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Baisses D'impots


Sim76600

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Les stratégie fiscales reaganiennes ou "bushiennes" par exemple, de baisses d'impôts, relèvent elle plus du keynésianisme ou du libéralisme ?

Les néo-classiques acceptent-ils l'idée de relancer la consommation par de fortes baisses d'impôts ? D'un autre coté ces baisses se sont vu être appliqué aux entreprises égalements et peut-être peut-on les interpréter comme une volonté de retrait de l'état de l'économie.

Ma prof d'économie (keynésienne) m'avait pour ma part dit que les baisses d'impots de relèvent spécifiquement ni de keynes ni des libéraux.

merci de m'éclairer :icon_up:

Posté

A priori, je ne trouve pas très pertinent d'isoler une baisse d'impôt de tout le contexte global de la politique économique menée.

Ce qui est plutôt keynésien, concerne la relance par le déficit de l'Etat; ce qui est plutôt libéral, concerne les baisses d'impôts. Mais, à vrai dire, le keynésianisme n'interdit pas la baisse d'impôt.

Je pense qu'aucune des deux doctrines n'a le monopole de la baisse d'impôts, mais il est clair que les libéraux ont une position beaucoup plus structurelle que les keynésiens sur le sujet (qui veulent "relancer" conjoncturellement la consommation).

Pour les baisses d'impôts de Reagan, elles relévent clairement du libéralisme, puisque sa position n'était pas que conjoncturelle. Ceci dit, il a joué aussi sur le tableau keynésien par les déficits. Tout dépend de la vision d'ensemble que l'on a du rôle de la fiscalité, plutôt que d'une baisse d'impôt isolée.

Posté

Une baisse d'impôt compensée par des déficits publique, c'est clairement du keynésianisme. Une baisse d'impôt permise par une baisse des dépenses de l'Etat, c'est plutôt libéral.

Posté
A priori, je ne trouve pas très pertinent d'isoler une baisse d'impôt de tout le contexte global de la politique économique menée.

Ce qui est plutôt keynésien, concerne la relance par le déficit de l'Etat; ce qui est plutôt libéral, concerne les baisses d'impôts. Mais, à vrai dire, le keynésianisme n'interdit pas la baisse d'impôt.

Je pense qu'aucune des deux doctrines n'a le monopole de la baisse d'impôts, mais il est clair que les libéraux ont une position beaucoup plus structurelle que les keynésiens sur le sujet (qui veulent "relancer" conjoncturellement la consommation).

Pour les baisses d'impôts de Reagan, elles relévent clairement du libéralisme, puisque sa position n'était pas que conjoncturelle. Ceci dit, il a joué aussi sur le tableau keynésien par les déficits. Tout dépend de la vision d'ensemble que l'on a du rôle de la fiscalité, plutôt que d'une baisse d'impôt isolée.

les administration Bush et Reagan ont une position intermédiaire sur le sujet je pense.

Ils pronent et appliquent des politiques économiques libérales mais n'hésitent pas à le faire sur déficit. Pensez vous que les difficultés économiques du gouvernement Bush père proviennent des déficit que Reagan a laissé? On pourrait dans ce cas décreter les baisses d'impots sur déficit innéficace mais si ce n'est pas le cas alors on peut aussi dire que Reagan a inventé un nouveau genre de politique économique qui consiste à faire un mix entre libéralisme et keynésianisme (politique qui reste d'essence libérale tout de meme, mais qui s'applique de manière keynésienne) .

Posté
les administration Bush et Reagan ont une position intermédiaire sur le sujet je pense.

Ils pronent et appliquent des politiques économiques libérales mais n'hésitent pas à le faire sur déficit. Pensez vous que les difficultés économiques du gouvernement Bush père proviennent des déficit que Reagan a laissé? On pourrait dans ce cas décreter les baisses d'impots sur déficit innéficace mais si ce n'est pas le cas alors on peut aussi dire que Reagan a inventé un nouveau genre de politique économique qui consiste à faire un mix entre libéralisme et keynésianisme (politique qui reste d'essence libérale tout de meme, mais qui s'applique de manière keynésienne) .

