h16 Posté 2 novembre 2005 Signaler Posté 2 novembre 2005 En prenant un déclin de 3% après le pic Pourquoi 3% et pas 18% ou 75% ou 0.04 % ?
andrew Posté 2 novembre 2005 Signaler Posté 2 novembre 2005 Pourquoi 3% et pas 18% ou 75% ou 0.04 % ? C'est un chiffre moyen assez réaliste. Le déclin des pays de l'ocde est de 1.9% en 2004 2.5 pour les USA, 10 pour l'Angleterre. chiffres de BP Statistical Review of World Energy June 2005. Les ordres de grandeurs ça permet de mettre en perspective, il est plus facile de rien chiffrer
Calembredaine Posté 3 novembre 2005 Signaler Posté 3 novembre 2005 Car on consomme 10224 Mtep de pétrole par an. En prenant un déclin de 3% après le pic cela signifie qu'il faut "trouver" 113 Mtep en un an autrement dit installer 18 % du parc nucléaire mondial de 2004 (chiffre BP Statistical Review of World Energy June 2005) ça se fait pas du jour au lendemain. <{POST_SNAPBACK}> La disparition des hydrocarbures ne se fera pas non plus du jour au lendemain.
andrew Posté 3 novembre 2005 Signaler Posté 3 novembre 2005 La disparition des hydrocarbures ne se fera pas non plus du jour au lendemain. En effet, et personne ne dit cela. C'est pourquoi j'ai utilisé un déclin de 3% (l'année suivant le pic la production déclinera de 3% par rapport à l'année précédente). votre remarque est très pertinante, car elle montre bien que le chiffre de 40 ans de pétrole restant devant nous comme on l'entend souvent n'a aucun sens car ce chiffre repose sur l'hypothèse que la disparition des hydrocarbures se fera du jour au lendemain. Dans le rapport BP Statistical Review of World Energy June 2005 25 pays sont en déclin, avec un taux de déplétion moyen de 4%
h16 Posté 3 novembre 2005 Signaler Posté 3 novembre 2005 Le déclin des pays de l'ocde est de 1.9% en 20042.5 pour les USA, 10 pour l'Angleterre. Ce déclin est selon vous lié à la baisses des ressources dans ces pays, ou à la baisse de la consommation ?
andrew Posté 3 novembre 2005 Signaler Posté 3 novembre 2005 Ce déclin est selon vous lié à la baisses des ressources dans ces pays, ou à la baisse de la consommation ? toujours d'après le le rapport BP Statistical Review of World Energy June 2005, la consommation des USA a augmenté de 2.8% et celle de l'Angleterre de 2.4%. On a donc une augmentation de la consommation, avec simultanément un déclin de la production. Pour moi ce déclin est bien lié à une baisse des ressources. J'avais déjà donné l'exemple de l'indonésie pays menbre de l'OPEP qui est maitenant importateur net de pétrole. Ce qui est drole, c'est qu'il est toujours menbre du cartel des pays exportateurs….
