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VeloDeus

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  1. Bon, en fait c'est encore pire. Je me suis farci une bonne partie du rapport. A lire avec un sac à vomi à portée de main : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/sites/default/files/2025-05/filles-et-math-matiques-lutter-contre-les-st-r-otypes-ouvrir-le-champ-des-possibles-rapport-24-25-003b-conjoint-avec-l-igf-f-vrier-2025-36832.pdf Une des choses recommandée sur plusieurs pages, et qui a été passé sous silence dans les récentes sorties médiatiques, c'est de mener une politique ouvertement sexiste dans le recrutement des professeurs de Maths des strates les plus prestigieuses, CPGE et Université, sans aucun autre but que de parvenir à une représentativité fixée administrativement à un niveau parfaitement arbitraire (et évidemment sans aucune mesure avec les qualités des candidats aux dits postes). D'ailleurs, il est noté dans le rapport que le CNRS mène déjà une politique brutale de cet acabit. Quant aux quotas en CPGE, le rapport préconise d'aller bien plus loin en incitant toutes les formations postbac qui recrutent sur concours à accorder des bonus aux jeunes filles (ce qui nécessitera un changement de loi). Bien sûr, le rapport s'appuie sur le prétendu succès de la loi Copé-Zimmerman, dont le "succès" est uniquement jugé à l'aune de son effectivité. En d'autres termes : on a mis un quota à 40%, il y a effectivement au moins 40% de femmes, donc c'est un succès magnifique. Bref, la parité et la diversité conçues comme des fins en soi. En définitive, ce rapport participe d'une entreprise de subversion des principes d'égalité en droit.
  2. Je ne sais pas si certains lisent les détails, mais le rapport préconise carrément d'introduire un critère de représentation H/F dans les nominations des profs de CPGE. Lu sur le forum les-mathematiques.net Sachant que les meilleures années, le taux de femmes dans le top 100 de l'agrégation externe de Mathématiques est de 20%. Bref, c'est délirant.
  3. A peu près. Cela a un peu empiré à mesure que l'enseignement en Maths s'est dégradé dans le secondaire. Je pense que les filles sont plus "diesels" que les garçons et qu'elles pâtissent du hiatus énorme entre le secondaire et le supérieur (les garçons tenant mieux le choc de l'énorme coup d'accélérateur à la fois dans la vitesse d'apprentissage et de la montée en abstraction). Pour le reste tout cela ressemble à une loi d'airain...
  4. 100% d'accord avec Largo sur le détournement du problème de fond. Maintenant sur le sujet précis, et pour info : Environ 23% de filles dans la filière de CPGE avec le plus de Maths (MPSI) depuis la dernière réforme Blanquer. Seulement 15% de filles dans les classes d'élite de 2e année (MP*). Et moins de 8% d'admises à Polytechnique en filière MP (en moyenne, sur plusieurs années). Mais bon, "c'est la faute aux stéréotypes de genre", n'est-ce pas...
  5. Voilà, on y est. https://www.challenges.fr/grandes-ecoles/ecoles-dingenieurs-lepf-cree-un-concours-reserve-aux-femmes-pour-accelerer-sur-la-mixite-une-premiere_595736
  6. 2 salles, 2 ambiances. Les Echos découvrent le problème : https://www.lesechos.fr/politique-societe/education/parcoursup-au-lycee-les-notes-sont-devenues-un-truc-de-dingue-2138476 Le Figaro présente une solution : https://etudiant.lefigaro.fr/article/lycee/parcoursup-ce-test-permet-de-distinguer-les-meilleurs-eleves-de-terminale-en-mathematiques-20241218/
  7. Non, mais je connais très bien le président.
  8. Allez, énorme kif sur la sortie de la première étude sur les anciens candidats au TeSciA, ce test indépendant mis au point par une association de profs de CPGE scientifiques pour améliorer la détection des talents. On en a parlé dès sa création sur ce forum il y a plus de 3 ans et demi, maintenant on a enfin des mesures de la qualité du truc pour repérer les qualités en Mathématiques. Vidéo de présentation : Le premier truc surprenant, c'est que le TeSciA a terrassé les Olympiades Nationales de Maths sur la détection des futurs reçus à Ulm, tout en n'ayant aucun médaillé d'or dans sa population de candidats (donc a priori, avec sans les ultra-brutes qui réussissent quoi qu'il arrive). Elément frustrant : il n'est pas possible de comparer publiquement la qualité de prédiction du TeSciA à celle des jurys de classement des voeux Parcoursup, mais l'association a l'air très confiante puisqu'elle fournit publiquement toutes ses stats brutes utiles, permettant ainsi aux formations de vérifier par elles-mêmes qui est le plus fort, et elle met même les recruteurs au défi de démontrer qu'ils sont plus forts qu'elle ! L'étude complète est téléchargeable là : https://www.aores-sci.fr/static/base/pdf/annales/2022/RapportSuiviTeSciA2022.pdf
  9. Quand la bête qu'ils (elles ?) ont créée se mange elle-même. Je laisse ça juste pour rigoler. https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/17/sylvie-pierre-brossolette-limogee-du-hce-pour-propos-sexistes-et-racistes-remplacee-par-berangere-couillard_6251448_3224.html
  10. Ce qui est quand même terrifiant, c'est qu'aucun parti politique ne propose d'abolir ces lois.
  11. Il y a évidemment une confusion entre Parcoursup comme outil d'information (qui a le mérite de tout centraliser), et Parcoursup comme outil pour ligoter les formations quant à leurs critères d'admission (quotas, interdiction de réclamer certaines pièces etc), que le grand public ne voit pas. Un ancien responsable de formation m'avait dit "quand je parle avec les gens de Parcoursup, j'ai l'impression d'être en URSS".
  12. Et c'est d'autant pire que l'administration centrale souhaite faire de Parcoursup un "outil pour des politiques publiques"...
  13. Très simple : pour chaque candidat, le chef d'établissement est censé remplir une appréciation pour chaque "fiche Avenir", en fonction du voeu demandé (en général c'est délégué au directeur du lycée). Il sait donc exactement quel sont les voeux demandés par les élèves de Terminale.
  14. Voici les chiffres : sur les 240 places affichées (j'amalgame les filières MPSI et PCSI), entre 25 et 30 sont attribuées à l'avance à des candidats qui avaient de toute façon de très forte chances de les prendre.
  15. La différence avec Cahuzac me parait simple : personne n'est réellement lésé dans le cas qui nous concerne.
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