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Esperluette

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Tout ce qui a été posté par Esperluette

  1. Tiens ça me rappelle vaguement, oh! vaguement, ce dont nous discutions dans cette discussion et notamment le dernier paragraphe de mon message, bouh que c'est laid de se citer soi-même.
  2. Evocation immédiate des aventures de Calvin (pause) le garçon du destin avec une certaine Rosalyn.
  3. L’histoire remonte à août 2008, lorsque Marwa a poursuivi en justice pour diffamation son assassin, Axel, un chômeur allemand de 28 ans après qu’il l’a traitée de « terroriste » parce qu’elle portait le hijab (voile islamique). Mais mercredi dernier, Axel l’a poignardée à 18 reprises dans l’enceinte d’un tribunal allemand après que les juges ont annoncé qu’elle avait gagné le procès et qu’il devait payer 2800 euros d’amende pour les insultes qu’il lui avait adressées. Marwa, une égyptienne de 32 ans, était l’épouse d’un universitaire égyptien, titulaire d’une bourse d’études en Allemagne. Son mari a également été blessé dans l’incident et se trouve maintenant hospitalisé dans un état critique, entre la vie et la mort. Cette femme, Marwa El-Sherbini, âgée de 32 ans, était enceinte de son deuxième enfant lorsqu’elle a été poignardée.
  4. Allons, un remède pour oublier à la fois la convalescence et le mal de crâne qui me taraude depuis le lever : un nouveau billet. Aucune amélioration dans ma langueur, mais m'occuper l'esprit me rend moins pénibles ces menues péripéties.
  5. @Skeggjöld : Les profs afaik sont sélectionnés d'après leurs connaissances pures plus que pour leurs aptitudes didactiques. Je me souviens encore, après la prépa, m'être interrogée sur la filière à suivre : LLCE avec sa littérature mais une langue unique (ou presque) ou LEA avec ses aspects techniques et économiques, tout en conservant les deux langues ? En y regardant de plus près, j'ai constaté que le principal débouché en LLCE menait à… l'EdNat. Quoique je prise fort les langues, je sais depuis des temps immémoriaux que je n'ai aucune fibre didactique (pour tout dire, je suis allergique aux mômes) ; aussi ai-je anticipé et bifurqué vers LEA. Je m'interroge sur les autres étudiants dans le même cas : sont-ils devenus instit' ou profs par je ne sais quel amour de transmettre leur savoir malgré les conditions que nous savons, ou bien sont-ce tout simplement des gens ayant suivi une pente puis constaté la carence de débouchés dans le secteur privé ? Quant au manque d'autonomie, je vous rejoins, ce qui n'empêche pas de stimuler les élèves. Apprendre une information, nourrir sa culture, aiguiser son esprit, sont autant de vecteurs d'autonomie. Un plombier possède des connaissances que je n'ai pas. Un fin gastronome détient un savoir qui le rend plus autonome que moi pour choisir, apprécier, concocter. C'est bien ce que j'entends par l'aspect ludique. Ce terme dans ma bouche ne renvoie au gloubiboulga citoyen faussement amusant. Apprendre la grammaire ne recèle aucun agrément pour moi, quelle que soit la présentation. Et il n'y a pas de méthode miracle non plus chez les "moyen" de mon espèce : la mémoire ne s'activera qu'avec des sollicitations ennuyeuses et répétées, tout au plus puis-je espérer choisir les moments les plus favorables pour cette corvée afin de l'expédier le plus rapidement possible, explorer puis exercer mes propres méthodes mnémotechniques. Toutefois, aujourd'hui je me dis qu'au lieu de servir les niaiseries qu'on trouve dans les bouquins d'apprentissage, d'autres vecteurs eussent pu me motiver davantage. Savoir, non pas en idée mais par des présentations bien fichues, qu'au bout du calvaire m'attendent des régals en langue italienne, par le style et par les idées, au lieu des anecdotes insipides de la petite Carla dans son collège de Naples. Quand j'y pense, à l'époque où je subissais ces textes insipides en guise d'initiation, mon esprit voguait vers Buzzati ou Primo Levi en traduction française. Apprendre l'italien me rend plus autonome ; je ne suis plus tributaire des traducteurs et des choix des éditeurs (à savoir les sous qu'ils acceptent de dépenser pour diffuser des contenus à destination du public français). Est-il difficile de faire miroiter aux apprenants les avantages à espérer, y compris le plaisir, pour les appâter au-delà de l'assimilation des phases assommantes ? Toutefois, l'instruction académique, par quelque bout qu'on l'appréhende, vise à former les élèves à un métier (en théorie du moins). Or, s'élancer vers les chatoyances sans aucune technique ni instruction (le solfège en musique par exemple, l'expérience de ce que peut ou ne peut pas faire un musicien avec son instrument, les gammes, les héritages des génies…) : une impasse sur ces matières me laisse souriante en imaginant les résultats professionnels. Alors en effet je m'interroge, surtout que contrairement à un utilitarisme bêta, je considère qu'ouvrir une porte vers la beauté ne recèle rien pour déplaire. Apprendre le français constitue une clé pour s'ouvrir à tellement de savoirs et de splendeurs… Mes compliments : je n'y suis jamais parvenue !
