Le collectif, qui estime que le cyberharcèlement « frappe tout particulièrement les femmes afrodescendantes et maghrébines », dénonce le « slutshaming » et accuse Twitter France de faire preuve de « laxisme » dans sa modération :
« En ne mettant aucun moyen en œuvre pour prévenir et arrêter ces attaques, Twitter se fait ainsi complice de la culture du viol qui incite à la haine et humilie et les victimes. »
Jointe par Rue89, une des membres du collectif explique :
« Notre collectif est né de twittos de moins de 25 ans qui souhaitaient que leur fil Twitter soit exempt de photos d’ados dans des contextes sexuels diffusées sans leur consentement et à des fins d’humiliation voire de lynchage. Chloé n’est en aucun cas l’élément déclencheur de l’initiative.
Ce collectif est le fruit du travail de filles majoritairement non blanches qui souhaitent que leur situation critique dans le cyberharcèlement ne soit pas minimisée. »
http://rue89.nouvelobs.com/2016/01/03/twitteragainstwomen-feministes-contre-cyberharcelement-262697