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Lu (très partiellement), "Brève histoire de la pensée économique d'Aristote à nos jours" de Jacques Valier. Je ne mets pas le lien "amazon" car, d'une part, je n'ai pas les droits et d'autres part, ce livre est une bouse innomable. L'auteur fait l'apologie de la "valeur-travail" surement pour justifier le prix du bouquin. J'ai perdu 7€ dans l'histoire mais c'est en partie de ma faute : je n'ai lu ni les commentaires ni la biographie de l'auteur. Petit florilège : Sur le XIXe siècle : "L'urbanisation est en plein essor. La bourgeoisie industrielle prend une importance de plus en plus grande. Une classe laborieuse se développe, travaillant le plus souvent dans des conditions effroyables. Le machinisme fait des travailleurs de simple appendices de la machine. On recourt massivement au travail des femmes et des enfants. […minimum vital, malnutrition, logement insalubres blabla] Tel est donc le contexte économique et social dans lequel apparaît et se développe l'économie politique qualifiée de classique, une économie politique essentiellemnt birtanique." Sur JB Say : "Say complète cette analyse par sa célèbre loi des débouchés, selon laquelle l'offre crée sa propre demande" Sur l'utilité marginale après tout un blabla sur la totale swagitude de Marx : "Selon les neo-classique, l'explication de la valeur des biens n'est pas à chercher du coté du cout de production. Il nous (nous qui ?) semble que l'explication néo-classique, en se tenant à la sphère de l'échange pour comprendre la détermination de la valeur, ne fait que fournir une explication du mouvement des prix de marchés autour de la valeur, elle n'explique pas la valeur elle-même" Sur l'ultraliberalisme: "L'ultraliberalisme a pour principal représentant l'economiste autrichien Friedrich Hayek." Sur l'URSS : "Les analyse sur l'URSS sont faussées surtout parce que dans la réalité ce n'est pas le socialisme qui s'y est construit, ni même une société de transition du capitalisme au socialisme, mais une nouvelle société d'explotation." ——-- Je me suis fait alpaguer par le titre. Devant ce fail, j'ai deux questions : - Existent-t-ils des ouvrages synthétisant la pensée d'Aristote, d'Averoes, et de l'Ecole de Salamanque ? - Existe-t-il un ouvrage sur la situation sociale des classes pauvres avant l'ère industrielle ? J'ai le sentiment que tout le monde, femmes et enfants, travaillait la terre dans des conditions, elles aussi, épouvantables et surement pire…
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Acheter du métal, de l'or, de l'argent ...
Cedonc a répondu à un sujet de Jaimepasmonpseudo dans Economie
En règle générale on distingue deux types d'ETF : - Le physique : l'actif est de l'or entreposé. Ces ETF doivent être suffisamment volumineux pour couvrir les droits de garde et plus globalement tous les frais liés à la gestion des stocks. (Il en va de même pour les ETF physique trackant un indice actions : l'encours doit être suffisamment important pour pondérer correctement les titres dans le portefeuille conformément aux pondérations de ceux-ci dans l'indice) - Le synthétique : l'actif du fonds est du monétaire par exemple que l'on couple à des contrats d'échange (swap) de performance sur l'or. On se retrouve évidemment exposé à un risque de contrepartie : si la banque d'investissement avec qui le swap est négocié n'est pas capable d'assumer les termes du contrat, le cours de l'etf déviera fatalement de celui de l'or. Quelques soient les caractéristiques de l'etf, il faut toutefois bien avoir à l'esprit que le détenteur de l'etf ne pourra jamais convertir ses avoirs en or. Pour répondre à la question, la demande en ETF a, de part sa nature, un impact sur le cours du physique. Néanmoins, il est vrai que l'on peut parfois trouver à l'actif de fonds estampillés "Golden Return bidule" non pas de l'or mais des titres de sociétés orifères, une nuance de taille qui doit être précisée dans la documentation du fonds.- 1 941 réponses
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- métaux précieux
- or
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(et 2 en plus)
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J'ai partagé ce bijoux de non-sens. Cette vidéo est mon nouveau "Jean Michel pas de chute", je suis très client de ce genre d'humour :
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Oh man ! La "blague" autour du RnB m'a complètement laissé sans voix.
