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Brundlefly

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Tout ce qui a été posté par Brundlefly

  1. Brundlefly

    Nécrologies

    Je ne connaissais pas du tout ce monsieur mais l'article de Contrepoints donne très envie d'y regarder de plus près. (Son "Tout est culture" me tente bien). C'est vraiment triste de partir à cet âge-là, avec une oeuvre aussi ambitieuse laissée en chantier.
  2. Oui mais on peut aussi se demander, après tout, si l'idéologie dominante chez les élites américaines est bien le libéralisme et pas plutôt la sociale-démocratie ou le "social-libéralisme" mollasson. C'est en tout cas très marqué dans le milieu du ciné (Hollywood est un bastion de démocrates, c'est bien connu). D'ailleurs, l'article parle de l'héritière de Disney.
  3. Oui mais ça va se systématiser, c'est ce que je voulais dire (et h16 aussi, je suppose). Et c'est une bonne chose je trouve, je veux dire, qu'on puisse évoluer dans le métier de traducteur grâce à ses compétences réelles plutôt qu'à ses diplômes ou au piston. (ce qui est le cas de la fille de l'article).
  4. C'est un peu ce qui m'est arrivé. Alors bien sûr on peut enseigner à des particuliers par-ci par-là ou être contractuel dans le privé, mais c'est moins bien payé. Et en bon salaud de libéral qui aime le fric, le mieux était encore d'enseigner à l'EdNat. Je suis d'accord avec H16, la traduction va s'uberiser, c'est une évidence. J'en ferai peut-être d'ailleurs, parce que c'est passionnant. Sinon bienvenue à toi oiram, de la part d'un autre néophyte linguiste.
  5. Pas grand chose à ajouter à ce qu'a déjà dit Stuart. Interface très agréable, beaucoup de participants, beaucoup d'humour, discussions très intéressantes à parcourir (de nombreux membres m'ont l'air d'être des puits de science) et très bon accueil.
  6. J'y suis retourné aujourd'hui. C'est le "2bis café", au... 2 bis rue des écoles. Pas de happy hour, pinte de blonde (potable) à 3 €, pinte de cuvée des trolls à 5 €. Je crois que ça va devenir mon QG.
  7. Une interprétation convaincante de cette pièce horriblement difficile à exécuter.
  8. Ça je te le fais pas dire ! Mais après quelques secondes de sidération, j'ai préféré garder mon calme. Au final, il s'est fait pardonner en m'offrant un verre du scotch le plus cher qu'ils avaient dans ce bar (c'était du macallan si ma mémoire est bonne).
  9. Bon ok c'est un peu ridicule de parler de spoiler en l'occurrence, j'avoue... ^^ Mais enfin, je prends mes précautions depuis qu'un ami m'a jeté sa bière en pleine face pour lui avoir dévoilé la fin de Cendrillon.
  10. J'ai commencé à lire Moby Dick de Melville. Le genre de livre tellement archi-classique qu'on ne pense même plus à les lire. Des individus hantés par leur finitude, rongés par la solitude et l'angoisse de la mort, partent tuer un gros animal marin, en voilà une histoire qu'elle est belle ! C'est somptueusement écrit et j'aime beaucoup le ton, qui rappelle un peu la littérature satirique irlando-britannique (Swift, Sterne, etc.), où des sujets graves ou métaphysiques sont abordés avec une certaine légèreté. Si ça vous intéresse je vous ferai un petit compte-rendu de lecture quand je l'aurai fini (sans spoiler).
  11. Haha. Pas mal du tout, je suis un petit joueur à côté. Après vérification, personne n'en a profité pour me faire les poches. Et je n'ai jamais eu de problème en fait, les rares fois où ça m'est arrivé. Malheureusement je ne me souviens plus du nom, mais c'est tout en bas de la rue des écoles. Ça doit être l'un des premiers, si ce n'est le premier bar que tu croises si tu la remontes en partant de Jussieu.
  12. Pas que je sache, mais 7 litres de Paulaner ingurgités en moins de quatre heures, ça te calme et te prépare pour n'importe quelle bière belge après !