A mon humble avis, on ne peut pas dire que Bush applique une politique libérale. Peut-être est-il libéral en paroles (si on l'écoute, il est partisan du "small government" et de la "ownership society"), mais pas dans les faits. C'est le président qui a le plus augmenté les dépenses publiques depuis Nixon.

Posté
les administration Bush et Reagan ont une position intermédiaire sur le sujet je pense.

Ils pronent et appliquent des politiques économiques libérales mais n'hésitent pas à le faire sur déficit. Pensez vous que les difficultés économiques du gouvernement Bush père proviennent des déficit que Reagan a laissé? On pourrait dans ce cas décreter les baisses d'impots sur déficit innéficace mais si ce n'est pas le cas alors on peut aussi dire que Reagan a inventé un nouveau genre de politique économique qui consiste à faire un mix entre libéralisme et keynésianisme (politique qui reste d'essence libérale tout de meme, mais qui s'applique de manière keynésienne) .

On a coutume de dire que les politiques budgétaires déficitaires sont forcément d'inspiration keynésiennes.

C'est à mon humble avis un faux débat.

Un budget équilibré à coups de prélèvements obligatoires qui augmentent constamment ce n'est pas ce que l'on peut appeller une politique libérale!

Et à l'inverse la poltique Reagannienne où l'on a baissé imédiatement les impôts, en créée à coup terme un déficit, reste libérale car elle a pour but de forcer l'Etat ayant connu une baisse de ses recettes à enfin restreindre son niveau de vie.

Si on veut inverser le sens de la relation, attendre une baisse des dépenses publiques pour décider d'une baisse des impôts, on pourra attendre encore longtemps. ….

Je pense que Reagan l'avait compris et c'est pourquoi il a commencé par une politique de baisse d'impôts et fait du déficit.

Posté

Tout à fait d'accord.

Que penser cependant du gouvernement qui baisse les impôts et augmente les dépenses publiques, à l'instar de celui de W ?

Posté
Tout à fait d'accord.

Que penser cependant du gouvernement qui baisse les impôts et augmente les dépenses publiques, à l'instar de celui de W ?

Du point de vue de la progression du libéralisme économique, l'avenir nous le dire. (baisse des dépenses ou hausse des impôts).

Dans le 1er cas, ce sera une avancée du libéralisme. Mais j'émets des doutes sur la prune.

Posté

Je ne vois pas trop pourquoi poser cette question. GWB pratique une politique keynésienne et il a la possibilité de le faire sur les 3 fronts:

- Augmentation des dépenses

- Baisse des impots

- Taux d'intéret faibles.

Il ne reste plus qu'a attendre le retour de baton maintenant (a priori il ne sera plus président, mais qui sait :icon_up: )

Posté

Pas uniquement, il ne faut pas etre un génie (ou etre keynésien) pour penser que cela se terminera bien. Les déficits d'aujourd'hui implique une épargne forcée de meme que la hausse des crédits qui ne correspond pas aux choix libres des individus (si nous étions dans une situation "normale")

Dans un avenir proche, il y aura forcément une dépression. Par contre, l'avantage des US ces dernières années c'est d'etre une économie flexible, et donc de sortir de la crise plus rapidement. Mais, il ne faut pas que la crise soit trop importante, sinon…

Posté

Il y a une grande différence dans la baisse de l'impôt par le libéral et par l'Etatiste :

Baisser les impôts juste avant les éléctions, c'est une bonne combine étatique de politiciens.

Baissser les impôts après les élections c'est libéral :icon_up:

Posté
Les stratégie fiscales reaganiennes ou "bushiennes" par exemple, de baisses d'impôts,  relèvent elle plus du keynésianisme ou du libéralisme ?

Les néo-classiques acceptent-ils l'idée de relancer la consommation par de fortes baisses d'impôts ? D'un autre coté ces baisses se sont vu être appliqué aux entreprises égalements et peut-être peut-on les interpréter comme une volonté de retrait de l'état de l'économie.

