pr U Toulouse 3 ;

    Ferrière Régis Pr ENS Ulm ;

    Figuié Muriel Chercheuse CIRAD ;

    Frascaria Nathalie Pr AgroParisTech ;

    Fort Philippe DR CNRS ;

    Gautier Christian Pr U Lyon ;

    Gavotte Laurent MC U Montpellier 2 ;

    Gerber Sophie CR INRA ;

    Grandcolas Philippe Prof MNHN ;

    Goldringer Isabelle DR INRA ;

    Gouyon Pierre-Henri Pr MNHN ;

    Hautekeete Nina MC U Lille 1 ;

    Heams Thomas MC AgroParisTech ;

    Herbette Stéphane MC U Clermont-Ferrand ;

    Henry Claude Pr Columbia University ;

    Heyer Evelyne Pr MNHN Hospital ;

    Frédéric DR INRA ;

    Huet Sylvie DR INRA ;

    Humbert Jean-François DR INRA ;

    Jeandel Catherine DR CNRS ;

    Jarne Philippe DR CNRS ;

    Joron Mathieu CR CNRS ;

    Juffé Michel Pr PontsParisTech ;

    Kjellberg Finn DR CNRS ;

    Lachièze Rey Marc DR CNRS ;

    Lançon Frédéric Chercheur CIRAD ;

    Laurans Marilyne Chercheuse CIRAD ;

    Laurenti Patrick MC U Diderot ;

    Lavigne Claire DR INRA ;

    Lemeilleur Sylvaine Chercheuse CIRAD ;

    Le Gall Line MC MNHN ;

    Le Moguédec Gilles Chercheur CIRAD ;

    Lévy-Leblond Jean-Marc Pr U Nice ;

    Lipinski Marc DR CNRS ;

    Loeuille Nicolas Pr UPMC ;

    Londe Sylvain Doctorant UPMC ;

    Lorand Isabelle Chirurgienne ;

    Louchart Antoine CR CNRS ;

    Machon Nathalie Pr MNHN ;

    Mallefet Jérôme Pr U Catholique de Louvain ;

    Mariojouls Catherine Pr AgroParistech ;

    Maris Virginie CR CNRS ;

    Mignot Agnès Pr Université Montpellier 2 ;

    Millier Claude Pr AgroParisTech ;

    Mirleau Pascal MC U Aix-Marseille ;

    Moulia Catherine Pr U Montpellier 2 ;

    Morin Edgar DR CNRS ;

    Nabholz Benoit MC U Montpellier 2 ;

    Nicolas Valérie IR INSERM ;

    Nieberding Caroline Pr U Catholique de Louvain ;

    Olivieri Isabelle Pr U Montpellier 2 ;

    Paillet Yoan IR IRSTEA ;

    Palka Laurent MC MNHN ;

    Pape Moller Anders DR CNRS ;

    Papy François DR INRA ;

    Pasqualini Vanina Pr U Corse ;

    Petit Éric MC U Rennes 1 ;

    Poirier Florence IR U Paris 13 ;

    Ponsard Sergine Pr U Toulouse ;

    Potin Philippe DR CNRS ;

    Quilichini Angélique MC détachée CNRS ;

    Raymond Michel DR CNRS ;

    Refrégier Guislaine MC UPS Orsay ;

    Reynaud - Yann Post-Doctorant, NOAA, US ;

    Rognon Xavier MC AgroParisTech ;

    Rousseau Denis-Didier DR CNRS Ulm ;

    Rousset François DR CNRS ;

    Saatkamp Arne MC U Aix-Marseille ;

    Saint-James Emmanuel MC UPMC ;

    Salmona Jordi Doctorant U Lisbonne ;

    Sartor Pierre CR CNRS ;

    Selosse Marc-André Pr U Montpellier 2 ;

    Sicard Mathieu MC U Poitiers ;

    Shykoff Jacqui DR CNRS ;

    Testart Jacques DR INSERM ;

    Thomas Mathieu PostDoc INRA ;

    Tully Thomas MC U Paris 4 (CNRS) ;

    Valero Myriam DR CNRS ;

    Van Vliet Geert Chercheur CIRAD ;

    Vela Errol MC U Montpellier 2 ;

    Velot Christian MC U Psud Orsay ;

    Verlaque Marc CR CNRS ;

    Verrier Etienne Pr AgroParisTech ;

    Volovitch Michel Pr ENS Ulm ;

    Vriz Sophie Pr U Paris Diderot ;

    Warlop François CR GRAB ;

    Weill Mylène DR CNRS.

