Legion Posté 19 octobre 2008 Signaler Posté 19 octobre 2008 La France reste cependant un pays disposant d'une force démographique réelle, d'une pensée universalisatrice lol
h16 Posté 19 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 19 octobre 2008 La France reste cependant un pays disposant d'une force démographique réelle, d'une pensée universalisatrice, Flûte. G7H+ est resté coincé dans une bulle d'espace-temps au XVIIIème Siècle ! G7H+ ! Reviens ! Tu es retourné beaucoup trop en arrière !
AX-poulpe Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Et merdre, pourvu que McCain passe… Non Surtout pas, il va nous déclencher la 3ème guerre mondiale. Voilà. Il faudra bien ça pour relancer l'économie. Tu rigoles j'espère ? Plus généralement je ne partage pas tellement le pessimisme de H16. Je pense qu'il ne considère pas suffisamment l'impact de la mondialisation sur les processus politiques. En clair par rapport aux décennies récentes, le monde est incroyablement connecté. Il devient donc toujours plus difficile pour une dictature de se mettre en place ou de se maintenir, car une dictature est basée entre autres sur le mensonge, la centralisation et l'isolement. Or nous sommes clairement moins isolés que jamais, et la simple existence d'Internet, du téléphone portable et de tous ces instruments facilite la propagation de la vérité. Certes ca vaut aussi pour les mensonges, mais je suis convaincu que le vérité se rétablirait toujours assez rapidement en cas de tentative de mensonge d'Etat (je veux dire un truc énorme sur un évènement qu'on essaierais d'occulter ou qq chose dans le genre. Pas de simples inepties ou statistiques arrangées° De plus les Français eux-mêmes sont peut-être égalitaristes, socialistes dans leur tête et tout ce qu'on veut, mais ca reste ne population éduquée, et je ne pense pas qu'ils tomberaient en masse dans des pièges idéologiques les plus énormes. Paradoxalement le déchainement actuel a l'égard du capitalisme n'est pas une mauvaise chose, en fait plus il se radicalisera et se répandra, et plus il y aura de chances pour qu'une inversion de la tendance idéologique dominante s'opère. Je veux dire par là que plus les communistes et autres se ridiculiseront, et plus il y aura à terme des voix qui émergeront pour montrer le grotesque de la situation. Ce qui est à la mode se démode inévitablement, c'est vrai pour les idées. Faisons le gros dos pendant le déchainement de haine actuel, et préparons nos réponses pour très bientot. Enfin je crois beaucoup à la concurrence entre systèmes pour faire émerger des solutions rationnelles. Et s'il est est possible pour les socialistes d'accuser le marché de toutes les crises en s'appuyant sur de fausses causalités, ce ne sera pas possible à long terme. Les exemples historiques indiscutables d'économies administrées sont là, pour certains encore vivants (Corée du Nord). A long terme je ne pense pas qu'un pays occidental développé et éduqué puisse s'enfermer durablement dans un vrai socialisme. Il suffit que quelques pays appliquent des recettes plus ou moins libérales, ou d'inspiration globalement favorable au marché, et la réalité reprendra le dessus. C'est notre force au fond : la réalité parle pour nous, et s'il est possible de l'ignorer a court terme, il y aura toujours des voisins pour nous la rappeler et nous forcer a tendre vers le droit chemin. En fait je serai inquiet quand tous les pays du monde seront tombés dans le même désarroi idéologique que la France. Mais pour ne prendre que l'exemple de l'Australie, ca ne semble pas en prendre le chemin. Ici on entend des choses insupportables à la télé, notamment les accents héroiques du premier ministre Kevin Rudd sur le sauvetage de leurs banques et le plan de relance keynésien (si si !). Mais contrairement à la France il n'y a personne pour remettre en cause le capitalisme financier et les bases du système. Finalement les Anglo-Saxons gardent leur côté pragmatique (même si la campagne lamentable au EU permet d'en douter).
