Freeman Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 C'est ici. http://www.planetepolitique.com/forum/viewtopic.php?t=2442 Il a obtenu le même score que Badnarik ( 0,9 % des voix, 31 votes ). Alain Madelin lui n'en a obtenu que 15. Sarkozy a perdu de peu, c'est Royal et Le Pen qui s'affronteront lors du second tour. C'est un vote organisé toutes les semaines, vous pouvez voter !
Messer Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Je ne pense pas que ca soit super représentatif, mais je vois que Besancenot gratte le père Villepin dans cette histoire.. Et que Le Pen fume Royal sans problème..
Freeman Posté 31 mars 2006 Auteur Signaler Posté 31 mars 2006 Oui mais c'est pas mal, déjà battre Madelin, alors qu'on est censé être moins connu que lui, faut le faire !
Sous-Commandant Marco Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Les visiteurs de ce site ne votent sans doute pas pour les candidats dont il est peu probable qu'ils se présentent, comme Chirac ou Madelin. Ce n'est pas représentatif, mais les sondages officiels se plantent aussi lamentablement, alors…
Libéralisateur Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Je pense pour ma part que c'est vous et moi qui votons "Le Pen". Car cela semble le seul vote utile pour "sortir" l'ensemble de la classe politique actuelle. Tout le monde est bien conscient que si demain on a encore un "cheval de retour" ou "l'un des siens", rien n'avancera en France. Et les français que le pouvoir prend pour des "veaux", a déjà essayé depuis 30 ans toutes les couleurs de la social-démocratie. Ils savent que cela ne marche pas. Dire NON à tout ce beau monde en votant "Le Pen" ils ne l'ont encore jamais fait et ils pensent à juste titre que cela ne sera pas pire qu'aujourd'hui. Ils ont vu en tous cas que voter pour la pseudo-droite en juin 2002 après avoir dit NON à une France socialiste, cela ne servait à rien, "ils" sont incapables de gouverner et de prendre les lois nécessaire pour le faire. En particulier d'interdire aux agents de l'état de bloquer la France en faisant grève pour imposer les vues de cette minorité (il n'y a qu'eux dans la rue et ceux qui font l'école buissonière !) et parcequ'ils ne connaissent eux-mêmes aucune alternative à une politique de gauche. Et Le Pen à cause de cela gagnera au deuxième tour. Il l'avait déjà annoncé le soir d'avril 2002 quand il a été battu par Chirac. Ce sera la chance de la France de repartir de zéro et de pouvoir entrer enfin dans le monde moderne. C'est peut-être dur à avaler pour certains, mais c'est ainsi. Il n'y a pas d'autre alternative. Sauf celle libérale.
Freeman Posté 31 mars 2006 Auteur Signaler Posté 31 mars 2006 Je ne veux pas d'un antisémite, je vous le dis tout de suite !
Coldstar Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Je pense pour ma part que c'est vous et moi qui votons "Le Pen". Non. Et Le Pen à cause de cela gagnera au deuxième tour.
Sous-Commandant Marco Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Ce qu'il y a de bien avec ce site, c'est que l'on peut voter Le Pen (ce que je viens de faire), sans aucun remords, juste pour mettre la trouille aux démocrates et à la mère Royal. Dans la vraie vie, j'irais sans doute à la pêche ce jour-là.
Messer Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Le Pen qui gagnera le 2e tour, j'en doute, la mobilisation citoyenne qui accepte le dialogue tant qu'on ne la contredit pas aura tot fait d'aller dans la rue. Et si ca ne suffit pas et qu'il passe, ca finira mal. Mais qu'il aille au 2e tour je considère ca limite acquis, sauf gros revirements. Les banlieusards n'ont pas intêret de se plaindre ils auront bien déroulé le tapis rouge au gros borgne..
francois5 Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Je me pose une question : si le pen est élu, il n'aura de toute manière jamais de majorité à l'assemblée ? Mis à part que ce sera la honte pour la france à l'international d'avoir le comme président, qu'est ce qui changera ? Il sera dans l'obligation de nommer un sarkosy ou une ségolène comme premier ministre non ? Au mieux, il y aura une grande crise qui débouchera sur une nouvelle constitution, mais rien ne nous assure qu'elle ne sera pas pire que la Vièm.
