Romy

Dans les médias grand public, jamais personne ne conteste le concept d'inégalités salariales h/f et encore moins que c'est un problème de société qui doit avoir une réponse politique. Rejeter cet état de fait entendu ouvre déjà une brèche.

Cela dépend si par horreur on parle de montrer des choses «horribles» ou de faire naître le malaise et la tension de manière plus subtile et indirecte, ce qui demande un talent certain. Rosemary's baby (je classe ce genre de films dans l'horreur) provoque chez moi une boule au ventre là où les torture porn me laissent indifferente.

Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'un tel débat en France se serait déroulé la bave aux lèvres. L'extrême courtoisie (sans trop d'ironie) et le flegme sont des armes bien sous-estimées. Je serais assez curieuse de voir ce que quelqu'un comme Peterson donnerait face à un journaliste français.

Je parle du fait divers pas de la noisette sucrailleuse (même si je n'ai jamais aimé ça bien qu'ayant le goût du sucré).

J'avais hésité mais c'est sans conteste déviant (et pas qu'au low carb)

Les ravages de l'addiction au sucre. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/01/25/97001-20180125FILWWW00150-des-scenes-d8217emeutes-pour-du-nutella.php Dans le magasin de L’Horme, tout est parti parti en un quart d’heure. "On essayait de se mettre entre les clients, mais ils nous poussaient ",se plaint une employée qui assure qu’un client a eu un œil au beurre noir dans la cohue. Même chose pour celui Saint-Chamond. "Ça se battait. On a vendu ce qu’on vend en trois mois. Sur les tapis des caisses, il n’y avait que du Nutella", témoigne une salariée, qui assure n’avoir jamais connu ça en seize ans.

https://www.lci.fr/societe/vers-une-amende-de-90-euros-pour-un-delit-d-outrage-sexiste-je-trouve-que-c-est-une-somme-un-peu-faible-assure-schiappa-2076837.html Le plus aberrant m'avait échappé... «10.000 policiers de la sécurité du quotidien seront recrutés et ils auront parmi leurs priorités le fait de verbaliser le harcèlement de rue». Schiappa nous invente le chaperon fonctionnaire. Avec un délit «d'outrage» et une «police de la sécurité du quotidien», on marie audacieusement la pudibonderie victorienne au novlangue orwellien. Une vraie dystopie en crinoline. Ça n'a rien à voir mais ça me saute aux yeux dans cet article: Marlène Schiappa construit des phrases alambiquées et bancales qui lui donne l'air d'une lycéenne en plein exposé («l'idée est de dire»). Ça ne l'empêche pas d'avoir quelques éclairs de lucidité façon Rantanplan : «Dès lors que le gouvernement veut rendre quelque chose obligatoire, il y a une forme de réticence de la part de la population» (à propos du congé paternité).

De quoi parle-t-on quand on utilise le terme «publicité sexiste»? On parle de la pub qui met en scène des femmes dans des rôles de ménagères ou de cruches? Dans ce cas-là je me dis toujours tant pis pour les marques qui ont une mauvaise com et ratent leurs cibles, pas de quoi se révolter. Ou bien c'est la fameuse objectification et la terreur que font régner les corps galbés sur papier glacé? Dans ce cas-là, c'est tout à fait critiquable mais est-ce du sexisme? Je trouve qu'on voit de plus en plus d'hommes dénudés dans les publicités également passés à la moulinette de la muscu et de photoshop. Est-ce que c'est sexiste? La pub la plus «objectifiante» que je connaisse est celle pour Adopte un Mec. Imaginer son pendant féminin me fait bien rigoler.

Le souci avec l'oral c'est que les profs du secondaire n'apportent aucune formation pour s'améliorer sur la forme, sur comment presenter ses arguments... Je n'ai commencé à vraiment progresser qu'arrivée au supérieur. C'est vraiment dommage parce que c'est une compétence qui fait vraiment la difference dans tous les domaines de la vie. Bien sûr, officiellement, l'aisance à l'oral ne sera pas notée en soi au bac mais quand on voit que l'oral de français se tient à du recrachage de cours, c'est la maîtrise de la langue qui compte au final. Idem pour ce grand oral qui n'en serait pas vraiment un puisque le sujet sera préparé toute l'année. Ça n'ira pas plus loin que de la récitation. J'imagine que personne n'a pensé à proposer un vrai oral de culture générale au cours duquel on découvre à quelle sauce on va être mangé le jour J. Pourtant, ce serait vraiment utile et préparerait bien mieux les élèves au supérieur, à la fin du baby-sitting et de la distribution de gommettes colorées.

J'ai un peu fouiné et le documentaire date de 2014, à croire que la France est en retard... A priori, ça va un peu plus loin que «éviter de se gaver de Coca et de glaces» puisque pour le cobaye a surtout ingurgité des céréales, des yaourts allégés et des smoothies. C'est loin d'être scientifique ou de correspondre à ce que les nutritionnistes lambda préconisent mais on quitte un peu le territoire de la junk food. D'après cet article plutôt à charge (http://www.slate.com/articles/health_and_science/medical_examiner/2015/08/that_sugar_film_science_debunking_links_to_mood_health_fatty_liver_disease.html), le documentariste prêche pour un régime qui ressemble à du low carb. J'imagine bien qu'il n'y a rien d'inedit dans ce documentaire mais je vois toute la presse en parler sans creuser le sujet (par quoi remplace-t-on le sucre?) et j'ai pensé que ça pouvait être intéressant pour Contrepoints (et pour quelqu'un de bien plus calé que moi en nutrition) d'en faire la critique. La démarche de ce documentaire est certainement critiquable mais il va certainement bien plus toucher le grand public que les conférences en anglais d'experts sur la nutrition low-carb.

