Nick de Cusa Posté 3 novembre 2006 Signaler Posté 3 novembre 2006 Je ne me foutais pas de ta gueule. Je crois que je vais les appeler, non pas en pensant que j'ai une chance, mais pour mon amusement personnel.
pierreyves Posté 4 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 4 novembre 2006 Je ne me foutais pas de ta gueule. Moi si . Je crois que je vais les appeler, non pas en pensant que j'ai une chance, mais pour mon amusement personnel. Eh bien voilà, je suis pas allé jusque là…
A.B. Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Quelquechose qui me semblerait plus réaliste serait de poser des pubs "The Economist" sur les sites grands publics libéraux (?)… ou tout autre contrat 'gagnant gagnant'. Ca me donne une idee de strategie de fennec ca. Faire en sous-marin une campagne de pub virale officieuse annoncant l'arrivee de "L'Economiste" edition Francaise… lancer une rumeur completement fausse que c'est deja en train de se faire. Si la rumeur prend L'Economiste aurait tout a interet a le faire…
Rincevent Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Ca me donne une idee de strategie de fennec ca. Faire en sous-marin une campagne de pub virale officieuse annoncant l'arrivee de "L'Economiste" edition Francaise… lancer une rumeur completement fausse que c'est deja en train de se faire. Si la rumeur prend L'Economiste aurait tout a interet a le faire… Bien vu, mais la circulation de l'information est trop rapide de nos jours. Pour que ça marche, il faudrait d'abord entrer en négociations plus ou moins avancées avec The Economist, et ensuite, pour accélérer les choses une fois qu'on est convaincu du sérieux des négociations, commencer à balancer ladite rumeur. C'est que les techniques d'influence, ça ne s'improvise pas !
xxc Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Si les gens veulent connaître le libéralisme, ils peuvent lire des bouquins et aller sur le web. D'autre part, beaucoup de gens en France n'accepteront le libéralisme qu'une fois votre pays au bord du précipice - et encore ! Ils ont trop de choses à y perdre.Désolé d'être aussi pessimiste pour l'évolution en France, mais je me dois d'être franc. Je crois que la France n'est pas au bord du précipice, ni ne s'en approche. Elle a déjà franchi le bord du précipice, la catastrophe est déjà arrivée. Il n'y a pas de combat à mener contre la social-démocratie, le combat est derrière nous, la social-démocratie a gagné. Lutter contre la social-démocratie est un loisir inutile : c'est juste pour le sport.
Metropolis Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 OK mais je ne vois pas le rapport ni avec nos conversations précédentes (devons nous être activistes ou lire des bouquins entre nous), ni avec les questions de stratégie que soulevait Perre Yves au début de son post. Là tu nous parles de l'action politique. OK. C'est le rôle de LC que d'influencer le monde politico-médiatique. L'Etat est présent. Le pouvoir aussi. Donc on en prend acte et on essaie d'influencer les choses dans notre sens à partir du contexte. On prend donc en considération l'existence d'une action politique et on l'intègre dans notre stratégie et dans notre démarche. Franchement, je ne comprends pas bien le pourquoi de ton post. En effet, veuillez me pardonner pour mon message précédant, j'avais deux fenêtres ouvertes en même temps dont une sur « politique et questions de société ». Désolé pour la méprise.
