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Linux


melodius

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  melodius a dit :
J'envisage un bouquin en trois parties: historique et rationalité du logiciel libre

Là, je pourrais te relire, car c'est un sujet que j'ai creusé. Ici, il s'agira pour toi à mon avis de construire ton analyse sur l'apport du logiciel libre (ou de recycler des analyses que tu auras lu) selon deux axes:

- la chaine de valeur du logiciel, et son évolution dans le temps

- le degré d'industrialisation de cette industrie (passage de l'artisanat, à l'industrie, puis à l'hyper-industrie, puis à la méta industrie; cette évolution est un modèle, observé pour d'autres secteurs économiques, il n'y a pas de raisons pour que le soft échappe à cette loi d'évolution, au moins partiellement).

Ca demande une compréhension du besoin des utilisateurs (pas seulement le end-user, Madame Michu, qui surfe sur libéraux.org, mais toute la chaine qui lui permet de faire cela, depuis le fabricant de son PC juqu'a l'opérateur telecom)

Posté
  melodius a dit :
Tiens, une bête question (héhé), à votre avis, l'auteur d'un logiciel sous GPL peut mettre fin à la licence ?

(il y a un piège ?)

Il me semble qu'il peux changer de licence pour les versions suivantes avec l'accord de tout les contributeurs.

A propos des versions de la GPL, il y a une controverse entre ceux qui mettent les softs sous "Licence GPL vN" et ceux qui conseillent "Licence GPL vN ou supérieur" (dont la FSF)

Posté
  Sekonda a dit :
(il y a un piège ?)

Il me semble qu'il peux changer de licence pour les versions suivantes avec l'accord de tout les contributeurs.

A propos des versions de la GPL, il y a une controverse entre ceux qui mettent les softs sous "Licence GPL vN" et ceux qui conseillent "Licence GPL vN ou supérieur" (dont la FSF)

Je reformule: à votre avis, un programmeur peut-il mettre un programme sous GPL et décider plus tard de révoquer cette licence (nouvelle version ou pas) ?

Posté

Le programmeur reste en tout état de cause propriétaire de son oeuvre ; il est donc libre (àmha) de changer de licence sur le produit. Par contre, il ne peut pas s'opposer à ceux qui utilisent le produit releasé avec la version GPL qui subsistent en copie chez des tiers. Le fait de changer de licence fait en quelque sorte changer de version son soft.

Enfin, c'est comme ça que je le comprendrai, en tout cas.

Posté

Malheureusement, cette solution de bon sens semble compromise par deux règles : on ne peut s'engager à perpétuité et un contrat à durée indéterminée est toujours résiliable.

Et pourtant, c'est bien dans cette direction qu'il va falloir aller. Pour l'instant, je pense au principe d'exécution de bonne foi des contrats, mais je n'aime pas trop ce genre de truc un peu flous.

Thomas, pour le forum ad hoc, je suis partant, ça m'intéresse de faire un petit brainstroming pluri-disciplinaire avec tout ceux que cela intéresse.

Comment fait-on ?

Invité jabial
Posté

Dans le contexte du droit positif actuel comme dans celui du DN, je ne pense pas qu'il est possible de révoquer une license.

En effet, sauf erreur de ma part une licence n'est autre qu'un contrat ; pour révoquer un contrat il faut l'accord de toutes les parties, or chaque utilisateur/contributeur d'un logiciel sous GPL est partie de ce contrat. Il est donc virtuellement impossible de le modifier, puisqu'il faudrait réunir l'assentiment de tous.

Dans le contexte du DN la question ne se pose même pas puisque la seule protection qui existe est la signature (qui peut être implicite) d'un contrat de non-divulgation par les acheteurs ; quiconque a eu connaissance du logiciel sans avoir signé un contrat de non-divulgation peut le divulguer ad vitam et par conséquent ça n'aurait encore une fois aucun sens.

Posté

Jabial, j'ouvre ton message puisqu'il se trouve sur ce fil.