ronan Posté 3 novembre 2005 Signaler Posté 3 novembre 2005 Flame On Avez vous d'autre sources que lomborg et Simon? Simon & Lomborg (S&L). Vous reprochez à certains de ne pas tenir compte des travaux de lomborg ou de Simon, alors que dans le même temps tout votre discourt sur les ressources provient de leurs thèses. Vous demandez aux écologistes de remettre en cause les théories qui vous déplaisent, alors que je ne vois pas l'ombre d'un doute sur vos convictions, et dans votre croyance dans les travaux de Lomborg et Simon. 1. incohérent : heureusement que l'on suggère de lire les thèses que l'on défend. Sans doute trouveriez-vous plus logique que l'on suggère de lire les élucubrations ou les mensonges que ces thèses dénoncent, surtout à des contradicteurs qui les récitent déjà par coeur ? 2. pseudo argument ad hominem : soyez aussi ouverts, rationnels et sceptiques que nous et nous pourrons nous entendre. Les infâmes campagnes de dénigrement et les tombereaux de calomnies déversées sur les têtes de S&L par les écolos-malthusiens ne répondent pas exactement à la norme morale que vous citez. Simon est bien connus pour le pari qu'il a réalisé avec Paul Ehrlich sur le prix des matières premières. Si ce pari avait été réalisé en 1995 (sur une période de 10 ans) pour le cuivre le plomb le palladium, le platine, le gaz, le pétrole… Simon aurait perdu. pseudo argument uchronique : c'est sûr, si Mrs Simon n'avait pas mis au monde Julian, pas de pari… Votre tentative, d'une moralité et d'une logique tout aussi scrupuleuse soit dit en passant, d'amoindrissement de la portée du pari de Simon est vouée à l'échec : il avait parié sur 10 ans ET il a gagné contre l'autre charlatan, qui avait à l'époque déclaré un peu fatuitement qu'il était immoral pour lui de gagner de l'argent aussi facilement…. Flame Off Lisez et voyez.
Sous-Commandant Marco Posté 3 novembre 2005 Signaler Posté 3 novembre 2005 toujours d'après le le rapport BP Statistical Review of World Energy June 2005, la consommation des USA a augmenté de 2.8% et celle de l'Angleterre de 2.4%.[…] <{POST_SNAPBACK}> OK, admettons que le déclin de production pétrolière soit de 3% par an seulement. Ma petite expérience de l'optimisation des systèmes informatiques montre que l'on peut généralement gagner 20%. Ce qui est vraiment difficile et demande des changemens majeurs, c'est de gagner un facteur 2. A 3% pour an, cela nous donne grosso modo 5-6 ans avant d'entamer les vraies difficultés. C'est d'ailleurs corroboré par les chiffres que j'ai pu voir ici et là. Par exemple, je crois me souvenir qu'en France, la consommation d'essence a baissé de 5% d'une année sur l'autre (au grand dam de l'Etat, mais c'est une autre histoire). Les déplacements récréatifs seuls représentent au moins 20% des transports. Tout cela, c'est au pif et demande à être affiné, mais n'est pas fondamentalement faux. 5-6 ans, cela me paraît suffisamment long pour que le marché développe de nouveaux produits destinés à réduire encore la consommation: télé-travail, biocarburants, voitures électriques, etc… Donc, pas besoin de sonner le tocsin et d'ameuter l'intervention étatique pour autant.
andrew Posté 3 novembre 2005 Signaler Posté 3 novembre 2005 2. pseudo argument ad hominem : soyez aussi ouverts, rationnels et sceptiques que nous et nous pourrons nous entendre. Les infâmes campagnes de dénigrement et les tombereaux de calomnies déversées sur les têtes de S&L par les écolos-malthusiens ne répondent pas exactement à la norme morale que vous citez. C'est bien parce que je suis ouvert que je vous demande d'autres sources que Lomborg et Simon. Après les avoir lus je reste très sceptique sur leur théorie c'est pourquoi je cherche d'autres auteurs. Vvous me demandez d'être ouvert rationnel et sceptiques, alors que dans le même temps vous ne semblez pas du tout sceptique au sujet de Lomborg et Simon. Votre tentative, d'une moralité et d'une logique tout aussi scrupuleuse soit dit en passant, d'amoindrissement de la portée du pari de Simon est vouée à l'échec : il avait parié sur 10 ans ET il a gagné contre l'autre charlatan, qui avait à l'époque déclaré un peu fatuitement qu'il était immoral pour lui de gagner de l'argent aussi facilement…. Le même pari fait en 95 (sur un durée de 10 ans donc jusqu'à aujourd'hui) aurait donné