Ma prof d'économie (keynésienne) m'avait pour ma part dit que les baisses d'impots de relèvent spécifiquement ni de keynes ni des libéraux.

merci de m'éclairer :icon_up:

Le coup de reagan keynesien c'est la marotte des keynesiens contre reagan en 1981 et qui se sont réveillés en 1984 en disant "l'important dans le phénoméne n'est pas la baisse d'impôt mais le déficit".

c'est typiquement un raisonnement utilitariste et social démocrate.

parce-que dans un cas, l'argent est utilisé par l'individu qui décide librement et dans l'autre cas par l'état qui choisit pour lui. ce n'est tout de même pas équivalent.

en terme de résultat sur la production les dépenses ne sont pas affectées aux mêmes choses et la richesse augmente plus vite dans le cas d'une affectation par le marché.

la question de l'efficacité d'une politique de déficit dépend de la cause de ce déficit et de son avenir qui influencent largement l'acception du marché financier pour financer ou non le déficit à taux bas.

force est de constater que pour le moment les marchés sont optimistes. probablement parce qu'il pensent que les vraies raisons de la croissance actuelles sont vertueuses.

Posté

La hausse des dépenses publiques sous reagan est fortement due à l'accroissement considérable du budget militaire en période de guerre froide.

pour les libéraux un désengagement de l'état et donc de faibles impots stimulent l'activité économique.

On ne doit donc selon la théorie libérale pas baisser les impots parce qu'il y a croissance et absence de déficit mais baisser les impôts pour relancer l'activité économique (si ceux ci sont trop élevés), ce qui contribuera à diminuer à plus ou moins long terme les déficits. Arthur Laffer n'était il pas un libéral?

Je ne pense pas que le libéralisme consiste en attendre un excedent pour pouvoir retirer l'état de l'économie mais plutot de le retirer pour en tirer croissance.

Posté
Reagan a fait un mix du keynésianisme et du libéralisme…

De même que 0 + 1 = 1, le keynésianisme et le libéralisme mélangés, cela donne du keynésianisme.

Tout le monde fait du libéralisme, à un certain degré. Tout le monde, mêmes le pire des dictateurs, est partisan d'au moins une liberté, que ce soit la liberté d'expression ou d'autres.

La hausse des dépenses publiques sous reagan est fortement due à l'accroissement considérable du budget militaire en période de guerre froide.

De fait, la politique keynésienne de Reagan avait pour but d'accélérer la chute du communisme.

pour les libéraux un désengagement de l'état et donc de faibles impots stimulent l'activité économique.

On ne doit donc selon la théorie libérale pas baisser les impots parce qu'il y a croissance et absence de déficit mais baisser les impôts pour relancer l'activité économique (si ceux ci sont trop élevés), ce qui contribuera à diminuer à plus ou moins long terme les déficits. Arthur Laffer n'était il pas un libéral?

Je ne pense pas que le libéralisme consiste en attendre un excedent pour pouvoir retirer l'état de l'économie mais plutot de le retirer pour en tirer croissance.

Baisser les impôts sans avoir baissé les dépenses publiques (donc creuser les déficits), c'est du keynésianisme. L'idée qu'il faut faire tourner l'économie plus vite aujourd'hui (par les investissements et la consommation) pour avoir de la croissance demain (et donc réduire les déficits plus tard) est la définition même du keynésianisme.

Désolé, mais une vraie politique libérale se traduit forcément par une baisse des dépenses publiques, nonobstant les excuses que l'on peut trouver pour augmenter les dépenses dans un secteur que l'on affectionne particulièrement.

Ni Reagan, ni Bush, ni aucun autre président depuis sans doute Lincoln n'a vraiment mené de politique libérale. Mais à tout prendre, je pense que Clinton était plus libéral que Reagan.

Posté
De même que 0 + 1 = 1, le keynésianisme et le libéralisme mélangés, cela donne du keynésianisme.

