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Oh, pas tant que ça, il faisait même des vannes dessus aux journaleux.
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Pas plus que n'importe quel loisir, celui-ci a juste le désavantage d'être beaucoup trop prenant
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C'est une confusion qui est souvent faite par ceux qui appréhendent le droit en passant par la philosophie, mais elle n'en est pas moins invalide. On parle parfois de positivisme légaliste, mais ça n'englobe ni ne définit le positivisme.
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L'affaire ira sans doute jusqu'à la Cour de Cassation, ils devraient nous dépatouiller tout ça. Non parce que le droit français c'est un minimum sérieux mine de rien, c'est pas la fantaisie d'une juge à aller à l'encontre de ce qui se fait habituellement qui va faire jurisprudence.
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C'est ce que je me suis dis aussi, mais j'ai tendance à penser qu'un pays plus attaché aux valeurs chrétiennes comme l'Espagne a justement une définition plus large de la violence sexuelle qu'un pays comme la Suède.
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C'est assez large comme définition en effet, mais c'est l'étude comparative entre les différents pays qui est intéressante.
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Tu confonds avec la classe Rom.
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Le positivisme n'est pas idéologique, il se borne à l'analyse et la description du droit positif ; sans ce soucier de la notion même de droit naturel. Même si certains positivistes ont pu critiquer cette notion, le positivisme n'est pas une négation du droit naturel, de la même façon que le jusnaturalisme n'est pas une négation du droit positif. Positivisme et Jusnaturalisme portent simplement sur deux domaines différents (et complémentaires). La doctrine qui nie l'existence même du droit naturel c'est le légalisme, qui fait reposer la notion de Justice sur l'unique respect des lois, indifféremment d'un quelconque référentiel supérieur.
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Alors, Gio, on est arrivé à un point ou on parle de trucs sur lesquels ont est globalement d'accord. Sauf sur les détails apparemment mais à la limite, ça on s'en fout, si je poursuis là-dessus le débat va juste se réinitialiser.
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Ce que tu écris est factuellement faux, et c'est vérifiable en cinq seconde en ouvrant n'importe quel bouquin sur le sujet, ou bien en demandant à un musulman qui a reçu une éducation religieuse ne serait-ce que minimale. Il n'y a que deux types de personnes qui confondent islam et salafisme comme tu le fais : les salafistes et les islamophobes islamodéfiants islamocritiques [insérer terme plus bisou-compatible].
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En revanche il serait intéressant de savoir comment ils vont pousser, je me rappelle avoir lu quelque chose sur les effets de la gravité sur la pousse des plantes il y a très très longtemps. La souveraineté populaire n'existe justement pas. Les souverains sont ceux que le peuple a vaguement élu considérant mollement qu'ils étaient moins pire que d'autre. Le problème, c'est que la fiction de la souveraineté populaire détache les souverains de leur responsabilités, ils n'agissent pas en leur nom propre mais au nom de la Société, il est impossible de se retourner contre eux pour les méfaits qu'ils commettent.
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Si c'était le cas le concept même communauté minoritaire n'existerait nulle part. EDIT : Histoire de ne pas tourner autour du pot, traditionnellement dans les Etats musulmans les non-musulmans ont leur propres tribunaux et leurs propres lois, ils payent un impôt supplémentaire, et ils ne doivent pas de service militaires. Dans les grandes cités il pouvait y avoir des normes plus spécifiques qui s'appliquaient, l'obligation d'afficher sa religion notamment à l'époque des Ottomans, mais ça n'était pas la norme. Interdiction de pratiquer le culte en revanche, ça ne s'est jamais vu.
