Citrouille Posté 11 avril 2006 Signaler Posté 11 avril 2006 Suite aux interrogations et aux réponses fort intéressantes sur le sujet du commerce équitable, Je sépare donc le sujet sur le marché en France. Je reformule la question : est ce que la grande distribution est une concurrence déloyale face aux moyennes et petites structures? Quelles solutions pour une libre concurrence non faussée qui étranglent les producteurs en France? Le modèle espagnol est -il celui à suivre? ________________________________________________________________________________ _________ Source : les dossiers du net Note pour le Club Abélard - Décembre 2002 : Les « economics » de la grande distribution : comment la grande distribution gagne-t-elle de l’argent ? 1. La Marge avant C’est le moyen le plus évident de gagner de l’argent et le plus simple à comprendre : j’achète des produits à des fournisseurs à un prix P que je revends un peu plus cher (un prix P*(1+X%) à mes clients en magasin : je fais de la marge dite « Marge Avant »(X%). C’est le B-A-BA du commerce, et après tout, la grande distribution n’est qu’une forme de commerce moderne et très organisé. 2. La Marge arrière On touche là à un concept inventé par les grands distributeurs français et qui se trouve aujourd’hui au cœur de toutes les controverses, de toutes les polémiques… Plusieurs choses à comprendre : la marge arrière est constituée de budgets reversés par les fournisseurs aux grands distributeurs généralement en fin d’année. Ces budgets ont théoriquement pour raison d’être une rémunération par le fournisseur de la dynamique commerciale que lui apporte l’enseigne ; ces budgets sont sensés répondre à des progressions de chiffres d’affaires, des opérations promotionnelles conjointes, de la coopération commerciale… en réalité, certains considèrent que la grande distribution a atteint aujourd’hui une telle taille qu’elle peut se permettre de racketter (le terme a été employé plus d’une fois dans la presse) tous les industriels qui cherchent à vendre leurs produits aux consommateurs. Les différents éléments qui composent la marge arrière et qui doivent correspondre à des prestations réelles que fournit le distributeur ne sont en réalité que de l’habillage (terme utilisé par les distributeurs eux mêmes) qui ne sert qu’à extorquer de l’argent aux fournisseurs. Bien entendu, plus le fournisseur est petit, plus il paiera cher la présence en rayon de ses produits ; plus le fournisseur est une grosse multinationale plus l’incontournabilité de ses produits lui permettra de limiter la marge arrière qu’il donne aux enseignes. Ces pratiques conduisent donc parfois les enseignes de grande distribution à étrangler les PME afin de récupérer ce qu’elles n’arrivent pas à prendre aux grandes entreprises. On peut citer le cas réel du marché du sel en France, marché relativement fragmenté où la grande distribution, à force de mettre la pression sur les différents fournisseurs du secteur a entraîné la faillite de la-plupart des intervenants (véridique !). 3. La magie du BFR positif Il est très important de comprendre que les grands distributeurs ont largement franchi les frontières de leur activité initiale (le commerce) pour devenir des financiers de haut vol. En effet, de façon structurelle, la grande distribution bénéficie d’un excédent de fonds de roulement. Ceci s’explique très simplement par le fait qu’un magasin encaisse l’argent de ses clients immédiatement tandis qu’il paie ses fournisseurs à 90 voire 120 jours ! Les grands distributeurs se retrouvent donc avec des masses de liquidité très importantes qu’ils s’empressent bien évidemment de placer sur les marchés financiers. Ils contribuent donc à nourrir les marchés de capitaux et contribuent significativement aux mouvements erratiques de marchés mus par la spéculation à court-terme. Le rôle du législateur un France : la loi Galland ou un bel exemple de paradoxe législatif La loi Galand est la loi la plus importante pour comprendre le fonctionnement de la grande distribution aujourd’hui. Cette loi institue le seuil de revente à perte. Un