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  1. nsn

    Politique et incitations

    C'était un exemple grossier pour montrer l'idée …
  2. nsn

    Politique et incitations

    Le titre laisse penser que j'ai posté dans la mauvaise section, mais l'idée m'est venue après la lecture d'un livre d'économie et se base sur un concept fondamental en économie : les incitations. Il me semble en effet que le système d'incitations en politique est inefficace et malsain, petit exemple : Je suis un homme politique qui aspire au poste de chef de l'état. Or je sait que les électeurs sont nettement plus sensibles à leurs intérêts personnels qu'à l'interet collectif. Mon incitation va donc être de promettre dépenses, subventions,et autres mesures sociales populaires (dans le sens appréciées du corps électoral). Je ne le fait surement pas par conviction, mais tout simplement parce que c'est la meilleure façon d'atteindre mon objectif. Toute autre proposition serait un choix irrationnel dans la poursuite de mes objectifs. Une fois élu, je pourrai décider de m'occuper sérieusement de l'état de santé de mon pays et appliquer la bonne politique (dans le sens efficace) mais en même temps il faut penser aux élections suivantes et si je veut être réélu il faut que je continue de graisser la patte des électeurs, que je cède face à certains lobbys etc… Là encore les incitations font qu'il m'est plus profitable d'avoir un comportement démagogique plutôt que responsable. Tout autre choix serait il me semble irrationnel, car il mettrait en péril ma réélection. Lors de mon deuxième mandat c'est à peu près pareil sauf que l'objectif est de permettre à mon parti de conserver le pouvoir. C'est pourquoi je me suis demandé pourquoi ne pense-t-on pas a changer ce système d'incitations ? Pourquoi ne pas faire en sorte que le meilleur moyen pour un politique d'arriver à ses fins (carrière) soit de contribuer à la bonne santé de son pays ? Car aujourd'hui le meilleur moyen d'y arriver et de conserver le pouvoir reste la démagogie dans des formes plus ou moins différentes. Avec un exemple extrême, si on décidait de couper la tête du chef de l'état à la fin de son mandat si son bilan est mauvais, et on le couvrait d'or et de récompenses en cas de bons résultats, on ferait surement fuir pas mal de candidats mais peut-être qu'on attirerait les plus responsables, et par conséquent les électeurs n'auront le choix qu'entre des hommes politiques responsables et confiants. Avec un exemple plus réaliste, pourquoi ne pas penser à des sanctions financières assez lourdes en cas de mauvais résultats et des bonus en cas de bons résultats ? Je sais que les résultats économiques dépendent aussi de la conjoncture mondiale et de plein d'autres facteurs sur lesquels on a souvent un impact réduit, et aussi que le succès d'une politique ne se juge pas uniquement que sur le terrain économique mais aussi social. EDIT: Les résultats peuvent être évalués grâce à un contrat initial signé entre le président et certaines institutions de contrôle où seront définis les objectifs à atteindre pour la fin du mandat. La durée du mandat devrait aussi je pense être allongée pour permettre une plus grande marge de maneuvre et atténuer l'effet de la conjoncture. Mais au moins une telle organisation aurait le mérite de rendre assez coûteux pour le gouvernement de prendre des mesures électoralistes qui n'auront aucun impact positif économique ou social. Je débute en économie donc désolé si mon raisonnement est parfois absurde.
  3. Je me demande bien qui profite de ces incohérences ? Quel est l’intérêt pour ces personnes de décourager l'entreprise ?
  4. Je ne pensais même pas que ça existait encore ce genre d'idées. Le pire c'est qu'ils sont plusieurs sur le topic à en prôner les vertus., à expliquer comment ça relancerait l'emploi et la croissance…. Enfin bref j'essaie un maximum de leur faire intégrer les notions d'inflation, de productivité et de compétitivité mais c'est borne un socialiste et puis ça aime pas les libéraux.
  5. Je ne peux resister à l'envie de partager une perle dénichée sur un forum socialiste. Sur un sujet qui propose, entre autres, de rehausser le smic a 1500 euros… ]
  6. Je ne pense pas que l'objectif soit d'être élu mais d'essayer de démarrer un mouvement crédible qui qui pore les vraies valeurs du libéralisme, sans surcouche socialiste. S'il arrive à rassembler les libéraux ça peut être vraiment intéressant.
  7. Tout à fait d'accord avec toi NQH. Sinon un autre point qui pourrait poser problème est l'influence que possèdent aujourd'hui les différents lobbys, dont ceux de la fonction publique et qui n'ont aucun intérêt.à voir un parti libéral éveiller les consciences. De l'autre côté le contribuable moyen qui en a marre de voir son argent gaspiller ne dispos pas d'une organisation qui serait crédible aux yeux des politiques Au final ce sont ces acteurs qui dénaturent constamment le libéralisme, que ce soit dans nos écoles, nos médias etc
  8. Oui j'ai simplifié à l’extrême, merci d'y apporter ces nuances. Mais on constate bien que dans les 3 cas le bénéfice, même s'il n'est pas forcement visible est bien présent. Si l'employeur ne baisse pas ses prix, il pourra en effet peut être creer plus d'emploi ou en tout cas conserver ceux qu'il aurait autrement détruit, ou si cette baisse est redistribuée aux actionnaires ceux ci pourront décider de maintenir voire augmenter leur investissent
  9. Il est difficile aujourd'hui d'amener les gens à revoir leurs positions sur le libéralisme tant celui est fustigé au sein même de nos écoles. On nous y justifie tout les jours le principe d'état providence en y apportant le moins de nuances possible Un des posts plus haut me rappel que moi aussi, à une de mes premières lectures de Bastiat, j'ai été frappé par tant de bon sens et de finesse dans l'analyse. La lecture de Bastiat (dont les textes sont très accessibles) par le plus grand nombre constituerait je pense un moyen d'action assez efficace pour aider promouvoir les vraies idées libérales. Car avant d'entrevoir un développement politique, il faudrait s'affairer à dissoudre le formatage présent dans l'esprit des citoyens
  10. nsn

