Miss Liberty

Les profs travaillent chez eux pour corriger des copies, préparer les cours etc., et ont des obligations de conseils de classe et autres réunions parents-profs. S' ils sont payés à temps plein pour18h de cours, c'est tout simplement parce qu'on considère que chaque heure de cours est associée à une heure de travail chez soi. Ensuite il y a les vacances : les petites sont l'équivalent de nos congés payés, et les grandes sont des congés sans soldes dont le coût est réparti sur le reste de l'année. Au final c'est comme si chacun de leur mois travaillé à temps plein leur était payé 1650e net en début de carrière (en faisant la règle de trois des 10/12èmes). Ce qui n'est pas scandaleusement haut pour un cadre débutant, et qui se traduit pour un salaire assez bas par rapport aux conditions de travail des jeunes profs. Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui seront prêts à travailler comme prof d'anglais dans le 9-3 pour 1400 euros net par mois (moins la 1ère année, de mémoire 1250, vu que c'est un "stage"), même avec 2 mois de vacances l'été? (Ou plutôt deux mois pour retrouver un semblant de santé mentale). Moi non. D'ailleurs les candidats manquent. Et pas les candidats en matières exotiques, les candidats en Français, Maths, Anglais. Donc m'est avis qu'en anarcapie, comme on ne pourra plus y envoyer tout jeune prof sans lui demander son avis, il faudra trouver des incitations plus importantes, ou réduire le risque. Après c'est comme dans beaucoup de métiers, beaucoup font bien plus que 35h, et certains sont des fainéants qui trouvent moyen de gruger et de travailler moins. Le tri se fera naturellement au résultat sur la qualité de l'enseignement.

Tu sais que tous les gens employés par l'Etat ne sont pas fonctionnaires? Pour les contractuels, c'est souvent CDD et congés maladie comme dans le privé...

Ne t'inquiète pas pour moi, je m'énerve vite, mais je me calme vite aussi.

Je réponds à un post de neuneu2k, on ne parlait plus vraiment de ça en fait, pas d'inquiétude. D'ailleurs je ne pense pas qu'on puisse présenter ça comme un penchant, mauvais ou non. Au sens que ça n'est pas quelque chose qui se manifeste de temps en temps.

On est d'accord, le bilan est désastreux. Comme tu dis, ça fait augmenter la grogne mais sans résultat puisque sans efforts réels.

Je le reconnais bien volontiers. Mais je trouve que ça fait partie des raisons pour lesquelles on ne peut pas fonder des espoirs trop grands sur sa personne.

Et puis c'est Fillion, comme exécutant ça ne l'a jamais dérangé de valider des mesures anti-libérales. Perso je m'en fous. Si on pouvait trouver un moyen de rendre le bazar ingouvernable, ça m'irait déjà bien.

Intéressant Mouais. Vu de là où je suis, les embauches sont gelées, et les salaires reculent vu qu'ils augmentent plus lentement que l'inflation. 3e brut d'augmentation par mois pour un cadre avec 15 ans de carrière, ça s'appelle bien un salaire qui recule. Mais je te rassure, on n'a plus non plus de trombones. Ni de jardiniers.

1/ non. C'est toi qui le dis. 2/ c'est l'hôpital qui se fout de la charité. C'est un post liborg, pas une thèse 3/ je vais vous laisser entre vous.

Si j'ai réagi sur l'autisme, c'est précisément parce que c'est le seul cas que j'observe concrètement dans mon entourage. Évidemment que l'enfant ne peut pas mener une vie normale, et les parents par ricochet non plus. Mais les parents de ceux que je connais ne vivent pas "l'horreur".

Mais bordel je ne dis pas que c'est facile à vivre, je dis que faire des commentaires sûrs de soi du genre "si mon gamin n'était pas normal, j'aurais du mal à le voir comme mon gamin" ou "c'est évident que c'est une mauvaise nouvelle très dure à encaisser pour des futurs parents et qu'ils vont le regretter", ce sont des réflexes de personnes gâtées par la vie. On ne sait pas dans quelle mesure ça ne sera pas tout de même une grande joie, ni comment ça tournera. Je ne parlais même pas des parents réellement confrontés à la situation à la base. Et je ne cherchais pas à juger qui que ce soit. Je réagissais au post de Fabrice M. Liborg.

1/ je ne dis pas que c'est "facile". C'est angoissant et ça doit être une lourde épreuve pendant toute la vie. Je dis que ça va deux minutes d'en faire une obsession dès la première échographie ou même avant la conception, de vouloir à tout prix qu'il soit normal. Et surtout de dire que ça sera forcément une tragédie s'il ne l'est pas parfaitement : remettons nous dans le contexte, Fabrice M. parlait de l'autisme, pas d'un enfant sourd-muet-aveugle.2/ oui. Je connais des parents d'handicapés. Ils ne vivent pas dans l'horreur 3/ et alors? C'est très bien. Ça ne les empêche pas de voir l'enfant placé comme leur enfant à part entière, non?