  2. parce qu'elle t'arrange.

    Ce qui vous dérange, c'est toute situation où votre liberté personnelle fait peser un risque à d'autres, qui refusent que vous les embarquiez malgré eux dans ce risque.

    Les libéraux ne savent pas comment faire, pour enfermer les conséquences de leurs actions personnelles, de telle sorte qu'elle ne gênent pas les voisins.

    Le précepte : "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" est d'une application très complexe, quand quelqu'un n'est pas capable d'éliminer sa pollution de sorte à ce qu'elle n'ait pas d'incidence en dehors de lui-même.

    Je suis libre de conduire une grosse voiture qui pollue tant que je ne fais peser de risque qu'à moi-même. Si je pollue au-delà de moi-même, et que mon voisin a un calcul différent des conséquences de cette pollution, la pensée libérale se trouve en difficulté.

  3. Michael Bloomberg (maire de New York) soutient Obama et lui demande de s'occuper du changement climatique

    Michael Bloomberg : "Notre climat change. L'augmentation des phénomènes climatiques extrêmes que nous avons vécus à New York et dans le monde peut être, ou pas, le résultat de ce changement, mais le risque existe que ce soit le cas. Les dégâts de cette semaine devraient obliger les dirigeants élus à agir immédiatement".

    http://www.lemonde.f...657_829254.html

  4. (Si un homme a un bouclier et qu'il reçoit une flèche, il peut parer le coup.

    S'il reçoit mille flèches de tous les côtés, il ne peut plus parer, et des flèches le percent de part en part.

    Plus on multiplie les pollutions et diverses causes mobilisant les défenses de l'organisme, plus on a de risque de ne plus avoir de défense organique suffisante.

    Cet effet cumulatif est très important.

    Il ne suffit pas de dire qu'un truc n'est pas pire qu'un autre, s'il s'ajoute à cet autre, comme une nouvelle flèche s'ajoutant à une première, jusqu'à contournement du bouclier.)

  5. (En plus vous négligez complètement l'effet cumulatif.

    On sait bien que l'organisme subit en permanence des actions mutagènes. Mais plus elles s'accumulent, plus les défenses sont dépassées.

    Le mobile n'a pas besoin d'être plus méchant que d'autres causes naturelles, il peut suffire qu'il s'ajoute à des tas d'autres causes de même niveau.

    Le simple fait de respirer génère des radicaux libres. L'organisme gère cela plus ou moins. Mais si l'on multiplie les causes générant des radicaux libres, l'organisme ne gère plus.)

  6. C'est vrai. La Terre est constamment agitée par une secousse pseudo-périodique d'amplitude 300 millions de kilomètres, rien que ça ! Et le temps caractéristique d'une telle secousse est d'une année, et cette secousse elle-même dure depuis des millions d'années ! C'est à se demander comment notre planète tient encore en un seul morceau. Et comment ton cerveau ne s'est pas déjà écoulé par tes orifices, secoué comme tu l'es.

    Tu prends un plaisir particulier à jouer les imbéciles ?

    A "démontrer" que les secousses des ondes mobiles n'ont aucun effet nocif puisqu'il y a d'autres secousses d'un autre type sur terre ?

    Je vous propose d'envoyer un email à tous les labos de recherche du monde qui étudient ces questions,

    pour leur expliquer que vous, Neuneu, Kassad, et Rincevent,

    avez démontré l'impossibilité théorique d'un quelconque effet néfaste des ondes mobiles.

    Il n'y a plus besoin de chercher, vous avez trouvé tout seul qu'il n'y avait rien à chercher.

    Vous êtes vraiment les pieds nickelés du libéralisme !

  7. une liaison, ça ne s'use pas. Ca reste en état, ou ça pète, mais ça ne s'use pas.

    Les liaisons en biochimie ce n'est pas seulement l'ADN.

    L'étude citait par exemple la perturbation des liaisons lipidiques (par les ondes).

    On sait que les lipides complexes type oméga-3 (présents dans le corps) sont très fragiles, et peuvent facilement produire des radicaux libres. Ces derniers ayant alors un pouvoir mutagène sur l'ADN.

