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Tout ce qui a été posté par Gio
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				Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Gio a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Une excellente critique de La Grande Parade : Liberalism is peace, ignorance is strength, socialism is slavery. - 
	
	
				Du caractère facultatif (ou non) du droit en Anarcapie
Gio a répondu à un sujet de Ayden dans Politique, droit et questions de société
Nombreux ici sont ceux qui ne sont pour aucun État, fut-il minimal. - 
	Colmarienne.
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	Je suis las de lire et de répondre à des bêtises motivées par un refus de chercher à connaître / comprendre les faits et de faire preuve de discernement, une ignorance soigneusement entretenue pour continuer à croire ce qui flatte vos préjugés. Continuez comme ça, je comprends que cela soit plus facile, plus confortable, plus rassurant. Et je félicite ceux qui sont intervenus sans être concernés par ce que je dis, ils se reconnaîtront.
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	Je ne suis pas syndiqué, je ne l'ai jamais été. Et un élève ne connaît strictement rien au métier de prof. Pas plus que le spectateur d'un film ne connaît le métier de réalisateur.
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	Inutile de t'expliquer pourquoi tu ne pourrais évidemment pas faire ça, tu es soit d'une extrême naïveté, soit d'une extrême mauvaise foi, soit les deux. Qui a parlé d'avoir peur des élèves ? Faute grave. Tu laisses les élèves faire des choses dangereuses alors que tu es en train de lire un bouquin en cours, fonctionnaire ou pas, tu jartes.
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	1° Tu n'as pas le droit de donner n'importe quel sujet. 2° Tu as l'obligation de préparer chaque séance. 3° Le matériel sort d'où ? 4° Et que fais-tu pendant le cours ? Si tu te contentes de t'assoir en bouquinant, tu n'obtiendras qu'un insupportable chaos. Une atmosphère dans laquelle tu ne pourrais pas tenir quelques heures. Et pas même une heure si tu as des élèves mesquins. D'ailleurs, le cas échéant, ils feraient des choses interdites et tu te ferais virer.
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	Beaucoup moins que ce que tu penses. D'abord, même pour ceux qui veulent en faire le moins possible, il y a des choses qui sont inévitables dans ce que j'ai mentionné, mais dont les élèves ou les personnes de l'extérieur n'ont pas conscience. Ensuite, si vraiment les profs se comportent comme ce que toi ou d'autres ont décrits, cela ne passerait pas en inspection. Ils ne se feraient peut-être pas virer mais sanctionner en tout cas. Ou alors il y a peut-être une tolérance à l'ancienneté (enfin mon inspecteur académique lui a priori il s'en foutait de l'ancienneté), car je veux bien reconnaître que pas mal des exigences que j'ai décrites vis à vis de mon expérience sont assez nouvelles, et je me suis laissé dire qu'il y avait beaucoup plus de laxisme dans les années 80 et 90 (moi aussi j'ai eu des profs d'arts pla pas top). Mais cette page semble avoir été tourné. Du moins, tous mes collègues de l'académie (et c'est pareil dans toute la France en fait) ont été et sont soumis aux mêmes exigences que celle que j'ai décrites, à quelques détails près. Et j'ai décrit mon expérience comme débutant, pas celle de mon tuteur, qui a 15 ans de métier comme prof d'AP et qui travaille de façon quasi-inhumaine (Pour chaque séquence par exemple il fabrique un cahier entier, relié...). Mais même pour ceux qui veulent en faire le moins possible, le métier a des difficultés dont tu n'as certainement pas conscience. J'aimerais t'y voir juste deux semaines, tout seul face aux élèves, aux classes qui défilent toutes les 55 minutes, à essayer d'enseigner les arts plastiques. Tu vas peut-être me dire que ce métier ne devrait pas exister. But that's not the point.
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	Heureux de t'avoir appris que le cours d'arts plastiques n'est pas un cours de dessin. (Il est même proscrit d'en faire un cours de dessin.) Excuse moi néanmoins de te dire que tu débarques. Cela fait depuis les années 70 que les cours de dessins n'existent plus dans l'enseignement secondaire.
