Corned beef

H16, si on dépasse le million d'exemplaires vendus, tu tombes le masque.

Commandé !

Mais comme l'auteur est anonyme, pour les dédicaces, c'est foutu

Il y a des soupçons, mais rien de rigoureusement prouvé à ma connaissance. Après, il faut savoir qu'il avait annoncé en 2012 la sortie du pays de la Commission et de la Cour interaméricaines des droits de l'homme et qu'en 2008 il avait fait expulser des membres de l'association Human Rights Watch. À cette occasion, Nicolás Maduro, qui sera sans doute le prochain président, avait annoncé : « Tout étranger qui viendra dans notre pays pour le critiquer sera immédiatement expulsé ».

Le fait que Chavez se faisait soigner dans un autre pays que le sien, c'était pas déjà un signe ?

Oui merci. Mais la cellule de base de l'islam - celle qui fait évoluer les choses - est-ce l'individu (le croyant) ou l'autorité qui l'encadre (l'imam) ?

J'ai rien pigé.

Certes, je ne suis pas allé vérifier moi-même, mais dans l'article du Monde que citait Chitah :

- Ils ne squattent pas devant la salle de shoot, ils y entrent. - Pour se voir refuser l'accès ? - Les riverains sont généralement favorables à la création de telles salles (et sont souvent consultés avant) parce qu'elles sont précisément établies dans les quartiers où les junkies voyagent dans les paradis artificiels à la vue et au su de tous. Donc nuisances. @Mathieu_D : Sur le papier non.

Ce que ça apporte : - Santé publique : baisse des seringues balancées n'importe où, baisse des toxicos contaminés par le VIH et les hépatites B et C, développement des bonnes pratiques de shoot et de baise en dehors des centres, baisse des conséquences dommageables du shoot (overdoses mortelles, infections...), réorientation vers des services de désintoxication. - Sécurité publique : baisse des agressions physiques et verbales liées à la drogue. - Morale publique : baisse du nombre de toxicos dans les lieux publics (rues, parcs, toilettes) et privés (halls d'immeuble, cages d'escalier, caves), changement de leur statut, en entrant dans une structure médico-sociale, qui passe de "parasite social" à "malade à aider". Ce que ça n'apporte pas : - Du pognon. - Une responsabilisation du consommateur. - Une baisse du nombre de consommateurs. - Une cohérence dans les politiques publiques. Les usagers débutants et les mineurs sont interdits.

J'ai oublié de le préciser. Mea culpa. Dans les cas de salles de shoot encadrées par les autorités publiques, quelqu'un sait si l'État est responsable de quoi que ce soit ?

La première en France l'était. L'expérience, menée en 1994 à Montpellier par une association avec l'accord tacite des autorités, a été abandonnée quelques mois plus tard suite au décès par overdose d'une mineure. Source.

Et est-ce que tu penses que les salles de shoot (subventionnées) sont un outil efficace pour préparer les esprits ?

Non non, les femmes.

Pour les salles de viol, faut aussi apporter soi-même son produit ?

Le rapport que je viens de citer montre une corrélation entre l'absence d'éducation égalitaire dans les foyers (conservatisme religieux, répartition sexuée des tâches, représentations symboliques) et une plus forte propension aux violences. Une étude montrant que le taux de violences conjugales augmente avec la masse musculaire de l'auteur(e) serait la bienvenue. Edit : je viens d'y penser : peut-être faut-il chercher du côté de la testostérone ?

Sur le site de la Documentation française, j'ai trouvé le rapport du Haut comité de la santé publique Violences et Santé (mai 2004) qui reprend les statistiques de l'Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (mars 2000).

