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Nicolas Azor

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Tout ce qui a été posté par Nicolas Azor

  1. Haha. De toute façon, faire des rustines et des moulinettes, c'est important aussi. L'informatique ça sert pas que à construire des usines à gaz. Y'a le C pour ça.
  2. On progresse bien plus vite dans l'exploration spatiale avec des sondes et des télescopes. Sinon je voudrais insister sur un truc. Aller dans l'espace, sur mars ou sur un autre astre du système solaire, c'est sûr que c'est cool. C'est une aventure enthousiasmante, c'est fun et si j'en avais les moyens je serais ravi d'aller faire un tour sur Europe ou Titan par exemple. Mais là ou je suis pas d'accord, c'est quand des gens se bercent d'illusion en croyant qu'on va pouvoir s'y installer et y vivre. C'est juste idiot et au risque de me répéter, c'est exactement aussi saugrenu qu'un mec qui déclare vouloir escalader l'Everest et construire une maison au sommet pour y emménager. C'est de la folie douce. Donc à partir du moment où on a compris que les voyages habités relèvent plus ou moins d'une forme de "loisir" ou de sport extrême, l'idée que ce loisir soit financé par les prélèvements obligatoires est extrêmement énervant.
  3. Le jour où les hommes construiront des villes sous les océans ou terraformeront les grands déserts saharien et antarctique, je prendrai au sérieux l'idée d'aller coloniser d'autres cailloux bien plus inhospitaliers à des centaines de millions de kilomètres d'ici. En attendant, je continue à trouver le fantasme de la conquête spatiale ridicule.
  4. Un reportage diffusé par Arte sur l'inutilité des voyages habités: http://videos.arte.t…s_-6849208.html Les propos tenus par un spationaute au début sont assez consternants: selon lui il faut envoyer des hommes dans l'espace afin qu'ils reviennent nous raconter leurs impressions et leurs "émotions". Il manque pas d'air celui-là: moi j'aime bien quand mon voisin revient d'un séjour aux Séchelles et qu'il me raconte ses vacances, mais ça ne veut pas dire que dois lui payer ses prochaines!! PS. Vers la 28ième minute, le prix Nobel de physique Steven Weinberg mentionne une analogie qui me tient à coeur sur le sujet: « Je ne pense pas que le fait d'envoyer des hommes dans l'espace ait une dimension spirituelle. C'est plutôt une aventure sportive: c'est difficile, et ça stimule les capacités physiques. C'est quelque chose que je ne pourrais pas faire. Je ne pourrais pas être astronaute. C'est un peu comme escalader le mont Everest, ou explorer les profondeurs des océans. Ce sont des activités passionnantes, qui sont exigeantes physiquement et intellectuellement, mais je ne pense pas que cela développe l'esprit humain. De mon point de vue, ce qui peut enrichier l'esprit humain, outre les oeuvres d'art que nous produisons, les relations que nous entretenons […], c'est d'en apprendre plus sur la nature. » La comparaison avec l'ascension du mont Everest est quelque chose auquel je pense toujours quand on me vante les mérites de la conquête spatiale et la colonisation de mars. Quand quelqu'un atteint le sommet de l'Everest, il prend sûrement un bon moment pour admirer la vue, mais il n'y plante pas une tente pour y passer la nuit et encore moins une année!! PS#2. C'est fou comme c'est agréable d'entendre quelqu'un à la TV défendre des idées qu'on partage et qu'on entend d'habitude jamais. On se sent moins seul, tout à coup: « En effet le voyage réel dans le cosmos est probablement impossible. Pas pour des raisons qui tiendraient à la faiblesse de la technologie actuelle. En fait c'est la nature, c'est à dire les lois de la physique, irréductibles au désir des hommes, qui interdit le voyage cosmique. Le cosmos n'est pas à l'échelle humaine. » Voilà. Les défenseurs enthousiastes des voyages habités citent souvent la célèbre analogie du berceau que l'humanité aurait vocation à quitter, ou la conquête de la terre ferme par certains organismes aquatiques il y a des centaines de millions d'années, conquête qui serait analogue à celle de l'espace. C'est idiot, pour plein de raisons. D'abord, ces processus se sont déroulés pendants des millions d'années. Ensuite, ça n'est pas nous qui les avons accomplis. Enfin, c'était toujours sur terre, avec de l'eau, une atmosphère, etc… Nous ne sommes pas faits pour aller dans l'espace, et l'espace n'est pas fait pour nous accueillir. Si la vie doit coloniser l'espace, ça se fera par un long processus d'évolution, qui dépassera certainement l'espèce humaine et probablement même le règne animal.
