Aller au contenu

Anton_K

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    6 075
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    22

Tout ce qui a été posté par Anton_K

  1. Le cas extrême étant celui où les droits sont maximaux (quasi pas d'impôts, pas de fonctionnaires qui brassent de l'argent car pas d'investissement public, donc pas de corruption), et garantis par la police, mais celle ci peut toujours abuser de son pouvoir. L'anarchiste va me dire que la solution n'est pas de mettre les polices en concurrence mais de supprimer la police aussi. Ils ont vraiment réponse à tout ceux là...
  2. Je suis assez d'accord avec Snow, la question que je me pose honnêtement est la suivante : Si on est prêt à dire que les deux aspects doivent nécessairement être mené de front : définition des droits et prérogatives, et séparation des pouvoirs pour assurer qu'ils sont respectés, est-ce qu'on ne va pas vers le paradoxe apparent qu'une bonne constitution aurait déjà du être une constitution qui définisse les prérogatives de manière à ce qu'il n'y ait aucun pouvoir disposant des moyens d'en abuser. Auquel cas, si on en vient à se poser une question de séparation des pouvoirs, c'est qu'on a en fait pas bien défini les droits et prérogatives. Je suppose que les anarcaps vont être d'accord avec ça... moi je ne suis pas sûr, je me pose vraiment la question (mais c'est une question de minarchiste, me direz-vous peut-être).
  3. Un quoi un peu moins pur en effet, mais qui fait tout même assez plaize. Te gêne pas, c'est à portée de main.
  4. Le fifre est-il une sous-flute et le vuvuzela est-il un sous-fifre ?
  5. Je crois que tous les conseils que j'allais te donner son présents dans l'image postée par Mathieu_D.
  6. Première journée de travail post-exams : avoir enfin le temps de lire les articles fondateurs... et comprendre. ... Merde ! Oui. D'ailleurs avant d'avoir le temps de douter, go sur http://openclassrooms.com/ Tu as déjà choisi le langage ? Tu as déjà des idées de trucs à coder ?
  7. Non en réalité j'en sais rien, si tu me dis que les passions tristes sont plus rares dans les SSII alors je suis content de l'apprendre.
  8. Plutôt d'accord avec JIM16, si ce sont des abrutis qui ne méritent pas tes compétences, inutile de prendre du temps en conflit avec eux. Inutile de franchouilliser, mieux vaut aller voir ailleurs.
  9. Hahaha... définis 'marquer le monde', pour voir, s'il te plait. En ce qui concerne mon goût pour la BD, j'ai un peu lu Tintin étant enfant, quelques mangas sans texte (Tsutomu Nihei essentiellement) à l'adolescence... Mais globalement les bulles ça m'ennuie, donc je ne me prononce pas.
  10. Anton_K

    Supa Playlist!

  11. Probablement, il parle d'elle sur sa page et l'appelle sa soeur. Par contre jamais entendu parler, mon pokédex n'est vraiment plus à jour. edit : wow... une assistance sociale blogueuse wallonne...
  12. Anton_K

    Supa Playlist!