    Une piste évoquée est que les ondes mobiles, selon leurs fréquences et leurs durées d'exposition, pourraient agir particulièrement sur ces types de structures à liaisons fragiles.

  8. Va y, explique en quoi la durée d'exposition a une incidence sur des mécanismes biochimiques quasi instantanés, on ne "désorganise" pas une molécule avec plein de photons qui ne lui font rien sur des heures, on la casse avec un photon qui a une énergie suffisante.

    Et si tu ne fait que répondre avec un copier coller d'un truc que tu n'a pas compris, je censure, la lisibilité du sujet souffre de tes interventions.

    Et ne réponds pas a coté de la plaque avec des radicaux libres, le monsieur te demande d'ou ils viennent, pas ce qu'ils font.

    Quand tu agites une structure plus longtemps, tu obtiens des effets différents.

    Un tremblement de terre de dix secondes n'a pas les mêmes effets qu'un tremblement de terre de dix minutes.

    Les tremblements (les oscillations) des ondes ont un effet sur les conformations moléculaires, qui est d'autant plus important que ce tremblement est long.

    Un téléphone situé à quelques centimètres du corps créera des oscillations spécifiques, non comparables avec les ondes habituellement présentes dans l'atmosphère.

    Les radicaux libres sont produits par l'organisme en réaction à ces agitations structurelles. C'est explicitement dit dans l'étude citée plus haut.

    Il y a production interne de ROS suite à l'exposition aux ondes.

    (L'organisme génère ses propres radicaux libres ROS, c'est utile à petite dose, dangereux à haute dose. Différents facteurs influent sur la quantité de ROS produite par l'organisme.)

  9. Donc, je récapitule, je prends une molécule, je lui balance des photons a basse énergie, lentement, tranquillement, et à force, paf, ça casse une liaison, c'est ça ? Putain, moi qui pensais avoir compris la physique de base, je suis tout calmé.

    Juste pour être clair, ça fait quoi, ça change la constante de Planck a l'usure ?

    J'aime les neuneus qui se croient plus intelligents que 5 ou 6 des plus grands laboratoires de recherche universitaire du monde qui prennent au sérieux dans leurs études ce qui fait ricaner les glands d'ici.

    Vous n'avez toujours pas compris le principe des radicaux libres, vous n'avez toujours pas compris qu'une onde n'a pas besoin de "casser" directement la molécule, elle a simplement pour effet d'augmenter la production de radicaux libres dans les mitochondries (et la fréquence joue un rôle pour perturber la biochimie des cellules), et ce sont ces radicaux libres qui ont ensuite la capacité de faire muter l'ADN.

    Dire que vous abordez des sujets de nutrition, sans avoir étudié la question du stress oxydatif et le fonctionnement des radicaux libres, ce qui est à la base de tout…

    C'est confondant !

    Si la fréquence de l'onde n'avait aucun impact, pourquoi les plus grands labos du monde font-ils des études différenciées selon la fréquence, et trouvent-ils des effets corporels différents ?

    Les oscillations, et leurs fréquences, ont des effets biochimiques, qui ne se limitent pas à l'effet chaleur.

  10. Ecoute mec, je suis déjà passé à la télévision, vois-tu. J'ai pu me rendre compte de la différence entre ce que j'ai dit et ce qui en est ressorti, alors pourtant que l'équipe des journalistes semblait pourtant plutôt bienveillante.

    On ne peut pas savoir ce que la nana en question a réellement dit en se basant sur ce qui a été diffusé. On ne peut pas.

    Tu cherches le prix Nobel de la mauvaise foi ?

    Je ne vois pas la moindre ambiguïté possible dans ses propos, qui sont, on ne peut plus clairement, une reconnaissance de l'importance de l'équilibre acides-bases, avec des exemples très clairs qui montrent qu'il s'agit en plein de la notion dont je parlais ici.

    Elle-même avance ce sujet, ce n'est en rien une suggestion de la journaliste à laquelle elle répond poliment.

    Thierry Souccar en tire la même conclusion :

    "les points positifs : il y a encore cinq ans on me riait au nez quand je parlais de cancer agressif de la prostate lié à une forte consommation de laitages, ou encore d'équilibre acide-base. Il semble que ces idées aient fait leur chemin, tant mieux."

    http://www.lanutrition.fr/les-news/emission-de-france-5-sur-le-lait-quelques-perles-relevees-en-passant.html

  11. Mmh pas d'accord, il existe un tripotée plus un chouilla de maladie connue dont on peut chercher les causes inconnue à ce jour pour éventuellement trouver un remède.