peu d’histoire : la grande distribution s’est développée sur le concept du « discount ». C’est à dire qu’elle propose aux consommateurs des prix très attractifs en particulier par rapport aux commerçants traditionnels. En prenant leur essor, les distributeurs ont très significativement augmenté leur taille, donc leur volume d’achats et donc leur capacité à obtenir des tarifs avantageux de la part des fournisseurs leur permettant de fixer des prix beaucoup plus bas que le petit commerce traditionnel (qui de plus ne bénéficie pas de marge arrière et donc doit rogner sur ses marges avants s’il veut rester compétitif, mais nous y reviendrons). Ce constat fait, le législateur, dans le but de protéger le petit commerce et les fournisseurs contre la pression des enseignes sur les prix à la baisse , mais aussi pour tenter de limiter l’influence des grands distributeurs a mis en place la loi Galand. Cette loi impose à tous les fournisseurs de publier officiellement un tarif pour leur produit qui doit être le même pour tous les distributeurs. Il est interdit à tous les commerçants (grands ou petits) de fixer des prix de ventes inférieurs à ce prix tarif officiel. Ainsi un grand nombre de produits (les plus consommés) sont au même prix dans toutes les enseignes qui font une marge avant de 0 sur ces produits. Pourquoi ai-je dit que cette loi était un paradoxe ? Car elle a atteint des objectifs contraires à ceux visés. Tout d’abord elle n’a en aucun cas protégé le petit commerce : celui ci ne peut pas se positionner au SRP car la marge avant sur les produits les plus consommés est sa principale source de revenus et donc ne sera jamais compétitif. De plus, cette loi a accentué la focalisation des enseignes de grande distribution sur la négociation des marges arrières. Au final, la grande distribution s’est trouvée renforcée par la loi Galand. En effet, la tendance naturelle de la grande distribution est de se battre sur les prix et de faire parfois des coups avec des marges négatives pour attirer les clients. Dans ce cadre législatif, ils ont en quelque sorte une rentabilité garantie puisqu’ils ne peuvent descendre en prix. Ils encaissent en plus la marge arrière et peuvent mettre d’autant plus la pression sur les fournisseurs. Leclerc, qui a un positionnement très agressif en prix a mené plusieurs opérations de lobbying afin de changer cette loi. L’amendement Dutreil, s’il est voté devrait effectivement abroger cette loi. En guise de conclusion, leçon générale à tirer de cet exemple, je me permets donc de souligner les problèmes posés par la mauvaise connaissance du monde des affaires par les gens qui votent les lois. En effet si près des 2/3 des députés sont des fonctionnaires comment peuvent-ils voter des lois pour réglementer des secteurs auxquels ils ne comprennent rien. Les pratiques de la grande distribution : ce qu’il faut savoir Les grands distributeurs sont extrêmement durs en négociation. Ils n’hésitent pas à faire attendre leurs fournisseurs pendant des heures dans des pièces surchauffées pour les faire craquer. Un bon fournisseur est un fournisseur mort. Une opé promo se fait sur un catalogue et toutes les TGs (têtes de gondoles) doivent être en place en même temps. Le succés de la grande distribution repose sur des hommes et un modèle social. Cf Auchan, culture familiale et entier dévouement des salariés à l’entreprise qui permet à des gens peu éduqués de s’élever socialement. Chez Carrefour, les caissières qui sont là depuis longtemps sont toutes millionnaires car elles ont touché des actions. Les propriétaires de magasins Leclerc (franchises) sont toujours dans les palmares de personnalités les plus riches de leur département. Niveau expert : « les gars on doit regarder la marge en valeur : à taux de marge identique il vaut mieux vendre des produits très chers que des produits pas chers »… on peut décliner sur les volumes vendus… ou bien dire « c’est mieux de vendre plein de produits très chers avec des taux de marges élevés que peu de produits pas chers avec des taux de marges faibles » ensuite on fait un