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Analyse économique


Freeman

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Si je ne m'abuse, il me semble que les minarchistes sont des libertariens tout comme les anarcaps :icon_up:

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Je me demandais récemment "Comment cela se passserait-il si les lois étaient à durée limitée ?"

Je m'explique. Imaginons qu'une loi ne soit valable que 12 mois à dater du vote (ce qui réduit encore plus la durée de vie si l'on prend en considération les décrets d'application)

Ne verrions nous pas apparaître un système législatif focalisé sur les lois essentielles et qui laisserait tomber tout le superflux ?

Posté
Je me demandais récemment "Comment cela se passserait-il si les lois étaient à durée limitée ?"

Je m'explique. Imaginons qu'une loi ne soit valable que 12 mois à dater du vote (ce qui réduit encore plus la durée de vie si l'on prend en considération les décrets d'application)

Ne verrions nous pas apparaître un système législatif focalisé sur les lois essentielles et qui laisserait tomber tout le superflux ?

Ce n'est pas le système canadien ça?

Posté

Et est-ce que ça n'aurait pas l'inconvénient de laisser passer plus de lois pourries pour satisfaire au coup par coup à des demandes de privilèges vu que de toutes façons, on sait qu'elles ne resteront pas longtemps ?

  • 4 weeks later...
Posté
C’est parce que je suis libéral que je m’oppose à toute forme d’asservissement. La dictature soviétique était une forme d’asservissement comme le travail forcé dans les pays en voie de développement. Je défends avant tout la liberté des individus, car nous sommes tous des êtres humains, égaux en droits. Ceux qui vous diront que les libéraux sont des exploiteurs se trompent de combat. L’homme en tant que tel compte, rien ne doit être entrepris à son détriment, au contraire tout doit être mis en oeuvre pour le combler et le satisfaire. Si j’en viens à privatiser les universités, c’est parce que je sais que tous les jeunes, même les plus défavorisés, pourront étudier dans de bonnes conditions. Si je défends des déréglementations massives et la suppression de nombreux impôts, je ne défends pas moins la propriété en tant que telle. Pensez à tous les progrès que nous pourrions envisager : si la forêt amazonienne était privatisée et détenue par une association écologiste, il n’y aurait plus de déforestation et elle serait sauvée. Si l’on privatisait l’air et que l’on accordait une valeur suprême à la propriété, les entreprises veilleraient au respect de l’environnement. Cela pourrait même aller plus loin : les entreprises fabriqueraient alors des voitures sans essence qui ne pollueraient pas l’air, alors privatisé. On pourrait aussi envisager la privatisation des océans, afin d’éviter des marées noires ou la chasse à la baleine. Cette vision est certes radicale sur le plan du libéralisme, mais elle est aussi humaine et sociale ; il ne s’agit pas de faire des cadeaux aux entreprises, mais de garantir le respect de l’homme en tant que tel face à tout ce qui l’entoure, et de l'environnement dans lequel il vit.

En outre, ela entraînerait une augmentation des salaires par les patrons à leurs employés. En effet, si aucun impôt n’existe, si les charges et prélèvements, qui actuellement restent élevés, sont quasiment inexistants, et enfin, si l’administration est la plus flexible possible, qu’est-ce qui empêchera un cadre sup’ qui estime son salaire insuffisant, d’aller voir ailleurs et de monter sa boîte ? La concurrence qui s’ouvrerait alors irait au détriment du chef d’entreprise en question, qui préférerait alors mieux rémunérer ses employés plutôt que de voir ceux-ci déserter et le concurrencer. Etre son propre patron. Pas de hiérarchie, pas d’inégalités, n’importe qui peut s’enrichir et monter sa boîte, petite, moyenne ou grande. Quel enrichissement personnel ! Le libéralisme que je défends est certes une conception plus avancée du libéralisme classique, mais à mes yeux, est la mieux représentative des enjeux futurs.

Un jour, notre professeur d’institutions juridictionnelles, monsieur Ferrand, avait dit : « selon que vous êtes étatistes ou privatistes, vous défendrez telle conception de la société ». Je reconnais alors être un privatiste, puisque je considère qu’une société privatisée est incontestablement une société plus démocratique, plus efficace et plus responsable. Je défends la privatisation des services publics, mais je me fixe néanmoins des limites, dans le domaine de l’agriculture et de la santé notamment, et lorsqu’il est alors question d’envisager une quelconque privatisation dans un pays qui pour nos élites y semble rétif, il serait nécessaire qu’elle apparaisse comme juste. La privatisation des universités doit par exemple s’accompagner d’un effort des entreprises pour favoriser les jeunes dont les parents n’ont pas les moyens de financer leurs études, mais qui se donnent les moyens de réussir. L’école serait alors facteur d’ascenseur social, alors qu’à l’heure actuelle elle est très loin de remplir son rôle.

Le libéralisme est un idéal humaniste qui vise l’égalité des chances pour tous, et qui permet aux hommes de progresser et de s’enrichir socialement en montant leur entreprise par exemple. Il n’est alors pas nécessaire qu’il existe une hiérarchie dans les rapports humains. Les entreprises avec un homme au sommet, à la tête de cent mille personnes, qui se partagent divers rôles tous hiérarchisés les uns des autres, ont vécu. Les progrès des nouvelles technologies nous suggèrent que l’on peut s’enrichir et devenir millionnaire sans avoir besoin d’être à la tête d’une multinationale. Ainsi, une petite entreprise de cinq employés maximum tous associés pourrait prospérer, comme c'est le cas à Irvine. Admirez tous ces jeunes loups de la Silicon Valley qui ont réussi à faire fortune.

Ils se pourraient même que naissent en France des villes privées, qui ne dépendraient pas de l’Etat, mais qui seraient créés par des entrepreneurs, qui s’autogéreraient elles-mêmes. Certains considéreront que cette idée est totalement absurde et insensée, alors comme cela, une entreprise comme Malboro pourrait racheter une ville, et y afficher son slogan dans les moindres recoins ? Allons ! Il s’agit tout simplement de permettre à des hommes fortunés de pouvoir créer une ville et d’y habiter, tout simplement. Les villes pourraient être gérées par des associations, des mutuelles, des sociétés de surveillance ( dans la lutte contre la délinquance ) ou des particuliers, même si au fond, tout le monde ne pourra pas accéder à ces villes aussi facilement sans s’acquitter d’une certaine somme. Cela servirait certainement à réduire en grande partie la délinquance, et surtout, cela ne coûterait absolument rien au contribuable.

tu reves mon pauvre Freeman: privatiser l'air? Soit en sur que cela sent le monopole! L'air doit rester un bien collectif et non seulement profiter à des riches qui pourront acheter de l'air saine! Il faut que l'on respire non?

Invité jabial
Posté
tu reves mon pauvre Freeman: privatiser l'air?

Privatiser l'air n'a aucun sens pour un libéral de toute façon. L'air fait partie de la nature, qui ne peut être approprié que par la transformation par le travail. Ainsi, si je compresse de l'air dans une bouteille métallique, j'en deviens propriétaire et je peux le vendre - mais en aucun cas je ne peux me déclarer propriétaire de l'air atmosphérique.

Pour le reste du message c'est du domaine de la carricature et je préfère l'ignorer.

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