Je te répondrai bien "Cépapareil t'as pas d'enfants", mais je suis mal placée pour parler. J'ai deux familles parmi mes amis qui ont des enfants autistes (l'un a une dizaine d'années, l'autre la trentainte). Dans les deux cas, les parents ont naturellement trouvé un rapport avec leur enfant et n'ont pas ce genre de dilemmes. C'est bien sûr difficile à vivre au quotidien, mais je ne vois pas de différence fondamentale avec la façon dont ils se comportent avec leurs autres enfants. Peut-être que je ne connais que des cas faciles et qu'en fait certaines personnes ne s' y font pas. Ceci dit, l'autisme est un cas particulier : le parent est souvent une des rares personnes avec qui l'enfant autiste a une vraie relation, ça n'est pas comme un handicapé incapable de nouer une relation même avec ses parents. L'autiste de trente ans que je connais a aussi des relations avec certains amis de ses parents, me serre la main pour me dire bonjour, va parfois de lui-même vers quelqu'un de connu etc. (par exemple il était venu me féliciter à la sortie de l'église à mon mariage).

J'aime bien. Une police d'Etat, mais sans monopole, et sous-financée. Pourquoi n'y avais-je pas pensé? Ça résout bien des contradictions dans mes réflexions. Bon, ça pose un problème de corruption tout de même je pense. À creuser.

Tu sais, MathieuD, pour moi, le simple fait qu'un médecin ait une échographie à faire, c'est-à-dire l'existence d'un futur enfant serait une bonne nouvelle en soi. Quel que soit ce qu'il aurait à me raconter sur l'enfant en question. Ça m'agace les gens qui "regrettent" ne pas avoir un enfant comme ci ou comme ça. Ils croient que c'est un jeu, une sorte d'essai grandeur nature où on tente le coup pour voir à quoi ça ressemblera? Ils ont la chance d'avoir un enfant, c'est leur enfant, qu'ils le voient comme tels et pas comme un cobaye à comparer aux résultats des autres expériences.

À chaque fois qu'un fil change de catégorie (taverne ou non par exemple), le "new content" renvoit au dernier post avant le changement, parfois des pages et des pages avant le dernier post.

J'aimerais bien qu'Hollande parte. Mais je le considère comme légitime. Je ne comprends pas ton lien logique.

Tu vérifieras aussi s'il n'est pas trop intelligent, il faudra le faire rentrer dans la norme, pour que ça ne modifie pas sa capacité à fonder une famille.

Mmmm. Je vais détailler ma pensée, de façon moins humoristique. Bien sûr que les inhibitions font partie de la nature de quelqu'un, d'ailleurs au final c'est précisément le choix qu'il fait de céder ou non à ses mauvais penchants qui compte. Mais bon a priori on les connaît ses mauvais penchants, et on sait aussi si quelques verres de trop suffisent à les faire ressortir. Donc à moins d'être bourré pour la toute première fois et d'avoir à cette occasion une révélation, pour moi l'alcool n'est pas une excuse pour l'existence de ces dits-penchants. Une excuse pour les mettre en pratique, sans doute. Et encore. Dans la plupart des cas, le problème serait réglé en évitant de trop boire. Si on sait qu'on se transforme en un parfait connard insultant tout le monde après quelques verres de trop, on évite de boire à une soirée où la compagnie est ennuyeuse, par exemple. Ça évite de se confondre en excuses le lendemain. Mais tout ça nous éloigne de notre sujet. Je suis d'accord avec toi, c'est le ressenti du lendemain matin qui compte, et Sanksion est allé nous raconter que c'était un mec beau comme un Dieu, et que c'était bien mieux que de se coltiner la gourde qui s'était vexée parce qu'elle était indienne et pas pakistanaise. Goulag.

Ah la la ces gens qui croient que "bourré" est une excuse. L'alcool ne modifie pas tes désirs profonds ou ta nature. Il désinhibe, tout au plus.

Ça se rapproche fortement de la définition d'homo tout de même. Ou tout du moins de bi. Un mec hétéro ne va pas ressentir d'excitation sexuelle à l'idée de coucher avec un mec au point de concrétiser. Ça me paraît indiscutable.

+1Ça n'est pas du tout une question de domination chez les Grecs de ce que j'en ai compris, mais d'apprentissage, d'initiation. C'est très différent.

Corrigé. Nous n'avons vraiment pas du tout les mêmes goûts.

Tu remarqueras que tu as retenu qu'il était beau comme un Dieu, pas qu'il était bête/chiant/manipulateur ou je ne sais quoi comme toutes les femmes avec lesquelles tu interagis. Jdcjdr.Tu as tout à fait le droit d'aimer les hommes. Ça ferait au moins une catégorie de la population à laquelle tu trouverais un intérêt.

Voyons Librekom, je sais que tu n'as pas très bon goût en matière d'hommes, à en juger par un certain fil, mais tout de même, tu vaux mieux que ça!