Il s'agit donc bien de droit positif; c'est hélas le cadre dans lequel on résoud des problèmes PRATIQUES. Inutile donc de venir expliquer quelle est ta conception du droit naturel: dans ce contexte, c'est non-pertinent. Je voudrais écrire un truc que l'avocat d'un donneur de licence open-source peut utiliser devant un tribunal, pas faire oeuvre idéologique.

Pour répondre quand même à ton objection, l'accord de toutes les parties n'est pas nécessairement exigée: tout dépend de la manière dont le programme a été écrit. S'il y a clairement un auteur ou un groupe d'auteur originaires et que tout ce qui a suivi est considéré comme une "oeuvre dérivée", l'accord des auteurs des oeuvres dérivées n'est pas nécessaire. Du moins, c'est ce qui ressort de la plupart de la doctrine publiée, à laquelle j'aimerais bien faire échec sur ce point précis, mais avec des arguments un peu plus fouillés que "et le droit naturel, t'en fais quoi, tête de noeud ?"

Quant à Chitah, que j'ai aussi déplonké sur ce fil pour l'occasion, ce que tu proposes me semble très intéressant mais dépasse largement les limites du bouquin que j'envisage. Peut-être devrais-tu écrire ce bouquin-là ? Je te conseille en tout cas déjà la lecture de Open Sources 2.0 (références ci-dessus) qui traite notamment des stratégies commerciales genre "double licensing".

Posté
  melodius a dit :
Malheureusement, cette solution de bon sens semble compromise par deux règles : on ne peut s'engager à perpétuité et un contrat à durée indéterminée est toujours résiliable.

Je ne suis pas bien compétent dans ce domaine, mais tel que j'avais compris une licence de logiciel libre répond au besoin :

- de donner le droit à chacun d'utiliser, d'étudier, de modifier, de redistribuer le logiciel. Donc de donner à chacun le droit de se l'approprier.

- d'empêcher quiconque d'interdire ces droits aux autres (dont le contributeur original) lorsqu'il se l'approprie.

  melodius a dit :
Thomas, pour le forum ad hoc, je suis partant, ça m'intéresse de faire un petit brainstroming pluri-disciplinaire avec tout ceux que cela intéresse.

Comment fait-on ?

Si tu souhaites un forum avec accès privé (non accessible depuis google donc), je peux par exemple :

1) En créer un sur mon site ( http://www.sashipamelba.com/forums/ ) et te rendre modérateur dessus. Comme ça tu pourras ajouter les membres que tu voudras.

2) Sinon, tu peux acheter un espace quelquepart (nexenservices, amen …) et je t'installe un forum. C'est 15 minutes d'install plus le temps de configuration (que tu ferais alors toi-même). Tu as aussi des hébergeurs gratuits (free…) mais lents.

3) Ou bien j'en installe un sur mon site d'indépendant ( http://www.stanbase.com/ ) quelquepart dans un répertoire non référencé (caché quoi).

Si tu souhaites en faire un espace de réflexion public, tu choisis l'option 2.

Posté

Si tu veux me donner un coup de main, et notamment mettre une partie de ton site à disposition, je t'en serais reconnaissant.

Pour ma part, ce que je recherche c'est une meilleure compréhension technique ET business de l'open source afin de développer une analyse juridique pertinente, c-à-d qui répond aux préoccupations des acteurs plutôt qu'à la volonté d'écrire un beau traité bien classique et abstrait.

Je compte notamment faire une analyse comparée, peut-être avec une belle check-list en conclusion, des différentes possibilités qui s'offrent à quelqu'un qui a écrit un programme, du domaine public à la licence classique en passant par l'open source.

Si Chitah veut développer son idée d'analyse de marché, ça fait un deuxième ouvrage à la rédaction duquel ce site pourrait concourir.

Pour ma part, je m'engage en tout cas à publier un article juridique classique et, si j'écris un bouquin, à mentionner tous ceux qui m'auront aidé, et évidemment à désigner comme co-auteurs ceux qui voudraient carrément participer à la rédaction. Je vais tâcher de trouver un juriste français que cela intéresserait de participer au projet, voire même un suisse et un québecois, histoire de pondre un livre intéressant pour tous les francophones.