un résultat totalement différent. La porté du pari de Simon est minime car non reproductible dans le temps, il n'a donc aucune valeur scientifique. C'est d'ailleurs corroboré par les chiffres que j'ai pu voir ici et là. Par exemple, je crois me souvenir qu'en France, la consommation d'essence a baissé de 5% d'une année sur l'autre (au grand dam de l'Etat, mais c'est une autre histoire). Les déplacements récréatifs seuls représentent au moins 20% des transports. Tout cela, c'est au pif et demande à être affiné, mais n'est pas fondamentalement faux. En 2004 la consommation d'énergie dans le transport a augmenté de 0.7%, la consommation de carburant routier de 0.2%. http://www.industrie.gouv.fr/energie/stati…f/bilan2004.pdf vous suggérez que les déplacements récréatifs vont diminuer permettant d'encaisser la déclin de production. Diminution des transports récréatifs cela signifie moins de tourisme et de loisir, deux secteurs dont l'avenir est donc en danger… Le déclin du pétrole peut s'apparenter à un jeu de domino. Il faut aussi comprendre que jusqu'a récemment la quasi totalité du pétrole produit était consommé par les pays de l'ocde, ce qui n'est plus vrai aujourd'hui. Un déclin mondial de 3% ne signifie pas obligatoirement un déclin en France de 3%. Il peut être moindre, mais j'ai plutot tendance à penser qu'il sera plus important (la France n'a pas les mêmes réserves de cash que la chine, et n'a pas la puissance militaire des USA). Peut être que la cotation du pétrole en Euro (IOB)si elle arrive, ainsi que des bonnes relations avec Poutine (L'europe fait tout pour ça en fermant les yeux sur les massacres de l'état Russe) pourraientt permettre à l'Europe de s'en sortir mieux
Sous-Commandant Marco Posté 3 novembre 2005 Signaler Posté 3 novembre 2005 […]vous suggérez que les déplacements récréatifs vont diminuer permettant d'encaisser la déclin de production. Diminution des transports récréatifs cela signifie moins de tourisme et de loisir, deux secteurs dont l'avenir est donc en danger… Le déclin du pétrole peut s'apparenter à un jeu de domino. […] <{POST_SNAPBACK}> Il paraît que la charronnerie a beaucoup souffert du passage à l'automobile. Aurait-il fallu en rester à la traction hippomobile? Ou bien faire intervenir l'Etat pour sauver les charrons de la faillite?
DiabloSwing Posté 3 novembre 2005 Signaler Posté 3 novembre 2005 Et les marchands de lanternes et de bougies, non contents de subir la concurrence du soleil, ils ont du faire face à l'émergence de l'électricité !
ronan Posté 3 novembre 2005 Signaler Posté 3 novembre 2005 C'est bien parce que je suis ouvert que je vous demande d'autres sources que Lomborg et Simon. Après les avoir lus je reste très sceptique sur leur théorie c'est pourquoi je cherche d'autres auteurs. Vvous me demandez d'être ouvert rationnel et sceptiques, alors que dans le même temps vous ne semblez pas du tout sceptique au sujet de Lomborg et Simon. Ils n'ont pas de théories et certainement pas des théories "écologistiques" , ils compilent et corrigent l'interprétation de statistiques souvent fallacieuses ou erronées. Relisez The Ultimate Resource ou The Skeptical Economist. Personnellement, je n'ai de scepticisme que devant des affirmations péremptoires fondées sur des "théories" irréfutables ou incohérentes (ça va plus mal sur terre, mais on y vit de mieux en mieux). Si S&L ont une caractéristique en commun, c'est bien leur rationalisme critique. Et si leurs contradicteurs ont quelque chose en commun, c'est d'en être complètement dénué. Le même pari fait en 95 (sur un durée de 10 ans donc jusqu'à aujourd'hui) aurait donné un résultat totalement différent. La porté du pari de Simon est minime car non reproductible dans le temps, il n'a donc aucune valeur scientifique. Ce n'est pas le célèbre pari, gagné au nez et à la barbe des prophètes de malheur, qui n'est pas scientifique (et il l'est jusqu'à preuve du contraire, si vous aviez lu, vous le sauriez), c'est votre pseudo-argument pour le minimiser qui ne résiste pas à la réalité ni à l'analyse : Simon a gagné, et ses contradicteurs d'accord pour parier avec lui, ont bien perdu. 15 ans après, ils ne l'ont toujours pas accepté. Cela en dit long sur la forme de scepticisme et d'ouverture sinon de rationalité scientifique dont ils savent faire preuve.