Etienne Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Je me pose une question : si le pen est élu, il n'aura de toute manière jamais de majorité à l'assemblée ? Mis à part que ce sera la honte pour la france à l'international d'avoir le comme président, qu'est ce qui changera ? Il sera dans l'obligation de nommer un sarkosy ou une ségolène comme premier ministre non ? Tu ne connais pas l'article 16 de la Constitution de 1958 visiblement, déjà utilisé par de Gaulle en 1961 lors de la tentative de putsch à Alger, qui donne d'immenses pouvoirs discrétionnaires au Président de la République : Article 16 :Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier Ministre, des Présidents des assemblées ainsi que du Conseil Constitutionnel. Il en informe la Nation par un message. Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil Constitutionnel est consulté à leur sujet. Le Parlement se réunit de plein droit. L'Assemblée Nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels. http://www.conseil-constitutionnel.fr/textes/c1958web.htm Je pense pour ma part que c'est vous et moi qui votons "Le Pen". Sans moi, sans mon soutien et avec mon mépris.
Dilbert Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Je pense pour ma part que c'est vous et moi qui votons "Le Pen". Il ne peut rien changer et ses lubies nationalistes ne peuvent que faire empirer la situation. Avec lui, il y a quelque chose qui ne manquera pas : les boucs émissaires. Au choix : les étrangers ("je suis politiquement/économiquement de droite"), les riches ("je suis socialement de gauche"), et pour pimenter un peu l'affaire, les gays, les pro-avortement, les athées, etc. (pour les francs-maçons, je n'en sais rien).
h16 Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Tu ne connais pas l'article 16 de la Constitution de 1958 visiblement, déjà utilisé par de Gaulle en 1961 lors de la tentative de putsch à Alger, qui donne d'immenses pouvoirs discrétionnaires au Président de la République : http://www.conseil-constitutionnel.fr/textes/c1958web.htm D'autant que le père le Pen avait, jadis, clairement annoncé vouloir utiliser cet article dès son accession au pouvoir.
francois5 Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Article 16 :Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier Ministre, des Présidents des assemblées ainsi que du Conseil Constitutionnel. Il en informe la Nation par un message. Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil Constitutionnel est consulté à leur sujet. Le Parlement se réunit de plein droit. L'Assemblée Nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels. Effectivement je ne connaissais pas cette article, mais quel pouvoir cela donne concrètement au président ? Est ce qu'il peut utiliser cette article même si le premier ministre, le conseil constitutionnel et les présidents des assemblées s'y opposent ? Parce qu'il est bien précisé : "Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu" Donc apparement le président ne peut pas utiliser cette article n'importe comment. Est ce que le cas de la tentative de putsch de 61 est comparable avec l'exemple évoqué ? Vous remarquerez que je formule des questions et que je n'affirme rien.
Etienne Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Je suis très loin d'être un expert de droit constitutionnel, mais je te tente tout de même une explication. De toute façon, le sujet doit être traité par pas mal de sites de droit constitutionnel, et il y a des juristes sur le forum. Effectivement je ne connaissais pas cette article, mais quel pouvoir cela donne concrètement au président ? Est ce qu'il peut utiliser cette article même si le premier ministre, le conseil constitutionnel et les présidents des assemblées s'y opposent ? Il est évoqué la "consultation", ça ne requiert donc pas l'aval ou l'accord forum du premier ministre, du conseil constitutionnel ou des présidents d'assemblées. Parce qu'il est bien précisé : "Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu" Le Pen peut toujours arguer que l'indépendance de la Nation ou l'intégrité de son territoire sont menacés par l'zzzislamizzzation de la Frââânce, ce qui bien entendu est du délire, mais puisque cet article est conçu pour laisser des pouvoirs discretionnaires non précisés ("les mesures exigées par les circonstances"), je ne préfére pas tenter le coup. Enfin, avec ou sans cet article, il me semble clair qu'il essaierai de faire dans le coup d'Etat, l'article 16 lui donnant seulement une apparence de légalité. Donc apparement le président ne peut pas utiliser cette article n'importe comment. Est ce que le cas de la tentative de putsch de 61 est comparable avec l'exemple évoqué ? En 1961, étaient concernés "les institutions de la République" et "l'intégrite [du] territoire", puisqu'il y avait un double risque d'une part de coup d'Etat sur Paris, avec des parachutistes, ou a minima une secession de la part des généraux Challe, Zouhaud, Zeller et Salan.
