melodius Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Ca me semble en effet assez convaincant, encore que cela implique que ce soit l'institution en tant que telle qui ait adopté cette attitude, puisque j'imagine que ceux qui ont introduit la méthode globale sont pour la plupart retraités aujourd'hui.
Salatomatonion Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Ca j'ai réellement beaucoup de mal à y croire. Et tu as raison : Rapport de 1995 dont les conclusions ont été adoptées neuf ans plus tard : Tous les universitaires le savent, notamment dans les départements de lettres et de sciences humaines : nos étudiants, trop souvent, n'ont que des repères culturels extrêmement flous et incohérents, sans que cette faiblesse dans leur propre domaine soit compensée par une bonne connaissance des sciences, des arts ou des langues. C'est cela qui m'inquiète, en effet, au plus haut point, car j'éprouve le sentiment que nous aurions pu, pour ces adolescents, faire beaucoup plus et mieux. Commentaire de Michel DELORD : On en déduit donc que, depuis au moins dix ans, si "tous les universitaires le savent", pas grand monde n'ignore, parmi les personnalités importantes de l'état, comme le dit Matthieu Brabant, qu'à l'Université, "nos étudiants en lettres et sciences humaines" n'ont pas le niveau requis pour une fin de troisième. Donc qu'ils sont passés en seconde sans avoir le niveau nécessaire et ont eu le bac en n'ayant pas un niveau de troisième … pratiques qui demandent une véritable organisation qui ne se limite pas aux plus hauts sommets de l'Etat. On est rassuré, il ne s'agit donc pas d'un complot.
Punu Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 J'avais lu un excellent livre à ce sujet, mais en vérifiant il n'est plus disponible. "L'art de lire", de José Morais, chez Odile Jacob. Je crois la solution est simple : pourquoi, alors que tout le monde voit que l'étatisme ne marche pas, continue-t-on à le prôner ? Parce que des intérêts puissants sont en jeu. Idem avec la méthode globale. Toute la hiérarchie de l'EN a été prise d'assaut dans les années 70 par les gauchistes adeptes des méthodes pédagogiques laxistes/centrées sur les enfants. Depuis lors, ces gens sont au pouvoir et s'y accrochent. Pour rien au monde ils ne sont prêts à reconnaître leur faillite car cela reviendrait à légitimer un gigantesque nettoyage des écuries. Qui plus est, ils sont ouvertement étatistes et profitent de leurs positions pour faire de la propagande pour l'état - l'état ne va donc pas les contrarier. Enfin, aucun politicien (de gauche ou de droite) n'oserait s'en prendre à eux de peur de se mettre à dos les millions d'électeurs avérés que sont les professeurs et en puissance que sont les enfants (auxquels les professeurs ne manqueront pas d'expliquer qui est le méchant dans l'histoire).
David Boring Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 A mon avis la raison est bien la, il s'agit de pur parti-pris idéologique. Le B-A BA étant la méthode dominante avant 68, elle est nécessairement réactionnaire, donc mauvaise. Elle demande a "l'apprenant", horreur, d'apprendre par coeur ! Au contraire le global s'integre tres bien avec les idées rousseauistes des soixante-huitards, le savoir préexistant chez l'enfant qu'il s'agit de faire émerger et autres balivernes. Peu importe alors que les idées du global ne soient pas si récentes que ca, que son application effective demanderait d'apprendre 100x plus par coeur que celle du syllabique, et surtout que ca ne marche pas : l'important est d'etre idéologiquement correct, et l'idéologie n'a que faire de la réalité.