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Normalement il s'agit d'une contraction de la masse monétaire. Je n'y crois pas trop. Je vois une nette baisse du pouvoir d'achat de l'euro en raison de la dégradation de l'actif de la BCE et de l'injection des réserves excédentaires dans l’économie.
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Faudrait comparer l'actif de la BoJ avec celui de la BCE aussi. Clairement, de l'euro adossé à de la créance grecque cela ne m’envoie pas du rêve.
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Je reprends un peu le problème dans l'autre sens. Le prix du jouet n'est pas déterminé par le cout du travail mais l'inverse. Combien suis-je prêt à mettre pour une peluche laide et inutile si on me donne des allocs ? La logique du producteur pourrait être la suivante : je laisse le prix à 25€ et je compte sur des volumes plus importants pour profiter des ressources plus importantes du consommateur français. Or compte tenu du produit (une peluche laide et inutile) le pari peut paraitre audacieux (ce serait une belle berline je ne dis pas). La logique du producteur est donc la suivante: j'augmente le prix afin de profiter de l'effet alloc et cela tant que la baisse des volumes est faible face à la variation du prix. Il semblerait qu'en le fixant à 60€ le producteur ait été un peu trop ambitieux, d'où la réduction à 30€… (le marché du jouet ne me semble pas très liquide mais je me trompe surement) Au final, le fabricant me semble largement bénéficiaire car le cout de l'alloc est complètement dilué entre tous les agents économiques. Ceux qui vendent des produits de première nécessité transféreront cette charge sur le consommateur (et les petits revenus ne bénéficiant d'aucune aide l'auront dans l'os : c'est beau la disparition de la middle class, le progrès, le vrai !)
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Je vais également me lancer dans le jeu de la prédiction: En raison des difficultés de financement via le secteur bancaire, je crois en un retour à moyen terme (~1an) aux financements parallèles : produits de titrisation sur créances commerciales, fort recours aux émissions obligataires pour les small/mid cap etc. Une fois la machine économique relancée, on assiste à un retour du financement de l'économie via le secteur bancaire, ce qui entraine une injection massive des réserves excédentaires dans l'économie réelle. La croissance compense un faible temps cette forte inflation mais la structure étant trop fragile, on observe une rechute et là c'est l'hyperinflation….
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Who's she ?
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Admettons que l'homme soit complètement déterminé et que le modèle prédictif soit connu par je ne sais quel miracle. Encore faut-il connaitre l'état du système à l'instant t. Or à mon humble avis, le système est tellement chaotique qu'une simple erreur de mesure tendant vers 0 explose le modèle à très court terme. A l'instar d'un modèle météo, par exemple, qui tient difficilement plus d'une semaine.. En conséquence, le libre-arbitre est une approximation qui me convient parfaitement.
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Émergence de l'État & communautarisme
Cedonc a répondu à un sujet de NeBuKaTnEzZaR dans Politique, droit et questions de société
Cela n'a pas l'air très "liberal compliant" tout ça! Voilà de quoi donner du grain à moudre à ceux qui pensent que le libéralisme c'est la loi du plus fort/la loi de la jungle … EDIT : arf j'avais sauté la réponse de Henriparisien -
Un poil déterministe ? Vous êtes plutôt gentil… A titre personnelle, je reconnais que je peux parfois avoir tendance à relâcher l'effort quand je vois que celui-ci a été largement récompensé et retravailler de plus belle si les bénéfices de l'effort initial ont disparu. Au bout d'un moment, je capitalise quand même cette expérience. Le cycle s'arrête (au plus haut ou au plus bas si le jeu en vaut la chandelle) et c'est sur un autre élément où mon effort se concentre/relâche. C'est un processus classique de construction, car oui, il y a bien construction quand bien même mon effort/ma concentration est cyclique dans l'absolu. De là à calquer se mouvement de balancier qui se révèle être une expérience individuelle à l'échelle d'un groupe, il n'y avait qu'un pas. Avec ce genre de théorie, la tentation est forte de construire un système permettant d’atténuer ces cycles pour au final les accentuer (oui cette affirmation est totalement gratuite)
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Ce qui est rare est cher. Réellement ?