h16 Posté 20 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 20 octobre 2008 Plus généralement je ne partage pas tellement le pessimisme de H16. Tant mieux. Je pense qu'il ne considère pas suffisamment l'impact de la mondialisation sur les processus politiques. En clair par rapport aux décennies récentes, le monde est incroyablement connecté. Il devient donc toujours plus difficile pour une dictature de se mettre en place ou de se maintenir, car une dictature est basée entre autres sur le mensonge, la centralisation et l'isolement. Or nous sommes clairement moins isolés que jamais, et la simple existence d'Internet, du téléphone portable et de tous ces instruments facilite la propagation de la vérité. Certes ca vaut aussi pour les mensonges, mais je suis convaincu que le vérité se rétablirait toujours assez rapidement en cas de tentative de mensonge d'Etat (je veux dire un truc énorme sur un évènement qu'on essaierais d'occulter ou qq chose dans le genre. Pas de simples inepties ou statistiques arrangées° Il suffit de faire peur aux gens et là, je peux t'assurer qu'ils voteront deux ou trois fois pour leurs propres chaînes. Regarde le 11-Septembre : essaie donc de faire passer un truc comme le Patriot Act avant. Après les attentats, c'est les doigts dans le nez… N'idéalise pas internet. C'est un joujou vieux de 20 ans. L'humanité et les politiciens utilisent la peur depuis 10.000 ans. Je veux dire par là que plus les communistes et autres se ridiculiseront, et plus il y aura à terme des voix qui émergeront pour montrer le grotesque de la situation. Ce qui est à la mode se démode inévitablement, c'est vrai pour les idées. Faisons le gros dos pendant le déchainement de haine actuel, et préparons nos réponses pour très bientot. Oui, d'ailleurs dans les années 30, le ridicule des partis d'extrême s'est vite dévoilé à la face goguenarde de la foule qui a bien ri ensuite. C'est notre force au fond : la réalité parle pour nous, Quand on la musèle, on ne l'entend guère.
AX-poulpe Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 N'idéalise pas internet. C'est un joujou vieux de 20 ans. L'humanité et les politiciens utilisent la peur depuis 10.000 ans. Je ne suis pas d'accord. Avant 1995 très peu de gens avaient internet. Et même après il a fallu quelques années pour qu'internet s'impose dans la vie quotidienne des gens, du moins dans les jeunes générations. Ajoute a cela l'évolution toute récente des technologies qui composent internet, et tu admettras que ca ne fait que quelques malheureuses années que le joujou est devenu une arme de guerre idéologique. Oui, d'ailleurs dans les années 30, le ridicule des partis d'extrême s'est vite dévoilé à la face goguenarde de la foule qui a bien ri ensuite. A l'époque nous étions sur le point d'être envahis par un pays extrêmement belliqueux et réellement menaçant. Ca changeait tout. Je ne dis pas qu'aujourd'hui ca e pourrait pas arriver, mais on en reparlera quand le guerre sera à nos portes. Et puis de toute façon les Allemands te passeont dessus avant moi . Et d'une certaine façon ce qui s'est passé immédiatement après-guerre constitue une forme de retournement idéologique auquel je faisais allusion. Disons que la guerre a changé la donne et est arrivée avant que l'inversion de tendance idéologique n'ai pu se faire. Quand on la musèle, on ne l'entend guère. Comme je l'expliquais je reste convaincu qu'on musèle moins facilement la réalité de nos jours qu'il y a quelques décennies encore.