alex6 Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Une expérience psychologique a été tentée pour comprendre l'effet de "piège abscon". Des managers expérimentés diplômés de Harvard (pas des branquignols en management, a priori, donc) sont soumis à un jeu de simulation Déjà pratiqué maintes et maintes fois ce type de jeu d'entreprise… Ma conclusion est la suivante: Dans chacuns de ces jeux, selon l'orientation, c'est l'individu qui est mis en défaut. Le but est donc de jouer sur le fait que chacun va défendre ses idées et ses opinions qui généralement sont plutôt solides et réfléchies, surtout chez les gens "instruits" Bref, on ne peut tirer aucunes conclusions macroscopiques de ces jeux qui ne servent qu'à mettre à jour des caractéristiques purement individuelles et humaines, au mieux des réactions individuelles au sein d'un groupe. C'est marrant, ça fait bien décompresser les cadres pendant une semaine (enfin surtout la piscine et le jacuzzi) mais c'est totalement inapte à expliquer quelques mécanismes de gestion d'entreprise qui soient. A mon avis la raison est bien la, il s'agit de pur parti-pris idéologique. Le B-A BA étant la méthode dominante avant 68, elle est nécessairement réactionnaire, donc mauvaise. Elle demande a "l'apprenant", horreur, d'apprendre par coeur ! Au contraire le global s'integre tres bien avec les idées rousseauistes des soixante-huitards, le savoir préexistant chez l'enfant qu'il s'agit de faire émerger et autres balivernes. C'est la raison principale à mon sens aussi, la volonté pure de briser le carcan de l'éducation sous la contrainte du monde pré68. Encore une belle réussite de nos révolutionnaires
Salatomatonion Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 A mon avis la raison est bien la, il s'agit de pur parti-pris idéologique. Le B-A BA étant la méthode dominante avant 68, elle est nécessairement réactionnaire, donc mauvaise. Elle demande a "l'apprenant", horreur, d'apprendre par coeur ! Au contraire le global s'integre tres bien avec les idées rousseauistes des soixante-huitards, le savoir préexistant chez l'enfant qu'il s'agit de faire émerger et autres balivernes.Peu importe alors que les idées du global ne soient pas si récentes que ca, que son application effective demanderait d'apprendre 100x plus par coeur que celle du syllabique, et surtout que ca ne marche pas : l'important est d'etre idéologiquement correct, et l'idéologie n'a que faire de la réalité. Il y a toutefois un texte intéressant qui nuance le point de vue sur la méthode globale. Il semblerait que ses fondements et ses avantages, nés des recherches de pédagogues suisses, aient été complètement dénaturés dans leur application par les gauchistes qui ont noyauté l'EN à partir des années soixante-dix. Si je résume bien ils ont instrumentalisé une méthode basée sur l'expérience de vie de l'enfant (instinct, vie, tradition) qui lui fait deviner et dire "maman" sans qu'il ait besoin qu'on lui apprenne les éléments descriptifs qui "composent" maman (hâbits, cheveux etc…) dont il se souciera ensuite. Mais sa mise en application n'a pas tenu compte du contexte de vie des individus. Il donne l'exemple suivant : Quand une école écrit au tableau et imprime :«Avec une pile et une ampoule, Mimile nous fait de la lumière», les mots sont intégrés naturellement, sans passe-passe scolastique, dans une pensée et un événement vécus. Ils s'inscrivent, de ce fait, naturellement, et avec un maximum de sûreté, dans le complexe d'acquisition et de vie. La maison est bien posée d'un bloc et solide sur des piliers assurés par de profondes fondations. On pourra sans danger monter les murs intermédiaires. L'École a pris dans la méthode globale, la mécanique, mais elle a oublié la vie. Si l'enfant ouvre son manuel et lit cette phrase pourtant apparemment active : «Toto est content, son papa l'emmène à la pêche» il essaie de bien photographier l'ensemble, mais il ne reconnaît rien parce qu'il n'est pas allé à la pêche. D'ailleurs, l'École sentant justement la faiblesse de cette méthode hybride, a prévu une illustration qui est là pour apporter un ersatz de vie. Ce n'est, hélas ! qu'un ersatz. On a jeté des fondations mais on a oublié d'y couler le mortier. Il manque à notre texte la chaleur de l'événement qui aurait inséré normalement la phrase dans une expérience individuelle ou collective. Les piles ont été raccordées par un cordon mauvais conducteur, et rien ne s'éclaire de ce qui justifierait le processus de globalisation. C'est ce qui est arrivé à Genève, comme à Bruxelles d'ailleurs. On y a édité des manuels de lecture globale. On a prévu des textes illustrés que l'enfant doit lire globalement. Mais on a vite senti la nécessité d'aider prématurément ce processus naturel par un recours à la lecture analytique. Et sont nées ainsi, en Suisse et ailleurs, des méthodes mixtes qui ne sont qu'un amalgame sans vertu. Le souci des pédagogues était de rompre avec les valeurs "bourgeoises" et "réactionnaires" de l'époque. Ce sont pourtant ces valeurs qui constituent l'expérience de vie dont parle l'auteur de ce texte, expérience indispensable aux gamins pour tirer parti convenablement de la méthode globale. Mais peut-être ma conclusion est-elle erronée ? Le texte dont je vous parle est ici dans sa version complète.