h16 Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Je crois que la France n'est pas au bord du précipice, ni ne s'en approche. Elle a déjà franchi le bord du précipice, la catastrophe est déjà arrivée. Il n'y a pas de combat à mener contre la social-démocratie, le combat est derrière nous, la social-démocratie a gagné. Lutter contre la social-démocratie est un loisir inutile : c'est juste pour le sport. Voilà. C'est même un sport extrême, de combat, qui laisse pas mal de marques sur un homme rugueux, aguerri et buriné par le soleil de la Vérité qui le pratique ; mais en France, cela reste essentiellement un sport, et amateur de surcroît : pas de championnat, pas de sponsors, pas de média, juste du sang et de la sueur. La glorieuse incertitude des autres sports se mue ici en discret anonymat du moine ascétique dont la vie sera rythmée par les lectures des grandes oeuvres, les conférences quasi confidentielles des grands maîtres tant qu'ils vivent encore, le tout sur un fond de musique new-âge ou heavy-metal et de bougies parfumées (suggestion de présentation). Le Libéralisme De Combat nécessite une sagacité de tous les instants ; son adversaire, le socialdémocrate, tout comme un sumo, est essentiellement gras et mou et bénéficie d'un centre de gravité très très bas. Il est donc difficilement délogeable. Dans le cas français, le centre de gravité de l'adversaire a maintenant touché terre, le poids et la densité du gloubiboulga bien pensant dont est nourri le socialdémocrate le rend si fortement ancré au sol qu'une armée de libéraux, même surentraînés, aux muscles saillants et turgescents dans l'effort (et même dopés aux senteurs enivrantes des bougies parfumées), ne pourraient en venir à bout. La seule solution consiste, outre à se lancer dans le commerce des petites bougies parfumées, à se résoudre, contre toute attente, à aider le Socialdémocrate dans ses démarches, pour que, obésité aidant, il finisse par s'écraser sous son propre poids ou, tel un Mickael Palin surgras dans Le Sens De La Vie des Monty Pythons, explose une bonne fois pour toute.
pierreyves Posté 4 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 4 novembre 2006 Le Libéralisme De Combat nécessite une sagacité de tous les instants ; son adversaire, le socialdémocrate, tout comme un sumo, est essentiellement gras et mou et bénéficie d'un centre de gravité très très bas. Il est donc difficilement délogeable. Nb : je ne suis pas aussi pessimiste car cela n'a aucun sens de l'être.
xxc Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Voilà. C'est même un sport extrême, de combat, qui laisse pas mal de marques sur un homme rugueux, aguerri et buriné par le soleil de la Vérité qui le pratique ; mais en France, cela reste essentiellement un sport, et amateur de surcroît : pas de championnat, pas de sponsors, pas de média, juste du sang et de la sueur. La glorieuse incertitude des autres sports se mue ici en discret anonymat du moine ascétique dont la vie sera rythmée par les lectures des grandes oeuvres, les conférences quasi confidentielles des grands maîtres tant qu'ils vivent encore, le tout sur un fond de musique new-âge ou heavy-metal et de bougies parfumées (suggestion de présentation). Le Libéralisme De Combat nécessite une sagacité de tous les instants ; son adversaire, le socialdémocrate, tout comme un sumo, est essentiellement gras et mou et bénéficie d'un centre de gravité très très bas. Il est donc difficilement délogeable. Dans le cas français, le centre de gravité de l'adversaire a maintenant touché terre, le poids et la densité du gloubiboulga bien pensant dont est nourri le socialdémocrate le rend si fortement ancré au sol qu'une armée de libéraux, même surentraînés, aux muscles saillants et turgescents dans l'effort (et même dopés aux senteurs enivrantes des bougies parfumées), ne pourraient en venir à bout. La seule solution consiste, outre à se lancer dans le commerce des petites bougies parfumées, à se résoudre, contre toute attente, à aider le Socialdémocrate dans ses démarches, pour que, obésité aidant, il finisse par s'écraser sous son propre poids ou, tel un Mickael Palin surgras dans Le Sens De La Vie des Monty Pythons, explose une bonne fois pour toute. Voilà qui est délicieusement imagé ! Ce que je voulais dire, c'est que je ne crois plus trop à la possibilité d'un sursaut intérieur. J'avais parlé un jour par dérision d' « huîtres junkies » à propos des Français (ici). J'ai l'intuition qu'une évolution favorable ne peut venir que de l'extérieur.
Rincevent Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 J'ai l'intuition qu'une évolution favorable ne peut venir que de l'extérieur. Pas faux. Bon, on appelle les Américains qu'ils viennent raser le Palais de l'Elysée ?
xxc Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Pas faux. Bon, on appelle les Américains qu'ils viennent raser le Palais de l'Elysée ? Je ne pensais pas spécialement à ça ! En fait, je ne pense à rien en particulier. Simplement, je ne vois pas ce qui, de l'intérieur, peut nous sortir du gouffre. (Incidemment, je viens de lire sur un autre fil qu'Édouard Fillias se sent proche du modèle… suédois !)