h16 Posté 3 novembre 2005 Signaler Posté 3 novembre 2005 Cela a sans doute été évoqué dans le fil, mais (j'ai honte et) j'ai la flemme de chercher dans les 33 (!) pages, il me semble que toute une polémique avait éclaté, au détour du siècle dernier (XIXe -> XXe, pas XXe XXIe, hein) sur l'impact du nombre de chevaux et les besoins qui allaient se faire sentir pour voyager dans la capitale parisienne compte tenu de l'augmentation de traffic et des besoins de base (fourrage, crottin) des équidés. L'inquiétude qui prévalait portait notamment sur les monceaux de crottes qu'il aurait fallu gérer dans les 20 ou 30 ans à venir avec la croissance prévisible du traffic. Evidemment, l'arrivée de l'automobile dans le même temps a radicalement changé la donne. Ma question est alors la suivante : compte tenu des marges de manoeuvre en terme de prix du baril et en terme de ressources qui nous restent, qu'est-ce qui différencie radicalement les erreurs commises avec les chevaux (peak horse ?) d'avec les prévisions produites avec le pétrole (peak oil) ?
Jeuf Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Ma question est alors la suivante : compte tenu des marges de manoeuvre en terme de prix du baril et en terme de ressources qui nous restent, qu'est-ce qui différencie radicalement les erreurs commises avec les chevaux (peak horse ?) d'avec les prévisions produites avec le pétrole (peak oil) ? Je veix encore passer pour un catastrophiste…mais je vous conseille de vous renseigner vous sur la théorie d'olduvai, et ses courbes. Bon, il ne faut pas prendre pour une fatalité ce que dit son auteur (qui est ingénieur pétrolier, à noter) , sur la corrélation énergie-civilisation et le retour à un âge de pierre, sans possibilité de recommencer (car la civilisation industrielle aura épuisé toutes les ressources qui permettent de l'édifier). La différence entre les chevaux et le pétrole, c'est que le pétrole, c'est l'ultime pic, et il n'y a rien pour le remplacer. Ou alors, si vous connaissez une ressource inconnu aujourd"hui, et qui permette de fournir rapidement plus de 100Mtep de plus chaque année , alors sortez-là de votre botte, exploitez-là vite. Mais à priori, toutes les sources d'énergie qui représentent une part non négligeable de la conso mondiale aujourd'hui, elle sont connues depuis cinquante au moins. Ils n'ont pas de théories et certainement pas des théories "écologistiques" , ils compilent et corrigent l'interprétation de statistiques souvent fallacieuses ou erronées. Relisez The Ultimate Resource ou The Skeptical Economist. Personnellement, je n'ai de scepticisme que devant des affirmations péremptoires fondées sur des "théories" Je constate que des économistes viennent donner des leçon aux climatologues ou géologues, alors que jamais on ne voit de climatologue donner des leçon de géologie, des physiciens venir fouiner dans les papiers des historiens, des biologiste remettre en cause des études de sociologues…Il faut vraiment que ça les gène, ces problèmes d'environnement, pour que les économistes s'acharnent dessus…
Jess Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Coucou ! qu'est-ce qui différencie radicalement les erreurs commises avec les chevaux (peak horse ?) d'avec les prévisions produites avec le pétrole (peak oil) ? <{POST_SNAPBACK}> Il y a eu une pénurie de chevaux au début du XXème siècle ? C'est suite à ce problème qu'on s'est décidé à inventer l'automobile ? Les chevaux sont donc non-renouvelables ? On m'avait jamais expliqué que ça c'était passé comme ça, c'est vrai que ça fait réfléchir. (même remarque pour la pénurie de cire à bougie)