mélange avec les différentes propositions ci-dessus. La grande distribution alors qu’elle est au contact direct des clients ne connaît rien aux comportements des consommateurs. Carrefour et Promodes ont fusionné pour éviter de se faire racheter par Wall-Mart. La politique de promotions intensive en France est absurde ; regardez, dans les pays comme les US ou le UK, les enseignes privilégient le « Every day low price » (écrivez EDLP ca fait hyper bien). Les enseignes de grande distribution non seulement nuisent fortement aux PME mais en plus poussent les marchés à la commoditisation en lançant des marques propres et des premiers prix copiés sur les marques. La grande distribution généraliste a tort à craindre des « category killers » (Darty est un category killer en électromenager). La grande distribution est un des fleurons à l’international des entreprises françaises. Les Etats-Unis et l’Allemagne sont des marchés inaccessibles aux concepts de grande distribution type hypermarchés. Ils ont dit… « Note de synthèse sur la grande distribution » Bonjour, Je suis extrêmement surpris par le ton de votre article toutefois trés intéressant sur les courants de pensée du moment. En effet je souhaite réagir en apportant quelques précisions : La grande distribution s’inscrit dans la loi du marché et ne cesse de s’adapter aux lois qui évoluent et lui sont de moins en moins favorable( loi jacob). Ceci dit il ne faut pas oublier que la grande distribution a été l’un des acteurs majeurs dans la lutte contre l’inflation et dans l’évolution du pouvoir d’achat des français. De plus la négociation avec les fournisseurs a bien évolué : si on a connu en effet des exces par le passé, aujourd’hui les rapport de force est plus équilibré : pour rappel le CA france de la Firme Coca-Cola ou Procter ne représente que 10% du CA total de ces sociétés. Je vois difficilement Auchan ou Leclerc imposer leurs conditions auprés de ces multinationale ? Concernant les PME, certaines ont évoluées grace au partenariat qu’elles ont noués avec les différentes enseignes. De plus, le modèle économique de la grande distribution française est mondialement reconnu, et aujourd’hui il s’agit d’une des rares activités de service qui se développe l’international et rachete d’autres entreprises. Dernier point, alors que tous les industriels délocalisent leur production au quatre coins du monde laissant leurs salarié sur le "carreau’, la grande distribution a ceci de remarquable que les emplois de peuvent pas être délocalisés. Les grandes enseignes restent encore les premiers pourvoyeurs d’emploi en france. Et enfin, rendre responsable la grande distribution de l’augmentation de prix alors que le législateur a fait le choix de l’euro, a également voté la loi gallant, et ne cesse d’augmenter les taxes locales . Je trouve qu’il est urgent de s’intéresser au bien fondé des mesures prises en faveur du commerce par la passé. En conclusion j’aurai une pensée pour tous les salariés de ce secteur d’activité qui feront certainement les frais des nouvelles dispositions législatives en terme de baisse des marges..nous sommes bien en France ! Merci de m’avoir lu Cordialement plonjon@wanadoo.fr Le 19 novembre 2005 par Maixent | Site | Réagir « Note de synthèse sur la grande distribution » Tenir un tel discours sur la grande distribution aujourd’hui m’interpelle et me désole un peu. Pour vérifier l’influence réelle de la grande distribution sur le pouvoir d’achat, il ne suffit pas de constater une baisse éventuelle des prix aux consommateurs. D’autres facteurs influencent directement le pouvoir d’achat et notamment le revenu. Si le prix des produits diminue (ce qui n’est pas vérifié pour toutes les catégories de produits) mais que le salaire de l’acheteur diminue encore plus, ce dernier a-t-il augmenté son pouvoir d’achat ? Il suffit de regarder l’impact économique et social local de l’implantation d’une grande surface pour se rendre compte des effets néfastes induits sur l’emploi de secteurs concurrents : boutiques, artisants, agences de voyage etc. Quant aux conséquences désastreuses