  13. Oui tu as raison, c'est comme tout en fait : très bon au début mais ça peut vite devenir écoeurant. J'aurais dû repasser à une blonde plus légère après les deux premières. J'ai eu l'occasion de m'entraîner à l'Oktoberfest ^^
  14. Je me suis endormi dans le métro après 4 pintes de cuvée des trolls (j'ai découvert un bar génial où ils la font à 5euros, pour Paris c'est vraiment pas si mal). Résultat : réveil au terminus... de la branche inverse (alors qu'à la base, je l'avais bien pris dans le bon sens). J'ai dû me retaper tout le trajet, en tout je pense bien avoir perdu une heure et demi. Sinon, bon rétablissement à Elphyr!
  15. Ne te décourage pas, Gio. Si j'ai bien compris tu n'as que peu d'ancienneté, comme moi. Ce qui te paraît insoluble aujourd'hui ne le sera peut-être plus l'année prochaine, et encore moins les années suivantes. On peut faire des progrès constants en gestion de classe. Il y a encore un an/un an et demi je me serais cru incapable de gérer des 4e en ZEP, et aujourd'hui tout n'est pas comme je le souhaite mais ça se passe plutôt bien. Si c'est vraiment une classe irrécupérable, après tout il ne reste qu'un trimestre, tu peux appliquer une version soft de la stratégie de Johnnieboy, prendre plus de distances. Ça ne changera pas leur vie ni la tienne. Toutefois si ton malaise perdure, y compris dans d'autres établissements et face à d'autres classes, alors je n'ai pas mieux à dire que les autres, il faut songer à une reconversion, inutile de se rendre malade ! Après voilà, je ne souhaite pas relancer la discussion. Etant nouveau sur le forum, je ne préfère pas me mêler d'une polémique à laquelle je n'ai rien à apporter, et qui de toute façon m'échappe. Mais si tu ressens le besoin d'évoquer des difficultés que tu rencontres à partir de détails précis, qui pourraient être franchement barbants pour les non-profs, sens-toi libre de me MP. Il faut bien se soutenir, entre salauds de profs libéraux !
  16. En fait, je dirais que le système prépositionnel allemand est complexe, dans la mesure où il y a plus de prépositions et où elles ont une valeur sémantique plus forte... là où celui du français est difficile. Mais tu as raison, quand on voit par exemple "Au soleil", "Sous la pluie", "Dans la neige", alors qu'en allemand c'est respectivement "In der Sonne", "Im Regen", "Im Schnee"... bon, ça fait relativiser ces questions de difficulté qui sont de toute façon toujours un peu subjectives, c'est vrai.
  17. Du bon vieux Doom sataniste des familles. Chacun pensera ce qu'il veut du clip, mais je trouve que la chanson est bien cool.
  18. Alors la situation est plus compliquée que ce que j'imaginais (désolé, j'avais zappé que la principale était déjà intervenue). Tu devrais peut-être un peu décompresser et, tout en restant bien sûr très vigilant, te résigner à tolérer une certaine dose de bavardages lorsque tu les mets en activité (avec bien sûr rappels à l'ordre si ça dépasse un certain volume sonore) afin de ne pas gaspiller ton énergie et du temps de cours à leur demander individuellement de se taire ; ça te permettra de mieux te concentrer sur l'avancée de ton cours. Je crois qu'avec certains élèves difficiles, il est impossible d'avoir 55 minutes de silence total (mais c'était déjà le cas à mon époque). En début d'année je me crispais pas mal avec des 4e pénibles ; je ramassais plein de carnets, et ça bouffait du temps de cours, c'était frustrant pour moi comme pour les bons élèves. Devoir m'interrompre toutes les 30 secondes pour dire à untel de se taire me déconcentrait, et il m'arrivait de perdre le fil. Vers le mois de novembre j'ai décidé de relâcher un tout petit peu la pression et de me concentrer mordicus sur ce que je veux leur faire faire ou leur apprendre, sans flancher, et en jouant à fond le rôle du prof enthousiaste et convaincu, au prix d'un petit peu moins de rappels à l'ordre sur les bavardages. Au final, certains élèves chiants ont mieux compris ce que j'attendais d'eux, et ça s'est ressenti sur leur progression et leurs résultats... Je n'ai jamais 55 minutes de silence (bon de toute façon en cours de langues ils doivent parler) et ce n'est pas une classe exceptionnelle, mais ça m'a permis d'améliorer la relation entre eux et moi et de créer une meilleure ambiance de travail. Mais tout cela prend du temps, et ce n'est jamais totalement acquis, bien sûr. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, je n'appelle pas du tout au laxisme, au contraire, mais simplement je pense qu'en ZEP ou en établissement difficile, se décrisper un tout petit peu (mais encore une fois, dans des limites que tu auras bien définies) peut avoir une influence positive sur le travail des élèves. Enfin de toute façon il n'y a pas de recette miracle, il faut tenter des trucs !