    Les budgets alloués à la recherche médicale n'étant pas extensiblesà l'infini je préfère 100x trouver un remède à des maladies connues et coutant fort cher, qu'à passer une vie à ne pas trouver de cause à un éventuel problème qui empêche certain monomaniacs de dormir.

    Pour moi l'un n'empêche pas l'autre. Vision grand angle.

    La recherche prospective force à chercher ce qui, en soi, peut être cause de maladie, et cela aide fortement à combattre les maladies existantes.

    La recherche expérimentale est fascinante. Elle apprend énormément et aide à repousser les limites de la biochimie connue.

    Quand on se demande si un mobile peut être cause de cancer, on est forcé de mieux étudier la question de la cancérogénèse. Ces recherches ne sont pas inutiles, même si à l'arrivée on ne trouve rien pour le mobile.

    Je ne suis pas obèse, j'ai adopté des bonnes habitudes alimentaires, je ne me sens pas concerné par de nouvelles recherches sur l'obésité, qu'on sait éviter avec un peu de volonté.

    Le cancer en revanche peut concerner tout le monde, et on ne sait pas d'où il viendra.

  12. +100, l'épidémiologie, c'est "on à un problème de santé de groupe, cherchons la cause", ça n'a aucun rapport avec "on a un truc qu'on n'aime pas, cherchons des malades"

    Tu souhaites donc avoir une maladie, et ensuite qu'on recherche sa cause, une fois qu'elle est là ?

    - 10 000

    C'est justement pour cela que l'épidémiologie est insuffisante, pour un objet nouveau.

    Je cherche des études théoriques et expérimentales, qui permettent de se faire une idée du rôle toxique de quelque chose de nouveau, avant d'avoir des données épidémiologiques certaines, avant de subir les dégâts.

    Science prospective (active), versus Science épidémiologique (passive).

    Tant qu'à faire, autant éviter la maladie, avant le stade d'épidémie, dont on pourrait faire partie.

  13. Ce que tu cites indique que ça déclenche une apoptose, donc que la cellule se suicide. Pas qu'elle devient cancéreuse.

    C'est un phénomène étudié dans cette étude, qui se focalisait sur l'effet sanguin.

    Les radicaux libres du type ROS ont de multiples effets, dont l'effet mutagène (voir l'article Wikipedia plus haut).

    Ce sont des mitraillettes qui attaquent toutes les cellules. (Elles se protègent avec des antioxydants, mais rapidement il y a trop de ROS et l'effet bouclier / réparation n'est plus assez performant).

    Si l'onde GSM du mobile (avec une certaine intensité d'utilisation) augmente la production de radicaux libres de type ROS, on retrouvera logiquement l'ensemble des effets des radicaux libres ROS : sur le sang, sur l'ADN, etc.

    Une fois que les radicaux libres ROS sont produits, ils ont les mêmes effets, que la cause soit l'onde GSM ou le soleil ou la cigarette.

    Les ROS consécutifs aux ondes GSM peuvent épuiser les réserves antioxydantes, et ensuite l'oganisme est davantage vulnérable à n'importe quelle attaque oxydante, donc le cancer peut se situer à un autre endroit, et ne pas sembler lié au mobile.

    (On connait ça pour tout ce qui concerne les radicaux libres, avec la pollution etc.

    Affaiblissement du terrain par épuisement des défenses, et ensuite une maladie opportuniste se déclenche.)

    Donc, selon les défenses disponibles de l'organisme, les ROS auront immédiatement un effet toxique ou mutagène, ou seront contrés et ne feront que diminuer les réserves des défenses.

    (Une bonne alimentation aide à disposer de bonnes défenses, mais ne suffit pas à tout. L'évitement des radicaux libres a un sens, d'où les conseils de ne pas rester des heures au soleil, et de ne pas téléphoner des heures non plus, et de ne pas trop fumer, etc.)

  14. Surtout à la télé. Particulièrement à la télé.

    Exemple typique de "comment essayer de démolir pour démolir en étant à côté de la plaque".

    La directrice de recherches INSERM en épidémiologie de la nutrition était sur le plateau, ce n'était pas du vague journalisme télévisuel.