Calembredaine Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Je ne suis pas d'accord. Avant 1995 très peu de gens avaient internet. Et même après il a fallu quelques années pour qu'internet s'impose dans la vie quotidienne des gens, du moins dans les jeunes générations. Ajoute a cela l'évolution toute récente des technologies qui composent internet, et tu admettras que ca ne fait que quelques malheureuses années que le joujou est devenu une arme de guerre idéologique. A propos, n'est-ce pas l'Australie qui tente de museler et contrôler Internet? (Sous prétexte de lutter contre la pédophilie, bien sûr… )
h16 Posté 20 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 20 octobre 2008 Je ne suis pas d'accord. Avant 1995 très peu de gens avaient internet. Et même après il a fallu quelques années pour qu'internet s'impose dans la vie quotidienne des gens, du moins dans les jeunes générations. Ajoute a cela l'évolution toute récente des technologies qui composent internet, et tu admettras que ca ne fait que quelques malheureuses années que le joujou est devenu une arme de guerre idéologique. Ca confirme ce que je dis : le joujou est bien trop jeune pour être réellement crédible. Ce que je veux dire, c'est qu'ici on parle des instincts inscrits dans l'humanité depuis la nuit des temps (la peur, l'anticipation d'un problème, le repli sur soi). Toi, tu y opposes un truc séduisant mais qui n'existe que depuis quelques temps, pour quelques personnes (1/6 de la population, en gros) et qui a tendance a surtout amplifier le mouvement de panique plutôt que l'éteindre. Je pense qu'internet risque plus d'être utilisé contre les libertés individuelles que le contraire dans les temps qui viennent. A l'époque nous étions sur le point d'être envahis par un pays extrêmement belliqueux et réellement menaçant. Ca changeait tout. Je ne dis pas qu'aujourd'hui ca e pourrait pas arriver, mais on en reparlera quand le guerre sera à nos portes. Et puis de toute façon les Allemands te passeont dessus avant moi . Et d'une certaine façon ce qui s'est passé immédiatement après-guerre constitue une forme de retournement idéologique auquel je faisais allusion. Disons que la guerre a changé la donne et est arrivée avant que l'inversion de tendance idéologique n'ai pu se faire. La guerre n'a pas été une inversion de tendance. C'était la suite logique des tensions que la crise avait exacerbées. Comme je l'expliquais je reste convaincu qu'on musèle moins facilement la réalité de nos jours qu'il y a quelques décennies encore. <complot inside>Et le 11-Septembre, c'est du poulet ?</complot>
Coldstar Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Enfin je crois beaucoup à la concurrence entre systèmes pour faire émerger des solutions rationnelles. Tu touches le point capital. Ce n'est pas un hasard si dans le concert actuel, où les voix de droite et de gauche ne sont guère discordantes sur la solution interventionniste, nombre de politiques* appellent de leurs voeux, sinon un gouvernement mondial, des institutions régulatrices planétaires omnipotentes (*du moins, ceux qui pensent avoir assez d'influence pour copiloter de telles institutions). Les politiques souhaiter perpétuer le pouvoir et l'influence qu'ils possèdent aujourd'hui et voudraient les renforcer en verrouillant le processus de découverte des institutions, car ils craignent par-dessus tout la naissance, y compris à l'étranger, d'institutions efficaces que leurs administrés souhaiteraient voir transposer alors qu'elles limiteraient ou diffuseraient leur pouvoir. Si nombre de politiciens "locaux" sont critiques envers l'UE par exemple, c'est parce qu'elle n'autorise encore ce verrouillage et autorise une concurrence entre politiques à plusieurs échelons, qui a largement disparu en France avec la prolifération des députés-maires conseillers généraux/régionaux.