Invité jabial Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Le Libéralisme De Combat nécessite une sagacité de tous les instants ; son adversaire, le socialdémocrate, tout comme un sumo, est essentiellement gras et mou et bénéficie d'un centre de gravité très très bas. Il est donc difficilement délogeable. Les idées sont le sang du débat, et la cohérence en est la jugulaire. J'ai rarement vu un sumo rester sur place une fois tranchée sa jugulaire.
Ronnie Hayek Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 (Incidemment, je viens de lire sur un autre fil qu'Édouard Fillias se sent proche du modèle… suédois !) Grand admirateur de Churchill, l'homme qui conduisit la G-B vers le socialisme, et de Kennedy aussi (c'est son côté Pierre C. Pinte) : http://blog.edouard-fillias.fr/2006/11/02/…nston-churchill S'il fallait retenir d'autres hommes politiques, il y aurait bien sûr Lafayette, Thatcher, John Fitzgerald Kennedy… Je serai curieux de connaître vos propres références historiques, libérales ou pas. N'hésitez pas à les évoquer en commentaire.
Taranne Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Grand admirateur de Churchill, l'homme qui conduisit la G-B vers le socialisme Ah bon? C'était pas Attlee?
pierreyves Posté 4 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 4 novembre 2006 J'ai l'intuition qu'une évolution favorable ne peut venir que de l'extérieur. Tu te trompes. Une société se construit de l'intérieur. C'était d'ailleurs mon principal argument contre la guerre en Irak (à l'époque, depuis j'en ai d'autre). Vaclav Kalaus explique dans son bouquin qu'il refuse les aides extérieures et n'a besoin que d'ouverture des marchés étrangers… Les idées sont le sang du débat, et la cohérence en est la jugulaire. J'ai rarement vu un sumo rester sur place une fois tranchée sa jugulaire.
xxc Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Tu te trompes.[…] Si c'est le cas, tant mieux ! Mais si tu vois une lueur d'espoir, où la vois-tu ?
Invité jabial Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Oui enfin ma métaphore est peut-être un peu sanglante, mais tu vomiras autant que tu veux, ça ne changera rien au fait que la cohérence du sumo est bien fragile et qu'il suffit d'un petit coup de dent pour que ses idées se répandent à terre dans une flaque de… cambouis
Ronnie Hayek Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Ah bon? C'était pas Attlee? Le plan Beveridge préparant le NHS fut accepté par Churchill, avant d'être mis en application par Attlee en 1948.
h16 Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Oui enfin ma métaphore est peut-être un peu sanglante, mais tu vomiras autant que tu veux, ça ne changera rien au fait que la cohérence du sumo est bien fragile et qu'il suffit d'un petit coup de dent pour que ses idées se répandent à terre dans une flaque de… cambouis Heu…. Un sumo mort, c'est encore plus lourd qu'un âne mort. L'idée, au départ, dans le Libéralisme Sport Extrême c'est de bouger le socialdémocrate-sumo pour prendre sa place. Vu que le libéral moyen est pour le moment taillé à coup de burins dans un rayon de bicyclette, le déplacement du canari mort de 800 kg risque de poser des problèmes… Si c'est le cas, tant mieux ! Mais si tu vois une lueur d'espoir, où la vois-tu ? Au fond, à droite.
Taranne Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Le plan Beveridge préparant le NHS fut accepté par Churchill, avant d'être mis en application par Attlee en 1948. Oui, accepté par Churchill, mais mis en application par Attlee… Tu ne crois pas que tu as une vision un poil réductrice et un rien doctrinaire de l'héritage churchillien? Juste une question comme ça, tu sais combien je suis curieux à mes moments perdus.
pierreyves Posté 4 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 4 novembre 2006 Si c'est le cas, tant mieux ! Mais si tu vois une lueur d'espoir, où la vois-tu ? Sans faire dans le mystique : la lueur c'est chacun. Il est complètement inutile de se faire peur en regardant la société a posteriori et en disant "ya rien à faire". Parce que la société est un processus dont chacun fait partie et dont le produit est conséquence de l'action de chacun. Pour être moins théorique : peut m'importe que la société s'écroule, l'important est que je reste suffisamment libre pour qu'elle ne m'emporte pas, d'une part, et d'autre part, c'est en travaillant à développer le libéralisme que la chute sera la moins forte. Enfin, je n'ai pas besoin de lueur pour avancer… souhaites tu un guide ?
h16 Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Enfin, je n'ai pas besoin de lueur pour avancer… souhaites tu un guide ? Schnappi fera l'affaire. Il est la voie.
