Je parle ici sous l'angle de la loi fr :
Les traducteurs sont assimilés à des auteurs. A ce titre, leurs formulations sont considérées comme propriété intellectuelle.
Concrètement, pour les prestataires (pas les salariés), il est possible légalement de négocier un % sur la vente de chaque exemplaire publié pendant x temps. Ceux qui violent ce droit d'auteur s'exposent à des poursuites avec tout le foutoir qu'on connaît - ou qu'on ne souhaite pas connaître de près.
Bref, pendant x années voire décennies, l'auteur-traducteur peut toucher des royalties sur une prestation. Il peut aussi attaquer en justice (lui ou ses héritiers et autres ayant-droits) les gens qui ne respectent pas le copyright (enfin je crois).
Dans la pratique, il est très rare qu'un traducteur obtienne des royalties, mais c'est une autre histoire.
J'opère une distinction entre la mention de l'auteur-traducteur et les modalités juridiques et financières du copyright selon les lois fr.