sur les prix d’un supermarché implanté dans un lieu sans concurrence, ce qui est parfois le cas dans des villes de taille modeste… Ensuite, que faut-il dire de l’enrichissement d’indépendants (Magasins Leclerc notamment) au détriment de personnels payés moins de 900 € nets/mois ? Enfin, et cela explique aujourd’hui beaucoup de choses, la poids économique indéniable de la grande distribution l’autorise régulièrement à outrepasser le rôle des pouvoirs publics, des autorités sanitaires, des autorités en charge du droit du travail… Lorsque l’on tente de faire baisser le chômage, en tous les cas ses chiffres, la grande distribution doit être soignée, préservée, voire écoutée. "Le progrès fait rage, nous vivons une époque moderne !" disait un chroniqueur célèbre. Le 5 janvier 2006 | Site | Réagir « Note de synthèse sur la grande distribution » La grande distribution est objectivement à l’origine d’un mal de taille : le chômage. Il suffit pour s’en convaincre de confronter la courbe d’expansion de la GMS à celle du chômage (source INSEE), la corrélation est quasi parfaite. Est-il nécessaire de rappeler que la GMS intervient d’abord dans le processus de destruction de richesses ("la consommation") sans toutefois en créer. Même si l’augmentation de l’emploi lié à la consommation est aussi corrélé à la croissance du PIB (source INSEE) auquel la GMS participe : il s’agirait de « ne pas mettre la charrue avant les boeufs » en oubliant la pression démesurée faite aux fournisseurs. M. Edouard Leclerc semble pourtant l’avoir oublié à en croire une émission récente sur France Inter ( du 26 janvier 2006). Il reconnaît que la grande distribution tue le petit commerce, mais ne dit mot sur les fournisseurs ??? En outre, M.Leclerc considère que la GMS est un bon débouché d’emploi notamment pour des hauts diplômés à BAC+5. Cette vision est des plus navrante en surestimant cette activité de base, au regard de métiers plus créatifs, de plus en plus délocalisés ! Pourtant, la grande distribution est belle et bien en train de passer à la vitesse supérieure en privilégiant de plus en plus des filières d’approvisionnement étrangères : recherche active de fournisseurs, mais aussi investissements industriels à l’étranger, pressions à la délocalisation de fournisseurs autochtones… Je n’est rien contre les échanges internationaux, bien au contraire, il faut les amplifier notamment en direction de pays encore sous estimés. Toutefois, retenons dans tout cela que l’exclusion et le chômage sont la conséquence directe d’une pratique de prix faux. Une première réaction consiste à penser à la TVA sociale. Cette décision cherche à faire baisser le coût du travail tout en préservant des mécanismes sociaux. Cette initiative est favorable à l’esprit d’entreprise mais le prix n’en reste pas moins faux. Une solution consisterait donc à légiférer également sur l’obligation de négocier via l’utilisation d’un instrument dit du juste prix (JUSTE PRIX=PRIX DE VENTE EN GROS/NB SALARIES autochtones) en alourdissant la TVA sociale de manière inversement proportionnelle aux NOMBRES DE SALARIES du JUSTE PRIX. A bon entendeur… Un consommateur de base, salarié de temps en temps… Le 30 janvier 2006 par LJB | Site | Réagir « Note de synthèse sur la grande distribution » Toujours sur le chomage et l’exclusion, et afin d’étayer les propos du 30/01/2006 ci-dessus, je vous invite, à visiter ces documents : 1-http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES362E.pdf p.80 Graphique I ou II, et à rapprocher ces chiffres du site assez ironiquement nommé "Distrijob" 2-http://www.distrijob.fr/enseignes/dictionnaire.asp ?enseignes=carrefour dont voici un extrait : "Afin de faciliter son expansion, Carrefour crée en 1967 sa propre centrale de référencement, la Samod (Société d’Achats Modernes). Le groupe est introduit en Bourse dès 1970. Constatant la réussite de la formule Carrefour, des groupes de distribution concurrents décident d’ouvrir leurs propres hypermarchés en passant des accords de franchise avec le pionnier de la grande surface généraliste. En 1969, le