  6. Je m'interroge sur la juste mesure entre l'amusement quitte à fausser la réalité de l'apprentissage et le caractère rébarbatif au-delà du nécessaire. Apprendre par coeur la grammaire italienne (et Dieu sait combien de temps j'y ai passé) ne m'a procuré aucune satisfaction immédiate. Un stupide exercice consistant à aligner la bonne terminaison ne m'appâtait guère, pas plus que les textes insipides d'initiation dont les propos me laissaient consternée. Si cette phase est indispensable, je m'interroge aujourd'hui sur les méthodes. En revanche, lire les auteurs en VO sans peiner excessivement, d'où un effleurement sur le plaisir réel du style propre à chacun, leurs nuances, leurs tournures : un délice qui me paie largement les efforts déployés. Au passage, j'améliore mes compétences linguistiques par une approche non seulement indolore mais encore aimable. N'existe-il donc aucun moyen de transposer autrement et ailleurs cette joie de la découverte puis de l'apprentissage, soit sous son angle immédiat, soit dans une conception d'agrément différé ?
  7. Je penche de plus en plus vers le oui, surtout quand je constate à quel point le porno supplante l'érotisme, pour citer l'exemple le plus frappant qui me vienne.
  8. Bien sûr. Parlons plaisir, à la bonne heure ! Encore faut-il soulever le plaisir que représente le dit apprentissage, qui n'est pas toujours évident ; il le devient encore moins avec des menaces de réprimandes. Le goût du plaisir ne mérite-il pas une initiation patiente et ludique ? Le plaisir par ailleurs ne se révèle pas uniquement dans sa spontanéité immédiate. Le plaisir émerge aussi dans la connaissance d'une technique de haut vol, d'une inventivité originale, d'une pensée inédite, d'une trouvaille scientifique… Comment contempler des pensées délicatement articulées et formulées avec beauté et justesse, sans d'abord ânonner des syllabes et tracer des bâtons ? Différer son plaisir par un apprentissage rébarbatif mais indispensable pour atteindre un objectif alléchant ne participe-t-il pas de cette approche du plaisir ? Or, ceux qui encadrent les mioches cultivent-ils ce sens du plaisir ?
  9. Skeggjöld, je vous rejoins entièrement sur la pédagogie et même sur les dates historiques et les tables de multiplication. Livrer une date historique sans expliquer en quoi elle importe et pourquoi celle-là est choisie aujourd'hui à l'exclusion d'autres évènements à retenir, de même que refiler des calculs assommants comme une évidence, ne présente aucune dimension stimulante (hormis la mémoire, sauf que nous déplorerons vous comme moi une approche rébarbative de ces fables délicieuses). C'est lorsque mes propres parents m'ont expliqué qu'ils se servaient tous les jours du calcul que j'apprenais que j'en ai saisi l'intérêt. Il n'y avait pourtant pas à chercher très loin pour me motiver à travailler davantage, sans grand succès hélas malgré ma bonne volonté. Mais les vénérables serviteurs de notre glorieuse mère patrie auréolée de radiance ne font guère l'objet d'une sélection sur leurs qualités didactiques à ma connaissance : ils connaissent leur sujet, savent-ils éveiller l'appétit envers leur spécialité ? Les élèves débitent divers apprentissage sans pouvoir répondre à cette question pourtant capitale : à quoi me sert ou me servira de savoir telle chose ? Quelles portes ouvrir par cette information ? Je crains hélas que rien de neuf ne se présente devant cette question éminemment inconfortable pour maints parents et pédagogues. D'ailleurs je trouve assez idiote, sur le fond, cette manie de scinder les matières. Comme si l'art n'avait jamais été bouleversé par la technique, comme si la géographie n'avait jamais pesé sur l'architecture, comme si les découvertes chimiques n'avaient jamais reçu d'écho dans la peinture, comme si l'anatomie de l'oreille humaine ne présentait aucun rapport avec la musique ou l'espace, comme si l'agriculture (dont le climat, les graines, les engrais et les diverses connaissances chimiques ou botanique ou autres) n'avait jamais pesé dans des révoltes aux répercussions durables sur une société… Enfin… Je retourne à mes rêves et mes chimères. Je viens d'achever le premier tome de l'assassin royal, le deuxième m'attend. Entre deux chapitres, je replonge avec hilarité dans ces chefs-d'oeuvre :