Le harcèlement et les violences conjugales procèdent bien du sexisme. Dans ces cas là, l'autre, en l'occurrence la femme et de façon quasi systématique, quel que soit d'ailleurs le milieu social, est un sous-individu qui doit être bien disposé à obéir. L'auteur n'est pas simplement une personne victime d'une "pulsion", mais un homme qui a été éduqué à penser qu'il est dans son droit - la femme n'a pas été éduquée ainsi. L'auteur considère qu'il n'est pas du rôle de la femme de décider, qu'il connaît mieux son intérêt qu'elle, et que ce n'est pas anormal de lui indiquer le bon chemin. C'est bien parce que l'un est homme et que l'autre est femme que la violence se déclenche, et ne se déclenche que dans un sens. Il me semble même que ces schémas se reproduisent à l'identique chez les homosexuels selon les caractères dominants (j'essayerai de te retrouver la source sur ce point). Cela ne veut pas dire que l'homme a conscience du processus ("je peux faire ça parce que je suis un homme") ou qu'il est un coupable universel (tous les hommes agissent ainsi), ni que la femme ne peut pas se rendre coupable à son tour (victime éternelle) ; mais que ce sont ces mécanismes là qui sont à l'oeuvre quand on est confronté à du harcèlement sexuel et à des violences conjugales. A chaque fois que je discute de ces sujets avec d'autres libéraux, j'ai l'impression qu'ils ne veulent pas reconnaître le sexisme parce qu'ils ont la trouille qu'on ramène l'État derrière, mais ça n'a aucun rapport. Sur la question du cerveau, il y a les travaux de la neurobiologiste Catherine Vidal, pas trop mauvais. Sinon, je suis tombé récemment sur ce blog très bien documenté, et d'une grande rigueur méthodologique, qui démonte les études prouvant l'origine naturelle des différences psychologiques. Sur le totalitarisme des féministes concernant le voile, la pornographie et la prostitution, je ne peux que t'approuver.

Je suis un mec et je souscris. L'essentiel étant d'annoncer les fins et les moyens que l'on se fixe pour se distinguer des féministes socialistes. Parce que si depuis une cinquantaine d'années le législateur français a fait sauter toutes les normes qui instituaient un sexisme juridique, le sexisme social reste une réalité douloureuse pour pas mal de femmes (harcèlement, violences conjugales, discriminations, insultes, réprobation de celles qui ne se comportent pas en vraies femmes...) Et pour expliquer cela, c'est à peu près toujours les mêmes conneries derrière. Les hommes et les femmes sont biologiquement différents, donc il en découle d'énormes différences psycho-comportementales, qui entraînent nécessairement des inégalités. Explication redoutable car elle est simple et justifie tout sans besoin de réfléchir plus. Le problème est que bien souvent la plupart des opposants au féminisme socialiste, y compris chez les libéraux, n'ont rien de mieux sous la main que l'explication essentialiste, ce qui les discrédite assez vite sur le plan scientifique en les faisant passer pour de vieux cons. La position libérale me paraît beaucoup plus saine : - Égalité juridique. - Refus de l'intervention de l'État qui ne peut pas abolir les différences factuelles sans toucher, par la coercition, aux éléments qui les créent ; c'est à dire à tout (éducation, représentations culturelles, relations sociales...). En somme, destination Bisounoursland via la Route de la servitude. - Laisser faire le temps qui changera les mentalités comme il a commencé à le faire. - A son niveau (c'est une position personnelle) éviter de reproduire l'ordre établi.

On manifeste en faveur d'un projet soumis deux jours plus tard à l'Assemblée et qui sera de toute façon voté ?

Et les pansexuels ? Et les libertins ?

J'avais très bien compris. Je me suis mal exprimé. Je veux dire qu'il existe une certaine cohérence entre l'utopie des socialistes et le monde de l'imaginaire (littérature), entre leurs délires constructivistes et leur intérêt pour l'homme situé (sociologie), entre leur mépris de la richesse privée et les disciplines peu lucratives qu'ils choisissent (histoire de l'art)...

Vieille tendance à privilégier le rêve sur le réel.

Je veux goûter ceci :