    Voilà qui va plaire à PABerryer : reçu signal transmis depuis sonde envoyée en 1610. Quelque mousquetaire y chante à la gloire d'Henri le grand ! https://soundcloud.com/anton-kirby/vive-henri-iv
  13. Je veux dire... regardez ça. On dirait que c'est monté tellement c'est de l'art. J'insiste sur la partie non dogmatique, le début. Vous me direz, madame n'avait pas forcément le répondant d'un Lordon ou d'un Piketty...
  14. Friedman avait la chance d'avoir Donahue, c'est clair.
  15. Il y a deux cas de figure. Soit tu leur montre qu'alors qu'ils croient que certaines de leurs connaissances soutiennent leurs propositions politiques en fait ce n'est pas le cas. Ensuite soit ils affirmaient explicitement que leur expertise vient de leur science, et ce sont leurs contradictions que tu révèles, soient ils ne l'affirmaient pas explicitement et ce sont juste des non-sequitur que tu révèles. Soit tu les ramènes à leurs convictions premières non justifiées, mais là tu ne les réfutes pas nécessairement, et ça devient en effet l'opposition entre ta foi et la leur, pour autant que tu étais aussi en train d'avancer tes idées. Donc à mon avis il faut éviter d'en arriver là trop vite. Si nous n'avions aucune valeur en commun avec nos interlocuteurs, débattre serait inutile. Mais si on fait le pari qu'il y a certaines valeurs partagées, alors il faut s'appuyer sur celles là pour que, quand on fait apparaître les contradictions, ce soient sur les valeurs partagées que l'interlocuteur se rabatte. D'autant que dans l'éthique "extra-logique" du débat, c'est passer pour un demeuré que de retourner sa veste sur des choses qu'on a clairement accepté dès le début. Justement, je pense que si Helfeld se fait jeter c'est qu'en fait il n'est pas encore assez innocent. Les questions qu'il pose trahissent plutôt trop vite ses convictions à mon avis, et il atteint trop vite le cul de sac des positions de principe. Ce qui a le mérite de montrer que les politiques ne veulent pas y aller, et remet en cause leur intégrité. Mais argumentativement ce n'est pas très efficace. La méthode optimale est de laisser parler l'interlocuteur et de commencer par décortiquer ce qu'il a dit explicitement, comme ça il ne peut pas s'enfuir en disant que l'interrogateur ne fait pas sens. Pour moi c'est plutôt Friedman le champion de la dialectique socratique sur les aspects sus-cités.
  16. Oui. En gros il leur reproche de "ne pas faire la bonne science", ou "pas la science de la bonne chose". Cette critique est bien sûr inepte à moins que ce que Lordon veuille dire c'est qu'il faut décrire les phénomènes de la façon qui permette de faire des distinctions moralement pertinentes POUR LUI, à savoir comme rapports de subordination du désir que que sais-je. Même là, cela ne supposerait pas du tout qu'on en tire les conséquences morales qu'il en tire, bien sûr. Mais il faut comprendre qu'il n'y a que parce que ses objectifs nécessitent que les phénomènes soient décrits d'une certaine façon pour que son analyse moralo-politique soit faite, qu'il peut dire qu'il y a une "bonne" et une "mauvaise" science économique. Bref, le problème c'est que ce désamorçage de la critique est compliqué à faire clairement et de manière naïve. Heureusement, je ne pense pas qu'il dispose lui même de ces outils conceptuels, que j'ai travaillé à développer dernièrement, mais lentement parce que j'ai pas eu trop le temps. Mais ça arrive, ça arrive. Si Dieu le veut vous aurez une théorie complète de l'argumentation morale bientôt.
  17. C'est ce que j'appelle faire de l'épistémologie d'ailleurs. Après je ne pense pas que le problème soit de savoir à quoi la sociologie sert, vu que cette question est mal posée, mais juste d'essayer de définir rigoureusement ce qu'on est déjà en train de faire scientifiquement, pour voir ce que ça permet réellement d'affirmer. Trop vague pour comprendre vraiment de quoi il s'agit, si tu veux mon avis. Mais si j'ai le temps je lirai le bouquin pour voir.
  18. No shit ! T'inquiète je te soupçonnais pas de ne pas rejeter cette vue. Je ne connais pas le bouquin, mais de manière générale il faut que ces nouveaux économistes et sociologues fassent de l'épistémologie. Je n'ai pas dit qu'ils doivent en lire ou en acquérir une culture une quelconque. Juste y réfléchir, ce qu'ils refusent de faire, ou alors quand ils se rebellent, ils acceptent le premier dogme des gens qui, se rebellant avant eux, on fait semblant de le faire.
  19. Il est quand même très piteux Sorman... Je crois que malheureusement Lordon est le type le plus intelligent autour de la table. C'est dire...