Tout le monde fait du libéralisme, à un certain degré. Tout le monde, mêmes le pire des dictateurs, est partisan d'au moins une liberté, que ce soit la liberté d'expression ou d'autres.

De fait, la politique keynésienne de Reagan avait pour but d'accélérer la chute du communisme.

Baisser les impôts sans avoir baissé les dépenses publiques (donc creuser les déficits), c'est du keynésianisme. L'idée qu'il faut faire tourner l'économie plus vite aujourd'hui (par les investissements et la consommation) pour avoir de la croissance demain (et donc réduire les déficits plus tard) est la définition même du keynésianisme.

Désolé, mais une vraie politique libérale se traduit forcément par une baisse des dépenses publiques, nonobstant les excuses que l'on peut trouver pour augmenter les dépenses dans un secteur que l'on affectionne particulièrement.

Ni Reagan, ni Bush, ni aucun autre président depuis sans doute Lincoln n'a vraiment mené de politique libérale. Mais à tout prendre, je pense que Clinton était plus libéral que Reagan.

Je crois que Reagan a mené une réelle politique de baisse des dépenses publiques. Malgrès cela le déficit a persisté dans l'immédiat à cause des baisses d'impots. Cependant sous clinton le déficit s'est transformé en excedent et peut etre ici peut on invoquer Laffer.

Ce que j'aimerai savoir c'est si les difficultés économiques de Bush père ont été dues aux déficits reaganiens.

Posté
Baisser les impôts sans avoir baissé les dépenses publiques (donc creuser les déficits), c'est du keynésianisme.

Hum, c'est pas si évident. Tout dépend la cause du déficit : si c'est l'Etat qui fait du déficit pour faire des grands travaux, relancer "l'initiative" dans l'économie, ou pour montrer des projets subventionnés, c'est clairement du keynésianisme. Par contre, si ces déficits servent à baisser les impôts et à laisser-faire, alors dans ce cas, la classification est beaucoup moins évidente.

Sans compte que nombre d'économistes libéraux (et Simonnot en fait partie, je crois) prônent une baisse d'impôts massive, si besoin avec temporairement du déficit, puis une baisse des dépenses publiques, mais ils prônent tout de même en priorité l'électrochoc de la baisse d'imposition, dans tous les cas de conjoncture possible (y compris donc, quand il y a déficit)

Posté
Hum, c'est pas si évident. Tout dépend la cause du déficit : si c'est l'Etat qui fait du déficit pour faire des grands travaux, relancer "l'initiative" dans l'économie, ou pour montrer des projets subventionnés, c'est clairement du keynésianisme. Par contre, si ces déficits servent à baisser les impôts et à laisser-faire, alors dans ce cas, la classification est beaucoup moins évidente.

Vite, dépensons de l'argent et embauchons des fonctionnaires pour trouver comment baisser les impôts et laisser-faire?

Un déficit est une différence entre les dépenses et les recettes. Si les dépenses publiques ne baissent pas, cela signifie que l'intervention de l'état dans l'économie ne baisse pas, donc que la politique menée n'est pas libérale. C'est même pire que la politique réaliste d'augmentation des impôts pour couvrir les déficits puisque cela revient à augmenter les impôts plus tard, avec les intérêts de la dette en plus.

Sans compte que nombre d'économistes libéraux (et Simonnot en fait partie, je crois) prônent une baisse d'impôts massive, si besoin avec temporairement du déficit, puis une baisse des dépenses publiques, mais ils prônent tout de même en priorité l'électrochoc de la baisse d'imposition, dans tous les cas de conjoncture possible (y compris donc, quand il y a déficit)

La contradiction pour le plaisir de me contredire? :icon_up:

Je ne vois pas la contradiction avec ce que j'écrivais: toute politique libérale se traduit par une baisse des dépenses publiques. La baisse des impôts toute seule (c'est à dire ne s'accompagnant pas d'une baisse des dépenses publiques) n'est pas libérale, elle est keynésienne. Ce fut le cas de la politique de Reagan.