Kimon Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Quand j'étais petit, ma mère me lisait des histoires, et j'ai fait le lien entre ce qu'elle racontait et ce qui était écrit. J'ai appris à lire ainsi, involontairement, l'année avant d'entrer au CP. Question : ai-je été victime de la méthode globale, à l'insu de mon plein gré ?
alex6 Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Mais peut-être ma conclusion est-elle erronée ? Je ne pense pas, et la partage totalement.
Punu Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Déjà pratiqué maintes et maintes fois ce type de jeu d'entreprise…Ma conclusion est la suivante: Dans chacuns de ces jeux, selon l'orientation, c'est l'individu qui est mis en défaut. Le but est donc de jouer sur le fait que chacun va défendre ses idées et ses opinions qui généralement sont plutôt solides et réfléchies, surtout chez les gens "instruits" Bref, on ne peut tirer aucunes conclusions macroscopiques de ces jeux qui ne servent qu'à mettre à jour des caractéristiques purement individuelles et humaines, au mieux des réactions individuelles au sein d'un groupe. C'est marrant, ça fait bien décompresser les cadres pendant une semaine (enfin surtout la piscine et le jacuzzi) mais c'est totalement inapte à expliquer quelques mécanismes de gestion d'entreprise qui soient. Ce n'est pas aussi simple que ça. Ce genre de théorie ressortit à la psychologie sociale, un domaine qui n'a rien du charlatanisme. In fine, dans une entreprise ou une administration, il y a toujours une personne qui décide. Elle pondère bien évidemment son avis, elle prend conseil, mais elle décide seule (même dans les organes paritaires où il y a toujours un leader naturel). De nombreuses études ont démontré ce dont H16 parle (Aronson, 1972 ; Beauvois et Joule, 1981), qu'on retrouve à tous les niveaux de décision.
alex6 Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 De nombreuses études ont démontré ce dont H16 parle (Aronson, 1972 ; Beauvois et Joule, 1981), qu'on retrouve à tous les niveaux de décision. Je n'y crois pas, les expériences que j'ai pu avoir (donc forcément non exhaustives) m'ont conforté dans cette idée. Oui il est tout à fait possible de ressortir des caractéres individuels cachés, oui il est possible de mettre en lumières les mécanismes de décisions et de conduites de réunion, non il n'est pas possible de recréer la complexité d'une chaîne de décision dans une société de taille moyenne à importante (plus de 200salariés) Ce que je critique c'est le fait de croire que parceque des personnes se braqueront lors d'un jeu, elles se braqueront de la même façon dans la réalité. C'est donner à mon avis trop de pouvoir au psychologique. Libre à certains managers de croire en ces méthodes, pour ma part je n'ai pas du tout été convaincu. En revanche ces tests sont un excellent moyen de mettre en jeu les caractères de ses collaborateurs et donc d'adapter ensuite les méthodes de management à l'environnement pour mieux faire accepter ses décisions. Cela ne conclut en revanche rien sur la nature des mécanismes initiaux ayant conduis à la prise de décision initiale.
Salatomatonion Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Quand j'étais petit, ma mère me lisait des histoires, et j'ai fait le lien entre ce qu'elle racontait et ce qui était écrit. J'ai appris à lire ainsi, involontairement, l'année avant d'entrer au CP.Question : ai-je été victime de la méthode globale, à l'insu de mon plein gré ? C'est amusant que tu dises ça car je suis dans le même cas que toi. Je pouvais lire sans accroc les phrases dès mon entrée en CP sans suivre avec le doigt. Je me souviens juste que je "lisais" de très nombreuses BD avant l'entrée en primaire et j'ai même gardé l'une d'elles (un vieux Rahan) où j'avais écrit "il fé bo". En tout cas je ne m'explique toujours pas comment je savais lire quasiment couramment dès l'entrée en CP. Kimon, on peut monter une association des rescapé heureux de la méthode globale si tu veux ?