un sujet a répondu à Cedonc dans Philosophie, éthique et histoire
Un cheval bon marché est cher/précieux dans le sens où il rapporte un paquet d'argent à l'acquéreur en le revendant instantanément au prix du marché (ne pas hésiter à leverager sa position pour maximiser le rendement) : http://fr.wikipedia....trage_(finance) -
On a quand même envie de lui demander s'il ne pourrait pas arrêter de se balancer sur sa chaise ….
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Une fois l'obligation arrivée à son terme, l'Etat doit fatalement utiliser sa trésorerie pour rembourser le nominal. Le modèle précise bien que : "La dette publique de l'année est égale à la dette de l'année passée à laquelle on a soustrait le solde budgétaire. En effet, d'une année sur l'autre, la dette diminue si le solde budgétaire est en excédent : l'excédent permet de réduire la dette. Au contraire, si le solde budgétaire est en déficit, la dette augmente : le déficit budgétaire de l'année en cours s'ajoute à la dette publique du passée. La dette est ainsi le produit de l'accumulation des déficits budgétaires du passé" Oui Je vais essayer de me documenter un peu plus sur le PIB, la pertinence de l'indicateur m'échappe. En ce qui concerne l'agrégat dont vous faîtes mention, il s'agit du "gross domestic output" j'imagine. Quoiqu'il en soit, je suis tombé sur cet article qui reprend notre conversation : http://mises.org/daily/5170/The-Myth-of-Japans-Lost-Decades
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Je sombre un peu là. Je suis tenté de croire que si les prix à la consommation diminuent, les agents sont tentés non pas d'acheter plus de produits mais d'investir la part gagnée grâce à la diminution des prix dans les étapes hautes du processus de production pour améliorer ce dernier. On a alors une augmentation des prix des facteurs de productions (non comptabilisés dans le PIB).
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C'est tiré de "Enquête sur la nature et les causes de la richesse des villages" d'Adam Splif, cela fait autorité !!! Plus sérieusement, je crois qu'il serait plus sage d'aller voir du coté de "Man, Economy and State" 1962 de M.Rothbard : http://library.mises.org/books/Murray%20N%20Rothbard/Man,%20Economy,%20and%20State,%20with%20Power%20and%20Market.pdf Murphy donne ici une synthèse du triangle hayékien qui nous interesse ici : http://mises.org/daily/6187/Man-Economy-and-State-at-50 http://images.mises.org/6187/Figure41.png[/img[/url]] Prenons une structure de production avec des biens non durables (ex: blé=>farine=>pain) afin de mettre en avant le rôle du capital circulant. Or PIB=I+C+XN+G, à l'échelle mondiale XN=0, l'investissement en biens durables est nulle et on considère les dépenses étatiques G nulles ou intégrées à la consommation=> PIB=Consommation Ainsi, dans une économie en croissance à masse monétaire constante, le PIB diminue mécaniquement par la baisse des prix à la consommation. Pourtant le monde s'est enrichi par l'amélioration du processus de production : le PIB ne reflète pas l'activité économique globale. EDIT: Après on peut doper le PIB par la dépense étatique et l'inflation si on le souhaite. On pourra alors montrer à ses sujets un PIB en hausse.