AX-poulpe Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Je pense qu'internet risque plus d'être utilisé contre les libertés individuelles que le contraire dans les temps qui viennent. Peut-être à court terme. Mais a long terme je persiste et je signe : internet sera bénéfique et facilitera l'émergence des faits, de la vérité. Ce n'est pas par idéologie, mais je ne peux pas me résoudre à croire que plus d'information puisse nuire au libéralisme et aux libertés au total. Penser le contraire revient dans un sens à infantiliser les gens, ce que l'on reproche toute la journée à nos ennemis. La guerre n'a pas été une inversion de tendance. C'était la suite logique des tensions que la crise avait exacerbées. Je me suis mal exprimé : je disais que la guerre a certes une suite logique à la montée des extrémismes, mais rapidement après la tendance s'est inversée. C'est un peu comme pour la Shoah. Au risque de choquer je pense que si on prend du recul, l'horreur incroyable de cette extermination est plutôt un élément positif pour ne pas que cela se reproduise. Pas une garantie, certes. Le renversement de tendance concernant les juifs a été d'autant plus radical dans le monde occidental du moins. Mais parfois la réalité est tellement incroyable que certains refusent de l'admettre même si elle crève les yeux et se réfugient dans l'incrédulité ou le négationnisme. C'est vrai pour la Shoah. Je trouve que cela s'observe aussi dans le refus de beaucoup d'admettre que l'Etat nous ment et nous mène à la ruine. Le libéralisme devrait pourtant apparaitre comme évident, merveilleux, flamboyant . Pourtant c'est trop simple pour sembler vrai, et les gens se réfugient dans l'idéologie et la négation de la réalité. <complot inside>Et le 11-Septembre, c'est du poulet ?</complot> Lors du 11 Septembre Bush n'a pas eu tellement besoin d'inventer des mensonges, les faits étaient tout de même là. Le Patriot Act aurait pu être voté pour moins que ça je pense ! Mais parlons plutôt de la guerre en Irak. Là il y a eu mensonge caractérisé sur les armes de destruction massive et les liens de Sadam Hussein avec Al Quaeda. Et comme par hasard cela s'est vu. Trop tard, certes, mais mieux vaut tard que jamais, non ? A propos, n'est-ce pas l'Australie qui tente de museler et contrôler Internet? (Sous prétexte de lutter contre la pédophilie, bien sûr… ) Très possible. Mais dans un classement que j'ai eu sous les yeux récemment, la France est dans la catégorie des pays qui limitent les libertés sur Internet alors que l'Australie était jusque là en bleu, c'est à dire parmi les pays les plus libres dans ce domaine. Je n'arrive pas à retrouver le classement à l'instant.
free jazz Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Pour relativiser l'influence d'internet, on peut remarquer que l'interconnexion globale des marchés financiers et l'omniprésence des flux d'information en réseau n'a pas rendu les acteurs plus raisonnables, ni n'a augmenté la transparence des transactions, ni accru la visiblité à court terme. Mais semblent avoir eu précisément l'effet inverse : l'augmentation considérable de l'incertitude (d'où l'extrême volatilité des échanges) et donc du risque, rendant obsolète les instruments mathématiques prédicitifs dans lesquels les agents plaçaient leur confiance. Tout se passe comme si l'afflux d'information avait entrâiné une opacité inédite des marchés et par suite, le refuge dans les comportements mimétiques irrationnels, le suivisme de la tendance du moment. L'indicateur dominant devient le moutonnisme le plus primaire. Bref, cette bulle d'information globale, en amplifiant l'incertitude génère des effets aussi pervers que la bulle du crédit et y a même probablement largement contribué. En ce qui concerne les particuliers, on constate un phénomène similaire. Loin de rendre les personnes plus éclairées et mieux informées qualitativement, internet amplifie les rumeurs, la désinformation, les intoxications et par suite, augmente les comportements grégaires du troupeau de citoyens. D'autant plus que chacun est en situation de se proclamer expert de n'importe quoi. Bref, l'intangibilité de la démocratie grâce à l'interconnexion des individus est un mythe moderne de plus.
Calembredaine Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Mais parlons plutôt de la guerre en Irak. Là il y a eu mensonge caractérisé sur les armes de destruction massive Ha bon? Et les armes vendues aux irakiens, elles sont passées où?