    FMI

    C'est ce dont je me suis rendu compte à la lecture de l'article. Mais je pense que beaucoup d'éléments de réponse ont été apportés par l'article posté par Dan
  11. nsn

    FMI

    "Exemples tirés en grande partie d'un rapport annuel du FMI, ces exemples concernent la période 1997/1998. Ils rassemblent l'ensemble des recommandations qu'a exercées le FMI, pas forcément dans le cadre d'une politique d'ajustement structurel. On peut voir que les mesures sont très diverses et ne concernent que dans certains cas la structure de l'économie.Plus précisément, les pays cités plus bas ont conclu avec le FMI un des quatre types d'accords suivants : Les accords de confirmation, portent à la fois sur la politique macroéconomique et la politique structurelle. Les accords au titre du mécanisme élargi de crédit Les accords au titre de la facilité d'ajustement structurel renforcée (accords FASR) L'aide d'urgence, en cas de catastrophe naturelle ou de conflits. Liste sommaire de réformes citées dans ce rapport annuel 97/98 : Les réformes préconisées par le FMI vise à améliorer l'efficacité du régime fiscal. (ex : Arménie, Argentine, Cameroun, Côte d'Ivoire, Ghana, Pakistan, Sénégal) Augmentation des impôts (ex : Albanie) Politique monétaire rigoureuse, c’est-à-dire selon le FMI, la baisse du taux d'inflation. (ex : Albanie, Arménie, Cap-Vert, Estonie, Ghana, Mongolie, Pakistan) Privatisation des entreprises publiques pour désendettement et meilleure gouvernance, surtout dans le secteur bancaire (ex : Albanie, Azerbaïdjan, Bolivie, Burkina Faso, Cameroun, Lettonie, Guinée-Bissau 3) Augmentation des aides sociales (ex : Albanie) Réforme du marché du travail pour réduire le chômage (ex : Argentine) Réforme des services sociaux (ex : Argentine, Arménie, Mongolie) Élimination des subventions visant à influer le marché (ex : Arménie) Assainissement du système financier (ex : Albanie, Arménie, Azerbaïdjan, Bolivie, Estonie) Réorganisation de la fonction publique, réduction des effectifs (ex : Azerbaïdjan, Bolivie, Cameroun, Sénégal, Guinée-Bissau) Réforme du système judiciaire pour créer des conditions favorables à l'investissement (ex : Azerbaïdjan, Bolivie, Burkina Faso) Libéralisation économique (ex : Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Ghana, Lettonie) Investissement dans l'éducation (ex : Burkina Faso, Cameroun) Investissement dans la santé (ex : Burkina Faso, Cameroun) Investissement dans les infrastructures (ex : Cameroun) Réduction des dépenses publics hors éducation et santé (ex : Côte d'Ivoire) Réduction de toutes les dépenses publiques (ex : Djibouti) Non-discrimination de l'investissement étranger (ex : Pakistan) Des politiques pour augmenter les exportations et l'extraction de ressources naturelles. Dévaluation de la monnaie. (ex : Mauritanie4) Libéralisation du commerce, suppression des restrictions à l'importation (ex : Ghana5) Suppression du contrôle des prix et des aides de l'État."
  12. nsn