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	Par contre j'ai passé du temps avec mes collègues surtout à la cantine. Mais il n'y a rien d'intéressant à raconter : ils parlent de leurs vies perso ou éventuellement de tel élève, telle classe chiant(e).
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	Il est humainement impossible que je ne ressorte pas des préparations de l'année passée. Je ne peux pas défier les lois de la physique. Ceux qui ont ce pouvoir c'est surtout ceux qui disent aux professeurs quoi enseigner et comment l'enseigner. En exagérant un peu, je dirais que les profs ne sont que des exécutants. Mais oui, dans une certaine mesure ils peuvent avoir une influence analogue aux parents. Contrairement à la plupart des autres profs, un prof d'AP n'a pas le temps d'aller dans la salle des profs, car il doit préparer sa salle à très grande vitesse.
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	C'est pas faux. On avait des formations (avec des profs d'EPS) qui s'appelaient "Théâtre-forum" où on expliquait une situation problématique qui nous était arrivé en cours, on la rejouait et on essayait de l'analyser pour la résoudre. Mais on en a eu très peu, pas au bon moment (trop tard) et c'était pas d'une grande utile. Sur ce sujet je crains de toute façon qu'il n'y ait pas de recettes miracles. Même s'il y a bien sûr quelques trucs de bases, mais qu'on apprend assez vite. Ou alors, si la recette miracle est l'autoritarisme, on nous l'interdit formellement. Et pis même, tenir l'autoritarisme à long terme, il faut avoir une sacré énergie physique.
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	Bisounours m'a demandé ce que je faisais en dehors des cours, je lui ai répondu. Donc quel est le problème ? Tu m'accuses de mentir ? Tu veux des preuves ? Des témoignages ? Aucune idée, mais c'est comme ça que c'est censé être, et moi en tout cas je n'étais pas autorisé à faire autrement. Et mes collègues qui débutaient dans le métier (et qui étaient dans d'autres établissement dans l'académie) non plus. Un prof dans le public est un fonctionnaire, donc oui, c'est lié. Mais c'est aussi les directives sur la manière d'enseigner.
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	Il y a beaucoup de corrections en AP. Les deux assertions sont fausses. Je ne dis pas que tes profs ne faisaient pas ça, mais je t'informe qu'ils n'avaient théoriquement pas le droit de le faire. Et les profs d'AP et d'EPS, non ? Ce que je vis n'est donc pas ce que je vis. Tu as apparemment beaucoup de choses à m'apprendre sur ma vie.
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	Je voudrais moi aussi repréciser les choses : Je ne suis pas un défenseur de l'instruction publique étatique, ni des professeurs, ni du statut des fonctionnaires, ni du système de l'ÉdNat en général. Je ne dis pas que les professeurs du public ne jouissent pas de certains privilèges. Je ne trouve pas que le programme de la discpline que j'enseigne soit bon, ni que la manière dont je suis obligé de l'enseigner soit bonne. Je ne pense pas que les AP ou l'EPS devraient être obligatoire. Comme la plupart d'entre vous, je suis favorable au tout privé. Mais lorsque des critiques légitimes qui peuvent être adressées au système ou à la profession sont mélangées avec des clichés et des contre-vérités ignares, cela rend la critique parfaitement inopérante. On parle de ce que l'on fait en AP. Cela doit expliquer pourquoi tu ne sais pas à écrire Matisse. Mais si tu n'as vu aucun Picasso ou aucun Matisse durant ta scolarité au collège en AP, non, ce n'est pas normal.
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	Que croyais-tu ? Un cours fondé sur la création artistique, tu pourras toujours le lier d'une manière ou d'une autre à ce qu'on fait en maternel. De même que l'on peux toujours dire que Picasso, Matisse ou Jackson Pollock faisaient comme les enfants. Eux aussi ils ont fait du coloriage, du découpage et du collage, eux aussi ils ont barbouillés. So what ? Tu n'aimes pas les AP, c'est tout.