Invité Arn0 Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Oui mais bon il faut que la population le soutienne pour en arriver la. Et si elle le soutient au point d'être prêt à tolérer qu'il prenne des pouvoirs exceptionnels sans justification impérieuse c'est qu'elle le soutient suffisamment pour envoyer des député frontiste à l'assemblée (pas la majorité mais au moins suffisamment pour former une coalition). Franchement tout ça me semble du délire. Un duel Sarkozy(ou n’importe qui de l’ump)/Le Pen ou même Royal(ou n’importe qui du PS)/Le Pen ne peut que conduire à la défaite de Le Pen. Il faudrait un duel extrême droite/extrême gauche pour envisager sa victoire. Peu probable tout de même.
Etienne Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Il n'y aura pas de Le Pen au second tour, ça s'est produit une fois, ça ne se produira pas deux fois. Pas plus d'ailleurs qu'il n'y aura de Besancenot au second tour. Tout cela est du délire. En revanche, dans l'hypothèse - très fortement improbable - où Le Pen serait élu président, il est clair qu'il aurait au moins quelques députés à l'Assemblée, et même s'il n'avait pas le soutien de toute la population, il est clair qu'il peut prendre les pleins pouvoirs. Il y a un précédent dans une certaine République de W. avec un certain Adolf H.
ricotrutt Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 C'est ici. http://www.planetepolitique.com/forum/viewtopic.php?t=2442 Il a obtenu le même score que Badnarik ( 0,9 % des voix, 31 votes ). Alain Madelin lui n'en a obtenu que 15. Sarkozy a perdu de peu, c'est Royal et Le Pen qui s'affronteront lors du second tour. C'est un vote organisé toutes les semaines, vous pouvez voter ! C'est clair que ces résultats sont très encourageants il arrive devant un certain nombre de représentants de micro partis. Par contre je ne sais pas s'il est déjà décidé au sein d'AL qui se présentera à la présidentielle je croyais que ça n'était décidé que plus tard. Et si ça n'est pas encore décidé, je ne suis vraiment pas sûr que ça soit Edouard qui se présente. En effet il n'a pas forcément la légitimité: Aurel est nettement meilleur que lui pour unir les libéraux, et Sabine est bien plus présente que lui médiatiquement elle est beaucoup beaucoup plus connue que lui. Par exemple sur le site d'AL il n'y a que des interviews d'Aurel et de Sabine quasiment, jamais Edouard (sauf au congrès fondateur) donc j'en déduis qu'il n'a pas forcément envie de se présenter. Mais toi qui est chez AL nico, tu dois en savoir plus que moi non ?
William White Posté 31 mars 2006 Signaler Posté 31 mars 2006 Un vote libre sur internet n'a strictement aucune portée. Néanmoins, tous les indicateurs du vote Le Pen sont au vert, et je comprends Libéralisateur quand il parle du vote Le Pen. Ce dernier a une formidable capacité à réunir les mécontents. Mais ne nous y trompons pas, le FN est une énorme machine étatique, voulant imposer une vision très claire, le nationalisme. Seul avantage notable, la méfiance de l'Union Européenne.
Messer Posté 1 avril 2006 Signaler Posté 1 avril 2006 Le nationalisme ne se décrète pas dans les esprits.. Et puis un coup comme ca et il y a des chances que la France entière vire libertarienne.. Quant à l'Art 16. même si le borgne passe il y aura toujours des contre-pouvoirs hein, je suis même pas sur que pendant les émeutes il ait été admis que les pleins pouvoirs lui soit donnés..