  20. Essentiellement, demander des définitions aux termes, vérifier la validité d'une déduction, et demander à l'interlocuteur comment il sait que ses prémisses sont vraies. Exemple : L'autre jour je discute avec une étudiante en économie et elle m'explique qu'elle participe à un séminaire sur la morale et l'économie, au menu aujourd'hui, le travail le dimanche. Quand le moment vient où elle me demande ce que j'en pense je lui dis que je ne suis pas sûr que ce soit un vrai problème, parce qu'il me semble que le repos dominical n'a pas été institué avant Napoléon III et qu'un peu comme shabbat chez les juifs, s'il existe depuis si longtemps c'est que les gens les font spontanément, et donc je ne vois pas ce qu'apporte la loi. Je pose donc innocemment la question : pourquoi faut-il une loi pour que les gens puissent se reposer le dimanche. Après un court passage sur la question des familles monoparentales et de la délinquance induite par le travail le dimanche, assez peu fructueux, elle m'explique que les gens vont être mis en concurrence et que tout le monde sera finalement amené à travailler le dimanche pour ne pas être désavantagé. Je demande innocemment : mais ceux qui ne travaillent pas le dimanche, vont-ils devenir plus pauvre à cause du travail le dimanche ? Elle me répond que non. Je demande donc : alors qu'est-ce que ça change d'avant puisqu'il est clair que chacun gagnerait plus à travailler le dimanche et que pourtant tout le monde ne travaille pas le dimanche. Voilà où ça devient intéressant : elle me dit "mais est-ce qu'il n'est pas important que les gens fassent société". Je lui demande : "c'est quoi faire société ?" Elle me répond : "être ensemble, avoir des relations non marchandes". Je demande naturellement : "comment sais-tu que les gens veulent faire société au sens où tu l'entends" ? Elle tente : "Aristote disait bien que l'Homme est un animal social" ? Naturellement : "Comment sais-tu qu'Aristote à raison, est en quoi cela implique-t-il que les gens veulent avoir des relations non marchandes" ? Elle répond un truc du style "Mais quoi, c'est pas évident ?" J'enfonce le clou : "Comment sais-tu que les gens veulent avoir d'autres type de relations que celles qu'ils ont effectivement ?" Et là le masque tombe : "Mais parce que ce sont mes convictions" puis elle essaie de se reprendre "à quoi servent les sciences sociales si nous n'essayons pas de penser ce que doit être la société". Question : "Comment est-ce qu'observer ce qui se passe dans la société te dit ce que la société doit être?" Réponse : "La sociologie permet de connaître les aspirations et les valeurs des gens". Question : "Elle te permets de les connaître en moyenne mais comment sais-tu qu'elles conviennent à tout le monde". Etc. etc. etc. A la fin il ne restait plus grand chose que sa maigre conviction morale. Je sais pas trop comment ça va depuis...
  21. Je me rappelle d'une interview de Lordon où il explique qu'il ne faut pas aller chez Taddei parce que son émission n'est qu'un théâtre de brèves de comptoirs entre gens de bonne compagnie. Ben voilà Frédéric, bravo. Qui est-ce ? edit : okay je vais voir.
  22. Piketty est vraiment une caricature d'idiot éduqué et la preuve vivante du dépérissement intellectuel et académique de ce pays. Il s'exprime avec les catégories de la communication politique : "les questions économiques ne sont pas des questions techniques mais des questions citoyennes". Mais c'est quoi une question économique Thomas ? As-tu simplement une idée sur la question? Dernièrement je débats avec énormément de étudiants destinés à devenir des intellectuels de son type qui suivent des séminaires d'économie citoyenne et compagnie, je crois que je suis devenu un tueur. J'ai même commencé inconsciemment à adopter le calme inconditionnel et le ton malicieux de Milton Friedman. Il suffit de leur poser des questions pour les faire tomber. J'ai l'impression que pour l'instant nous pourrions même laisser tomber la dogmatique libérale et l'érudition économique et y aller seulement comme ça. Poser des questions, demander des définition, honnêtement et innocemment.
  23. Par ailleurs, j'ai compris il n'y a pas longtemps que l'épistémologie est un champ complètement rhétorique pour les économistes français actuels. Ils commencent par leurs préjugés normatifs (politiques et moraux), puis font de l'économie en essayant perpétuellement de tordre le réel en fonction de leurs idées normatives, et ce n'est qu'en dernier ressort qu'ils font de l'épistémologie, mais ça n'a aucune valeur de fondement pour eux, c'est plus plus rhétorique au cas ou par hasard le débat va dans une direction qui risque de mettre à mal leurs préjugés. C'est pattent quand on écoute des profs d'économie de l'ENS, par exemple des profs que Piketty a eu... qui disent en gros "on fait pas d'épistémologie, on est des gens pragmatiques". Bref il est donc inutile de poser à ce genre "d'intellectuels" des questions comme "le capitalisme est-il l'état naturel des choses", ou même des questions qui nécessitent d'articuler des questions économiques et politiques/morales.
  24. C'est quoi cette question inepte ? C'est con comme une question d'agrégation.
  25. Signal sonichedgehog trop faible.
×
×
  • Créer...