    Il y a quelques semaines tu demandais pourquoi personne d'officiel ne parlait jamais de l'équilibre acides-bases, en dehors des journalistes de magazines féminins etc.

    Voilà l'exemple d'un officiel, un ponte d'un organisme bien officiel, qui accorde une grande importance à l'équilibre acides-bases. Ce n'est pas une invention de magazine féminin.

    Mais bien sûr, tout cela n'a aucune importance, puisque tu as décidé que cela ne devait pas avoir la moindre importance. Sacrée logique sectaire !

    Tu ne cherches jamais vraiment de réponse, tu ne poses des questions que dans l'espoir de faire tomber l'autre, la réponse tu t'en fous.

  15. Pour ceux qui passent les messages en anglais :

    "L'activation des espèces réactives oxygénées (ROS) est déclenchée par une perturbation de la conformation des lipides, protéines, et ADN, suite à l'exposition aux ondes GSM"

    "The activation of ROS is triggered by the conformation disturbance of lipids, protein, and DNA induced by the exposure of GSM RFEMF"

    (Oxidative Medicine and Cellular Longevity

    Volume 2012)

  16. C'est là que je ne comprend pas : "libérés par l'onde". C'est surement là où la magie opère.

    Le reste n'a rien à voir avec les ondes.

    Je rappelle les passages des études plus haut, qui te montrent le lien entre les ondes mobiles et les "reactive oxygen species" (ROS).

    C'est en augmentant les "reactive oxygen species", que les ondes mobiles ont un effet sur l'ADN, selon la biochimie oxydante des ROS.

    "RF-EMR in both the power density and frequency range of mobile phones enhances mitochondrial reactive oxygen species generation"

    "We demonstrate that reactive oxygen species (ROS) plays an important role in the process of apoptosis in human peripheral blood mononuclear cell (PBMC) which is induced by the radiation of 900 MHz radiofrequency electromagnetic field (RFEMF) at a specific absorption rate (SAR) of ~0.4 W/kg when the exposure lasts longer than two hours. The apoptosis is induced through the mitochondrial pathway and mediated by activating ROS and caspase-3, and decreasing the mitochondrial potential. The activation of ROS is triggered by the conformation disturbance of lipids, protein, and DNA induced by the exposure of GSM RFEMF. Although human PBMC was found to have a self-protection mechanism of releasing carotenoid in response to oxidative stress to lessen the further increase of ROS, the imbalance between the antioxidant defenses and ROS formation still results in an increase of cell death with the exposure time and can cause about 37% human PBMC death in eight hours. "

  17. Je vois que sur l'amiante tu n'as pas fait de mea culpa. Tu 'oublies' opportunément le sujet.

    Non je ne vais pas faire de biochimie. Je me place bien avant cela dans le fondamental. Explique moi comment (je suis bête) une protéine ou un brin d'ADN peut être modifié par une onde de la longueur d'onde des portables. C'est pas de la magie : les molécules sont stables (sinon on ne pourrait pas vivre) sous certaines conditions connues de température et de rayonnement. Explique moi quels principes physiques (et non magiques) permettent à une onde de la longueur d'onde de mon Iphone de casser/modifier une molécule de ce type. J'attend une explication pas un renvoi vers la mémoire de l'eau où je ne sais quoi.

    Après s'il existe une explication il faudra voir ce que ça donne sur un organisme vivant avec tout ce que ça implique en termes de complexité (cf le modèle thermo et l'obésité par exemple). Là tu n'as même pas le début d'une explication 'théorique'. Pour l'instant juste du blabla.

    "Explique moi comment (je suis bête) une protéine ou un brin d'ADN peut être modifié par une onde de la longueur d'onde des portables."

    -> http://fr.wikipedia.org/wiki/Stress_oxydant

    Via le stress oxydatif, facteur de mutagenèse, induit par les radicaux libres libérés par l'onde.

    Notamment les ROS, Reactive Oxygen Species, cités dans les études plus haut.

    (rien à voir avec le stress psychologique. On parle de biochimie ici.)

    "Le stress oxydant (ou stress oxydatif) est un type d'agression des constituants de la cellule dû aux espèces réactives oxygénées1 (ROS, Reactive Oxygen Species en anglais) et aux espèces réactives oxygénées et azotées (RONS, N pour Nitrogen en anglais) oxydantes.

    Ces espèces sont, par définition, des radicaux libres."