Punu Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Je n'y crois pas, les expériences que j'ai pu avoir (donc forcément non exhaustives) m'ont conforté dans cette idée.Oui il est tout à fait possible de ressortir des caractéres individuels cachés, oui il est possible de mettre en lumières les mécanismes de décisions et de conduites de réunion, non il n'est pas possible de recréer la complexité d'une chaîne de décision dans une société de taille moyenne à importante (plus de 200salariés) Ce que je critique c'est le fait de croire que parceque des personnes se braqueront lors d'un jeu, elles se braqueront de la même façon dans la réalité. C'est donner à mon avis trop de pouvoir au psychologique. Libre à certains managers de croire en ces méthodes, pour ma part je n'ai pas du tout été convaincu. En revanche ces tests sont un excellent moyen de mettre en jeu les caractères de ses collaborateurs et donc d'adapter ensuite les méthodes de management à l'environnement pour mieux faire accepter ses décisions. Cela ne conclut en revanche rien sur la nature des mécanismes initiaux ayant conduis à la prise de décision initiale. Toutes les références que je donne ne concernent bien évidemment pas des situations où les gens étaient au courant du statut réel de l'événement. Il ne s'agissait pas d'un jeu mais d'une situation réelle dans laquelle ils devaient faire un choix engageant, croyaient-ils, leur responsabilité. La psychologie n'a rien à voir avec le "team building" et autres événements surfacturés aux entreprises.
alex6 Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Autant pour moi, pour la psychologie en générale je n'y connais pas grand chose donc abstinence Par contre ça doit être plutôt complexe d'étudier des cas dans un contexte réel sans que les participants ne s'en rendent compte… j'avoue ne pas bien voir quelle pourrait-être la méthode…
Punu Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Il y en a plein. L'une des plus efficaces est de leur faire croire que le test se trouve ailleurs (par exemple, faire venir des individus en leur disant qu'on va mener une expérience X dans un labo, contre rétribution. Ils arrivent sur place mais tombent devant une porte fermée avec une instruction disant que le chercheur arrive dans 5 minutes. Et c'est là que se trouve l'expérience : combien de temps attendront-ils si personne ne vient, si on envoie un assistant leur dire d'attendre encore un peu après 30 minutes d'attente, etc. Bref, faire comme avec un magicien : attirer l'attention d'un côté et faire le tour de l'autre. Et là, il s'agit encore d'une expérience, mais on peut aller beaucoup plus loin en entrant dans les entreprises et en profitant ainsi d'un cadre totalement neutre.).
alex6 Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 J'attend tout de même de voir cela transposé à l'échelle des décisions cruciales pour l'avenir d'une société, sans dénigrer les capacités des psy bien sûr…
Punu Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Une bonne façon de le voir serait alors de te documenter sur le sujet.
h16 Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 J'attend tout de même de voir cela transposé à l'échelle des décisions cruciales pour l'avenir d'une société, sans dénigrer les capacités des psy bien sûr… Parallèlement, on retrouve ces méthodes dans ce livre, excellente introduction (et ludique de surcroît) : … où l'on y apprend des techniques marketing comme le Pied dans la Porte et le piège abscon que j'évoquais précedemment.
Largo Winch Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 A noter que pour l'un des auteurs, J.-L. Beauvois, cette théorie de la "soumission librement consentie" discrédite la pensée libérale. Il vient d'ailleurs de publier une charge contre le libéralisme :
h16 Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 A noter que pour l'un des auteurs, J.-L. Beauvois, cette théorie de la "soumission librement consentie" discrédite la pensée libérale. Il vient d'ailleurs de publier une charge contre le libéralisme : Vous l'avez lu ? Je serai intéressé d'avoir des échos à ce sujet : le livre sur la Soumission et le Petit Traité de Manipulation sont plutôt documentés, et scientifiquement (pour un profane) semblent assez sérieux…
alex6 Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Une bonne façon de le voir serait alors de te documenter sur le sujet. Oui, certes… enfin pour tout dire ça ne me passionne pas vraiment Et puis il y a un peu de St Thomas en moi aussi… (je précise que je suis confronté quotidiennement à cela puisque travaillant en liaison directe entre la conduite de projet et les prises de décisions du directoire d'une société "assez importante")
Taranne Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Quand j'étais petit, ma mère me lisait des histoires, et j'ai fait le lien entre ce qu'elle racontait et ce qui était écrit. J'ai appris à lire ainsi, involontairement, l'année avant d'entrer au CP.Question : ai-je été victime de la méthode globale, à l'insu de mon plein gré ? Amusant, nous avons à peu près le même parcours. EDIT: Je vois que Malik aussi, et via le même médium, la bande dessinée. Ma mère conserve pieusement le numéro de "La Panthère Rose" que le bambin à peine scolarisé (un an de maternelle) que j'étais à l'époque lut à haute voix à mes parents médusés.