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	Parfois, oui, quand je suis obligé de faire des trucs qui m'intéressent moyennement (et qui intéressent moyennement les élèves) mais que je suis obligé de faire quand même. Je leur explique ce que contient le programme. Sinon, les autres fois, on fait des "verbalisations", comme je l'ai expliqué, c'est-à-dire des discussions collectives où les élèves essaient d'analyser ce qu'ils ont compris, ce qu'ils ont appris, etc. S'ils n'ont rien compris ils peuvent le dire et un autre élève essaye de lui expliquer.
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	Ce qu'il y a, c'est qu'en AP on ne donne pas des "leçons" stricto sensus, on essaye de leur faire acquérir certaines compétences ou comprendre certaines choses, ou leur faire acquérir une culture, essentiellement par la pratique. Le cours d'AP est centré autour de la pratique. Alors je ne sais pas ce que ça veut dire quand tu dis qu'un prof d'AP peut s'exonérer de donner des leçons alors qu'un prof de Maths ne pourraient pas. En revanche, ce que tu sembles négliger, et pas que toi mais d'autres personnes ici, notamment parce que vous avez été élèves mais jamais prof, c'est tout simplement la gestion de classe. Chose inquantifiable mais qui constitue l'une des plus grosses difficultés du métier de professeur, et qui provoque l'essentiel de la fatigue (physique) de ce métier. Et cette difficulté est plus grande en AP et en EPS qu'en mathématiques.
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	So, alors tu as eu des cours de dessin. Programme.
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	Désolé, c'est tellement naïf ! Normal, ce n'est pas un cours de dessin. Pourquoi ne reproches-tu pas à tes profs d'histoire-géo de ne pas t'avoir appris à dessiner ?
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	1) Préparation des séquences (les cours). Qu'est ce que ça veut dire "préparer les séquences" ? Une séquence ça va être plusieurs séances, par exemple trois. (Ne pas confondre séquence et séance.) Chaque séquence doit être relié au programme, c'est-à-dire qu'elle doit inclure une des entrées, plus des apprentissages et des compétences. Il faut donc que ça colle avec le programme (et idéalement avec ce qu'on appelle le socle commun, des textes officiels qu'il faut connaître) tout en étant intéressant et instructif pour les élèves ce qui est en soi loin d'être simple. Et bien sûr il faut voir aussi quelles vont être les pratiques (on a l'obligation de varier les pratiques donc il faut éviter de se répéter), donc quel matériel ou quel dispositif sera nécessaire (ça aussi il faudra le préparer), quelles évaluations (si c'est noté par exemple, quels sont les critères, combien il y en a et sur combien de points ? Toute chose qui sont là encore, loin d'être simple si on ne veut pas fail), quelles verbalisations (comment on vérifie que les élèves ont compris, est ce qu'on les fait écrire, est-ce qu'on les fait parler ? Selon quelle modalitées ? Une verbalisation orale doit être bien préparée dans la mesure où on veut les amener quelque part.) quelles références artistiques (il faut en trouver des qui soient pertinentes, qui si possible fassent autorité dans l'histoire de l'art, qui n'incluent pas de contenu choquant, et par ailleurs il faut bien les connaître, ce qui demande souvent des approfondissement, car même si on a fait des études, on est malheureusement pas des encyclopédies vivantes. Rien que cela représente évidemment des heures de travail.) Une fois que tu as globalement la structure théorique et l'idée générale (et ça peut prendre des heures), il faut ensuite préparer le scénario, c'est-à-dire le déroulement de chaque séance : Comment la salle doit être préparée avant ? Comment ça commence ? (Démonstration pratique ? Référence artistique ?...) Comment on relance si c'est une séquence déjà entamée ? Il faut prévoir les temps (il ne doit bien sûr pas y avoir un seul temps mort, il faut que les élèves rentrent dans la pratique en moins de dix minutes et qu'ils pratiquent pendant une trentaine de minutes, théoriquement), est-ce qu'il y a un temps à prévoir pour un rendu ou autre ? Comment on explique (ou réexplique) la consigne ? Quel temps pour les questions ? Quelles questions vont-ils