Plutôt que de faire éditer un éventuel bouquin par un éditeur juridique, je crois qu'il faudrait tâcher d'intéresser un éditeur spécialisé en informatique, et évidemment mettre le bouquin en tout ou en partie sur le web.

Et il faudra discuter pour voir si on le met sous GPL ! :icon_up:

Posté
  Thomas a dit :
- de donner le droit à chacun d'utiliser, d'étudier, de modifier, de redistribuer le logiciel. Donc de donner à chacun le droit de se l'approprier.

- d'empêcher quiconque d'interdire ces droits aux autres (dont le contributeur original) lorsqu'il se l'approprie.

Ben justement, ça, en théorie juridique classique, c'est problématique, voire contradictoire.

Soit une chose n'appartient à personne, auquel cas le premier qui s'en saisit en devient propriétaire, soit elle appartient à quelqu'un, et donc il peut exclure tous les autres de sa jouissance selon son bon plaisir.

Ici en fait, on a une situation médiane que le droit n'a pas prévu. Ou pour faire plaisir à Jabial : ici on a la démonstration que les droits intellectuels sont une horreur juridique.

Posté
  melodius a dit :
Plutôt que de faire éditer un éventuel bouquin par un éditeur juridique, je crois qu'il faudrait tâcher d'intéresser un éditeur spécialisé en informatique, et évidemment mettre le bouquin en tout ou en partie sur le web.

Puisque je connais un peu le milieu de l'édition, je te conseille de trouver d'abord un éditeur, puis d'écrire ton livre. En écrivant d'abord ton livre, tu risques de constater qu'il n'intéresse personne, même s'il est passionnant, soit parce que le sujet n'intéresse aucun éditeur, soit parce que le nombre de lecteurs/acheteurs potentiels est trop faible. Il ne te restera plus alors qu'à tristement le mettre en ligne sur un site paumé et voir partir beaucoup de travail en fumée.

Posté

Melo, je me porte également volontaire pour relire ton bouquin. Je pourrais également t'aider, mais tout dépend des technologies traitées…

Posté
  Gadrel a dit :
Puisque je connais un peu le milieu de l'édition, je te conseille de trouver d'abord un éditeur, puis d'écrire ton livre. En écrivant d'abord ton livre, tu risques de constater qu'il n'intéresse personne, même s'il est passionnant, soit parce que le sujet n'intéresse aucun éditeur, soit parce que le nombre de lecteurs/acheteurs potentiels est trop faible. Il ne te restera plus alors qu'à tristement le mettre en ligne sur un site paumé et voir partir beaucoup de travail en fumée.

Bien entendu. Ceci étant, le mettre en ligne ne me dérange pas. Et je n'aurais aucun problème à me faire éditer par un éditeur juridique si vraiment je suis bloqué.

De l'avis des pros, quelles sont les maisons d'édition intéressantes en informatique, surtout open-source ?

Posté
  melodius a dit :
Bien entendu. Ceci étant, le mettre en ligne ne me dérange pas. Et je n'aurais aucun problème à me faire éditer par un éditeur juridique si vraiment je suis bloqué.

De l'avis des pros, quelles sont les maisons d'édition intéressantes en informatique, surtout open-source ?

Sur le sujet spécifiquement de l'open-source, je ne saurai trop dire (n'étant pas juriste). Mais une des meilleures en terme de qualité éditoriale sur toute l'informatique est O'Reilly.

Posté
  h16 a dit :
Mais une des meilleures en terme de qualité éditoriale sur toute l'informatique est O'Reilly.

Exact, mais ça reste un éditeur très "technique informatique". Ils ne font pas trop dans le juridique.

Posté
  Dilbert a dit :
Exact, mais ça reste un éditeur très "technique informatique". Ils ne font pas trop dans le juridique.

C'est vrai, mais j'essaie de rester dans les spécifications de Mélodius :

  Melodius a dit :
Je compte notamment faire une analyse comparée, peut-être avec une belle check-list en conclusion, des différentes possibilités qui s'offrent à quelqu'un qui a écrit un programme, du domaine public à la licence classique en passant par l'open source.