andrew Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Ma question est alors la suivante : compte tenu des marges de manoeuvre en terme de prix du baril et en terme de ressources qui nous restent, qu'est-ce qui différencie radicalement les erreurs commises avec les chevaux (peak horse ?) d'avec les prévisions produites avec le pétrole (peak oil) ? 1) comparez des choses comparable. Le cheval est à comparer à la voiture et non au pétrole. Le cheval tire son énergie d'un flux renouvelable (solaire), alors que la voiture la tire d'un stock (pétrole).Peut être défendez vous les théories du pétrole abiotique auquel cas vous considérez le pétrole comme flux 2) Un flux d'énergie et un stock sont très différents dans leur exploitation. 3) Le pétrole est une dote. en connaissez vous une autre avec les mêmes qualités énergétique (La moindre twingo = 40 chevaux). Si oui vous êtes un milliardaire en puissance. 4) Le passage du cheval à la voiture représente un saut énergétique unique dans l'histoire, et qui en l'état des connaissances, ne peut se reproduire. L'état de la science d'aujourd'hui n'est pas comparable avec ce qu'elle était au temps des transports en chevaux. Toutes les terres on été explorées, ainsi qu'une bonne partie des océans. Pourquoi les compagnies pétrolières qui font des profits énormes, et qui dans le même temps ont leur production en baisse (pour les 5 plus grandes baisse de 2% au 2nd trimestre 2005), n'investissent pas dans l'exploration et préfère racheter des actions (cf total)? 5) La grande différence entre le cheval et la voiture, c'est qu'après le cheval il y avait le pétrole. Après le pétrole il est peu probable de trouver une source d'énergie de qualité supérieure ou égale . Aujourd'hui on en connaît pas. Vous pensez que demain on en trouvera une? Quelle sont vos pistes? Je le répète, la science de l'avant pétrole n'est pas comparable avec celle d'aujourd'hui. Les hommes utilisent le pétrole depuis l'antiquité (du temps de babylone on s'en servait pour la construction de bateau), ce n'est qu'avec la termodynamique du 19 ème siecle qu'on peut l'expoliter pour fournir un travail mécanique. Un saut technologique comme celui-ci est peu vraisemblable aujourd'hui, et trouver une dote comme le pétrole encore moins je n'ai de scepticisme que devant des affirmations péremptoires fondées sur des "théories" irréfutables ou incohérentes (ça va plus mal sur terre, mais on y vit de mieux en mieux). Il faudrait demander l'avis des anciens cueilleurs pécheurs des bords du lac victoria en Tanzanie qui sont tombés dans les bras d'industriels. Mais c'est vrai qu'en Europe on vit mieux, on mange de la perche du Nil…Hubert Sauper doit être un dangereux manipulateur
h16 Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Coucou ! Il y a eu une pénurie de chevaux au début du XXème siècle ? C'est suite à ce problème qu'on s'est décidé à inventer l'automobile ? Les chevaux sont donc non-renouvelables ? Relisez mon posts (attentivement cette fois) et vous verrez où se situait le problème.
Jess Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Relisez mon posts (attentivement cette fois) et vous verrez où se situait le problème. <{POST_SNAPBACK}> Oui justement, et je ne vois pas le rapport entre les problèmes de pollution dûs aux chevaux et la diminution de la production de pétrole.