Salatomatonion Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Amusant, nous avons à peu près le même parcours.EDIT: Je vois que Malik aussi, et via le même médium, la bande dessinée. Ma mère conserve pieusement le numéro de "La Panthère Rose" que le bambin à peine scolarisé (un an de maternelle) que j'étais à l'époque lut à haute voix à mes parents médusés. Des vertus des BD "Mon Journal".
Ash Posté 20 avril 2006 Auteur Signaler Posté 20 avril 2006 J'ai cru comprendre qu'on arrivait à un compromis entre les avantages des deux méthodes actuellement avec une forte préference pour le B-A-BA comme base de l'apprentissage.En tout cas comme toi je préférerais rester à la maison pour apprendre à lire, écrire et compter à mon gosse plutôt que de le laisser s'embourber dans la médiocrité crasse qu'ont imposé des pédagogues en mal de cobayes pour leurs délires éducatifs. J'ai eu l'apprentissage de nos pédagogues adorés dès mon début de CP. Comme d'autres j'avais du mal à lire correctement, ma mère l'a tout de suite remarqué et sachant bien d'où ça venait, m'a assuré des cours de lectures syllabiques le soir quand elle rentrait du boulot (18h) et tout en préparant le repas. Bref, comme si elle n'avait pas déjà assez à faire… En somme elle ne leur dit pas merci mais moi oui car depuis j'ai appris à lire et aussi à aimer lire. Quelques années après elle m'engueulait car je préférais lire que dormir le soir. Et ouais la feinte de la lumière dans le couloir c'était pas par peur des monstres chez moi
pankkake Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Quelques années après elle m'engueulait car je préférais lire que dormir le soir.Et ouais la feinte de la lumière dans le couloir c'était pas par peur des monstres chez moi Oh ! Moi aussi !
Freeman Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Moi je lisais l'Agent 212, Michel Vaillant et Lucky Luke…
pankkake Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Valerian , Les Schtroumpfs, Spirou & Fantasio, Les petits hommes … et bien d'autres qui ne me viennent pas à l'esprit. Et en livres, principalement de la SF.
Ronnie Hayek Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Amusant, nous avons à peu près le même parcours.EDIT: Je vois que Malik aussi, et via le même médium, la bande dessinée. Ma mère conserve pieusement le numéro de "La Panthère Rose" que le bambin à peine scolarisé (un an de maternelle) que j'étais à l'époque lut à haute voix à mes parents médusés. + 1 Moi, c'est avec Blake & Mortimer, Tintin et les comics Marvel (étonnant, non ?).
h16 Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 + 1 Moi, c'est avec Blake & Mortimer, Tintin et les comics Marvel (étonnant, non ?). Tintin, Spirou et Achille Talon, pour moi.
Ronnie Hayek Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 Tintin, Spirou et Achille Talon, pour moi. … J'avais oublié Spirou. Et aussi Chick Bill, sans omettre Ric Hochet !
Punu Posté 20 avril 2006 Signaler Posté 20 avril 2006 + 1 Moi, c'est avec Blake & Mortimer, Tintin et les comics Marvel (étonnant, non ?). Et moi avec Spirou et Fantasio ! Idem pour le calcul, mais que là j'ai appris vraiment tout seul (les BD, c'était mon père qui me les lisait). Confronté à 5 ans à l'étrange équation 5 + 3 = 8 (dans le Mega 10.000 de Nathan), ce qui ne signifiait rien a priori, j'ai eu une soudaine illumination. J'ai ressenti un éclair traverser mon cerveau puis une immense joie, vraiment immense, que je ressens encore de temps à autres, lorsqu'une idée vraiment excellente me vient. J'ai lu plus tard que les gens ne se souvenaient pas du moment précis où ils avaient soudain appris à calculer, mais moi je m'en souviens.
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