Invité jabial Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Heu…. Un sumo mort, c'est encore plus lourd qu'un âne mort. Oui, mais en quelques mois à l'air libre, il n'en reste que de la poussière et quelques ossements. Une fois que le sang (les idées) n'arrive plus suite à la rupture de la jugulaire (cohérence), il faut laisser les charognards (devinez qui? ) faire leur travail. Après tout, nous ne voulons pas la place du sumo, seulement qu'il cesse de nous écraser.
h16 Posté 4 novembre 2006 Signaler Posté 4 novembre 2006 Oui, mais en quelques mois à l'air libre, il n'en reste que de la poussière et quelques ossements. Une fois que le sang (les idées) n'arrive plus suite à la rupture de la jugulaire (cohérence), il faut laisser les charognards (devinez qui? ) faire leur travail. Après tout, nous ne voulons pas la place du sumo, seulement qu'il cesse de nous écraser. Vu comme ça. Mais ça suppose de supporter une odeur putride pendant quelques temps tout de même…
Fredo Posté 5 novembre 2006 Signaler Posté 5 novembre 2006 On dit Sumotori. Le Sumo c'est la discipline pratiquée, pas le pratiquant.
pierreyves Posté 5 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 5 novembre 2006 Pour revenir au sujet : est-ce que vous trouvez pertinent comme stratégie d'agir pour augmenter le pouvoir du parlement (au détriment de l'exécutif) ?
Roniberal Posté 5 novembre 2006 Signaler Posté 5 novembre 2006 Pour revenir au sujet : est-ce que vous trouvez pertinent comme stratégie d'agir pour augmenter le pouvoir du parlement (au détriment de l'exécutif) ? Ce n'est pas le combat prioritaire même si je trouve scandaleux de voir les compétences du Parlement réduites à une peau de chagrin…
pierreyves Posté 5 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 5 novembre 2006 Ce n'est pas le combat prioritaire même si je trouve scandaleux de voir les compétences du Parlement réduites à une peau de chagrin… De mon côté, je me dis qu'on ne peut espérer faire passer une loi sans ça… Comme les idées libérales sont autant "à droite" qu' "à gauche" je me dis que le parlement est plus à même d'avoir intérêt à faire avancer le libéralisme qu'un exécutif partisant.
Roniberal Posté 5 novembre 2006 Signaler Posté 5 novembre 2006 Comme les idées libérales sont autant "à droite" qu' "à gauche" je me dis que le parlement est plus à même d'avoir intérêt à faire avancer le libéralisme qu'un exécutif partisant. Sincèrement, j'ai peur que tu ne te trompes. En théorie, donner plus de pouvoirs au Parlement est extrêmement séduisant mais, en pratique, ça ne changera pas grand chose. J'étudie, comme tu le sais peut-être, le droit depuis 5 ans et, pendant 4 ans et demi, j'ai essayé de dessiner le système politique le plus libéral qui soit. Force est de constater que ça n'existe pas (v. ex américain)! Donc, je n'ai pas envie de voir des libéraux s'engouffrer dans des tripatouillages politiques et se concentrer là-dessus: il y a vraiment plus urgent à faire.
Rincevent Posté 5 novembre 2006 Signaler Posté 5 novembre 2006 Pour revenir au sujet : est-ce que vous trouvez pertinent comme stratégie d'agir pour augmenter le pouvoir du parlement (au détriment de l'exécutif) ? Augmenter le pouvoir du parlement ? Je pense que, dans notre constitution, ça reviendrait à pisser dans un violon percé. Le semi-présidentialisme n'a jamais donné rien de bon, et les constitutions qui veulent ménager la chèvre et le chou mécontentent tout le monde : dans un tel système, où personne ne sait quelles sont ses responsabilités, le pouvoir est aux fonctionnaires. Et c'est ce qu'il y a de pire. On ne remonte pas une horloge cassée parce que ça ne sert à rien : soit on la répare de fond en comble, soit on en change.
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