  5. J'ai tout écouté mais c'était drôlement long. Mon attention n'était pas totale sur toute la durée. Le titre est un peu trompeur: on parle bien plus des banques que de la monnaie et de la concurrence monétaire. Philippe Herlin défend bien l'idée d'une coexistence géographique de plusieurs monnaies mais il semble que selon lui, les monnaies complémentaires doivent toutes être convertibles en euro: Vers la huitième minute: « … les monnaies classiques que j'entends par monnaies complémentaires, c'est des monnaies qui sont dans une zone géographique donnée et qui valent un euro… enfin… une unité de monnaie complémentaire vaut un euro. » Il me semble que pour promettre la convertibilité d'une monnaie par rapport à une autre il faut soit disposer d'un stock de la monnaie "mère" gageant chaque unité émise de monnaie "fille", soit faire de la réserve fractionnaire. Dans le premier cas je me demande bien ce que ça apporte au final par rapport à la monnaie mère, et dans l'autre il y a une épée de Damoclès au dessus de tout le système. Avant ça il citait les "miles" des compagnies aériennes comme exemple de monnaie complémentaire. Ok moi aussi j'aime bien cette idée que certaines émissions de signes commerciaux sont assimilables à de la monnaie (un autre exemple c'est les bons de réduction dans les grandes surfaces), mais y'a quand même de grosses différences avec les monnaies authentiques, par exemple on ne peut pas aisément transférer la possession de ces signes d'une personne à une autre. Donc je pense qu'on devrait plutôt parler de "protomonnaies" pour ces trucs.
  6. Pas seulement au dessus. Je lis sur Wikipedia qu'elles ont mis dix ans pour apprendre à marcher de façon synchronisée.
  7. Démonstration pour la construction d'un mur: JnkMyfQ5YfY
  8. Que certaines villes tombent en ruines ne signifie pas nécessairement que les choses ont mal tourné.
  9. Le béton vieillit comme n'importe quel autre matériau utilisé en construction. Laissé à l'abandon la végétation s'inflitrera vite dans les fractures et la nature recouvrira le tout. La question est donc de savoir si ces villes seront abandonnées, démontées ou remplacées. Répondre à cette question nécessite de faire de la prospective notamment démographique sur le long terme, ce qui est très spéculatif. Personnellement, je penche pour l'hypothèse décliniste, selon laquelle il y aura un hiver démographique dù à la baisse de la natalité. Dans quelques siècles l'effectif humain sera de moins d'un milliard et de nombreuses villes seront abandonnées. J'imagine qu'elles donneront des ruines spectaculaires.
  10. Bah c'est un journal, ils utilisent des images chocs pour vendre. C'est de bonne guerre. Le texte qui accompagne l'image me parait correct. Et puis rien n'est fait pour être éternel. La statue de la liberté donnera bien des ruines, tôt ou tard. Pour moi oui, l'homme est responsable de l'extinction de l'holocène. Responsable, mais pas coupable. Parce que ce n'est pas un crime. Nous ne faisons que faire ce que nous sommes capables de faire: nous accomplissons notre destin. Selon moi, l'homme est quelque chose de suffisamment intéressant pour qu'on ne déplore pas le fait que son apparition entraine une crise écologique. C'est un prix à payer, si on veut.
  11. A ce propos une petite disgression: Un modèle parfait est un peu plus qu'un modèle. En physique c'est une idée qui prend de l'ampleur ces derniers temps, notamment avec le principe holographique et autres considérations sur la calculabilité du monde. Il semble qu'une simulation parfaite du monde ne serait en fait pas distinguable du monde lui-même, de telle sorte que certains allèguent que le monde est toujours, de façon ultime, modélisable par les mathématiques, tout simplement parce que les mathématiques forment bel et bien l'etoffe de la réalité, selon la formule de David Deutsch.
  12. Un réel est par définition la limite d'une suite de rationnels. Deux réels distincts étant séparés d'une distance d > 0, une suite qui converge vers l'un des réels aura, à partir d'un certain rang, tous ses termes proches du réel en question à une distance inférieure à d. Il suffit d'en prendre un pour conclure. PS. sinon, pour ce qui est de ce fil, on y trouve beaucoup d'idées fausses. Toutes ses considérations sur le continu ou le discontinu sont sans intérêt amha. Le continu peut être modélisé par du discontinu (genre le son d'un violon est constitué d'ondes tout ce qu'il y a de plus continues, ça ne m'empêche pas de pouvoir l'enregistrer sur mon PC avec des zéros et des uns), et réciproquement. Quant à la question initiale, « Peut-on modéliser mathématiquement l'économie ? », ma réponse est que oui, on peut, mais c'est pas facile du tout, qu'il faut d'abord comprendre des tas de choses pour obtenir un bon modèle, et que même si on trouve un bon modèle il n'est pas sûr que les équations obtenues seront résolubles ni analytiquement ni même numériquement.