probablement poser et comment y répondre ? Que fait-on pendant que les élèves pratiquent ? Comment éviter les difficultés récurrentes ? Que fait un élève une fois qu'il a fini ? (Il est exclu de laisser un élève inactif en cours.) A quel moment on place la verbalisation ? A quel moment on place les références ? Quel temps pour le rangement ? Comment on organise le rangement ? Comment on vérifie que le rangement a été correctement fait et que tous le matériel a été remis à sa place ? Comment on conclue la séance ? Comment on conclue la séquence ? (Car chaque séquence et chaque séance doivent avoir un début et une fin clairement définit.) Une fois que tu couché tout ça sur papier (et il faut que ce soit proprement présenté, c'est des documents qu'on te demande aux inspections), que tu as respecté toutes les modalités que je n'ai pas toutes énoncées pour faire au plus court, il faut ensuite concevoir les documents pour les élèves. Documents qui vont comporter les consignes (expliqués avec des mots qu'il faut soigneusement choisir, car il faut que ce soit court, clair et compréhensible pour des élèves de tel âge.) des références artistiques où il faut indiquer au moins l'artiste, le titre et la date (dans certains cas, une simple date ou un simple titre peuvent s'avérer difficile à trouver et te bouffer pas mal de temps), les critères d'évaluation et éventuellement d'autres informations ou exercices susceptibles d'être utiles aux élèves. Et il faut que la mise en page soit soigneusement pensé pour que ce soit clair pour les élèves. Évidemment, cela implique que l'on a trouvé toutes les images des références artistiques, en une qualité suffisante. Ca aussi, ça peut parfois prendre pas mal de temps. Il peut y avoir aussi d'autres types de documents à concevoir, tels que des fiches récapitulatives ou bien des contrôles écrits. Pour finir, il faut préparer les diaporamas et les vidéos. Et bien sûr, imprimer et photocopier les documents, en centaines d'exemplaires. (Ce qui, de fait, implique aussi souvent d'avoir des compétences en réparage de photocopieuse.) Et dans certains cas, il faut aussi expérimenter soi-même ce que l'on va faire faire aux élèves pour voir si c'est faisable et anticiper les difficultés. 2) Correction des productions. Corriger les productions cela ne veut pas dire regarder un dessin et dire : "Hmmm...allez 15 !", ça veut dire d'abord créer et imprimer les documents d'évaluation avec les critères. (On peut bien sûr écrire au dos de la production si l'on veut, mais on perd énormément de temps à réécrire à chaque fois les critères.) et puis noter critère par critère en essayant d'être juste par rapport aux autres tout en te conformant aux attentes de l'établissement. Il faut également être cohérent, non seulement par rapport aux critères, mais aussi par rapport à la note finale vis à-vis de la production. D'où l'importance que j'ai souligné plus haut de bien construire son mode d'évaluation et de choisir des critères judicieusement, ce qui peut donner lieu à de sacrés prises de tête, car on se retrouve facilement avec de mauvais travaux qui méritent une bonne note par rapport aux critères ou inversement. Idéalement je devrais mettre aussi un commentaire (qui doit se conformer aussi à certaines règles) pour chacun, mais j'ai arrêté au bout d'un moment car cela prend un temps fou et si nécessaire je préfère voir ça oralement avec eux. Il va de soi que je met moins de temps à noter une production qu'un prof de maths à corriger une copie. Sauf que j'ai beaucoup plus de classes, donc d'élèves, que lui. Si j'ai un bon rythme, il faut compter 1h30 par classe. Et comme vous le savez sûrement, un prof d'AP du collège a autant de classes que d'heures de cours. (Toujours garder à l'esprit que le nombre d'élèves qu'on a se compte en plusieurs centaines.) Dans bien des cas, comme les productions ne sont pas transportables, les corrections doivent se faire à l'établissement. 