Le problème de la théorie de l'obsolescence programmée est le même qu'avec pas mal d'autres théories anticapitalistes, c'est essentiellement un problème de méthode. On part d'abord du postulat complotiste, basé non sur des preuves mais sur des soupçons (qui flattent les préjugés anticapitalistes), pour ensuite chercher les faits qui confirment ce postulat. Tout les faits qui pourraient contredire la thèse de départ sont écartés. Avec cette méthode on peut démontrer tout et n'importe quoi. (Ce fut la technique de Naomi Klein pour "La Stratégie du Choc" par exemple.) Pourtant, il n'y a aucune preuve de la théorie à la base. La seule "étude" est celle du Centre Européen de la Consommation (qui est plus à une association militante qu'une structure indépendante) qui ne fait que reprendre le mémoire d'étude de Lydie Tollemer, mémoire qui ne démontre rien, qui est politisé et ne fait que réemployer la méthode que je viens de décrire. Dans une interview qu'elle a accordée à 20minutes Lydie Tollemer le reconnaît elle-même : "Nous n'avons pas de véritables preuves, car il faudrait avoir accès aux documents internes des entreprises." Quelques articles sur le sujet :
Le mythe de l’obsolescence programmée
Obsolescence programmée : les produits tombent-ils en panne « juste après la fin de la garantie » ?
Comment j’ai déprogrammé l’obsolescence
Et il y a déjà d'ailleurs un fil sur le sujet.