    "Le stress oxydant est un facteur d'inflammation et de mutagenèse, mais il est aussi considéré comme une des principales causes de cancer et jouerait un rôle dans la maladie d'Alzheimer, comme dans plusieurs affections plus courantes telles que les maladies cardio-vasculaires, les accidents cérébro-vasculaires, l’arthrite rhumatoïde ou les cataractes. Les antioxydants bien dosés pourraient théoriquement diminuer ces dégâts mais cela reste à démontrer."

    "

    Le stress oxydant devient une situation pathologique dès que le système de protection est submergé par les ROS et RONS.

    Ceci peut être par exemple dû à :

    • l'introduction dans la cellule de radicaux libres ou d'espèces réactives oxygénées (polluants photochimiques pénétrant l'organisme via le système respiratoire, l'alimentation ou les muqueuses)
    • une surproduction de ROS et RONS induite par des processus de type ischémie-reperfusion qui sont à l'origine d'une partie des rejets des greffes ou à la présences de certains composés chimiques prooxydants tels que le méthyl viologène.
    • un défaut du système de protection, par exemple une mutation inactivant une des enzymes du système de protection ou une carence en une des vitamines.
    • l'introduction dans la cellule ou dans un organe de molécules hautement réactives, par exemple des nanoparticules (très petites et à surface spécifique très développée). Si ces nanoparticules sont nombreuses, les macrophages n'arrivent plus à les traiter et peuvent libérer leurs oxydants dans l'organisme en provoquant une réaction inflammatoire exacerbée."

    "

    —————-

    Pour l'amiante il y avait des cas professionnels d'exposition très massive, qui avaient des effets à 10 ou 15 ans, et qui ont servi d'alerte.

    Mais des expositions plus légères à l'amiante ont des effets 40 ou 50 ans après.

    Tout cela a permis d'étouffer longtemps le problème. Il n'y avait pas des hécatombes à court terme.

    Pour le mobile, le niveau d'agressivité n'est pas comparable à une très forte exposition à l'amiante. Donc on est plutôt dans un impact plus compliqué à identifier épidémiologiquement aujourd'hui, comme tout ce qui concerne les radicaux libres.

    Même si des premiers cas suspects apparaissent, comme le montre le jugement en Italie.

  18. Beaucoup d'experts se moquent des idées que nous défendons ici. Et davantage encore se moquent des tiennes. So what ?

    So what ce serait bien d'arrêter les moqueries à la con qui ne mènent nulle part.

    L'attitude d'un Pankkake est bien meilleure : il cherche à comprendre, écoute tout, et se fait son opinion en confrontant les diverses études

    … sans chercher à démolir l'autre ad hominem.

    ("L'argument ad hominem sert fréquemment à discréditer des arguments en raison de la personne qui les présente.")

  19. Et explique moi comment avec le peu d'énergie qu'elles transportent elles peuvent avoir une action biologique.

    Pour ça tu dois étudier la biochimie des radicaux libres.

    Ce n'est pas l'énergie de l'onde qui casse directement l'ADN.

    L'onde (selon sa fréquence et la durée d'exposition) désorganise des composés présents dans le corps, libère des radicaux libres, et ces radicaux libres ont eux des actions biologiques importantes.

  20. Bien entendu que si, allons bon. Mais comme d'habitude, tu n'écoutes que ce qui va dans le sens de ton nouveau combat politique, et qu te permettra de prouver à tes alliés du moment que tu es bien des leurs. Ton attitude fait vraiment pitié.

    Bref, si tu avais un peu lu ce qui s'était dit sur le fil consacré à la nutrition avant que tu ne viennes poser tes petites crottes, tu te serais rendu compte que la plupart des gens qui passent pour une raison ou pour une autre sur une table d'autopsie présentent une ou des tumeurs bénignes, pour la plupart non détectées auparavant. En d'autres termes, des étincelles, il y en a sans cesse, pour tout un tas de raisons ; mais pour qu'il y ait incendie, il en faut davantage.

    En revanche, on observe que les tissus tumoraux surréagissent à la consommation de glucides : non seulement ils s'en nourrissent presque exclusivement, mais en plus les hormones parainsuliniques les font se développer et se maligniser. Au point où des hôpitaux commencent à lancer des tests cliniques, pour vérifier l'efficacité des régimes low-carb sur l'arrêt du développement du cancer.

    Tu es dans une seule obsession, celle des glucides, alors que je suis grand angle et ne m'arrête pas à un seul problème, un seul responsable de tout.