  10. N'étant pas versée en matière d'enfançons et de pédagogie, je confesse publiquement mon ignorance. La juste mesure entre "protéger sa descendance des désagréments" et "préparer les enfants au monde dans lequel ils évolueront" n'a de cesse de nourrir mes divagations et interrogations. Sans négliger par ailleurs une donnée centrale : l'individualité, opposée à une éducation à la chaîne avec des méthodes d'enseignement identiques pour chaque gamin. Mêmes actes s'inscrivant dans un même environnement pour des résultats variés. Toutefois, je ne vois pas de gâchis dans l'initiation dès un jeune âge à un beau style et à des contes un peu moins insipides que "Dora chez le dentiste" (c'est effroyable de refiler ces cochonneries en guise d'initiation à la lecture ludique, vous ne trouvez pas ? ). Ma grand-mère me lisait des fables à l'époque où je ne savais pas lire, mes parents m'ont refilé des Comtesse de Ségur assez rapidement après l'apprentissage de la lecture (je lisais aussi Jojo Lapin, notez ). Mais ce n'est pas à travers Jojo Lapin (et Dora-like) que j'ai appris à écrire de cette plume que d'aucuns estiment agréable, ni gagné une lucidité et une ironie que d'aucuns se plaisent à trouver dans mes propos. Où situer la juste mesure ? Aucune idée.
  11. Un monument d'intérêt historique et un monument dans la langue. Quant aux flagellations et bastonnades, elles me laissent perplexe sur l'attitude des petits lecteurs contemporains s'ils découvraient ces tortures élevées au rang de méthodes éducatives. Du reste, je demeure rêveuse sur les contes classiques prétendument pour enfants avec leurs archétypes et leur violence (poncif, oui je sais).
  12. Pour me détendre, je relis quelques vieux comtesse de Ségur méconnus, héritage délectable d'une éducation aujourd'hui disparue. Quel sera le prochain ? Le général Dourakine avec ses flagellations ou bien la Fortune de Gaspard avec ses machinations et ses coups de bâton ? A moins que… peut-être…
  13. devient le "droit de bloquer des lycées".
  14. Acheter des fringues d'apparence musulmane et expliquer que tu comptes juger l'accusé en ton âme et conscience selon l'islam, c'est pas mal aussi. (ça marche sûrement aussi pour d'autres mouvances religieuses)
  15. Ah ? Ca devrait aller où ?
  16. Eolas via Touitère : "Meuuuh non, gratter l'utérus d'une femme avec les ongles jusqu'à ce qu'il saigne n'est pas un viol. " http://bit.ly/EZVna
  17. En matière de coutumes, il en reste de fort intéressantes et d'autres terriblement ridicules. Du moins, les gens conservent le sens du champignon. La récolte en cèpes fut médiocres ces dernières années ; en revanche, les girolles abondent.
  18. Pas très loin de Bourganeuf. Le premier jour, mes parents m'avaient invitée à la prudence quant à la consommation de café, thé et coca. Je leur avais répondu dans un sourire "si vous croyez que ça va m'empêcher de dormir !". Maintenant, ils ont compris : 13 heures de sommeil aujourd'hui.
  19. Massif Central. Pollution minime, climat frais, léger vent, silence reposant et mes parents aux petits soins. La convalescence a du bon.
  20. Tiens, phénomène connu : sur le ouaibe, y'a foultitude d'affamés affligés de réflexes navrants à l'évocation d'une présence féminine supposée en face ; les primates de cette espèce se déchaînent davantage à l'évocation d'un prénom féminin. Il m'arrive d'imaginer quel torrent d'inanités lisent celles qui publient une photo de leur frais minois. Et c'est qu'ils insistent, les bougres !
  21. k je sux @ balises liborg. Humiliée je suis.
  22. Ce sont évidemment pas les montages d'images qui me passionnent…
  23. Inversement, je suis époustouflée du nombre de gens qui m'ont donné des coups de pouce parfois salutaires puis qui ont disparu de ma vie sans intention d'aller plus loin que leur geste. J'essaie d'en prendre de la graine en matière de philosophie du don.
  24. Le bilan actuel en termes de vies humaines / agitation sociale (émeutes toussa) donne quoi pour le Honduras ?
  25. Mon homme et moi envisageons un accès de frénésie au Virgin. Cette fièvre est récurrente chez nous. (Ensuite, on mange des clous pendant 1 mois. On devient assez balèse en gastronomie cloutesque.) Note : penser à Totoro pour l'offrir à ma maman, constamment à l'affût d'idées de DVD quand elle accueille les héritiers.
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