Joanes K-Parijs Posté 6 avril 2006 Signaler Posté 6 avril 2006 (Je suis allergique au FN, même s'il s'agit de vote virtuel. Et je me suis énervé en lisant ce thread et deux ou trois autres plus que de raison. Quand je vois la complaisance autour du "le pen comme électrochoc" ou "le pen vous l'aurez cherché", ici ou ailleurs, ça me fait mal au coeur. Je laisse le texte de ma réaction épidermique. De toute façon je change de crêmerie. Sans animosité, adieu) Le libéralisme réel et pragmatique que je recherchais n'est pas ici. Pour un peu on vanterait même le "libéralisme cohérent", à la façon dont on parlait autrefois de "marxisme scientifique". Les certitudes et les thérories irréfutables, et indiscutables, me rappellent presqu'Attac, la LCR et la FA. L'idéologie utopique et la quête d'un idéal non plausible me semble dans un camp comme dans l'autre être un substitut. Je trouve cette attitude nocive. Pour l'individu c'est une façon de se rassurer, d'avoir réponse à tout à peu de frais. Pour la collectivité, c'est un blocage face à toute tentative d'adaptabilité aux évolutions de l'histoire. Et c'est finalement un renoncement à la recherche d'utopies concrètes et à l'imagination permanente. La théorie du complot médiatique et la désignation de boucs émissaires, la diabolisation de l'adversaire pour justifier le refus du débat, la critique des vices fondamentaux de la démocratie parlementaire… les arguments semblent se rejoindre comme par un effet de miroir. Le marché des idées semble grippé. Je ne connais pas la solution. je ne voudrais pas dénigrer à mon tour, Beaucoup de théories et de théoriciens, notamment libéraux, me paraissent très instructifs. Mais je ne trouve nul part de place pour discuter de façon réellement ouverte et avec des objectifs pragmatiques (au moins pour le court terme). Tout n'est pas noir, j'ai constaté souvent une ouverture intellectuelle sur ce forum qui ne ressemble en rien au portrait qu'on dresse aux libéraux. Idem dans la blogosphère libérale. Mais ça ne colle pas. J'y vois plus une démarche identidaire qu'une volonté d'aboutir vraiment. La goûte d'eau c'est l'odeur "conservatrice" et populiste, du mouvement libéral actuel. Le libéralisme ouvert que je recherchais n'est vraiment pas compatible avec le vote Le Pen, même virtuel. J'ai plus de respect pour un vote José Bovés, même si la victoire de l'un serait probablement aussi (peu?) catastrophique que la victoire de l'autre. Si le courant libéral était moins conservateurs, c'est des individus libéraux qui porteraient haut et fort les luttes sociétales. En expliquant que les solutions ne viendront pas de l'Etat, ou alors qu'en partie, par touche subtile. En incitant à la responsabilité. En n'ayant pas pour revendication principale "des subventions, des subventions". En ne diabolisant pas ses adversaires. Et parfois en s'opposant à d'autres libéraux. Peut-être que même l'Abbé Pierre serait devenu libéral :-) La goûte d'eau c'est aussi la position sur l'Europe et le Fédéralisme. J'ai cru que le libéralisme était girondin, anti-jacobin, c'était fondamental pour moi. Je tiens au TCE, si j'ai quitté la gauche, ce n'est pas pour me retrouver à nouveau ultra-minoritaire sur ce sujet. Tout n'est pas vain ici, on peut s'y enrichir, et je ne prétends pas valoir mieux que les autres avec mes certitudes et mes fotes d'ortografe. J'ai peu à vous à apprendre : j'ai peu lu, et j'ai presque rien compris à rien. J'ai juste cru que j'étais libéral parce que j'étais pragmatique et parfois "radical" en économie : pour la suppression du SMIC, pour la simplification complête du droit du travail en matière de licenciement, pour la réforme de la fonction publique à la suédoise, pour la propriété à condition qu'on ne la prétende pas intellectuelle, pour la simplification des aides sociales en un revenu de base universel et inconditionnel… J'ai cru que j'étais libéral, parceque j'ai arrêté de croire à la fable du matérialisme historique, des infrastructures et des superstructures… parceque j'ai arrêté de croire que l'on pouvait appliquer des théories abtraites (anarcho-communisme ou anarcho-capitalisme) au monde réel qui est infiniment complexe et c'est tant mieux (et la notion de pouvoir, "économique" ou "politique", fait partie de cette complexité). Liberté, responsabilité et justice sont liées et se renforcent l'une l'autre. Les français sont complêtement à côté de la plaque, et ils en souffrent. Et à force de rêver leur vie, ils gâchent leur chance de vivre leurs rêves. Il faudrait les convaincre. J'espère qu'il n'y aura pas que des idéologues et des populistes pour leur parler de libéralisme… C'est con, mais j'aime bien ce mot "libéralisme". Ce n'est qu'un mot, mais je trouve qu'il est moderne. Il incarne l'envie de vivre pleinement sa liberté d'entreprendre, créer, parler, s'associer… l'envie de devenir responsable, l'envie de laisser s'exprimer le potentiel de chaque individus, c'est à dire la main invisible du marché et au delà, l'intelligence collective. Du coup je garde ce mot, c'est "une philosophie du droit" qui me convient, même si je la trouve incohérente dès qu'elle prétends être cohérente. Donc faudra partager le mot, désolé ;-) Ou alors je prends "alterlibéral", c'est libre ? Bon, je vais aller me chercher un forum pragmatique et utopiste, où je peux discuter d'externalités positives et négatives jusqu'au bout de la nuit, et qui ne soit pas trop pollué par les discours néo-étatistes d'Attac.