    FMI

    Je ne pense pas que les preuves de l’échec du FMI sont encore à démontré tant elles sont évidentes. Ensuite il est difficile de faire plus libéral que les reformes imposées par le FMI, d'où mon scepticisme
  13. nsn

    FMI

    Merci pour vos réponses, mais ces articles remettent en cause le rôle et la nécessité du FMI sans se pencher sur l'inefficacité des réformes libérales qu'il met en place., or c'est siur cet aspect que ma question portait. Le fait reste que le FMI pousse à une liberation importante et un désengagement de l'état avec des résultats catastrophiques.
  14. nsn

    FMI

    Bonsoir, Qu'est ce qui, selon vous, justifie les échecs cuisants du FMI lors de ses interventions dans les pays d'Afrique et d’Amérique Latine? On peut dire que le FMI préconise des réformes libérales, avec une forte diminution de l'Etat, même dans ses engagements sociaux. Pourrait on donc voir un échec du libéralisme dans les échecs des missions du FMI?
  15. Une des premieres consequences sera une baisse du coût du travail donc une baisse des coûts de productions donc une baisse du coûts des biens et services made in France et une hausse de la.compétitivité du made in France sur les marchés. Après si on veut aller plus loin on peut prédire une hausse de l'emploi donc un allègement de la charge des inactifs je pense que ce qu'il faut garder en tète c'est qu'une baisse du salaire nominal liée à l'abandon du SMIC sera compensée par une baisse des coûts de production
  16. nsn

    Crise et analyses libérales

    Dans tous les cas une sortie de.crise et un retour à la normale ne nous tiendra pas à l'abri de crises futures car les.déséquilibres sont structurels er institutionnels. C'est pour ça qu'il faut envisager des réformes de fond.
  17. nsn

    Crise et analyses libérales

    Franchement merci, je n'ai jamais vu autant de bon sens dans une vidéo. Schiff est extraordinaire, mais le plus choquant reste la pauvreté et la quasi-débilité des arguments de Mr.Cummings, vraiment navrant.
  18. Surtout supprimer le SMIC permettrait de redonner une compétitivité nouvelle aux entreprises françaises. Nos produits moins chers s'exportent mieux ce qui nous redonne de l'activité. Ensuite la suppression du SMIC profitera aux immigrés mais surtout au jeunes qui seront en mesure d'acquerir une experience professionnelle et d'entrer plus facilement sur le marché du travail
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