h16 Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Oui justement, et je ne vois pas le rapport entre les problèmes de pollution dûs aux chevaux et la diminution de la production de pétrole. A l'époque, certains avaient prédit, force chiffres à l'appui, la débandade de l'utilisation du cheval dans les rues de Paris compte tenu des contraintes des hippomobiles. La voiture n'était absolument pas envisagée comme "solution de remplacement" tant son développement était jeune et ses résultats médiocres… Si la comparaison n'est pas bonne (l'est-elle), elle montre en tout cas que le marché, la science et l'invention humaine sont venus à bout de ce problème. En quoi serait-il impossible que le pétrole soit remplacé par une autre énergie (la pile à combustile ou plus généralement l'électricité étant de bons candidats) dans un horizon proche (25 ans) ? Prétendre que la science n'est pas capable de produire une solution est à mon avis parier sur les limitations de l'homme (qui se sont jusqu'à présent révélées très surfaites). En matière de R&D sur l'électricité et le stockage électrique il n'a clairement pas été dépensé les mêmes sommes qu'en matière de R&D sur le stockage, répartition et utilisation du pétrole dans les différents types de moteurs qu'on connaît actuellement. L'électricité et d'autres formes d'énergies ont à mon avis de beaux jours devant eux. La fin de l'humanité par gel, réchauffement ou immobilisation n'est pas pour demain, ni même après-demain.
Calembredaine Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Oui justement, et je ne vois pas le rapport entre les problèmes de pollution dûs aux chevaux et la diminution de la production de pétrole. <{POST_SNAPBACK}> Pour ma part, je vois un rapport direct entre la qualité de vos interventions et la compréhension que vous avez des réponses que vous font vos interlocuteurs. Franchement, je trouve H16 vraiment très patient.
Jess Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Pour ma part, je vois un rapport direct entre la qualité de vos interventions et la compréhension que vous avez des réponses que vous font vos interlocuteurs.Franchement, je trouve H16 vraiment très patient. <{POST_SNAPBACK}> Que savez-vous de ma compréhension ? Je ne fais que poser des questions, peut-être ai-je déjà une idée des réponses d'ailleurs, mais j'apprécie de voir détailler certains points de vue. PS : votre avatar me fait peur.
Jess Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Si la comparaison n'est pas bonne (l'est-elle), elle montre en tout cas que le marché, la science et l'invention humaine sont venus à bout de ce problème. Alors, n'est-il pas temps de tenter de venir à bout de ce problème-ci ? Quelles sont les actions prises en ce sens, avec des résultats envisageables dans les délais nécessaires ? Les solutions doivent-elles être recherchées du côté de la science uniquement ou également du côté de notre modèle économique ?
h16 Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 PS : votre avatar me fait peur. Et moi je trouve votre pseudo moche. ??
Jess Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Et moi je trouve votre pseudo moche. ?? <{POST_SNAPBACK}> Oui, je n'en suis pas spécialement fier. Mais la science trouvera sûrement quelquechose pour régler ça.
Calembredaine Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 PS : votre avatar me fait peur. <{POST_SNAPBACK}> C'est le but: intimider mes interlocuteurs pour les forcer à avouer: "Virverdenzitsumsprechenbring!" Mon avatar, c'est mon portrait. Je sais, j'ai l'air d'un nazi.
Sous-Commandant Marco Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 […]Les solutions doivent-elles être recherchées du côté de la science uniquement ou également du côté de notre modèle économique ? <{POST_SNAPBACK}> C'est un modèle? Notre mode de fonctionnement économique se caractérise par l'intervention de l'Etat dans à peu près tous les domaines, sous forme de contraintes, de réglementations, d'interdictions, d'impôts, d'atteintes au marché en tous genres. Si changement majeur il doit y avoir, c'est plutôt vers une diminution du poids de l'Etat qu'il faut le chercher.
h16 Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Oui, je n'en suis pas spécialement fier. Mais la science trouvera sûrement quelquechose pour régler ça. J'en doute. Plutôt les ponts & chaussées.
