Antoninov Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 Avant de se rendre au départ du dernier Tour de France, les coureurs de certaines équipes, lors de leurs divers camps d'entraînement, ont pris de l'EPO et fait grimper leur taux hématocrite, peut-être aux alentours de 60. Puis, un médecin a ponctionné leur sang, le conservant dans des poches spéciales, pour faire redescendre leurs paramètres sanguins dans la norme afin qu'ils passent sans difficulté les contrôles médicaux d'avant-Tour, a expliqué le médecin, qui travaille actuellement avec une équipe américaine espoirs (TIAA-CREF).Les équipes savent bien que, pendant la course, les vampires (médecins-contrôleurs) peuvent passer n'importe quel jour, mais toujours entre 7 et 8 heures du matin, à une demi-heure près. Passé cet horaire, il n'y a plus de contrôles et les coureurs pouvaient alors se faire réinjecter leur propre sang. Ils couraient donc l'étape avec cet avantage énorme -ils devaient osciller entre 55 et 58 d'hématocrite pendant la course- puis, le soir à l'hôtel, on leur prélevait à nouveau le surplus sanguin pour qu'ils dorment sans risque et surtout qu'ils échappent aux éventuels contrôles du lendemain matin, a ajouté le Dr. Steffen.
Sous-Commandant Marco Posté 6 octobre 2005 Signaler Posté 6 octobre 2005 <{POST_SNAPBACK}> Si on les laisse faire, tout ira à vélo.
Fredo Posté 7 octobre 2005 Signaler Posté 7 octobre 2005 On pourrait tout simplement admettre que le dopage est un fait, une pratique courante intrinsèque au "tour". Et que les équipes soient sponsorisées par les fabriquants. Ainsi on aurait l'équipe EPO, l'équipe Cortico-dérivés, l'équipe Amphet'Tour, etc.
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