    Dans l'alimentation, il n'y a pas que les glucides qui posent problème. (Même si je suis d'avis que les glucides causent beaucoup de problèmes).

    Et l'alimentation n'est pas le seul facteur à corriger pour éviter tous les cancers.

    Je recherche les différents problèmes, alimentaires et environnementaux.

    Note que beaucoup d'experts se moquent de vos déclarations sur les glucides responsables de tout (je ne les soutiens pas). Cela devrait t'inciter à ne pas te gausser si facilement dès qu'une idée sort du cadre que tu as abordé. La gausserie ne mène à rien.

    On n'est pas ici pour avoir raison contre l'autre, mais pour ouvrir toutes les pistes, sans se fermer à l'une ou l'autre.

  21. Il n'est pas non plus reproduit dans une autre étude similaire:

    Donc: bad science.

    Non, l'étude n'est pas similaire, elle n'étudie pas les mêmes ondes.

    Cette étude précise justement qu'elle étudie les ondes des scanners corporels, à la différence des autres études qui portent sur les ondes des mobiles :

    "the majority of the studies investigated radiofrequency electromagnetic fields used for mobile communication"

    "In contrast to other frequency regions in the electromagnetic spectrum, terahertz electromagnetic fields have not been used extensively for applications in the past due to a lack of suitable generators and detectors. This “terahertz gap” was overcome during the last decade and technical applications are being developed. One application, which is often associated with terahertz electromagnetic fields, is the body scanner which is employed at security checkpoints, e. g. at airports."

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3459899/

    --

    Tu balances une étude qui n'a rien à voir, qui porte sur les scanners corporels et pas sur les mobiles, avec des fréquences différentes, tu es content de toi, elle est chez qui la bad science ?

  22. Oui tout à fait. Il ne faut pas perdre de vue que les ondes électromagnétiques en français courant on appelle ça de la lumière. Ca a des effets sur la biologie (un four à infra-rouge, les coups de soleil etc.) Mais il faut d'une part avoir la notion que dans la vie de tous les jours on est baigné dans un champs électromagnétique dont la composante principale nous vient du soleil. Ensuite il faut observer les puissances en jeu et arrêter les conneries (notamment sur le fait que les micro ondes ça chauffe un bout de viande morte sans circulation sanguine qui évacue la chaleur) La puissance d'une batterie de portable permet au max (une fois pour vérifier j'avais fait le calcul précis) de préparer une boisson chaude (si toute la puissance est utilisée d'un coup et parfaitement transformée en chaleur). Alors diffusée au mieux sur 2/3 jours (et encore en comptant que l'énergie n'est dépensée qu'en émission hertzienne et non dans le cpu du smartphone). Bref trois minutes près d'une ampoule à l'ancienne va aussi vous réchauffer les tissus corporels et à part ma grand mère personne n'a jamais rien trouvé à y redire.

    Donc pour reprendre : le cher Ulysse balance des études mais n'est pas capable de ne pas éluder les questions cons que je posais : où sont les cohortes de personnes atteintes de "la maladie du portable" (je répète 1milliard min d'utilisateurs sur plus de 15 ans) ? Quelles sont les explications physiques (autre que la chaleur) qui permettraient d'évoquer un quelconque effet biologique ? Ce n'est pas en alignant des études (dont certaines disent explicitement qu'elles extrapolent notamment celle sur le portable sur les genoux et les couilles : mettre du coton dans le slip était une méthode contraceptive connue des générations passées) qu'on répond à ces questions.

    Car c'est l'inverse de ce qui se produit avec l'épidémie d'obésité : là on voit la cohorte des gens qui ont des problèmes de poids mais on cherche les causes. Pour le portable on part à l'envers en supputant des problèmes que personne n'a jamais vu ailleurs que dans les délires des robins des toits.

    Toutes les ondes n'ont pas les mêmes effets. La puissance n'est pas le seul élément, il y a la fréquence.

    On dirait un mec d'Areva qui explique qu'il y a de la radioactivité naturelle dans la nature donc l'impact des petits déchets près des centrales ne peut pas être cause d'une leucémie.

    Pour les données épidémiologiques des victimes de l'amiante il a fallu attendre très longtemps après les premières expositions. Bien plus d'années qu'il n'y en a depuis l'utilisation intensive du téléphone mobile.

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