Plutôt que de faire éditer un éventuel bouquin par un éditeur juridique, je crois qu'il faudrait tâcher d'intéresser un éditeur spécialisé en informatique, et évidemment mettre le bouquin en tout ou en partie sur le web.

D'autre part, ils ont déjà commencé à aborder le sujet de l'open-source et des logiciels libres :

Understanding Open Source …

Posté
  melodius a dit :
Malheureusement, cette solution de bon sens semble compromise par deux règles : on ne peut s'engager à perpétuité et un contrat à durée indéterminée est toujours résiliable.

Et pourtant, c'est bien dans cette direction qu'il va falloir aller. Pour l'instant, je pense au principe d'exécution de bonne foi des contrats, mais je n'aime pas trop ce genre de truc un peu flous.

En fait, à la suite de la doctrine, je suis myope: c'est évidemment un contrat à durée déterminée, et donc non-résiliable, puisque le droit d'auteur a une durée de vie limitée.

Posté
  h16 a dit :
C'est vrai, mais j'essaie de rester dans les spécifications de Mélodius :
  Melodius a dit :
Je compte notamment faire une analyse comparée, peut-être avec une belle check-list en conclusion, des différentes possibilités qui s'offrent à quelqu'un qui a écrit un programme, du domaine public à la licence classique en passant par l'open source.

Plutôt que de faire éditer un éventuel bouquin par un éditeur juridique, je crois qu'il faudrait tâcher d'intéresser un éditeur spécialisé en informatique, et évidemment mettre le bouquin en tout ou en partie sur le web.

D'autre part, ils ont déjà commencé à aborder le sujet de l'open-source et des logiciels libres :

Understanding Open Source …

J'ai commandé ce bouquin (lire à l'écran ça me fait mal aux yeux).

Le problème d'o'reilly, c'est que leur branche française semble uniquement éditer des traductions….

Posté
  melodius a dit :
Thomas, pour le forum ad hoc, je suis partant, ça m'intéresse de faire un petit brainstroming pluri-disciplinaire avec tout ceux que cela intéresse.

Comment fait-on ?

Pourquoi ne pas le créer ici ? ça serait le plus simple puisque les personnes intéressées consultent déjà régulièrement liberaux.org.

Posté
  melodius a dit :
Le problème d'o'reilly, c'est que leur branche française semble uniquement éditer des traductions….

Tu peux toujours proposer, éventuellement à la maison mère qui pourrait prendre en charge la traduction en anglais.

Sinon, il y a Eyrolles

Posté
  wapiti a dit :
Pourquoi ne pas le créer ici ? ça serait le plus simple puisque les personnes intéressées consultent déjà régulièrement liberaux.org.

Parce que je n'osais te demander de créer un forum privé à des fins purement personnelles. :icon_up:

Posté
  wapiti a dit :
Tu peux toujours proposer, éventuellement à la maison mère qui pourrait prendre en charge la traduction en anglais.

Je ne suis pas certain qu'il y ait beaucoup d'intérêt pour la traduction en anglais d'un bouquin concernant le logiciel libre en droit belge et français; de plus, il n'y a probablement pas de comité de lecture en français.

  Citation
Sinon, il y a Eyrolles

Késako ?

Posté
  wapiti a dit :
Pourquoi ne pas le créer ici ? ça serait le plus simple puisque les personnes intéressées consultent déjà régulièrement liberaux.org.

Direct sur liberaux.org, c'est la classe ! Bon du coup Melodius je ne te crée rien du tout. J'attends juste d'avoir accès au nouveau forum.

  melodius a dit :

Ici : http://www.editions-eyrolles.com/

Posté

Demande confirmation à Fabrice pour un forum dédié, mais personnellement, ce ne sont pas les quelques minutes que me prendront sa configuration et sa gestion (ajout des membres) qui me posent problème.