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Quand je fais l'agrégat à l'échelle mondiale, la croissance du PIB nominal est égale au taux d'inflation (500% sur 30ans). Cela ne veut pas dire que dans chaque pays le PIB nominal croit à la même vitesse que l'inflation. La croissance réelle (et non PIB réelle) est-elle nulle en chine ? non manifestement: De combien est cette croissance sur les 30 dernières années ? Aucune idée. Exemple: Prenons un village de 3 personnes. Situation initiale: un riche (moi) ayant 100 unités d'échange, deux pauvres ayant 1 unité chacun. Riche ou non, nous sommes égaux dans la misère et nous passons notre vie à aller chercher de l'eau à la rivière dans le creux de nos mains. Intelligent, je décide de construire une machine rudimentaire me permettant de ne passer que la moitié de ma vie à chercher de l'eau. Ayant nécessairement besoin de bras supplémentaires, je donne à mes covillageois 10 unités en échange de leur aide. On constate que les inégalités en termes monétaires se sont réduites et que les inégalités en termes de niveau de vie se sont creusées. Mes covillageois, me voyant passer la moitié de ma vie à buller, veulent utiliser ma machine moyennant finance. J'accepte en échange de 10.5 unités par personne (sur ce forum cela ne choquera personne, je précise que le villageois recevait initialement 10 unités pour son travail sans obligation de résultat). Situation finale: le riche a 101 unités, et les pauvres 0.5 unité chacun. Les inégalités en termes monétaires se sont creusées mais le niveau de vie des villageois a été amélioré (et n'est-ce pas le plus important ?) Comment évaluer la croissance ? Aucune idée…
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Il s'agit bien du déficit public : Je rejoins Raoul sur la croissance réelle. Le PIB mondial a été multiplié par 6.35 depuis 1981, l'inflation (panier) par 6.54 [données: banque mondiale]: la différence à mon avis est due la pertinence du panier. Tu corriges le PIB par l'inflation, tu obtiens un encéphalogramme plat (cf pièce jointe) pour les raisons expliquées plus haut. PIB.xls
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Si on ne veut pas trancher la question de la désirabilité de l'inflation en Europe, on peut toujours profiter de l'inflation des autres non ? EDIT: Avec seulement 2% de croissance en 2012, il faudrait que le déficit soit inférieur à 1.6% du PIB selon le modèle (dette 2011=80%)
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Abductions massives et viols d'enfants par l'État
Cedonc a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Politique, droit et questions de société
Oui, il y avait eu l'affaire Titeuf récemment : http://www.lepoint.f...-1432208_23.php Sinon pour des idées de prénoms: http://desencycloped...s_noms_à_la_con -
A la condition de ne pas lire les commentaires…
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L'UDI, nouveau parti politique français
Cedonc a répondu à un sujet de Chitah dans Politique, droit et questions de société
Dit comme ça…. -
Es-tu allé voir du coté de la dynamique du ratio dette/pib avec les modèles en financement fermé (taux d'intérêt constant) et en financement ouvert (taux d'intérêt variables => inflation + risque de crédit variable) : Modèle fermé: http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique#Un_.C3.A9l.C3.A9ment_essentiel_de_la_dynamique_du_taux_d.27endettement_:_l.27.C3.A9cart_entre_taux_d.27int.C3.A9r.C3.AAt_et_taux_de_croissance http://www.ekoris.org/post/2011/05/13/Dynamique-du-Ratio-Dette-sur-PIB2 =>Si on prend un ratio dette/PIB en 2011 de 80% et une croissance de 0.5% en 2012, il faudrait selon ce modèle que le solde budgétaire soit supérieur à -0.4% du PIB en 2012 pour que le ratio dette/pib diminue… Modèle ouvert: http://www.ekoris.org/post/2011/05/22/Dynamique-du-Ratio-Dette-sur-PIB-en-Financement-Ouvert
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Merci à tous pour vos réponses. Effectivement, il est ridicule de ma part de dire qu'il y a une faille dans le raisonnement de Rothbard. C'est juste que la conclusion ne me paraissait pas intuitive et donc que j'essayais de bien comprendre la logique. La citation de Madelin provient de l'article wikiberal sur la TVA social : http://www.wikiberal.org/wiki/TVA_sociale