AX-poulpe Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Pour relativiser l'influence d'internet, on peut remarquer que l'interconnexion globale des marchés financiers et l'omniprésence des flux d'information en réseau n'a pas rendu les acteurs plus raisonnables, ni n'a augmenté la transparence des transactions, ni accru la visiblité à court terme. Mais semblent avoir eu précisément l'effet inverse : l'augmentation considérable de l'incertitude (d'où l'extrême volatilité des échanges) et donc du risque, rendant obsolète les instruments mathématiques prédicitifs dans lequel les agents plaçaient leur confiance. Tout se passe comme si l'afflux d'information avait entrâiné une opacité inédite des marché et par suite, le refuge dans les comportements mimétiques irrationnels, le suivisme de la tendance du moment. L'indicateur dominant devient le moutonnisme le plus primaire. Bref, cette bulle d'information globale, en amplifiant l'incertitude génère des effets aussi pervers que la bulle du crédit et y a même probablement largement contribué.En ce qui concerne les particuliers, on constate un phénomène similaire. Loin de rendre les personnes plus éclairées et mieux informées qulitativement, internet amplifie les rumeurs, la désinformation, les intoxications et par suite, augmente les comportements grégaires du troupeau de citoyens. D'autant plus que chacun est en situation de se proclamer expert de n'importe quoi. Bref, l'intangibilité de la démocratie grâce à l'interconnexion des individus est un mythe moderne de plus. D'abord l'interconnexion des marchés financiers les a peut-être tout simplement rendus plus rapides à générer une crise dont les causes sont plutôt politiques. Ensuite je trouve ta vision d'internet très pessimiste. Personnellement je suis étonné de voir la rapidité et la qualité de nombreuses critiques face à la désinformation étatique, notamment via les blogs. Des gens qui avant avaient un potentiel libéral mais à qui il manquait de l'aide pour développer leurs idées disposent désormais d'un outil précieux. Après tout combien de membres de lib.org ont découvert le libéralisme en trainant sur internet, parfois en cherchant une autre voix que celle de la télé ? Je pense que nombre d'entre nous devraient honnêtement avouer que sans internet leur parcours intellectuel aurait été sinon différent, du moins plus lent. Je pense que dans un monde où les idées socialistes sont faciles et la défense de la liberté difficile dans l'argumentation, internet nous bénéficie plus qu'au camp adverse.
Sous-Commandant Marco Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Pour relativiser l'influence d'internet, on peut remarquer que l'interconnexion globale des marchés financiers et l'omniprésence des flux d'information en réseau n'a pas rendu les acteurs plus raisonnables, ni n'a augmenté la transparence des transactions, ni accru la visiblité à court terme. […] En résumé, Internet s'étant démocratisé, il n'y a plus aucune raison qu'il change fondamentalement la distribution des idées dans la population. Et les choses ne risquent pas de s'améliorer lorsqu'on apprend que le gouvernement souhaite que 100% des Français accèdent à Internet. Voilà qui nous promet une belle prise en main d'Internet par les autorités, comme on l'observe en Australie, sous prétexte de protéger le peuple bien entendu.
AX-poulpe Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 En résumé, Internet s'étant démocratisé, il n'y a plus aucune raison qu'il change fondamentalement la distribution des idées dans la population. Et les choses ne risquent pas de s'améliorer lorsqu'on apprend que le gouvernement souhaite que 100% des Français accèdent à Internet. Voilà qui nous promet une belle prise en main d'Internet par les autorités, comme on l'observe en Australie, sous prétexte de protéger le peuple bien entendu. Je n'ai pas dit que ça ferait évoluer les idées dans un sens ou dans l'autre. Je pense en revanche qu'une dictature aurait plus à perdre qu'à gagner avec internet.
Sous-Commandant Marco Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Je n'ai pas dit que ça ferait évoluer les idées dans un sens ou dans l'autre. Je pense en revanche qu'une dictature aurait plus à perdre qu'à gagner avec internet. Bien sûr cependant toute l'action des hommes politiques actuels vise à accroître le contrôle qu'ils exercent sur la société tout en restant du bon côté de la barrière entre la démocratie et la dictature. La prise en main d'Internet (exemple de proposition entendue dans la bouche de je ne sais plus quel politicien: créer une carte de presse pour les bloggers) peut se faire progressivement, en douceur, sans que les fondements de la démocratie soient atteints.