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C'est pas comme si ça faisait 1400 ans que des communautés juives, chrétiennes, zoroastriennes et autres vivaient dans des Etats islamiques hein
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Dans le feu de l'action c'est plus dur à évaluer
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Je vois où tu veux en venir, mais ça ne sers pas ton propos. La question est de savoir si la morale peut être 'objective' au même titre que la justice, leurs finalité respectives n'ont rien à voire là dedans. Non, la limitation de la liberté d'expression est une pratique universelle. Donc pour savoir si telle norme relève du DN, il faut se demander si sa non-reconnaissance entraîne une résistance sociale ? C'est nouveau, et encore une fois ça exclu le viol. Et si tu me parle de résistances individuelles et non collectives, voilà que ça inclus l'adultère. Le droit antique ne fait nulle part mention de sanction pour viol. Quand bien même tu prétendrais que le viol n'existait alors pas, tu serais contredis par les textes dont on dispose sur cette époque (cf l'Art d'aimer). Le viol existait, on savait qu'il existait, ça arrivait, mais ça n'était tout simplement pas sanctionné. Ce qui pouvait être sanctionné, c'était de toucher à une femme mariée ou à une fille de famille, mais dans un tel cas la question du consentement de la femme ne se posait même pas. Oui oui, j'ai compris, tu te base sur une foule de critères - nature humaine, consensus, résistances - c'est juste qu'aucun de ces critères ne fonctionne véritablement. En effet l'adultère féminin a toujours été considéré comme plus grave. Et avant le XXème siècle, pas un système juridique ne l'a toléré (mais bon, si tu en trouve un, je suis curieux de savoir lequel). Ah, et aussi, tu fragmentes trop les paragraphes, ça rend la discussion plus ennuyeuse. Mais il y a contradiction entre viol et droit naturel. C'est juste que ce que Gio appelle le DN n'est un amalgame romantique 'découvert' par des prétentions scientistes. Le droit naturel ne se découvre pas en étudiant la nature humaine, pas d'avantage en s'interrogeant sur les pratiques qui ont toujours été criminalisées partout. Le droit naturel se découvre par l'observation de l'évolution coutumière des normes juridiques. Ouais, tu confond vraiment positivisme et légalisme, perseverare diabolicum.
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Mes confuses alors (et puis pas la peine de superposer un nouveau débat au reste ) Ptite nature, c'est business as usual sur liborg.
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Je pense que c'est dans la phrase que je cite.
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Tu confond encore positivisme et légalisme
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Je suis d'accord avec ça bien entendu, mais justement, the point is que ça vaut également pour la morale ; tu ne peux pas nier son objectivité sous prétexte qu'il n'existe aucune grande règle morale qui soit strictement la même pour toute. Evidemment que les gens ont toujours voulu dire ce qu'ils voulaient, c'est une affirmation tautologique. Le point important est qu'il y a toujours eu des interdictions pourtant sur la parole. Les gens ont aussi toujours voulu tuer ceux qu'ils voulaient tuer tu sais. Ah, donc il suffit qu'un gus ne soit pas d'accord pour qu'on ne puisse pas dire que le viol était considéré comme légitime dans telle société ? Dans ce cas c'est très curieux, il n'y a jamais eu un seul viol dans l'ensemble du monde antique, c'est dingue ça. C'est toi qui base le DN sur la justice universelle, qui est la condition nécessaire à l'existence même de la société humaine. Si je me fie à ta définition, la pénalisation du viol ne relève pas du DN. Trouve moi un seul système juridique qui n'a pas pénalisé l'adultère avant le XXème siècle.
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Voire mon post plus haut.
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Mouais, je te remercie de prendre la peine d'écrire tes bêtises en Comic sans MS, au moins on sait tout de suite à quoi s'en tenir. EDIT : Après quelques recherches, le texte que tu copies-colles provient de Abdur-Rahman Abdul-Khaliq, un cheikh salafiste, qui à première vue ne fait même pas consensus au sein même du mouvement salafiste ; le mouvement salafiste n'étant lui même suivi que par une infime - mais vraiment infime - minorité des musulmans.
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Ce qui est intéressant c'est que le point en particulier ai révélé l'affaire. C'est un mag sensé être à droite, il est possible qu'ils cherchent à affaiblir Copé pour préparer le retour de Sarkoko (même si cette histoire de retour je n'y ai toujours cru que modérément).
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Tu te sers d'un raisonnement d'ordre moral alors que dans les deux cas, ce n'est pas la rigueur morale qui importe ; le représentant du ministère public agit de façon utilitariste, il utilise les chemins que lui fournit le droit positif pour obtenir sa condamnation, ni plus ni moins.