Invité jabial
Posté
  melodius a dit :
Pour répondre quand même à ton objection, l'accord de toutes les parties n'est pas nécessairement exigée: tout dépend de la manière dont le programme a été écrit. S'il y a clairement un auteur ou un groupe d'auteur originaires et que tout ce qui a suivi est considéré comme une "oeuvre dérivée", l'accord des auteurs des oeuvres dérivées n'est pas nécessaire. Du moins, c'est ce qui ressort de la plupart de la doctrine publiée, à laquelle j'aimerais bien faire échec sur ce point précis, mais avec des arguments un peu plus fouillés que "et le droit naturel, t'en fais quoi, tête de noeud ?"

Tu as parfaitement raison et je suis tout à fait de ton avis.

Je prenais le cas tout de même répandu du projet devenu très réussi où une '"oeuvre dérivée" remportant un succès massif a très largement dépassé en portée l'oeuvre originelle, elle-même invendable telle quelle.

EDIT: je peux t'apporter mon aide (si tu la désires) en ce qui concerne la technique pure, mais en matière de droit je suis relativement incompétent.

  • 2 years later...
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La gendarmerie passera ses 70 000 PC sous Ubuntu d'ici à 5 ans

Technologie - Terminé Windows. Dans 5 ans, tous les ordinateurs des gendarmes seront équipés de l'OS Linux. Ce changement répond à la nécessité de réduire le budget informatique et au besoin de recouvrer une plus grande indépendance face aux éditeurs.

En 2013, les 70 000 postes informatiques de la gendarmerie ne fonctionneront plus avec Windows XP mais avec l'OS libre Ubuntu, comme l'ont annoncé ce matin plusieurs représentants du ministère de la Défense au salon Solutions Linux (29-31 janvier CNIT Paris-la-Défense).

Dès 2008, 5 000 nouvelles machines seront livrées sans système d'exploitation, et Ubuntu sera installé par la gendarmerie. Dans les appels d'offres qui suivront, les PC devront être équipés de l'OS de la start-up sud-africaine Canonical.

« C'est un bon choix. Nous poursuivons notre logique », a confié à ZDNet.fr, le colonel Nicolas Geraud, de la direction générale de la gendarmerie nationale. Une logique entamée en 2005, avec la migration des postes vers la suite bureatique OpenOffice.org, au détriment de Microsoft Office. Elle est aujourd'hui bouclée, et permet de réaliser une économie annuelle de 2 millions d'euros sur les licences.

En 2006, la gendarmerie est ensuite passée au navigateur libre Firefox et à l'outil de messagerie Thunderbird, tous deux issus du projet Mozilla. Aujourd'hui, 100 % des PC sont équipés de Firefox ; il en sera de même pour Thunderbird en 2009 (15 000 postes utilisent encore Outlook).

À l'image des premières migrations, le passage à Ubuntu est présenté comme une opportunité pour réaliser des économies sur les licences (pas d'estimation précisée) et pour « renforcer l'indépendance vis-à-vis des éditeurs ».

Au total, le choix pour les logiciels libres devrait, à terme, réduire la facture de 7 millions d'euros par an.

Ubuntu : le système le plus accessible

Pourquoi Ubuntu ? La gendarmerie utilise déjà le système Debian pour ses serveurs et souhaitait « rester dans la continuité » ; l'OS est un dérivé de Debian en plus accessible. L'objectif est que les gendarmes puissent facilement utiliser Ubuntu également à leur domicile, comme ils le font déjà avec OpenOffice.

La version retenue est la 8.04, encore en développement et dont la mouture finale devrait être publiée en avril prochain. « Nous enlevons certains éléments et rajoutons notre pack gendarmerie », a précisé le colonel Geraud. Quant à l'interface, il s'agit du bureau GNOME encore une fois légèrement modifié. « Il ressemble le plus possible à celui de Windows XP. »

Déjà testé sur deux cents postes, le passage à Ubuntu s'est fait de manière très naturelle, indique la gendarmerie. Aussi, elle ne prévoit pas de formation particulière ; un simple didacticiel sera publié sur l'intranet.

Par La rédaction, ZDNet France

http://www.zdnet.fr/actualites/informatiqu…39377943,00.htm

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