andrew Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 En quoi serait-il impossible que le pétrole soit remplacé par une autre énergie (la pile à combustile ou plus généralement l'électricité étant de bons candidats) dans un horizon proche (25 ans) ? Prétendre que la science n'est pas capable de produire une solution est à mon avis parier sur les limitations de l'homme (qui se sont jusqu'à présent révélées très surfaites). En matière de R&D sur l'électricité et le stockage électrique il n'a clairement pas été dépensé les mêmes sommes qu'en matière de R&D sur le stockage, répartition et utilisation du pétrole dans les différents types de moteurs qu'on connaît actuellement. 1) En effet il n'a pas été depensé les mêmes sommes en R&D pour le stockage de l'électricité que pour le pétrole, pour la simple raison que le pétrole est déja un stock, et qu'il ne pose aucun problème de stockage. Dans les moyens de transport (sauf train électrique) l'énergie doit être embarquée donc avoir des qualités de densité, que le pétrole possède. L'énergie est un concept difficile à appréhender cela se vérifie tous les jours… 2) En matière d'utilisation, l'électricité n'a rien à envier au pétrole. Le rendement d'un moteur électrique pour founir de l'énergie mécanique est de l'ordre de 90% quand celui d'un moteur thermique est de 30-35%. Ce n'est pas cet aspect qui limite l'utilisation de l'électricité, mais bien celui du stockage, et contrairement à ce que vous pensez beaucoup de moyens sont mis en oeuvre, ce problème interesse les chercheurs depuis très très longtemps. Stocker l'électricité est un objectif très ancien de la science. 3) L'électricié n'est pas une source d'énergie mais un vecteur comme l'hydrogène. Le pétrole est une source d'énergie primaire. Différence fondamentale. Dire que l'on peut compenser le déclin de pétrole avec l'électricite n'a aucun sens, si l'on ne dit pas avec quelle source d'énergie primaire cette électricité est produite. 4) votre horizon de 25 ans me semble bien optimiste. http://www.energybulletin.net/10364.htm Saeed Shah, The IndependentThe British chemicals group Ineos has warned a parliamentary inquiry that business in this country faces a "devastating energy crunch" this winter. The company said that a cold winter would lead to "massive" rises in the price of gas, which "is very likely to put many manufacturers out of business for good". "Following this, we expect the UK to be short of gas leading to a gas deficit emergency. This will have consequences such as 'three day weeks', wide-scale power cuts, loss of essential services such as water and sewerage and further business closure," Ineos said in written evidence to the Trade and Industry Select Committee Inquiry into security of gas supply. According to forecasters, including the Meteorological Office, there is a 67 per cent chance this winter will be among the coldest on record. The prediction is based on measuring sea temperatures in the Atlantic. Ineos said: "We are faced with the nightmare scenario that, in the event of very cold winter weather conditions, the UK will essentially be 'closed for business'. Much of this business will not recover and is unlikely to operate again." (3 November 2005) A remarkably strong warning, related to the UK natural gas peak. Chris Vernon of Vital Trivia has written a very good background article on these vulnerabilities, UK gas and electricity crisis looming. Vernon also points out the dependence the UK's and Irish electricity production has on natural gas. -AF http://321energy.com/editorials/russell/russell110205.html The blood of capitalism -- oil Richard Russell Dow Theory Letters November 2nd, 2005 Extracted from the November 1st, 2005 edition of Richard's Remarks Next, what about the blood of capitalism -- oil? I just received a report from my old friend, Charlie Maxwell (Maxwell@Weeden). Charles is one of the top, of not THE top, oil analyst in the nation. Here are some of Charlie's latest comments. "Today, we are in a new period of tightening oil supplies along with correspondingly-high oil prices. Our situation is now seen to have its principle origin in geologic realities that have been only recently recognized. This 'energy crisis' may not go away in a year or even in five years. Perhaps not in my lifetime. Crude oil is more difficult and more costly to find every year because easy-to-access oil has already been exploited. Demand around the world keeps rising, some 1.5% to 2.5% per year. We are using 31 billion barrels annually now, and finding 8-10 billion barrels at the most. This is the old crisis story -- made permanent. We are in a new era, all right, and I project that one will support a continued average WTI (West Texas Intermediate)crude oil price above $50 per barrel going out in time. And I anticipate prices will move (generally) higher until we reach Hubbert's Peak perhaps in the 2015-2020 period. "Closer to home, what should we expect as a pattern of oil price over the next five years? It can only be a guess. My rounded WTI numbers are set out below. A = average, E = estimate. 2003A $31 2004A $41 2005E $57. 2006E $54. 2007E $56 2008E $62 2009E $68. 2010E $75. "No forecaster can be confident about figures as exact as the ones displayed above. But they are presented, nonetheless, because they constitute what I consider to be a likely trend. I assume that by 2015, WTI oil will be in the $130-160 range. Oil will be too valuable by then to be consumed in many of the common tasks that it is called on to perform today. "I see energy conservation as not just a way out of our energy dilemma, but at least for the next 20 years, the main way out. No other "source" of energy is proportionately large enough or flexible enough to handle the size of our problem. . . . Crude oil is our largest source and about 39% of our country's energy needs are met through oil products derived from it." lots more follows for subscribers… Richard Russell Dow Theory Letters ©Copyright 2005 Dow Theory Letters, Inc.