3) Gestion de la plateforme numérique (Précisons que dans l'académie où j'étais, cette plateforme était d'une lenteur qui rappelle les modems 56k.) Sur la plateforme numérique du collège (les cahiers de texte papier n'existent pratiquement plus) j'indique le contenu de chaque séance, les devoirs et mettre les documents en pj, rappeller les devoirs. Signaler éventuellement des absence que je n'ai pas pu signaler en cours. Il faut aussi rentrer toutes les notes qu'on a donné aux élèves et faire les bulletins de chaque élève à chaque trimestre. (Mettre un commentaire pertinent pour chacun des élèves sur les centaines que tu as et que tu ne vois que quelques minutes par semaine.) Lire et répondre aux messages de la plateforme. Il y en a environ entre 2 et 8 par jour. 4) Préparation de la salle et du matériel Il faut ranger la salle très souvent pour que ce ne soit pas le bordel, pour ne pas gêner les collègues et les agents d'entretiens. Avant les cours, il faut préparer le matériel (si par exemple on fait de la peinture il faut couvrir les îlots, sortir les pinceaux, si on fait de la photo il faut les vider et les préparer, etc, etc.), distribuer tout ce qui doit être distribué (documents, matériaux...), retrouver les travaux des élèves qui avaient été absents, les documents qui doivent être distribués à ceux qui avaient été absents, le matériel à rendre à ceux qui sont partis en oubliant des trucs, vérifier les ordis, etc. Après le cours, il faut ranger et reclasser le matériel (bien sûr, en théorie on l'a fait en cours avec les élèves, mais en réalité il faut toujours passer derrière eux, par exemple s'ils ont fait de la peinture il faut nettoyer les éviers, nettoyer les tâches sur le sol et sur les tables, nettoyer les pinceaux qu'ils ont laissés traîner, etc, etc.), compter des trucs pour vérifier que rien n'a été volé, le signaler le cas échéant, etc... 5) Divers Il y aussi quantité de choses qui, prises en elle-même, ne représentent pas forcément un temps énorme (quoique parfois si), mais qui, de par leur accumulation, représentent en fait une considérable quantité d'heures, c'est d'ailleurs peut-être même le temps le plus important, parmi lesquels on peut compter : la préparation des sorties, les sorties elles-même, la préparation des conseils de classes, les conseils de classes, les réunions parents profs et leur préparation, la préparation des portes ouvertes, la conception des fiches d'histoire des arts (pour l'épreuve du brevet), le signalement et le règlement des problèmes de disciplines, les documents à remplir pour les collègues ou pour l'établissement, les projets interdisciplinaires, les tutorats de stages en entreprise, le jury de l'épreuve d'Hda, les réunions diverses et variés, les informations à faire passer aux classes ou aux élèves, l'aide aux élèves qui viennent t'en demander en dehors des cours, le signalement des problèmes techniques ou informatiques de la salle, le classement des documents, la préparation d'événements divers et variés, la surveillance du brevet, la paperasse pour la carrière (mutation, etc), la lecture des directives ou des textes officiels (ceux qui existent et ceux qui sortent), la lecture des fiches médicales des élèves qui ont des situations médicales particulières, et j'en oublie sûrement. Voilà en gros ce que fait un prof d'AP en dehors des cours. Par ailleurs un prof d'AP a des difficultés durant les cours (de gestion de classe) que n'ont pas (ou beaucoup moins) certains profs de disciplines plus "classiques". Idem pour les profs d'EPS. Et en bonus, mais ça, évidemment, cela dépend de la situation : pour ce qui me concerne j'ai passé beaucoup de temps dans le train, sachant que mon collège était à 1h30 de trajet de chez moi (mais les formations étaient dans ma ville de résidence, donc l'un dans l'autre...) et comme il n'y a pas de gare dans la commune de mon collège, il fallait compléter avec 20 mn de vélo en montée (quelle que soit la météo) si un collègue ne pouvait pas m'amener. (Lorsque j'avais cours à 8h15 par exemple, je me levais donc à 5h.)
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	Okay. Tu n'es donc pas intéressé de connaître, tu veux juste rester sur tes préjugés. Up to you.
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	Répondre à quoi ? Tu me parles de quelque chose qui n'existe pas. Je réponds aux questions qui ont du sens.
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	Tu fais totalement fausse route, mais ce n'est pas étonnant que tu penses cela, si vraiment tu crois à ce que tu dis.
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	L'art plastique, ça n'existe pas.
 