Nick de Cusa Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Je n'ai pas dit que ça ferait évoluer les idées dans un sens ou dans l'autre. Je pense en revanche qu'une dictature aurait plus à perdre qu'à gagner avec internet. En terme de croissance et de maximisation de l'industrie politique, la démocratie est un bien meilleur pari que la dictature. Une fois que l'industrie politique obèse et avide a goûté à la démocratie, elle perçoit la dictature comme misérable peau de chagrin.
Vincemobile Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 En ce qui concerne les particuliers, on constate un phénomène similaire. Loin de rendre les personnes plus éclairées et mieux informées qualitativement, internet amplifie les rumeurs, la désinformation, les intoxications et par suite, augmente les comportements grégaires du troupeau de citoyens. D'autant plus que chacun est en situation de se proclamer expert de n'importe quoi. Bref, l'intangibilité de la démocratie grâce à l'interconnexion des individus est un mythe moderne de plus. Tout à fait d'accord… Il suffit de traîner sur les forums boursiers ou voir les dépêches qui tombent régulièrement pour comprendre que Internet permet : 1) Le panurgisme a un niveau inégalé grâce à une profusion d'information anihilant toute réflexion propre 2) Une gestion de la connaissance en termes de flux (primat de la dernière news) entraînant une préférence pour le court terme 3) Des possibilités nouvelles de manipulation via un buzz bien orchestré. Il suffit de voir les trolls sur les forums boursiers. On en rigole mais à la longue ceci créé une atmosphère de défiance sur certaines valeurs. Si elles sont peu liquides, les conséquences peuvent être réelles
Vincemobile Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Pour la situation de la France le 'Jour d'après' je vous conseille la lecture du Point sur la crise. On découvre quelques pépites : 1) Les journalistes soit disant libéraux d'il y a un an se sont mués en défenseurs acharnés du socialisme (c'est toujours assez amusant d'observer ces retournements de veste ) 2) Une diatribe de Michel Onfray à mourir de rire invitant à redécouvrir les vertus de… Proudhon (mon Dieu…) 3) Un vrai bon article de Sloterdijk expliquant qu'à la faveur de la crise les Etats montrent leur vrai visage foncièrement socialiste. Il rappelle d'ailleurs avec bon sens qu'au delà d'un taux d'imposition de 50% l'Etat est stricto sensu socialiste. Pour lui on risque d'aller vers une sorte de néo-capitalisme d'Etat autoritaire à la faveur de cette crise. Son analyse sur la néo-aristocratie constituée par les milliardaires ouvre également des perspectives intéressantes (même si elle est caricaturale).
G7H+ Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Un scénario de déclin lent met en scène un pays rigide où l'Etat est impossible à réformer face à des populations braquées. L'inquiétant phénomène de repli que l'on observe actuellement se poursuit, le pays se complait dans la fermeture à tous les niveaux et dans la culture d'une certaine xénophobie. L'europhobie est à la mode, comme l'anti-mondialisme, l'anti-capitalisme et le néoprotectionisme. La France reste cependant un pays disposant d'une force démographique réelle, d'une pensée universalisatrice, de comportements individuels égoïstes et de restes dorés d'un passé révolu, le pays restant attractif pour les personnes à l'identité mélangée et aspirant à un monde meilleur.En bref, la France restera la puissance moyenne, frileuse et arrogante que l'on connaît aujourd'hui. Permettez que je me cite. Je résume la situation de la France en trois adjectifs et vous regardez ailleurs. Français, vous êtes décidement foutus. Pour le reste : - Démographie : avec deux enfants par femme, les Françaises sont, avec les Irlandaises, les plus fécondes d'Europe (moyenne européenne = 1,5) ; depuis 10 ans, un tiers de l'évolution de ce taux s'explique par l'arrivée de femmes étrangères. Voilà pour les faits. Maintenant, on peut toujours gloser sur la "qualité" de cette quantité mais il faudra que l'on m'explique d'abord comment un indice de fécondité en-dessous de 1,5 peut être plus positif qu'à 2. - Pensée universalisatrice : qu'est-ce qui vous choque exactement ? Les Français se reconnaissent dans des valeurs universelles. D'ailleurs, je crois que ce mode de pensée est à convoquer dans un discours politique libéral hexagonal : posture de franc-tireur et valeurs universelles dans le discours, perspectives de gains individuels perçues par l'électeur.