pierreyves Posté 6 avril 2006 Signaler Posté 6 avril 2006 Je sens, Joanes K-Parijs que tu t'es fait mal sur lib.org. Je comprends tes critiques et en partage certaines et pourtant je n'aurais pas suivi tes déclarations. Le libéralisme réel et pragmatique que je recherchais n'est pas ici. Pour un peu on vanterait même le "libéralisme cohérent", à la façon dont on parlait autrefois de "marxisme scientifique".La goûte d'eau c'est l'odeur "conservatrice" et populiste, du mouvement libéral actuel. La goûte d'eau c'est aussi la position sur l'Europe et le Fédéralisme. J'ai cru que le libéralisme était girondin, anti-jacobin, c'était fondamental pour moi. Je tiens au TCE, si j'ai quitté la gauche, ce n'est pas pour me retrouver à nouveau ultra-minoritaire sur ce sujet. La cohérence n'empêche en rien d'avoir "bonne raison" (au sens de Boudon: une raison pragmatique, limitée). Cette question de chercher la cohérence du monde (car il l'est) n'est qu'un point de méthode et il se trouve que sur lib.org, nombreux sont ceux dont la psychologie tend naturellement à la recherche de la cohérence avant l'action. "conservateur" et "populiste" font généralement référence à des valeurs et des méthodes … qui me semblent à l'opposé de ce qui se pratique sur ce forum. En ce qui concerne l'UE, je ne pense pas me tromper en avançant que les positions sont très très diverses sur lib.org. Tout n'est pas vain ici, on peut s'y enrichir, et je ne prétends pas valoir mieux que les autres avec mes certitudes et mes fotes d'ortografe. J'ai peu à vous à apprendre : j'ai peu lu, et j'ai presque rien compris à rien. Et bien, sur lib.org, tu es une voix du pragmatisme qui cherche à faire le lien entre théorie et action (je te rassure tu n'es pas le seul ) Liberté, responsabilité et justice sont liées et se renforcent l'une l'autre. Les français sont complêtement à côté de la plaque, et ils en souffrent. Et à force de rêver leur vie, ils gâchent leur chance de vivre leurs rêves. Il faudrait les convaincre. J'espère qu'il n'y aura pas que des idéologues et des populistes pour leur parler de libéralisme…C'est con, mais j'aime bien ce mot "libéralisme". Ce n'est qu'un mot, mais je trouve qu'il est moderne. Il incarne l'envie de vivre pleinement sa liberté d'entreprendre, créer, parler, s'associer… l'envie de devenir responsable, l'envie de laisser s'exprimer le potentiel de chaque individus, c'est à dire la main invisible du marché et au delà, l'intelligence collective. Du coup je garde ce mot, c'est "une philosophie du droit" qui me convient, même si je la trouve incohérente dès qu'elle prétends être cohérente. Donc faudra partager le mot, désolé ;-) Ce mot que nous aimons porte aussi plus qu'un sens affectif. "Libéralisme" comporte à la fois le rêve et l'envie que tu exprimes et les théories que tu critiques plus haut. Le pragmatisme fécond serait d'en faire la synthèse dans l'action. Bon, je vais aller me chercher un forum pragmatique et utopiste, où je peux discuter d'externalités positives et négatives jusqu'au bout de la nuit, et qui ne soit pas trop pollué par les discours néo-étatistes d'Attac. Ces théories des plus sèches que tu sembles repousser forment un idéal cohérent irréaliste à court terme, c'est à dire une utopie . Crois moi, ton départ serait triste pour lib.org . Si tu trouves un forum qui valorise plus le pragmatisme que la théorie, tu gaspilleras ton énergie dans des actions inefficaces voire contre productives. Si tu sais tirer des théories des guides pour l'action (que tu chéries), tu seras un vrai combattant de la liberté, plus libre et plus heureux. Avant de nous quitter, je te suggère de jeter un coup d'oeil à un texte d'un des théoriciens les plus connus sur ce site : http://www.mises.org/rothbard/ethics/thirty.asp . Tu y trouveras une mise en garde contre deux erreurs mirroirs : "right pragmatism" and "left opportunism". Il faut constament se battre pour trouver l'équilibre entre ces deux attitudes, tu pourrais apporter à lib.org en dénonçant plus que d'autres le "left sectarianism" que tu y ressens. D'autres que toi doivent nous quitter sans autant d'explications, c'est dommage.