Jess Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Un peu de lecture pour le week-end ? http://www.dieoff.org/page241.htm
Sous-Commandant Marco Posté 4 novembre 2005 Signaler Posté 4 novembre 2005 Un peu de lecture pour le week-end ?http://www.dieoff.org/page241.htm <{POST_SNAPBACK}> Grotesque! En deux mots, les 5 erreurs fondamentales n'en sont pas et l'auteur ferait bien d'appliquer à lui-même les contestations qu'il oppose aux économistes. Quelques exemples d'ineptie dans ce texte: Erreur #1. L'auteur met en cause une hypothèse fondamentale: les gens se comportent de façon rationnelle. Est-ce bien sérieux? Voudrait-il nous faire croire que tout le monde, une majorité ou même une forte minorité d'entre nous se comporte de façon irrationnelle? Bien sûr que certaines personnes se comportent irrationnellement, persistent dans l'erreur, adoptent des comportements économiques absurdes (prodigalité, etc…) mais c'est très loin d'être la majorité ou même une forte minorité. Erreur #2. L'auteur commence par une phrase très vague, que l'on ne peut ni réfuter ni prouver: "l'économiste considère l'environnement comme faisant partie de l'économie, plutôt que l'inverse". On sent bien que cette phrase est fausse mais c'est tellement vague que c'est difficile à prouver. L'économie étant traditionnellement définie comme la science de l'allocation des ressources rares ou comme l'ensemble des activités humaines utilisant des ressources limitées, on voit mal comment l'environnement pourrait en faire partie. L'inverse n'est pas vrai non plus: l'économie ne fait pas partie de l'environnement. C'est un peu comme si je disais que je fais partie de ma maison ou que ma maison fait partie de moi. D'ailleurs, la seule preuve de ce qu'il avance est une citation tronquée et une utilisation parfaitement fallacieuse de la première loi de la thermodynamique. Erreur #3. Là, ça devient vraiment n'importe quoi. La phrase centrale est parfaitement fausse: "… l'argent a un pouvoir social car il permet aux gens d'acheter et de faire ce qu'ils veulent, y compris d'autres personnes (la politique)." Ha oui vraiment? J'ai de l'argent: un billet de 10 euros dans mon portefeuille. Puis-je m'acheter ce que je désire, en l'occurrence une BMW 850CSI? Puis-je aller au marché aux esclaves et acquérir une belle Nubienne? Ridicule. L'auteur confond pouvoir de l'argent et pouvoir politique et ne comprend pas leurs natures profondéments différentes. L'Erreur #4 est pour l'essentiel une resucée de l'Erreur #1. Quant à l'Erreur #5, c'est peut-être la seule qui soit pertinente mais elle ne s'applique qu'aux économistes keynésiens et pas aux économistes de l'Ecole Autrichienne. Bref, du grand n'importe quoi à la sauce post-moderne nihiliste.
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