john_ross Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Permettez que je me cite. Je résume la situation de la France en trois adjectifs et vous regardez ailleurs. Français, vous êtes décidement foutus. Pour le reste : - Démographie : avec deux enfants par femme, les Françaises sont, avec les Irlandaises, les plus fécondes d'Europe (moyenne européenne = 1,5) ; depuis 10 ans, un tiers de l'évolution de ce taux s'explique par l'arrivée de femmes étrangères. Voilà pour les faits. Maintenant, on peut toujours gloser sur la "qualité" de cette quantité mais il faudra que l'on m'explique d'abord comment un indice de fécondité en-dessous de 1,5 peut être plus positif qu'à 2. Parce que les humains sont méchant et que 1.5 c'est mieux pour Gaia que 2. Même si pour Gaia tout taux au dessus de 0 est trop élevé.
h16 Posté 20 octobre 2008 Auteur Signaler Posté 20 octobre 2008 … Bon, c'est pas tout ça, mais maintenant, c'est l'heure des paris : demain (21/10), c'est une partie des débouclages de CDS de Lehman. Question : que va-t-il se passer ? Cataschtroumpf ? Anticlimax ? Rien ? Vos avis ?
Jesrad Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Mi-badaboum, mi-ouf. Je dirais que la moitié des banques de cette liste va prendre cher: Les assureurs vont faire badaboum à la suite, mais ça prendra un peu de temps. Ensuite, FHA, Dexia, CDC, et l'état en cessation de paiement pour Noël
ledubitatif Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 et l'état en cessation de paiement pour Noël A ce sujet : http://ac.matra.free.fr/FB/seinesaintdenis.pdf Mais personnellement ça ne me fait pas beaucoup sourire.
Adrian Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Ça se confirme pour les collectivités locales http://eco.rue89.com/2008/10/20/sauvetage-…nfos-de-rue89-0
Ash Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 http://www.lepost.fr/article/2008/10/20/12…-subprimes.html
Jesrad Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Chicalor. Je vais avoir une bonne occasion de hurler d'horreurilarité.
ledubitatif Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 Chicalor. Je vais avoir une bonne occasion de hurler d'horreurilarité. Ca défoule sûrement. Mais après ? J'aimerais me dire que ça les fera enfin tous réfléchir, élus et contribuables, mais vu le climat idéologique général, j'ai peur que ça réfléchisse très vite et très loin dans le mauvais sens. Le contexte actuel ne semble permettre le changement que s'approcher davantage des régimes politiques autoritaires.
Etienne Posté 20 octobre 2008 Signaler Posté 20 octobre 2008 France 2011: officiellement 36% de chômage, 52% pour la tranche 18-25 et même 73% en proche banlieue. la Grande Couronne est devenue une zone de non-droit presque digne de "Banlieue 13" depuis que la Police Nationale comme l'Armée sont à demi-solde par la force des choses. Là-bas, imams et dealers se livrent à des conflits territoriaux sanglants. […]Voilà un premier jet. Ça te plaît ? J'ai compris : le but du jeu, c'est de se faire peur, non ? En tout cas, en termes de crédibilité, ça envoie du lourd.
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