Joanes K-Parijs Posté 6 avril 2006 Signaler Posté 6 avril 2006 http://www.mises.org/rothbard/ethics/thirty.asp Merci pour le lien. Sinon alterliberal, c'est déjà pris :-) http://alterliberal.blogspot.com/ So… Why AlterLiberal? For starters, my worldview is that of a liberal. When I contemplate the world around me, I see the same problems that most liberals see - an imperiled environment, the myriad of ills resulting from economic injustice, minority issues, personal liberty issues, how to wage peace vs. war, etc. I can't believe it. Cela dit vu l'hypocrite hystérie anti libre-échange en France, un US liberal passerais pour un libéral en France. La question que je me pose est plutôt, est-ce que je serais un libertarian aux USA ? Et vous ?
Messer Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 La question que je me pose est plutôt, est-ce que je serais un libertarian aux USA ? Et vous ? Selon The Advocates, oui ^^
Fredo Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 @Joanes, concernant ce "vote", n'oublions pas qu'on est dans la taverne et que certains y ont un humour très caustique. Quand le SCM suggère un électrochoc, ça m'a personnellement beaucoup fait rire. Et je n'en tire aucune conclusion sur une éventuelle complaisance. Ah oui, cela suggère la question, en fait : Peut-on rire de tout ? Un certain Pierre Desproges disait "Oui, mais pas avec n'importe qui". Il suffit de connaître un peu les gens qui postent ici pour saisir le second, voire le n-ième degré. Pour ma part, ce site ne représente rien du point de vue des opinions, et encore moins un vote, fusse-t-il virtuel. Je crois que beaucoup d'autres s'amusent aussi à en trafiquer les résultats.
Freeman Posté 7 avril 2006 Auteur Signaler Posté 7 avril 2006 Madelin serait maire de SF s'il était américain, parce qu'il serait traité de gauchiste. Villiers ? Au Parti Républicain certainement, mais pas l'un des plus conservateurs…
Largo Winch Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 Les certitudes et les thérories irréfutables, et indiscutables, me rappellent presqu'Attac, la LCR et la FA. L'idéologie utopique et la quête d'un idéal non plausible me semble dans un camp comme dans l'autre être un substitut. Je trouve cette attitude nocive. Pour l'individu c'est une façon de se rassurer, d'avoir réponse à tout à peu de frais. Rejeter en bloc un modèle théorique parce que jugé trop utopique n'est pas du tout pragmatique. Je dirais même que vous adoptez ici une attitude totalement opposée au pragmatisme !
Ronnie Hayek Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 Rejeter en bloc un modèle théorique parce que jugé trop utopique n'est pas du tout pragmatique. Je dirais même que vous adoptez ici une attitude totalement opposée au pragmatisme ! Le rejet en bloc des idéologies est typique du socialiste déçu, comme l'avait remarqué le vieil Hayek dans DLL : Les "idéologies", c'est-à-dire des ensembles de principes, sont devenues généralement aussi antipathiques aux peuples qu'elles l'ont toujours été aux aspirants dictateurs, notamment à Napoléon Ier et à Karl Marx, les deux hommes qui ont donné à ce mot son sens péjoratif moderne. Si je ne me trompe, cette attitude à la mode, de mépris pour l' "idéologie" et pour tous les principes généraux et mots en "isme", est caractéristique des socialistes déçus; ayant été forcés d'abandonner leur propre idéologie à cause de ses contradictions internes, ils en ont conclu que toutes les idéologies doivent être erronées et que pour être rationnel il faut s'en passer.