  19. Ce sont effectivement les classes les plus difficiles/faibles qui demandent le plus de travail en termes de préparation. Il faut que les activités prévues pour chaque séance soient balisées au maximum, avec une progression logique et cohérente, en allant si possible du plus simple au plus complexe, à chaque fois (mais c'est bien sûr plus facile à dire qu'à faire). Ce qui est évident pour nous, du haut de notre savoir disciplinaire, ne l'est jamais pour eux. Là où des élèves plus doués et autonomes établiront d'eux-mêmes des connexions - s'ils sont investis, ils peuvent même y trouver un certain plaisir -, sans qu'on ait toujours besoin de tout expliciter. Mais j'imagine que c'est d'autant plus difficile d'établir une relation d'autorité avec les élèves lorsqu'on ne les voit qu'une fois par semaine. Il ne s'agit pas d'y aller en mode "j'en ai rien à branler", mais tu devrais peut-être être moins exigeant avec toi-même, ne pas trop culpabiliser et définir des objectifs simples et bien ciblés dans tes séquences, pour t'assurer au moins qu'un peu de travail est fait à chaque cours... Si l'heure de colle ne fonctionne plus comme moyen de pression, demande à leur prof principal de leur faire un petit sermon, parles-en à la CPE, appelle des parents, etc. Mais tu as peut-être déjà fait tout ça...
  20. Merci Johnnieboy ! Un fan de Mishima, ça fait plaisir.
  21. Malheureusement je ne peux que compatir. Ce serait je pense très malvenu de ma part et de surcroît inutile de te donner des conseils, ne connaissant ni tes élèves ni ta discipline et ses exigences. C'est plus facile à dire qu'à faire, mais comme il ne reste qu'un trimestre et que ce n'est pas en quelques semaines qu'ils vont se mettre à adorer l'art plastique, essaye de te concentrer sur les classes avec lesquelles ça marche mieux, pour ne pas te dégoûter du métier. Courage !
  22. D'accord donc si c'est par amour de la gymnastique cérébrale, l'allemand est excellent de ce point de vue, comme le latin et comme toutes les langues qui ont une grammaire très carrée. Je dirais que les principales difficultés rencontrées sont la mémorisation des mots avec leur genre - sachant qu'il y en a trois et qu'à part pour certains féminins, il n'y a pas vraiment de règle pour les repérer -, les déclinaisons si on n'a pas fait de latin (enfin, une fois qu'on a compris le principe, ce n'est pas non plus très compliqué) et surtout la maîtrise du système de prépositions qui est beaucoup plus complexe qu'en français, y compris dans la langue parlée. Il y a aussi des phénomènes qui ne sont pas évidents pour un francophone, comme le fait que l'allemand exige beaucoup plus de précision dans l'expression des relations spatiales (mais c'est déjà un peu le cas en anglais, c'est commun aux langues germaniques je pense).
  23. Merci beaucoup Flashy pour toutes ces références. Tu es beaucoup plus avancé que moi malgré ton dilettantisme ! De Le Goff j'ai lu La Civilisation de l'Occident médiéval, qui me semble une bonne synthèse pour débuter, et La Naissance du purgatoire, passionnant mais très ciblé et plus difficile d'accès. Pour la philo il y a aussi l'Introduction à la philosophie médiévale de Kurt Flasch qui est vraiment pas mal.
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