groupe Docks du Nord-Mielle exploite son premier hypermarché Carrefour à Garges les Gonesse (ce groupe crée sa propre enseigne, Cora, en 1975). Même stratégie avec l’hypermarché de Mondeville (près de Caen) inauguré en 1970 par la famille Halley (Promodès) ; dès 1972, les hypermarchés gérés par Promodès prennent l’enseigne Continent. Le début des années 1970 est également marqué par la course au gigantisme des surfaces de vente. En 1970, l’hypermarché de Vitrolles (près de Marseille), est inauguré sur 18000 m². En 1972, Carrefour implante sur 23000 m² à Portet-sur-Garonne (au sud de Toulouse), ce qui reste encore aujourd’hui le plus grand hypermarché de toute l’Europe. Les années 1970 et 1980 sont marquées par une très forte progression des implantations de Carrefour dans la plupart des régions de France." 3- à rapprocher aussi des cours du pétrole sur la période http://villemin.gerard.free.fr/Economie/Petrole.htm Conclusion I : L’augmentation importante des coûts pétroliers n’ont pas eu d’incidence sur l’augmentation du chômage pendant 25 ans de 1960 à 1975. En revanche, l’explosion progressive de 1970 à 1980 de la pression exercée, pour une réduction des marges, par la grande distribution n’a cessé d’entraîner un phénomène d’exclusion par le chômage. Ce phénomène s’avère être largement imputable à l’activité de la grande distribution plutôt qu’à l’augmentation du pétrole contrairement aux idées reçues. Conclusion II : L’augmentation du pétrole n’a pu entraîner qu’une hausse des coûts de production quand la grande distribution s’évertuait à rogner les marges. Les phénomènes d’externalisation jusqu’à la délocalisation s’avèrent donc être une mécanique qui demande à être équilibrée. La conclusion III : Vous appartient…
dimitri Posté 11 avril 2006 Signaler Posté 11 avril 2006 Il existe un un détail peu connu sur la grande distribution : comment est-elle née? En 1949, un beau jour, apparaît un magasin de 50 mètres carrés où l'on peut acheter des produits beaucoup moins cher que dans les petits commerces traditionnels (les prix étaient de 20% à 70% inférieurs). Les consommateurs se réjouissaient plutôt, car ils étaient les premiers à se plaindre des prix pratiqués par les commerçants, qu'ils jugeaient excessifs. Cette nouvelle boutique obtenait donc un franc succès; ses clients avaient même un peu honte d'aller "acheter pauvre", comme ils le disaient. Mais par quel miracle les prix étaient-ils si bas? En fait, le gouvernement avait fait pression sur les fournisseurs pour que ceux-ci vendent moins cher à ce beau magasin : le premier Leclerc était né, ainsi que le système des marges arrières…
Calembredaine Posté 11 avril 2006 Signaler Posté 11 avril 2006 Citrouille a dit : Je reformule la question : est ce que la grande distribution est une concurrence déloyale face aux moyennes et petites structures? Non. Citrouille a dit : Quelles solutions pour une libre concurrence non faussée qui étranglent les producteurs en France? Supprimer toute réglementation sinon, par définition il n'y a pas de libre concurrence. En outre, à partir du moment où la concurrence n'est pas libre, elle est faussée.
Messer Posté 12 avril 2006 Signaler Posté 12 avril 2006 Si on commence à réagir en terme de concurrence déloyale on n'a pas fini… La concurrence déloyale, ca n'existe pas ! (ou alors celle qui est induite par le fait de la législation qui bloque les activités commerciales).
WALDGANGER Posté 22 avril 2006 Signaler Posté 22 avril 2006 la reglementation actuelle a deux propriétés majeures: -on interdit (ou limite) l'ouverture de nouvelles grandes surfaces -on interdit les prix trop bas deux façons de restreindre la concurrence. Si on éliminait ces regles, il y aurait une diminution du prix ce qui est évidemment à l'avantage du consommateur. En fait aujourd'hui le problème c'est pas que la grande distribution arrive à négocier des prix bas avec les producteurs, c'est que le surplus qu'elle capte au producteur n'est pas passé au consommateur justement en raison des reglemenations idiotes.
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