Invité Aurel Posté 7 avril 2006 Signaler Posté 7 avril 2006 Je suis allergique au FN, même s'il s'agit de vote virtuel. Et je me suis énervé en lisant ce thread et deux ou trois autres plus que de raison. Quand je vois la complaisance autour du "le pen comme électrochoc" ou "le pen vous l'aurez cherché", ici ou ailleurs, ça me fait mal au coeur. Je laisse le texte de ma réaction épidermique. De toute façon je change de crêmerie. Sans animosité, adieu) Il n'y a aucune complaisance sur ce sujet. Ce propos, mal exprimé, n'engageait que son auteur. Pour ma part, je ne crois absolument pas à la politique "du pire" qui n'a jamis rien donné de bon. Si je me bats sur l'échiquier politique, c'est dans l'espoir de pouvoir changer les choses dans le bon sens. (Le libéralisme réel et pragmatique que je recherchais n'est pas ici. Pour un peu on vanterait même le "libéralisme cohérent", à la façon dont on parlait autrefois de "marxisme scientifique". Les certitudes et les thérories irréfutables, et indiscutables, me rappellent presqu'Attac, la LCR et la FA. Il me semble que de nombreuses tendances s'expriment ici. Certains ont une vision très éloignée de l'existant, leur idéal n'en est pas moins respectable et leur démarche intellectuelle est intéressante. D'autres sont plus concrets et cherchent à voir quelle étape franchir pour s'approcher d'un idéal lointain. Sont-ils moins respectables ? En tout cas, ils s'expriment librement aussi. L'absence totale de valeurs des grands partis, l'absence de projet manifeste fatiguent les Français qui ne voient en eux que de (mauvais) gestionnaires de leur vie. A défaut d'être de meilleurs gestionnaires, nous leur proposons de leur rendre les rènes de leur vie pour qu'ils en aient directement la charge. Selon le degré de liberté rendue, on s'éloigne plus ou moins de l'existant et du connu. (La théorie du complot médiatique il n'y a pas de complot mais un univers vicié dans les médias. Pour les avoir maintenant un peu pratiqués, je constate une grande différence entre les médias étrangers, curieux et respectueux, et les français, hostiles et assez inaccessibles. (La goûte d'eau c'est l'odeur "conservatrice" et populiste, du mouvement libéral actuel. Tout ça pour quelques interventions dans un flot de réflexions plutôt riches, c'est un peu hatif comme jugement. ( Le libéralisme ouvert que je recherchais n'est vraiment pas compatible avec le vote Le Pen, même virtuel. Le libéralisme pour lequel je me bats, au sein d'Alternative Libérale, non plus. Si je devais baisser les bras pour un propos de ce type, j'aurais abandonné le militantisme (et bien d'autres choses encore) depuis longtemps. (Si le courant libéral était moins conservateurs, c'est des individus libéraux qui porteraient haut et fort les luttes sociétales. En expliquant que les solutions ne viendront pas de l'Etat, ou alors qu'en partie, par touche subtile. En incitant à la responsabilité. Nous nous retrouvons ici (et pas sur le vote Bové l'obscurantiste violent, qui me fait aussi peur que le vote Le Pen). Je ne copmprends pas que les libéraux n'aient pas investi le champ des prisons inhumainnes, du commerce aujourd'hui illicite de produits stupéfiants largement banalisés (et pas inoffensifs pour autant, c'est une autre question), de l'homoparentalité, de la prostitution systématiquement persécutée, de la misère et du secteur caritatif. Au moins avec AL, on va pouvoir s'investir ce terrain. Encore une fois, il y a preque 700 inscrits et une petite centaine d'intervenants réguliers sur ce forum. Pourquoi se sentir rebuté par l'un d'entre eux ? il faut accepter des sensibilités différentes. Tout le monde n'a pas le même parcours, la même histoire et les mêmes priorités. Mais à laisser le champ ouvert aux uns, comment faire émerger les autres ?
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