Comme «mâle hétéro blanc cis-genre» donc....

Ce documentaire sort aujourd'hui en salles. A voir ce que ça vaut, je ne suis pas très fan de l'auto-expérimentation excessive juste pour le spectacle mais ça permettra peut-être de toucher le grand-public. A voir aussi si ça parle des glucides des céréales et du low-carb.

L'interview en question: http://www.liberation.fr/ecrans/2015/04/07/frederic-molas-et-sebastien-rassiat-joystick-et-tac_1236441 Ils ne se plaignent pas, mais pointent le trop-plein de charges qui pèsent sur les petits entrepreneurs. Frédéric se dit de droite, «mais pas celle du capital, celle de l’économie réelle, qui propose des choses concrètes». Il vote Dupont-Aignan, et aime s’accrocher sur ce sujet avec ses amis de gauche, «on croirait un débat Sega-Nintendo».

C'est fun de mélanger biologie, facteurs culturels et socio-économiques. Les dents de sagesse autour des 25 ans c'est vraiment nouveau? C'est parce qu'on vit toujours chez ses parents et qu'on étudie encore? Le plus important bien sûr est que l'on bénéficie de «politiques» et de «services dédiés».

Tout ça est rassurant tout compte fait. Le comportement inverse, sacrifier les chances de ses enfants par idéologie, me ferait froid dans le dos.

Tu parles de réunions informelles entre profs? Pourquoi s'interdire de donner des conseils si on a plus d'expérience? Chez les profs français, j'ai l'impression que l'on voit l'autorité comme quelque chose qu'on a ou qu'on n'a pas, on parlera même parfois de charisme et on mythifiera la figure imposante de l'instituteur façon IIIème République. C'est quand même hautement angoissant pour un jeune prof qui est terrassé par l'échec avant même de songer qu'il peut s'améliorer.

Ah mais je suis d'accord sur ça mais je ne vois pas comment on peut accuser quelqu'un de diffamation dans la mesure où on a reconnu qu'il disait la vérité. Il y a un point juridique qui m'échappe?

«Ce ne sont pas des égoïstes ou de mauvais citoyens». Ouf, on a eu peur. Pour le coup, ce ne sont que des atermoiements de bobos qui pleurent sur le sacrifice de leurs idéaux de solidarité alors que bon nombre de parents se damneraient pour avoir les moyens de mettre leurs enfants dans le privé. C'est presque indécent d'écrire des choses pareilles. Prions pour les pauvres enfants des journalistes de Libération ne souffrent pas trop de leur belle éducation et de ce terrible entre-soi. C'est un sacerdoce d'être un être éclairé et conscientisé.

Dans le premier cas, c'est un petit peu tiré par les cheveux vu qu'il a reconnu la véracité des propos rapportés

Il faut passer les premiers chapitres en peu lourds, après ça devient génial J'adorais ça quand j'avais 12 ans en tout cas et vu que c'est de la littérature jeunesse, ça devrait être à leur portée...

«C'est une manière de fairer rentrer les gens dans le moule». Il n'y a que moi qui y vois un trait d'humour involontaire? Ces assos sont tout bonnement des ligues de tempérance et j'imagine que lorsque les BDE les invitent à prendre la parole ça tient du dîner de cons (encore des moules).

En tout cas, l'industrie pharmaceutique s'adapte déjà aux défis nutritionnels de notre temps... Ce «foie gras» est-il réversible avec une alimentation low-carb ou est-ce déjà trop tard quand on en arrive là (comme 10% de la population)? Avec ce genre d'article qui parle juste d'alimentation «trop riche» on a vite fait de penser lipides=>foie gras... https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/0301167196454-les-labos-se-mobilisent-sur-la-maladie-du-foie-gras-2145801.php

Mouais... On n'a pas l'article en entier mais j'y vois un beau cas de prisme journalistique du «tout est politique». En gros, on parle juste d'une marque qui propose des modèles homme et femme répondant à la même esthétique que l'on peut qualifier d'androgyne dans la mesure où un pantalon noir l'est. Je n'ai pas l'impression qu'on ait le même modèle taillé pour contenir aussi bien Monsieur que Madame. Calvin Klein a un design plus épuré qu'Aubade, big news, ça méritait un article. Les dessous genrés ont encore de beaux jours devant eux

Vu 3 Billboards (ou les «panneaux de la vengeance» ) et ça tient ses promesses. C'est loin d'être balisé ou moralisateur comme on pourrait le craindre. L'humour noir né du désespoir fonctionne très bien sans être poussif. C'est sensible sans sensiblerie, et surtout ça m'a donné envie de revoir In Bruges (qui lui aussi a un titre français tout pourri).