  13. Je vais défendre libération pour le coup. Le titre de l'article c'est « la fin d'un monde », que toi tu tords en « la fin du monde ». Y'a une nuance, quand même. Sur la une je peux lire: « la terre serait près d'un seuil critique qui modifierait radicalement les conditions de vie ». Ca me parait indéniable, c'est pas nouveau, ça date du néolithique et ça s'est juste nettement accéléré depuis quelques siècles. Il s'agit bien de la fin d'un monde: l'holocène. Maintenant ces changements ne sont pas forcément mauvais en soi, en tout cas certainement pas pour nous, et l'apparition de l'intelligence humaine sur Terre ne pouvait pas se faire sans changements importants. C'est une crise écologique que personnellement j'aime bien comparer à crise de l'oxygène, où l'industrie humaine est l'analogue de la photosynthèse. Nous ne sommes donc pas les premiers gands pollueurs que la panète: on a été précédé en cela par les cyanobactéries.
  14. Quand j'ai lu que MSL attérirait près d'un cratère d'impact avec une montagne au milieu, je me suis dit qu'on aurait droit à un paysage différent de ceux que Spirit et Opportunity ont filmés. Malheureusement pour l'instant il semble que non: Mars a bien l'air d'être à peu près partout pareil. (A moins que le rover projette de faire le trajet pour aller vers les canyons après avoir étudé le cratère Gale, mais j'y crois pas trop).
  15. Un reportage d'Arte consacré aux subventions européennes et à l'art et la manière avec laquelle il est possible de gâver grâce à elles. http://videos.arte.t…pe-6846236.html Ca a l'air bien marrant mais bien entendu c'est sur Arte donc personne ne fera attention. Un extrait d'une déclaration d'un ancien haut fonctionnaire européen (vers la 21ième minute): « Sans les aides, il n'y a rien. L'agriculture européenne est une agriculture artificielle. Imaginez : un budget d'aides de 45 milliards. 45 milliards ! Par jour ouvrable, le FOGEA dépensait 100 000 francs à la seconde. »
  16. Liberalisation todo list: URSS Chine Corée du Nord Cuba France Ca progresse.
  17. Enfin une photo pas trop moche: Vivement les panoramiques couleur ! PS. Ahh autant pour moi le panorama couleur est déjà dispo: bon faut admettre que c'est pas super excitant pour l'instant.
  18. A noter que la théorie des cordes fait partie des sujets du cours de physique de Léonard Susskind offert par l'université de Stanford sur youtube: 25haxRuZQUk Je n'ai pas encore regardé mais j'ai suivi les cours de cosmologie et de physique classique et c'était passionnant et très clair. J'espère que le cours sur la théorie des cordes sera aussi bien (le cours de méca Q m'a un peu déçu par contre).
  19. Waouh. Décidément je suis bien loin de vous comprendre. Fort heureusement je ne suis pas obligé d'essayer.
  20. Je suis tombé l'autre jour sur un cours article de Wikipedia concernant le concept de religion naturelle. Je n'ai pas été surpris de voir que parmi les défenseurs de l'idée se trouvent des auteurs connus pour défendre aussi le droit naturel. Notamment Diderot dont la haine envers les athées avait attiré mon attention quand je parcourais son encyclopédie un jour. Je suis donc curieux de connaître votre attitude à l'égard du truc.
  21. La tolérance, de toute façon, n'a rien à faire dans ce fil. Ce n'est pas faire preuve d'intolérance que d'exprimer un ressenti personnel, et je n'ai rien fait d'autre. Si je croise un homosexuel, je ne l'insulte pas, je ne le tabasse pas ou quoi que ce soit de ce genre. Je l'ignore ou je fais avec. je le tolère dans le plus pur sens du terme.
  22. WBell parlait des projecteurs holographiques plus haut. On dirait qu'il y a des projets sérieux pour réduire les couts: Ux6aD6vE9sk Au passage, si vous ne comprenez pas comment ça marche, c'est probablement normal: personnellement l'holographie est l'un des trucs techniques que j'ai mis le plus de temps à comprendre, et encore je ne suis pas sûr d'avoir tout compris.
  23. Et puis des tabous sexuels qui ne sont pas compatibles, stricto sensu, avec les principes de bases du libéralisme, c'est facile d'en trouver. J'hésite à parler de l'exhibitionnisme par exemple car c'est assez limite, mais prenons par exemple la masturbation en public, déjà mentionnée. Que dire par exemple de quelqu'un qui se masturbe en public, sans bien sûr montrer la chose explicitement (sans quoi en se ramène à l'exhibitionnisme), mais en gardant sa main et ce qu'elle ensère sous ses vêtements, de telle sorte qu'on ne voit rien mais qu'on devine tout ? Il ne nuit à personne, n'aggresse personne, blah, blah… PS. je réalise à l'instant que Méphisto vient juste d'aborder à la fois l'exhibitionnisme et la masturbation. Vraie coïncidence.
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