Posté
Vite, dépensons de l'argent et embauchons des fonctionnaires pour trouver comment baisser les impôts et laisser-faire?

La contradiction pour le plaisir de me contredire? :icon_up:

:doigt:

Un déficit est une différence entre les dépenses et les recettes. Si les dépenses publiques ne baissent pas, cela signifie que l'intervention de l'état dans l'économie ne baisse pas, donc que la politique menée n'est pas libérale. C'est même pire que la politique réaliste d'augmentation des impôts pour couvrir les déficits puisque cela revient à augmenter les impôts plus tard, avec les intérêts de la dette en plus.

Je ne vois pas la contradiction avec ce que j'écrivais: toute politique libérale se traduit par une baisse des dépenses publiques. La baisse des impôts toute seule (c'est à dire ne s'accompagnant pas d'une baisse des dépenses publiques) n'est pas libérale, elle est keynésienne. Ce fut le cas de la politique de Reagan.

Nous sommes d'accord, je disais juste qu'il fallait se garder d'avoir une vision statique des choses. (Du genre, dire que : baisser les impôts en créant du déficit, puis juste après baisser les dépenses, n'était pas libéral. Car dans ce cas, on manque le timing à suivre)

Posté
La contradiction pour le plaisir de me contredire?  :icon_up:

:doigt:

Nous sommes d'accord, je disais juste qu'il fallait se garder d'avoir une vision statique des choses. (Du genre, dire que : baisser les impôts en créant du déficit, puis juste après baisser les dépenses, n'était pas libéral. Car dans ce cas, on manque le timing à suivre)

OK, le but est de réduire l'interventionnisme de l'état, donc il faut réduire ses dépenses et tous les moyens sont bons pour cela. C'est d'ailleurs une technique de management bien connue: la coupure des vivres.

Le problème est qu'une dépense publique non couverte par un impôt se transforme généralement en dette, ce qui va à l'encontre du but recherché. D'ailleurs, je ne sais pas si un pays a déjà appliqué cette tactique avec succès, c'est à dire sans que la baisse des impôts ne se transforme en keynésianisme

"Provoquer la contradiction pour gagner la raison." Mass Hysteria

Posté
La contradiction pour le plaisir de me contredire?  :icon_up:

:doigt:

Nous sommes d'accord, je disais juste qu'il fallait se garder d'avoir une vision statique des choses. (Du genre, dire que : baisser les impôts en créant du déficit, puis juste après baisser les dépenses, n'était pas libéral. Car dans ce cas, on manque le timing à suivre)

Reagan a je crois, mis à part les dépenses alloué à l'armée et à l'espace, diminué de toutes parts les dépenses publiques.

Quoi qu'il en soit, sa politique n'a pas aboutie à des resultats keynésiens puisqu'elle aboutit à diminuer le chomage et l'inflation.

Posté
Reagan a je crois, mis à part les dépenses alloué à l'armée et à l'espace, diminué de toutes parts les dépenses publiques.

Quoi qu'il en soit, sa politique n'a pas aboutie à des resultats keynésiens puisqu'elle aboutit à diminuer le chomage et l'inflation.

Oui, mais nous sommes là au coeur de l'anti-libéralisme. L'anti-libéralisme naît du "sauf pour". Reagan a baissé les dépenses publiques, "sauf pour" l'armée et l'espace. Il ne faut agresser personne, "sauf pour" libérer le peuple irakien. Les impôts, c'est pas bien, "sauf pour" les routes. Tout les animaux sont égaux, sauf pour ceux qui le sont plus que les autres.

Pour ma part, je pense que la forte croissance des Etats-Unis depuis 1980 résulte plus de la haute technologie (micro-ordinateurs, logiciels, téléphonie, Internet), de la vitalité de leur recherche-développement et des mesures de déreglementation que de la politique fiscale de Reagan. La preuve en est que, sous Clinton, qui a pourtant réduit les déficits et même dégagé des excédents, la croissance a continué à être très forte.

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